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 [Chevalière Bleue] Persée-Morian Garaldhorf & Vraël

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Persée Garaldhorf
Chevalier Errant
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Persée Garaldhorf


Date d'inscription : 31/08/2013
Sexe : Féminin
Présentation : URL
Messages : 195
RPs : 72
Race : Elfe-Fëalocë
Âme-Soeur : La Bleue Vraël
Fonction : Ex-Ancalikon
Affiliation : (Maison Amberle)
Alignement : Chaotique Bon (Kaerl Céleste)
Ordre Draconique : Ordre Draconique de Lumière (Kaerl Céleste)

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MessageSujet: [Chevalière Bleue] Persée-Morian Garaldhorf & Vraël   [Chevalière Bleue] Persée-Morian Garaldhorf & Vraël Icon_minitimeDim 1 Sep 2013 - 19:19



Nom : Persée-Morian (se prononce Moriane) ; Drak est le patronyme de sa mère, autrefois utilisé publique ; aujourd'hui elle utilise celui de ses ancêtres paternels, Garaldhorf (autrement dit les enfants du Roi de fer), un nom évoquant une très ancienne famille aristocratique descendante du Valheru Dye-Weren dit le Garald (signifiant le Roi de fer) et jadis très attachée au Quatrième Kaerl de Tol Orëa
Surnom : Sa mère aimait l’appeler Petite Tempête. Ses proches amis l'appelaient tout simplement par son prénom. On crache aujourd'hui dans son dos le doux nom de "Félonne" ou de "Parjure" quand auparavant on la nommait Commandante/Capitaine Garaldhorf. On la surnomme également Trompe-le-sort (référence autant à la Marque de l'Oracle qu'à sa propension à défier les probabilités).
Âge : 19 ans à ce jour (née en Aran'Rhiodku 900)
Race : Sang-mêlé (elfe par son père et fëalocë par sa mère)

Physique, Caractère :

Persée-Morian est une créature étrange, au métissage en apparence discret et qui pourtant possède un attrait particulier : une alliance de deux sangs en apparence contradictoires, qui intrigue ou suscite le malaise. Elfe par son père, fëalocë par sa mère. Jeune femme au printemps de son existence, son âge peut être difficile à déterminer au premier coup d’œil. Grandie avant l’heure, marquée autant par les vicissitudes d’autrui ou par des tourments invisibles, le temps a accentué son étrangeté, creusant son corps de sillons douloureux et forgeant son esprit dans les feux des enfers.
De haute taille et de silhouette longiligne, sa stature élancée s’accompagne d’une fausse impression de fragilité. Des muscles noueux roulent sous sa peau pâle. Son corps est rompu aux combats, habitué aux privations et au dur labeur de la survie en milieu hostile. Ces conditions ont sculpté une musculature sèche et nerveuse. Dotée de réflexes aiguisés, Persée est agile et rapide, une excellente combattante à l’épée. Une force insoupçonnée habite la métisse, qui peut tantôt avancer d’un pas félin et silencieux, tantôt marcher d’un pas conquérant, plein de défi, lorsqu’il s’agit de défendre son territoire. Partout sur sa peau de lait courent mille et une runes tracées à l’encre dorée, indélébiles, gravées dans sa chair comme dans son âme. Ceci est la Marque de l’Oracle, la preuve du pacte contracté par sa mère venue demander l’aide du Dragon Primordial pour lui donner naissance : la source de son surnom de Trompe-le-sort.
Dans son visage d’un ovale allongé brillent de grands yeux noirs, d’une nuance si sombre qu’elle semble absorber la lumière. Des traits finement ciselés, acérés, comme taillés au couteau, semblent rappeler sa jeunesse. Des pommettes hautes et saillantes, un menton volontaire, un nez droit. Ils dépeignent des expressions telles de l’eau vive, sans fard, et seul un masque impassible peut leur donner l’immobilité de la pierre. Une longue chevelure blonde, mêlée de reflets d’argent et d’or sous la clarté des astres, coule dans son dos jusqu’à ses reins, qu’elle natte ou attache en coiffures pratiques. Des oreilles effilées, typiquement elfiques, émergent de cette tignasse.
Plusieurs cicatrices marquent son corps, chacune porteuse d’une histoire. Celle à sa tempe gauche, irrégulière et rougeâtre, qu’elle dissimule sous ses cheveux, s’est produite durant la Guerre contre l’Ombremage, au Màr Menel. Les autres, discrètes et blanchâtres, sont le résultat de ses combats, de ses entraînements et de son exil aux confins du monde. Bien que capable d'avoir un comportement civilisé et altier, Persée évoque davantage un animal sauvage. Peu soignée dans sa vêture, toujours en position défensive comme prête à attaquer ou préparée à fuir, elle se déplace furtivement, parle peu et d'une voix rendue rauque par le manque d'exercice. Déshumanisée, d'apparence davantage bestiale qu'humanoïde, la sang-mêlée vous dévisage avec un regard fixe de fauve à l'affût, un mélange de rancœur envers le monde entier, de chagrin insondable et de colère brûlante au fond de ses prunelles.

Autrefois, Persée a été une personnalité certes tourmentée et sanguine, mais surtout solaire. Intègre et loyale, elle luttait constamment entre ses mauvaises habitudes d’enfant solitaire, qui souhaitait se débrouiller seule à n’importe quel prix, et l’humilité respectueuse de qui a tout à apprendre. Très attachée à ses proches, elle essayait de combler un vide dans son cœur en se trouvant une nouvelle famille capable de l’accepter telle qu’elle est. La découverte de ses origines – le passé de sa lignée issue du Kaerl Maudit et la funeste Marque de l’Oracle – l’a poussée à se dépasser. Avide de découvrir le monde et ses mystères, elle se révélait curieuse, ouverte d’esprit et pouvait passer autant de temps sur le terrain d’entraînement qu’aux Archives du Màr. Dotée d’une vive intelligence, elle se passionnait pour les traités d’Histoire et les manuels de stratégie. Redoutable au combat, naturellement méfiante, elle était réputée pour être insaisissable sur le plan politique, bien qu’elle ait été adoptée par la Maison majeure Amberle. Il était difficile de gagner sa confiance. Fière, farouchement indépendante, parfois hautaine, son défaut fatal était l’orgueil. Sans compter la colère. L’orage n’était jamais loin avec elle. La métisse n’aimait guère qu’on lui dicte ses pensées ou ses actes, et avait tendance à dire tout haut ce qu’elle pensait, sans mâcher ses mots. Animée d’une rage de vaincre et de protéger son idéal à n’importe quel coût, on la disait parfois dangereuse, aussi bien pour elle-même que pour les autres. Quand elle gardait son sang-froid – une gangue de fer et de glace impénétrable, elle pouvait calculer ses actions et ses paroles telle une stratège. Mais lorsque la passion s’exprimait trop fort, sa témérité et son audace évoquaient une tempête incontrôlable.
Aujourd’hui, Persée agit comme ce à quoi elle ressemble. Après avoir méthodiquement étouffé ses sentiments, retombée presque à l'état bestial, elle vit au jour le jour, refusant de penser à l'avenir, à son passé, à tout ce qu'elle a perdu. Elle ne subsiste que dans la fuite en avant, en appuyant ses tendances à l'autodestruction, se persuadant que celle qu'elle était avant n'existe plus. Persée-Morian Garaldhorf est morte : voici son ombre, son spectre, son cadavre animé, mu par la rage de vivre sans pour autant trouver un sens à son existence. Elle refuse tout espoir, sous quelle forme que ce soit, certaine d'être à nouveau déçue et de souffrir encore. Refusant toute attache qui ne soit pas sa propre Liée, elle traite tout être vivant comme un intrus, un adversaire, responsable de son malheur. Une partie de son esprit, demeurée lucide, la maintient debout et l'empêche de totalement sombrer dans le désespoir et la violence - ou même de mettre fin à ses jours et ceux de Vraël, seule ancre qui la rattache au monde vivant à l'heure actuelle. Dans cet inconscient nourri de son désir de vengeance, elle connaît les noms de ceux qui lui ont fait du mal, ses cibles. Et elle se souvient encore d'avoir aimé plus fort que la vie... Avant qu'on ne lui arrache tout ce à quoi elle tenait. Seule la mort lavera son âme.

Alignement : Chaotique Bon
Clan choisi : anciennement l'Ordre Draconique de Lumière (Màr Menel)
Liée : Vraël la Bleue
Rang : Chevalière Dragon errante (début de son exil en été 918), Héritière du trône de Nar'Lid (royaume des Îles Perdues d'Ys) & Ex-Ancalikon (commandante de toutes les armées) affiliée à la Maison majeure Amberle (Màr Menel)

Histoire :

[Chevalière Bleue] Persée-Morian Garaldhorf & Vraël Dofk & [Chevalière Bleue] Persée-Morian Garaldhorf & Vraël Ele2 [Chevalière Bleue] Persée-Morian Garaldhorf & Vraël Themos-vava-dragon-bronze-tolorea
Ismira Drak | Eléderkan Garaldhorf & le Bronze Thémos

Persée-Morian Drak Garaldhorf est née quelques temps avant le commencement de la Grande Guerre des Ordres, dans une maison du Val au Màr Tàralöm, par un curieux hasard. Elfe par son père et fëalocë par sa mère, elle représente l’avenir d’une antique lignée aristocratique, celle des Garaldhorf, les descendants du Valheru Dye-Weren dit le Garald (ou Roi de Fer) et de chevaliers-dragons ayant jadis vécus au Kaerl Maudit.

Persée est la fille d’Eléderkan Garaldhorf, Maître Ardent lié au Bronze Thémos et actuel Inquisiteur Suprême, ainsi que d’Ismira Drak, roturière issue d’une famille dépourvue du Don mais surtout une guérisseuse spécialisée dans l’herboristerie et dotée d’une léger don d’empathie. Son nom est un hommage rendu au fondateur de la lignée, Perséùs, le fils mi-Valheru de Dye-Weren et d’une concubine elfe, ayant vécu plusieurs siècles auparavant. Persée est donc l’héritière officielle de la lignée Garaldhorf – tout du moins, la branche principale -. Elle en possède d’ailleurs l’épée ancestrale.

Elle n’est pas que cela. Persée n’aurait jamais dû vivre. Il ne lui était pas permis d’exister. Suite aux erreurs de jeunesse de son père, et d’un lourd passif en rapport avec le Màr Dìnen, Eléderkan ne voulait pas de descendance. La naissance d’un enfant déclencherait aussitôt une malédiction, lancée sur lui il y a des années. La lignée des Garaldhorf était condamnée à disparaître avec lui. C’était sans compter sur Ismira Drak. La fëalocë consulta l’Oracle sur le Mont Gérikor. La divinité primordiale consentit à sa requête. Mais tout don de l’Oracle est à double tranchant. Un enfant naîtrait. Et cet enfant ne serait jamais la proie d’une destinée. Libre de ses choix et de ses actions, l’enfant serait invisible aux yeux des dieux. Le pacte fut scellé dans le sang, puisque depuis sa naissance Persée porte la marque de l’Oracle : des runes courent sur l’intégralité de son corps.

Les premières années de Persée se déroulent dans un climat tendu. Eléderkan refuse de reconnaître sa fille, qui lui ressemble pourtant beaucoup. A l’approche de ses trois ans, il découvre que son propre Lié converse avec l'enfant et lui parle par l'entremise du Don, donnant des informations contre des faveurs - nettoyage des écailles, friandises etc. Le Maître Bronze entre dans une fureur noire. Cet incident brise également les barrières mentales de la fillette : son don d’empathie, hérité de sa mère, commence à se développer très rapidement.

Ignorant tout du pacte de sa mère avec l’Oracle, Persée commence à rêver de rejoindre un Kaerl, de se forger une destinée et de voler grâce aux ailes de son propre dragon. Grâce aux récits de Thémos, le Bronze de son père, elle apprend à ne pas craindre les dragons et, surtout, à développer le Don. Ismira voit son époux fuir la maison familiale et reporte alors toute son attention sur sa fille. Elle n’ose pas lui avouer que rien ne présage que la déesse Flarmya aura une Âme Sœur pour elle, puisque les dieux eux-mêmes ne peuvent pas la voir. Selon elle, Persée est condamnée à vivre dans l’ombre de l’Histoire.

Lorsque les dix ans de la sang-mêlée approchent, Eléderkan questionne sa fille : veut-elle le rejoindre au Màr Tàralöm et débuter un apprentissage en tant qu’Aspirante ? L’enfant n’est pas stupide. Elle craint autant qu’elle vénère la figure paternelle. Sa surnaturelle empathie lui fait implicitement comprendre qu’elle serait en danger avec lui. Elle refuse. La nuit même, la maison résonne de cris horribles. Persée assiste à une scène qui bouleversera définitivement sa vie. Après avoir tué sa mère, en lui reprochant le refus de leur fille, Eléderkan Garaldhorf fuit Lòmëanor sans un regard en arrière. Au petit matin, Ismira Drak rend son dernier souffle dans les bras de son unique fille. Le mal est fait : Persée hait viscéralement son père et se jure de ne plus jamais avoir à faire avec lui, sauf pour venger la mort de sa mère.

Cinq ans passent. Persée décide enfin de quitter Lòmëanor et d'aller à la rencontre de son destin – le pense-t-elle. Elle promet de revenir régulièrement voir son oncle et sa tante, avant de prendre le chemin des Chutes d'Astrenuit, espérant y dénicher un chevalier-dragon du Kaerl Céleste. C'est là que le Maître Brun du Màr Menel, Yaggsil Galadorn alors Second du Kaerl Céleste, la rencontre et la prend sous son aile. Son rêve est à portée de main. Son apprentissage débute enfin.

Résumé de la V1 (voir le Carnet de Route pour plus de détails) :
Tous les événements relatés ci-dessous se sont déroulés en RP. Ce personnage étant presque aussi vieux que le forum lui-même, certains détails ont été remaniés pour davantage de clarté et de cohérence : si vous repérez des choses ayant changé depuis les RPs de la V1, c’est normal. Ce nouveau résumé ici fait loi. Bonne lecture !

En l’An de Grâce 914, Persée devient donc une Aspirante du Màr Menel. Autant connue comme une élève studieuse et curieuse de tout que comme une espèce de sauvageonne indocile et solitaire, elle se fait peu d’amis. C’est aux Archives ou sur un terrain d’entraînement qu’elle se sent le plus à l’aise. Plus d’une fois, les bibliothécaires la surprennent en train de consulter de vieux rouleaux d’Histoire ou de stratégie. Plus d’une fois, dragons et bipèdes font les frais de sa fougue, une épée de bois à la main. Le fait de changer plusieurs fois de Triade ne l’aide cependant pas à garder une certaine stabilité. Malgré une paix effective sur la Terre de l’Aube, les temps sont troublés et il serait vain de le nier, même pour une simple Aspirante. Elle passe assez tôt son Empreinte, à peine une année révolue depuis son arrivée au Kaerl, presque en urgence. La Dorée Kiruna (liée à Elerinna de Galastden), doyenne des reines, veille sur une bien maigre couvée, composée de quatre œufs viables. Stress, maladie, mauvaises conditions de couvaison... Peu importe. Les quatre dragonneaux sont heureusement sains et saufs. Chacun trouve son Âme Sœur. Ce sera le plus beau jour de la vie de Persée, qui devient Chevalière Dragon, la Bleue Vraël au creux des bras en quittant les Sables d’Éclosion, au cours de l'année 915.

Si la nouvelle Chevalière semble pressentie, par sa grande maturité et son sens des responsabilités, à devenir la plus jeune Maîtresse Dragon du Kaerl, il aura d'abord fallu qu'elle canalise ses efforts et s'intègre davantage à la communauté. Bien qu'elles ne puissent réellement prétendre être amies, l'Aspirante Maëvann Kerr'wan et elle nouèrent une alliance placée sous le signe de la bonne fortune. Arrivées toutes deux à la douloureuse conclusion que leur cité n'est peut-être pas aussi pure et innocente qu'elle ne le paraît, il leur apparaît nécessaire d'unir leurs recherches, pour devenir un jour des personnes d'importances et protéger leur foyer. Les ambitions naissantes de Persée volent en éclats au Bal d'Automne, sis au Manoir d'Ael Alfirin. De sa violente altercation avec son père honni et des rumeurs de renaissance du Kaerl Maudit, l'adolescente sent tout son équilibre intérieur vaciller. Revenue plus tard voir sa famille maternelle restée à Lòmëanor, elle apprend par inadvertance la vérité sur ses tatouages. Du choc de cette ultime révélation, l'esprit englué de désespoir et de dégoût de soi, elle saute du haut d'une falaise de la Baie d'Eau Claire, espérant ainsi abréger une existence qu'elle pense dénuée de sens. Ce n'est que grâce à la ténacité et aux réflexes incroyables de Vraël qu'elle peut survivre. Elle émerge de sa convalescence quelques jours après l'incident. Assez tôt pour être prévenue de sa prochaine nomination au rang de Maître. Persée n'a d'autre choix que d'enfouir la vérité sur sa nature et sa tentative manquée de suicide, avant que tout ne s'ébruite.

Elle profite rapidement de son nouveau statut pour participer à des missions à l'extérieur du Kaerl. C'est ainsi qu'elle rencontre véritablement des membres d'autres Kaerls - ailleurs qu'au Bal d'Automne. Elle prend également sous son aile sa première Aspirante, une jeune femme nommée Estyn Senesrä, pour laquelle elle éprouve rapidement de l'affection. Mais elle se refuse à lui témoigner trop d’indulgence de crainte de perturber le cours de son destin. En l'an 916, Persée se fait notamment remarquer lors du vol des œufs de la Dorée Nyssath (liée à Dara d'Amberle). Mais les terribles illusions des criminels se dissipent vite, trop vite et un œuf est brisé, condamnant à mort une future reine. L'étrange Blanche Dealra, fille perdue du Màr Menel, s'enfuit avec ses complices, en emportant un œuf encore intact, sous une pluie de malédictions. Sous le choc empathique, la sang-mêlée tombe dans le coma. Tandis qu'elle fuit la réalité dans ses rêves, la Bleue se rapproche de leur alliée, Maëvann, pour lui faire part de leurs dernières découvertes. Il n'est plus temps de tergiverser : il faut que quelqu'un d'autre soit au courant au cas où Persée et elle disparaitraient... Le mariage prévu entre les Maisons Dalneÿs et Galastden semble n'être qu'un leurre, une fausse réconciliation pour cacher un complot de grande envergure. Mais Vraël fait également la connaissance du jeune Lié mystérieux de la demi-torhille : Draveÿn. Le doute plane, car il pourrait être né de l’œuf volé par Dealra et sa Liée Alyin... Les relations entre Maëvann et Persée vont commencer à e détériorer à partir de cet instant. La cérémonie d'Empreinte qui s’ensuit, laquelle voit la naissance des enfants rescapés de Nyssath, permet à l'Aspirante Estyn de se lier à la Bleue Enëlya. Persée la félicite dignement avant de s'empresser de fuir, l'esprit envahi de visions envoyées par un malin dragon-fée, exigeant sa présence au cœur du Kaerl duquel elle s’était toujours jurée de se tenir éloignée.

Six mois s’écoulent. Les deux Liées résident alors au Màr Tàralöm, fief d’un géniteur honni et d’une patrie haïe qu’elles méprisent autant que celle-ci les fascine. Elles font profil bas, chacune isolée sous un faux nom, après avoir été propulsées bon gré mal gré ici par une obscure machination dont la finalité leur échappe. Mais elles ne vivent pas ces six mois de la même manière. Pour Vraël, c’est un cauchemar. Elle ne peut faire longtemps illusion et se tient à l’écart de ses pairs. Recluse dans les grottes les plus éloignées des Pics de Cendres, elle observe la lente descente aux enfers de sa Liée, impuissante et amère. Persée, en revanche, arpente le Màr comme si elle y avait toujours vécu. Elle observe, apprend, mais toujours fuit devant la confrontation. Elle ne croisera pas son père durant son séjour au Kaerl, à son grand soulagement et ne sera guère la cible d’autres intrigues, les Ardents ne voyant en elle qu’une Chevalière Bleue restée trop longtemps éloignée de la vie en société et dont la dragonne a des origines nébuleuses. La seule personne qu’elle aurait voulu questionner était le Gardien Seregon, mais elle n’en eut guère l’occasion. Pourquoi ne la dénonçait-il pas ? Ne sentait-il pas que son âme ne résonnait pas en harmonie avec le Màr Tàralöm ? Ou, au contraire, peut-être que si…

Persée et Vraël s’échappent, peu de temps avant que la conspiration ne s’écroule. D’un bref combat contre l’Incarnate Lye’Den (liée à Darlana del Aeran), qui a débusqué la Bleue dans son refuge, Vraël récolte une balafre parfaitement reconnaissable qui vient déchirer son dos. Sa sœur d’âme, quant à elle, ferme les yeux et son cœur sur la trahison de son ancienne Aspirante, en qui elle a reconnu la nouvelle Dame du Kaerl Ardent. Elle y voit le reflet de sa propre trahison envers ses valeurs. Le message que lui laisse son Maître Dragon de père, de surcroît, la pousse à chercher des réponses ailleurs. Ys, a-t-il révélé du bout des lèvres, presque à contre-cœur. C’est en Ys qu’elle trouvera les racines de la tourmente qui gangrène les Garaldhorf depuis des siècles.

De retour au Màr Menel, en 916, les deux fuyardes font à nouveau profil bas. On passe sous silence leur disparition inexpliquée et on les met à l’épreuve. Il faut quelques mois avant que Persée ne retrouve ses prérogatives de Maîtresse Dragon. L’heure est à la méfiance, d’autant que si elle parvient à se faire adopter par la Maison Amberle en montrant patte blanche, Maison qu’elle jure de servir, elle revendique dorénavant un nouveau patronyme. Elle ne sera plus une Drak, une naïve sang-mêlée aux désirs confus, mais une Garaldhorf, une héritière de dynastie maudite qui se passionne pour la stratégie militaire. Cherchant un véritable but à son existence, elle s’engage à corps perdu dans le service dû au Kaerl. On lui assigne de nouveaux Aspirants, dont l’un s’avérera être son cousin Nathaniel Ilyan, dont chacun ignorait l’existence de l’autre. Ensemble, ils explorent leurs liens de sang et le passé effroyable de leur famille. Car leur lignée remonterait jusqu’aux fondations du Kaerl Maudit, dans la sinistre Lande d’Eru… Ils jurent de garder le secret.

Tout entière consumée par son désir de prouver sa valeur, qu’elle est une véritable Céleste, Persée se présente comme candidate au poste de Second. Reléguée dans l’ombre face à son ancienne amie Maëvann (aujourd'hui liée à l'Empereur Noir Draveÿn) devenue Maîtresse Dragon, elle s’incline et reçoit une étrange proposition de la part de Dame Amlug de Dalneÿs (liée à la Dorée Rintrah), la souveraine du Màr. C’est trop d’honneurs, elle ne s’en sent pas digne. Vraël lui souffle d’accepter, et les Amberle seraient ravis de voir un haut poste accordé à l'une des leurs : ainsi est-elle promue Ancalikon, cheffe de toutes les armées. Bien que ses qualités martiales soient reconnues, elle sera d’abord formée par le Baskan lui-même, le Maître Joachim de Leysse (lié au Brun Nakyamë), notamment aux arcanes du commandement. Elle prend ses marques, fait ses preuves et commence à attirer suffisamment le respect pour étouffer les médisances sur son patronyme relié à un Sang Ardent, ou encore à son lien avec une lézarde de feu incarnate. La gloire est proche. C’est également cette année-là qu’elle fait la connaissance de Zackheim de Galastden (lié au Brun Sarevok), le cadet du fiancé de Dame Heryn Amlug. Un Chevalier auréolé de mystères, à la réputation un brin sordide, qui aime tant déverser son fiel sur ses pairs. Ils sont rivaux, diamétralement opposés de prime abord, mais leurs Liés savent : leur cœur chante les mêmes rêves. Ils deviennent alliés, pour défaire le complot qui menace de faire sombrer le Màr dans le chaos. Ils deviennent amants, le plus naturellement du monde, et un Vol Nuptial unit Vraël à Sarevok.

Les mois qui suivent voient la roue du chaos accélérer sa cadence. Une nouvelle Dame du Màr Tàralöm – suite à la disparition d’Estyn/Ellaïa – organise un tournoi fastueux où chaque Ordre va devoir briller. C’est l’occasion pour la récente Ancalikon de prouver ses capacités. Si elle ne participe pas directement aux démonstrations dans l’arène, Persée est chargée de la parade. Vraël et elle observent ensuite, depuis les gradins, le reste des festivités, l’œil critique et le cœur empli de défiance. C’est l’occasion d’observer de près les étoiles montantes des trois Ordres. En cette année 917, la précieuse et unique couvée de Vraël et Sarevok éclot discrètement, récompensant trois Aspirants qui se lieront à leurs enfants. Désormais, tout le Màr murmure des ragots sur la relation entre le perfide sbire du Patriarche de Galastden et l’étrange apprentie stratège adoptée par la Maison Amberle. A cette dernière sont confiés plusieurs Aspirants, auxquels elle se lie malgré ses réticences, voyant en eux des âmes pures pour un Kaerl sur le point de sombrer. Malgré tous ses efforts, cela ne suffit pas.

Nous sommes en 918. Zackheim met son plan à exécution : il s’agit de déjouer la machination de l’Ombremage, un obscur personnage qui tire les ficelles dans l’ombre des trois Ordres, et dont le Patriarche Ehsan de Galastden – l’oncle même du jeune homme, lié au Noir Arawn, était un pion. Si elle en approuve la finalité, Persée est d'abord mal à l'aise avec son nouveau rôle. Elle ne peut que suivre la manœuvre de Zackheim et en accepter les conséquences. Si le plan réussit au-delà de tout espoir et court-circuite en effet parfaitement le complot visant à accaparer, voire corrompre le trône du Kaerl Céleste, le mal est fait. Heryn Amlug est faite prisonnière sitôt après son mariage et déchue de son titre de Dame, accusée du meurtre de son époux Kieran de Galastden (lié au Bronze Seldryn) – le propre frère aîné de Zackheim, lequel a entretemps disparu. Le Chevalier Brun s’empare du pouvoir, se proclame Seigneur régent, prétextant une conspiration d’envergure – ce qui est le cas – et une crise sans précédents. Désormais, le Màr est placé sous la loi martiale. Persée s’incline devant ce plan, bien qu’elle n’ait pas eu l’occasion de le questionner auparavant. La voilà devenue le deuxième plus puissant personnage de la cité. Celui que l’on nommera dans son dos l’Usurpateur peut dès lors se reposer sur l’Ancalikon pour veiller sur la population pendant la traque de l’Ombremage. Ils pensaient être à l’abri… Mais le Màr Menel compte encore sur l’espérance de certains de ses membres. D’une tentative d’assassinat manquée contre Zackheim, l’Ambassadeur Peddyr Thelrand (lié au Brun Sveargith), figure de proue de la résistance et du parti modéré, est jeté en exil. Et Persée se retrouve seule, ne pouvant faire confiance à personne, à devoir assurer les responsabilités que personne d’autre ne veut.

Félonne, parjure, catin de l’Usurpateur… Former des Aspirants ne suffit pas. Faire régner une loi de fer ne suffit pas davantage. Le Màr Menel, tout Tol Orëa, menace de céder face au chaos. Elle tente de rallier de nouveaux membres à sa cause, dont son cousin Nathaniel (lié à l'Airain Lenhor depuis son retour de la quête des Deux Lunes). Si de la Conjonction des Deux Lunes en 916-917, terrible cataclysme évité de justesse, en a ressorti quelques miracles, le désastre qui se profile à l’horizon paraît bien plus désespérant. L’Interstice se délite, et voilà Vraël qui émerge soudain au beau milieu du Màr Luimë, sans explications. La rumeur enfle : un mage noir trafique les forces cosmiques et met en péril l’équilibre du monde. Les trois Kaerls vont devoir s’unir. Persée en vient à cette conclusion à contre-cœur, allant même jusqu’à s’allier à la future Grande Légate du Màr Tàralöm, Lilwen Izil (liée à l'Incarnate Sethyl), en faisant face aux premières attaques des morts-qui-marchent. Elle se lie également de manière fusionnelle avec ses deux nouveaux Aspirants, dont l’une sera candidate à la quête périlleuse qui a pour but de défaire l’Ombremage. Le temps leur est compté.

Lorsqu’enfin la paix revient sur Tol Orëa, Persée sait que cette accalmie signe la fin de son calvaire – et de sa vie. Recroiser Peddyr Thelrand l’enrage, car il lui renvoie en plein visage ses illusions et ses espoirs perdus. Elle lui a fait jurer de rester au Màr, malgré tout, car celui-ci avait besoin d’hommes comme lui. Au final, Peddyr n’est jamais rentré de la bataille contre le mage noir. Une rencontre mouvementée et clandestine avec le Seigneur Alauwyr Iskuvar (lié à l'Empereur Noir Estenir), du Kaerl Ardent, sans parler de la découverte de la Dorée de son ancienne Aspirante Niñiel, liée à une fille de la reine en exil Rintrah, sitôt après son retour de la quête : tout cela sonne le glas de celle qu’on surnommera bientôt Trompe-le-sort. Heryn Amlug réapparaît, revenue légitimement reprendre le trône, accompagnée de son époux Kieran, libéré de la geôle. Elle confronte Zackheim, s’appuie sur les témoignages des jeunes Chevaliers qui se sont liés aux enfants de sa Liée dans le désert, met l’Usurpateur en porte-à-faux. Mais avant que quiconque s’incline devant le destin reprenant ses droits, un coup de poignard furtif surgit dans la foule. Le coup est porté à Zackheim, sans savoir s’il a trouvé le trépas ou non, car son Lié l’emporte aussitôt dans l’Interstice vers une destination inconnue. L’assassin a entre-temps disparu. L’enquête reste ouverte. Cependant que les âmes de Persée et Vraël résonnent d’un désespoir abyssal...

Le temps reprend son cours. Le pouvoir légitime reprend ses droits. On ne pardonne pas aux criminels, même en temps de guerre secrète. Persée est déchue de son titre d’Ancalikon et de Maîtresse Dragon. Elle accepte tout sans broncher. D’abord incarcérée, on lui accorde quelque indulgence en lui promettant qu’elle peut demeurer au Màr si elle le souhaite. Mais pourquoi le ferait-elle ? Sa Bleue et elle pleurent un héros et un monstre, ce dont tout le monde se moque. La jeune femme a trahi la confiance de Dame Amlug, tout comme elle a trahi ensuite son amant. Elle n’a su protéger personne. Tout ce en quoi elle croit s’est effondré. Ceux sur qui elle comptait pour aider le Màr ont disparus : Peddyr est sans doute mort, Nathaniel et Maëvann ont quitté la citadelle. Une unique pensée la presse de sortir de cette gigantesque prison qu’est devenu le Kaerl : retrouver Zackheim et Sarevok. Elle est persuadée qu’ils ont survécu. Si c’est le cas, elle les trouvera. S’il faut ratisser tout Rhaëg pour cela, elle le fera. Le reste n’a plus d’importance. Même dévoiler l'identité de l'assassin, qu'elle est seule à avoir vu de par sa position près du trône ce jour-là, ne servirait à rien : qui la croirait ?

Devant ses juges, Persée demande l’exil. Sa dragonne et elle sont alors bannies. Elles quittent le Màr Menel en été 918, animées d’un fol espoir, pour ne plus reparaître en Tol Orëa.

Équipement posséde : Du peu d'affaires personnelles qu'elle a abandonné dans ses appartements au Màr Menel figurent une cithare, offerte par son oncle et sa tante de Lòmëanor, ainsi que sa cotte de mailles en écailles issue de la dernière mue de Vraël. Des objets sans doute remisés au placard, en attendant un hypothétique retour ou prenant la poussière à l'Intendance.
Dans son exil, Persée n'a emporté que le strict nécessaire, dont l'épée ancestrale des Garaldhorf. Il s'agit d'une lame elfique argentée, légère, effilée et élégante : un chef d'œuvre forgé par le feu des dragons. Sa garde noire possède un pommeau orné d'une améthyste ronde et polie, de la taille d'un œuf de caille. Une inscription en Valheru court en filigrane sur le plat de l'épée : " la vérité vous rendra libre", la devise des Garaldhorf.
     
Magie : Le Don, d'une puissance appréciable puisqu'elle l'a patiemment développé depuis son plus jeune âge en tant que fille de Maître Dragon ayant vécu à Lòmëanor.
Hérité de sa mère, Persée possède également un talent psychique octroyé par Mystra : l'empathie double. Cette magie se révèle puissante chez elle, exacerbée par son vécu et ses sentiments. Elle peut ressentir les émotions des personnes physiquement proches d'elle, à quelques mètres près, de manière plus ou plus précise. Plus l'être vivant sera éloigné d'elle, moins elle sera capable de ressentir ses émotions et encore moins d'identifier celles-ci. Chaque émotion se traduit par un parfum particulier, et chaque créature vivante a sa propre harmonie : elle ressentira de manière diffuse et brute ce qui provient d'un simple animal, alors que les émotions d'un humanoïde ou, pire, d'un dragon, lui paraîtra bien plus complexe et puissant.
Outre cette empathie passive, il y a le revers actif de ce talent. Avec des efforts de concentration et beaucoup d'entraînement - notamment pour identifier et maîtriser le flux des émotions -, elle est capable de transmettre les siennes à autrui. Cela se traduit par des ondes de choc, invisibles et sans heurts, qui viennent frapper ses interlocuteurs. Plus l'émotion sera forte chez elle, et plus la personne ciblée sera physiquement proche, plus l'effet sera puissant. La difficulté augmente avec la distance, le nombre de cibles et la complexité de l'émotion à projeter. L'usage de ce don n'est pas sans risques : migraines, courbatures, saignements de nez, grande faiblesse, évanouissements, coma... Persée a déjà expérimenté des revers violents à cette magie, aussi n'en fait-elle usage qu'en extrême urgence.
Dès l'époque où elle a été acceptée comme Aspirante du Màr Menel, elle a préféré mettre de côté la maîtrise de sa magie, qu'elle jugeait encombrante et intrusive, pour mieux essayer de l'étouffer. Elle a minutieusement tissé une armure dans sa psyché pour se couper des émotions des autres, et ne pas transmettre par inadvertance les siennes. Cela a accentué la distance qu'elle impose aux autres, ainsi que son sang-froid car elle peut rarement se laisser aller en public. Cette forteresse mentale lui permet également de ne pas s’écrouler face à des surcharges empathiques, qui risquerait de briser son esprit au point de lui faire oublier sa propre identité. Elle a appris ces dernières années qu’elle ne devait pas renier son pouvoir, mais au contraire le dompter. Elle a gagné en maîtrise avec le temps, et peut faire usage avec parcimonie de ce don. Cependant, il est probable que son récent traumatisme et le temps passé en exil aient fragilisé ses nouvelles capacités…

Divers : Leçon primordiale pour ses Aspirants : " Dame Persée ou faîtes ce que je dis et pas ce que je fais. "
Signature par Heryn Amlug ♥


Dernière édition par Persée Garaldhorf le Sam 16 Mar 2024 - 18:57, édité 56 fois
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Persée Garaldhorf
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MessageSujet: Re: [Chevalière Bleue] Persée-Morian Garaldhorf & Vraël   [Chevalière Bleue] Persée-Morian Garaldhorf & Vraël Icon_minitimeLun 25 Fév 2019 - 15:50

[Chevalière Bleue] Persée-Morian Garaldhorf & Vraël 5crq


Nom : Vraël
Surnom : Nàrëlimbë, traduction valherue de Goutte de Flammes
Liée : Persée-Morian Garaldhorf (Drak), héritière des Garaldhorf et du trône de Nar'Lid (royaume des Îles Perdues d'Ys), Ex-Maîtresse Dragon de la Maison Amberle et Ex-Ancalikon du Màr Menel, actuellement en exil aux confins du monde
Couleur : Bleue
Âge : 5 ans

Ascendance : née en 915 de la Reine Dorée Kiruna (liée de la Maîtresse Elerinna de Galastden) et d'un Bronze du Màr Menel
Fratrie : le Bronze Manigoldo (lié du Maître disparu Aloïs de Galastden), le Noir Andunë (lié du Maître disparu Altays Dra-Aldibhad) et la Verte Lhyd (PNJ)
Descendance : Mère du Bronze Hanelvig (lié du Maître Lordan Ventaren et Arken de l'Escadron d'Elite) ainsi que d'une Verte et une Bleue (PNJs libres), issus de son Vol Nuptial avec le Brun Sarevok (lié du Chevalier Zackheim de Galastden) en 917.

Physique, Caractère : Vraël est une Bleue dans la moyenne haute de sa couleur, une dragonne d’un bleu turquoise pur, vif et limpide. Son ventre prend de délicats reflets aigue-marine tandis que son dos présente une couleur digne des eaux chaudes des mers d’Ys. Au soleil, ses écailles lisses et polies telles les perles marines déclinent toutes les nuances du turquoise en un éclair flamboyant de lumière. Son dos possède des écailles légèrement plus sombres. Sa tête fine s'orne d'une collerette. Quelques épines ivoirines couronnent sa colonne vertébrale. Ses griffes et ses crocs aussi acérés que des dagues sont de la couleur de la nacre. Ses grandes ailes membraneuses et translucides possèdent une texture proche de la soie au toucher mais sont plus solides que la toile la plus épaisse. Très à l'aise en vol, elle s’amuse souvent à faire des acrobaties. Son corps fuselé, élégant et finement musclé est taillé pour la vitesse : elle a un profil de chasseur. Sa longue queue fourchue, qui s'achève en pointe de flèche, est un gouvernail très efficace pour conserver son équilibre et améliorer son aérodynamisme. Elle a un port gracieux, altier et son habilité naturelle la rend précieuse en chasse comme en promenade. Elle est d'une grande virtuosité au combat.
Depuis son duel contre l'Incarnate Lye'Den, son dos présente de larges cicatrices blanchâtres, seules témoignages de leur violente altercation. L'exil a depuis marqué son corps avec bien moins de délicatesse, amaigrissant sa silhouette déjà racée et déliée, soulignant davantage sa musculature et affûtant son esprit comme sa férocité.

En digne fille du Màr Menel, issue d'une longue lignées de Dorées ayant à cœur les valeurs Célestes, Vraël ne déroge pas à la règle qui veut que ces dragonnes soient dotées d'une âme vertueuse. La Bleue a un cœur aimant, fidèle, prompte à l'empathie et la compassion. Curieuse de tout, bien qu'elle garde la tête froide en toutes circonstances et sache que rien ne peut remplacer la splendeur de son foyer, elle comprend l'envie irrépressible de sa Liée de tout découvrir, de tout voir, de visiter chaque recoin de Rhaëg. Taciturne lorsqu'elle se laisse envahir par la mélancolie, elle demeure d'humeur égale au quotidien. Idéaliste, douce, persévérante, confiante, voire hautaine lorsqu'il s'agit de juger ses capacités, Vraël est agréable à vivre. Emplie de malice, très protectrice vis-à-vis de son entourage proche, elle aime côtoyer ses pairs, rencontrer de nouvelles personnes et prend grand soin de sa Liée. Bien que sœurs d'âme, elle se comporte plus généralement comme une mère avec elle. Réfléchie au point de parfois sacrifier sa spontanéité, son intelligence sereine lui permet de déjouer les tromperies d'autrui comme on chasserait des moustiques. Peu rancunière, rarement jalouse, il lui arrive toutefois de se montrer sous un jour ironique, méfiant et belliqueux. Elle a connu la cruauté du monde dès sa naissance, étant issue d'une couvée restreinte. Elle sait que le reste du monde n'offre rien sans vouloir quelque chose en retour. Implacable au combat et quand il s'agit de sa survie - ou de celle de Persée -, elle fait alors démonstration d'une incroyable violence, étant prête à tout pour vivre. Elle demeure une créature féroce, passionnée sous l'éclat réflexif de ses pensées, prête à tout pour défendre chèrement ce en quoi elle croit.

[Chevalière Bleue] Persée-Morian Garaldhorf & Vraël Xvot

Forme humanoïde : Vraël prend l’apparence d’une jeune femme dans la fleur de l'âge, à la peau diaphane. Ses grands yeux lumineux arborent un bleu turquoise quand ce ne sont pas les couleurs changeantes des yeux des dragons sans se fixer. Ses longs cheveux sombres comme les ailes d'un corbeau et moirés de reflets bleus tombent plus bas que sa taille. S'il n'y avait ses oreilles pointues comme rappel du sang-mêlé de sa Liée, on la croirait ondine. Son visage ovale, aux traits fins, donne une assez bonne idée de sa silhouette déliée, bien qu'elle dissimule des formes pleines et musculeuses. Une aura mêlant force et légèreté émane d’elle, que son apparence humanoïde ne suffit pas à masquer. De délicates tatouages sombres ornent le haut et le bas de son visage, rappelant ceux de sa Liée.

Regard de Flarmya : Persée renforce sa maîtrise de son don d'empathie double et peut l'utiliser avec davantage d'assurance. Grâce à la force mentale de Vraël, son armure émotionnelle est plus résistante et mieux maîtrisée.
De son côté, la dragonne n'est plus soumise au Destin, au même titre que sa Liée.

[Chevalière Bleue] Persée-Morian Garaldhorf & Vraël Rny0

Nom : Éos (signifie aurore)
Couleur : Reine Incarnate
Âge : 4 ans (née en 916)

Apparence : Éos est une lézarde de feu. C'est une étrange créature fuselée, toute en finesse et en agilité, aimant particulièrement les acrobaties aériennes bien qu'elle atteigne la taille remarquable d'un gros chat. Gracile mais féroce, elle arbore comme ses lointaines et gigantesques cousines du Màr Tàralöm des écailles d'un profond écarlate chaud et brillant tel une aube, comme saupoudrées d'or et de rubis - bien qu'un peu plus sombres sur le ventre et plus claires sur le dos. Une ligne d'épines ornent sa colonne vertébrale et ses ailes membraneuses très délicates lui permettent de voler vite, loin et sans bruit.

Personnalité : Elle est un parfait messager, entièrement dévoué à sa "Liée" Persée et à sa "grande sœur" Vraël. Née d'une couvée sauvage de Ssyl'Shar rapportée au Màr Menel, lorsqu'elle sortit de l'œuf sous les yeux de quelques chevaliers-dragons, elle eut pour premier spectacle la peur, la répulsion et la haine. Terrifiée, elle alla se réfugier tant bien que mal dans le Jardin d'Hiver, pour échapper à l'incompréhension et se cacher des pierres jetées par la petite bande de Célestes sur elle. C'est là, sifflante de rage, hargneuse et désespérée, que Persée la trouva et se lia à elle. Depuis, Éos suit partout la sang-mêlée et sa dragonne.
Elle est l'orgueil incarné, refuse de se montrer faible ou vaincue. Elle est caractérisée par une extrême méfiance et une agressivité à fleur de peau. Hautaine avec tous, même avec ses pairs, elle ne se sent en sécurité et ne dévoile une nature aimante qu'en compagnie de Persée et Vraël.
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[Chevalière Bleue] Persée-Morian Garaldhorf & Vraël
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