PNJ libres

Description physique:

Yshandir, le guerrier venu du sud de Ssyl'shar est âgé d'une trentaine d'années.Le teint  hâlé, le regard doux et pétillant de malice bienveillante; les yeux noisette du berger peuvent charmer sans qu'il s'en rend compte. Des cheveux lisses et brillants, châtain foncé, encadrent un visage avenant à la barbe et moustache soigneusement taillées, un nez assez grand et large, une bouche bien dessinée...D'un physique plutôt agréable si l'on passe outre sa particularité qui n'est pas vraiment hideuse mais plutôt dérangeante, il a tout pour plaire à la gente féminine. Cependant, il est résigné à son célibat car il pense que sa disgrâce fait peur aux femmes.

- Une femme trouve étrange qu'on la caresse avec cette main ...

Pour qui a échangé quelques passes d'armes avec lui, il est évident qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Sous ses vêtements de simple berger nomade, l'homme dissimule une condition et une endurance à toute épreuve et révèle une habilité à la lance contre laquelle peu d'adversaires peuvent rivaliser. Sa taille moyenne n'enlève rien à sa maîtrise du combat. Son corps est finement musclé toute en félinité. Rien de spectaculaire mais c'est en action qu'il prend toute sa dimension.

Son caractère:

Doux et paisible, ayant pour valeur fondamentale le respect de la vie et des autres, il ne s'emporte que rarement mais sait faire preuve de compassion et se montrer très sensible. Très réservé, timide, il rougit facilement mais fait preuve d'un courage et une loyauté à toute épreuve. En revanche, il est assez entier dans ses ressentis. S'il n'aime pas quelqu'un, il ne fera pas d'effort autre que l'élémentaire courtoisie. Il supporte très mal une injustice ou une persécution et peut sortir de ses gonds.

Son histoire, en quelques mots:

Pourtant, pourtant ... Cet homme a été chassé dès son plus jeune âge pour la simple raison qu'il était né avec une main manquante, inexistante au delà du moignon de son poignet. Les membres de sa tribu y avait vu une malédiction, le signe qu'il était  peut-être un voleur de vie et ils avaient chassé l'enfant dès que sa difformité, cachée soigneusement par sa mère sous les amples vêtements dont elle l'affublait, fut révélée alors qu'il se battait contre un serpent des sables. Il avait alors été contraint d'errer de village en village, mendiant un peu de travail comme pâtre et avait appris au fil de son périple à connaître les bêtes comme les gens, accumulant bientôt un petit talent guérisseur sur les animaux. Survivre dans le désert l'avait en outre contraint à développer une pugnacité toute en souplesse et c'est lorsqu'il tomba sur le cadavre d'un guerrier du désert et lui rendit les derniers hommages qu'il s'avisa que la lance du défunt lui serait plus utile qu'au malheureux. Il l'avait donc gardé après avoir demandé pardon à son âme.

Lorsqu'il avait narré son histoire devant le Conseil des Fondateurs, tous avaient hoché la tête et sans même se consulter l'avaient accueilli dans la communauté. Très discret mais agréable de compagnie et féru dans l'élevage des chèvres et des montagnes du désert, il s'était révélé plein de savoirs utiles à tous. Au départ, on lui proposa simplement la gestion du petit cheptel communautaire mais lorsqu'un Hypan des roches avait attaqué le troupeau et qu'il l'avait transpercé de sa lance à plus de vingts pieds, le conseil avait songé qu'il pourrait intégrer la garde tournante des portes de la Cité. En quelques mois, il était devenu chef de patrouille extérieure.
Il est désormais chef de la Garde de la Grande Porte du Màr Litsë.

RP dans lesquels il est apparu :
V1 - La beauté suppliciée

V1 - Une autre lumière

V1 - Les emplettes d'hiver

Description physique:
Humain

Son caractère:


Son histoire, en quelques mots:

...

Description physique:
Svoneskaja  est une jeune Fëalocë éthérée à la beauté fragile et lumineuse. Elle a une vingtaine d'années mais physiquement on lui en donnerait bien moins. De longs cheveux blonds presque blancs en fait, deux yeux bleus qui luidévorent le visage, une bouche délicate comme un rose. Svo a tout pour faire tourner les têtes et chavirer les coeurs. Pas très grande et plutôt menue comme tous ceux de son sang, elle est ce que bien des personnes appellent une femme "enfant".


Son caractère:
Ne vous fiez pas à son si doux minois ! Elle a un caractère timide, certes, mais bien trempé et ne se laisse aps mener par le bout du nez. Très investie dans son rôle de sourcière qu'elle sait vital pour la communauté qui l'a accueillie, elle fera toujours passer son devoir avant son intérêt personnel. Son air naïf peut être trompeur mais elle sait juger de la profondeur et de l'authenticité des sentiments qu'on lui témoigne. Elle sait aussi débusquer derrière les beaux parleurs la fragilité de leur âme parfois. Un peu farouche, elle ne se livre pas facilement en amour comme en amitié mais lorsqu'elle l'accorde l'un comme l'autre c'est pour toujours si on ne la trahit pas.

Son histoire, en quelques mots:
Svo est né dans un petit village modeste d'Undòmë et a passé ses premières années au sein d'une famille aimante , entre sa mère et son père. Enfant unique, elle fut choyée et aimée même si le couple était de condition modeste

Elle a le don de sentir l'eau et on se loue ici de son talent de sourcier infaillible. D'où lui vient ce don ? Nul ne le sait. Son père était sourcier lui-même mais utilisait la méthode traditionnelle du bâton fourchu. Lorsqu'il  comprit que sa fille unique avait le don, il l'emmena partout avec lui, là où il était mandé. Un jour, alors qu'ils exploraient un boyau  pour y trouver une possible source, un effondrement se produisit qui lui enleva son père aimé. La fillette creusa à mains nues pour le dégager mais lorsque les villageois arrivèrent pour l'aider, il était déjà trop tard. Le brave sourcier était mort noyé et étouffé par la boue de la source qu'il venait de découvrir. Alors Svo mit en sommeil ce don qui avait tué son père durant plusieurs années.

Lorsque sa maman vint à mourir à son tour du choléra qui avait emporté bon nombre de personnes au village, elle prit son baluchon et alla louer ses services de villages en villages. C'était la seule chose qu'elle sut faire, trouver l'eau, et elle avait bien du se résoudre à réutiliser son don pour survivre. Malheureusement, il était rare qu'on fasse confiance à cette gamine malingre et souvent on lui préférait les sourciers traditionnels qui en prétendaient pas sentir l'eau avec leur nez en trompette.

Errant d'un pays à l'autre, de charette en bâteau, elle finit par débarquer sur les rives de Ssyl'shar sans se doutait qu'elle allait éveiller la convoitise non pour ses dons mais pour son physique peu banal en ces contrées. Tombée au mains d'esclavagistes qui la destinaient  au Sérail d'un riche sultan ou aux bordels de luxe de la côte boisée du sud , elle ne dut son salut qu'à un chevalier errant qui la prit sous son aile pour la soustraire à ces marchands de plaisir. Il pensa aussi en découvrant le talent de la jeune fille que c'était une mane pour s'établir  et vivre mieux et ainsi ils sillonèrent un temps le désert. Un petit nombre d'oasis durent leur naissance à Svo mais elle n'en retira aucun profit , n'ayant pas le coeur d'appauvrir des tribus déjà si modestes. Elle ne demandait que le gite et le couvert le temps de son séjour pour elle et pour son vieux chevalier.  L'homme vieillissait  et s'affaiblissait au rude soleil du désert. Sentant son heure venue, il décida de la laisser un soir aux bons soins  d'une communauté dont il avait entendu parler dans les tribus. Le lendemain, il la confia à la caravane de marchands qui partait pour la Terre de Liberté. C'était ainsi que la nommaient ces nomades. Ainsi Svo débarqua au Màr Litsë où elle fut recueillie comme une petite soeur. Depuis, elle y a trouvé une place de coeur et de choix par son don qui en fait une personne très précieuse, presque magique pour les Libres. Elle est celle qui permet à la vie de s'étendre sur leur terre aride.