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| | [PNJs] Nosce Te Ipsum : alter-egos et âmes obscures | |
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Heryn AmlugDame du Kaerl Céleste
Date d'inscription : 08/02/2014 Sexe : Présentation : URL Messages : 271 RPs : 52 Race : Demi-Fëalocë Âme-Soeur : La Dorée Rintrah Fonction : Dirigeante Affiliation : Maison Dalneÿs Alignement : Ordre Draconique :
| Sujet: [PNJs] Nosce Te Ipsum : alter-egos et âmes obscures Jeu 28 Fév 2019 - 17:32 | |
| Puisque je commence à avoir une tapée de PNJs, certains à la fiche bien développée (je pense notamment à celle de Kieran, que je n'ai pas encore terminée), je dédie ce sujet à la présentation de ceux que j'ai baptisé "mes autres moi", mes alter-egos (le plus souvent âmes tourmentées, parce que sinon, ce n'est pas drôle ~), bref, mes charmants (et moins charmants) PNJs, que vous rencontrerez sur Tol Orëa en plus de Heryn. Ceux que vous verrez fréquemment joués par mes soins : Kieran de Galastden (Kaerl Céleste), Martel Dehlekna (Kaerl Ardent), Aylech (Kaerl Englouti), Quilaïn de Lazarel (Kaerl Ardent), Adhâvan Ilaiyaraja (Kaerl Ardent), Renàto "Braen" de Leysse (Kaerl Céleste), Mora del Caelan (Kaerl Ardent) et Marek d'Ardiénor (PJ - Kaerl Ardent). La plupart ont une fiche dans le topic officiel - plus Marek qui est mon double compte -, je ne posterai ici que ceux dont je me réserve vraiment l'interprétation, les autres sont à disposition des autres joueurs et du staff ^^. Pour la présentation en spoiler, je me suis librement inspirée de celle d'Amaélis <3. (Et pour la petite locution en latin, elle signifie "Connais-toi toi-même" ... =D) ✦ ✧ ✦
... Âmes des cendres ; Màr Tàralöm : - Adhâvan ''Kishan'' Ilaiyaraja et la Blanche Rakesh :
- Verseur de Sang du Màr Tàralöm -Theme Song : The Corruption Melody - Darksiders 2 OST - *Avatar alternatif pour Adhâvan :
*Nom du PNJ : Adhâvan ''Kishan'' Ilaiyaraja. Son prénom, signifiant ''Celui qui a l'éclat du soleil'', lui a été donné par la Verte K'Jenriath, et fait référence à son sang-mêlé Fëalocë. Son patronyme, choisi orgueilleusement par sa Liée, signifie ''Jeune Prince''. Rakesh l'appelle également Kishan, qui est à l'origine son nom d'enfant. *Sa race : Elfe, avec quelques traces de sang Fëalocë. Environ 25 ans en 918. *Son rang : Chevalier Dragon du Màr Tàralöm, et Verseur de Sang. Auparavant membre du Clan Introverti sous l'égide de son ancienne Maitresse Dragon, il l'a finalement quitté pour intégrer le Clan Dominant : il est donc depuis peu au service du Haut Représentant, Aodren del Hendrake, devenu officiellement son maitre et protecteur. *Ordre Draconique d'appartenance : Ombre *Nom du Lié : La Blanche Rakesh, "Dame de la Pleine Lune", âgée de 6 ans (née en 912 de l'Incarnate Takhasya). Il a une relation très mouvementée avec son âme-soeur, dragonne fourbe et rusée, qu'il aime autant qu'il déteste et qui compense en caractère flamboyant, en orgueil et en ambition ce qui manque chez son Lié. Elle lui est très attachée, extrêmement possessive et paradoxalement protectrice envers lui, bien qu'il fasse souvent les frais de ses petits jeux, de son humour douteux et de son humeur changeante. La Dragonne, sous couvert d'écailles nacrées, fait montre en réalité des appétits d'une Verte et de la férocité d'une Incarnate. Elle s'amuse énormément des rumeurs qui courent sur elle et Adhâvan, mais ne laissera personne rabaisser ou mépriser son précieux Elfe sans réagir, au risque d'entrer ouvertement en conflit avec plus puissant qu'elle. Il est à noter qu'elle ne tolère pas d'autre femme ou femelle qu'elle-même dans son entourage. De son point de vue, elle agira toujours ''pour le bien de son Lié'', même si cela passe par lui imposer certaines choses, généralement contre sa volonté. Il ne lui est pour autant pas totalement soumis, lui apportant un peu de calme et de tempérance lorsque c'est nécessaire, pouvant aller jusqu'à agir en opposition à elle, dans de brèves étincelles de rébellion, qui enchantent la dragonne autant qu'elles l'irritent. Rakesh le pousse en permanence à se dépasser et à ouvrir les yeux sur la place qu'il mérite selon elle d'occuper dans la société, en le plaçant volontairement et fréquemment dans des situations tout aussi délicates que complexes à gérer. Elle cherche à le faire évoluer et à le modeler selon ce qu'elle croit être adapté pour lui, ce qui ne se fait malheureusement pas sans heurt, ni sans souffrance. Leur Regard de Flarmya ne s'est pas encore déclaré à ce jour. Sous forme humanoïde, elle emprunte l'apparence d'une petite femme à la chevelure d'un blond très pâle (qui n'est pas sans rappeler la teinte de celle d'Adhâvan), arborant souvent le plus souvent de nombreux bijoux, le regard provocateur, et les formes plus que généreuses. Rakesh a eu une couvée de deux petits, en Eurilyaku 919, avec le Bronze Llyr (lié à Nagendra Tuncay, lui-même amant d'Adhâvan), devenu depuis officiellement son compagnon. *Brève description : Dans l'allure déliée de l'Elfe, la teinte au hâle doré de sa peau, ainsi que par l'éclat de sa chevelure d'or blanc, un observateur habile et attentif pourrait bien percevoir une pointe subtile de sang-mêlé Fëalocë. Renforçant cette idée, sa stature, bien que dans la moyenne des habitants du Kaerl, n'est guère impressionnante pour un Elfe, généralement grands et élancés. Adhâvan est souple comme une liane des jungles de Qahra, finement musclé, sans une once de chair surperflue, presque trop mince pour sa taille. C'est un guerrier avant tout, comme en témoignent les quelques cicatrices éparses qui parsèment son corps, et plus particulièrement son dos, récoltées lors de missions de part le Rhaëg … Et vestiges de son passé d'esclave. La plus récente est celle qui orne son visage, ligne fine et sinueuse allant de sa pommette gauche jusqu'au bord de sa mâchoire, souvenir de son premier contrat comme Verseur de Sang. Son visage donc, est particulièrement anguleux, comme taillé à la serpe, un profil aquilin et dur, à peine adouci par la rondeur de ses pommettes saillantes, ou le charnu de ses lèvres boudeuses. En son cœur, attirant le regard par leur chatoyance remarquable, deux iris mordorés, couleur d'or brun, rappelant cette pierre fine du Qahra, judicieusement baptisée ''Oeil-de-tigre''. Son expression est le plus souvent neutre, ni chaleureuse ni froide, parfois maussade, ne révélant que peu la teneur de ses pensées ou de ses émotions, qu'il réprime impitoyablement, et sans même en avoir conscience. Tout le long de son oreille gauche court un bijou d'or, offert par K'Jenriath comme preuve de son statut d'homme libre, qu'il conserve précieusement. Sa chevelure d'un blond crème, qui lui tombe jusqu'au milieu du dos, est le plus souvent portée tressée, voire nouée en une queue de cheval haute. Il lui arrive fréquemment d'en raser les deux côtés de sa tête, laissant voir les tatouages qui ornent son front, principalement lorsqu'il part en mission, afin de ne pas être gêné. Cette coiffure a la préférence de sa Liée, Rakesh, qui considère avec amusement que cela lui donne un air plus ''sauvage et terrible''. Que dire de son caractère, particulièrement complexe à saisir ? Adhâvan se caractérise par une attitude résignée, obéissante, peu portée à l'assouvissement de ses désirs. Il se considère comme une arme, un poignard aiguisé, au service du plus offrant, prêt à faire couler le sang de quiconque lui sera désigné. C'est un mélange de désespoir lucide sur ce qu'il imagine devoir être sa vie, et de mépris cinglant envers sa propre personne. Il n'a pas d'ambition propre, se contentant d'accomplir celles qui serviront la puissance du Màr Tàralöm, obéissant aux ordres qui lui sont donnés : espionnage, infiltration, assassinat, etc. Tuer ne le dérangera pas, quelle que soit la manière, même s'il le fera sans plaisir. C'est une peur notoire de la liberté qui le pousse à toujours se placer en situation de servitude : faire ses propres choix, et en affronter les conséquences serait en quelque sorte une perte de contrôle terrifiante, laissant place à l'imprévu et au plein ressenti de ses sentiments. C'est une personnalité calme et réfléchie, très secrète, et surtout peu prompte à perdre son sang-froid. Il se montrera également très loyal et respectueux, envers ses supérieurs hiérarchiques, son Kaerl, ou bien les quelques personnes qu'il tient réellement en estime. Bien que très compétent dans le domaine des armes et plutôt bien éduqué pour ce qui concerne les joutes de l'esprit, il est fréquemment en prise au doute concernant ses propres capacités. Il n'a donc pas une haute opinion de lui-même, et se maudit pour ce qu'il considère être sa propre faiblesse. Bon à savoir, il est capable de comprendre et de parler la langue des reptiles, principalement serpents de toutes races, avec qui il se sent en affinité, mais également plus rarement lézards. On peut considérer ça comme un effet secondaire de son Don, s'étant élargi à toutes les créatures au sang froid et portant écailles. Liens : Très peu de personnes ont réellement son respect, et encore moins son affection, mais parmi elles on peut noter les membres de son ancienne Triade, la Sang Ioana Cyallaïd-Cèlt’har et sa Verte K'Jenriath, qu'il sait avoir déçues fortement en entrant au service de l'intrigant Aodren del Hendrake, le Haut Représentant du Clan Dominant. Il est depuis peu en couple et engagé dans une relation amoureuse, aussi sincère qu'inattendue, avec l'un de ses frères d'armes, le Verseur de Sang et Chevalier Bronze Nagendra Tuncay, originellement approché dans le cadre de tractations pour le compte d'Aodren. *Résumé de son histoire : Tout commence par le naufrage d'un navire au large des côtes nord de Qahra, convoyant dans le plus grand secret une jeune femme de noble ascendance et sa dot, dans un voyage périlleux de l'Archipel d'Ys vers Orën. Une terrible tempête éclata, et le navire fut détruit, son équipage décimé, rejetant sa précieuse cargaison sur les récifs impitoyables bordant les Marais Brumeux. La jeune femme, une Elfe au teint crémeux et à la somptueuse chevelure d'or, fit forte impression sur les chasseurs-cueilleurs à la peau sombre qui la trouvèrent échouée sur la plage au milieu des coffres de soieries éventrés. Ils la ramenèrent alors à leur tribu, sur les bords du fleuve, et la vieille femme-sage, lisant les présages dans les osselets, décida qu'elle deviendrait la femme du chef. Quelques mois plus tard, après des heures de travail difficile, elle mettait au monde un enfant, qui fut prénommé Kishan, en hommage au Dieu qu'ils vénéraient. Ce garçon, né dans cette société matriarcale, représentait une forte déception pour la femme-sage, qui avait espéré une fille pour prendre sa suite. D'autant plus que, s'étiolant à vue d'oeil dans l'environnement rude et difficile de la jungle, prisonnière d'une union sans amour, la jeune épousée contracta en suite de couches une fièvre noire qui la dévora et la laissa stérile. Nul autre enfant ne vit le jour, jusqu'à sa mort, deux ans plus tard. De sa mère, Adhâvan ne garde aujourd'hui qu'un souvenir flou, mais sait qu'il lui doit son sang-mêlé Fëalocë ainsi que ses yeux dorés. Fils d'une étrangère, considéré comme sang maudit, il fut éduqué jusqu'à ses douze ans par la femme-sage, sa plus proche parente de sexe féminin, tandis que son père prenait une nouvelle épouse, issue de la tribu cette fois, qui ne tarda pas à lui donner la fille tant attendue, et plus encore. La vieille shamane lui appris tout ce qu'un jeune guerrier doit savoir, l'art de la chasse et de la navigation dans les chenaux, mais également l'usage des plantes, pour soigner ou tuer, et à se repérer en fonction des étoiles. Une fois proche de l'âge d'homme, prêt à recevoir ses tatouages rituels, il fut préparé à une expédition en solitaire dans la jungle environnante, pour partir à la recherche de son totem, l'esprit animal qui veillerait sur lui toute sa vie. C'est rêvant du tigre, féroce prince de la forêt, dont il avait, disait-on, les yeux, que le garçon se mit en route … Et que sa vie bascula pour la première fois. Car c'est un serpent qu'il trouva alors et dont la rencontre précipita les événements qui suivirent : lorsque son regard croisa celui du cobra piégé, il sut aussitôt que c'était lui. Etrangement, il en comprenait le langage. Cherchant à ouvrir sa cage pour lui rendre sa liberté, il fut proprement assommé et capturé à son tour. Son chemin avait croisé celui de chasseurs d'espèces exotiques venus du Ssyl'Shar, qui décidèrent, dans un élan opportuniste, de l'ajouter à leur butin. Bien loin de sa tribu, seul et isolé, Kishan ne pouvait espérer d'aide d'aucune sorte. C'est ainsi que quelques mois plus tard, il fut débarqué à Qerumi, riche Oasis du sud du continent désertique, et vendu comme esclave pour la première fois. Il resta près de trois ans dans la propriété de son premier maître, un vieil homme excentrique et collectionneur, qui le traita avec autant de respect et de bonté qu'on peut en accorder à un esclave. Il lui appris à lire, écrire et compter, et sa vue baissant de plus en plus, il ne tarda pas à se reposer sur lui pour le distraire par la lecture et le chant. De sa petite-fille, en revanche, qui entendait bien hériter de lui et de toutes ses richesses, il n'y avait guère de compassion à attendre. Elle le traitait à l'image d'un meuble ou d'un animal doué de conscience. C'est elle qui fit de lui un homme pour la première fois, et c'est à cause de cela, plein d'amertume, qu'il accepta, lors d'une nuit glacée, la proposition étrange d'une petite vipère des sables venue se lover tout contre lui pour se réchauffer. ''Je peux te libérer'', lui avait-elle promis. Le lendemain, à l'aube, le vieil homme était retrouvé mort dans son lit, empoisonné par une morsure de serpent. Kishan en fut tant et si bien pris d'une hilarité autant désespérée qu'inextinguible, que sa nouvelle maîtresse pris peur, et le considérant comme fou, ne tarda pas à le revendre. En lui, quelque chose se brisa alors définitivement, la lumière et l'espoir s'éteignant comme on souffle une bougie. Dans les deux ans qui suivirent, il passa de propriétaire en propriétaire, hommes comme femmes, et inévitablement, tôt ou tard, tous mourraient dans les mêmes conditions, mordus par un serpent, toujours en d'étranges circonstances. Entouré d'une aura synonyme de malédiction, ses acheteurs se firent de plus en plus rares et difficiles à convaincre. Il ne resta bientôt pour lui guère de possibilités d'échapper à un avenir bien sombre, prévoyant pour lui d'être potentiellement exécuté, ou pire encore, de finir dans un bordel. Il priait les Dieux pour que la première option soit choisie, appelant la mort de ses vœux. C'est dans cet état d'esprit qu'il fit la rencontre de K'Jenriath, dans cette arrière-cour poussiéreuse et miteuse du marché aux esclaves de Qerumi, un jour de sa 17ième année, où sa vie allait à nouveau basculer. ''Maharani'', Grande Reine, l'appela-t-il, lorsque la Verte, d'un mouvement de queue effroyable, jeta à terre l'esclavagiste, avant de l'éventrer d'un seul coup de griffe négligent. L'homme mourut dans un gargouillement incrédule, tandis que sous les yeux écarquillés de Kishan, la reine d'émeraude prenait forme humaine pour chercher les clés de ses chaînes et le délester de son or. Lorsqu'elle prétendit lui rendre sa liberté, l'adolescent, éperdu, la supplia de le prendre à son service et après de longues secondes d'hésitation, elle finit par accepter, notant par devers elle que « Ioana allait être plus difficile à convaincre ». La Maitresse Dragon ne prenait sous leur aile que les meilleurs éléments, apprendrait-il plus tard, mais surtout, ses apprenties étaient toujours de sexe féminin. Non sans une certaine ironie, au fait des coutumes de son peuple, K'Jenriath lui offrit son nom d'homme mûr, le baptisant ''Adhâvan'', et le présenta à Ioana, qui l'emmena au Màr Tàralöm où l'attendait désormais son destin. Après deux longues années d'Aspiranat, formé à l'excellence par la meilleure lame du Kaerl Ardent, il trouva son âme-soeur, la Blanche Rakesh, parmi les œufs de la couvée de l'Incarnate Takhasya. A 19 ans, Adhâvan devint donc Chevalier Dragon, et, lié à une femelle, les rumeurs attendues en de pareilles circonstances commencèrent à se répandre. Sa réputation était faite. Le lendemain de son Empreinte, il fit réaliser les tatouages rituels qu'il arbore encore aujourd'hui, hommage et adieu silencieux à ses origines, rappelant les lianes et les chenaux sinueux de Qahra. Dès que sa dragonne fut assez solidement bâtie, il s'engagea comme Spectre des Cendres, cherchant désespérément à donner un but et une direction à sa vie, puis, en Ouranosku 917, à presque 24 ans, il fut promu Verseur de Sang, gravissant les échelons de la hiérarchie sous la poussée constante de Rakesh. Il intégra ainsi la Décurie de la redoutable Maitresse Noire Daire Orlaigh, liée à l'Empereur Gamaliël, et membre du Clan Introverti. Huit lunes plus tard, le Maitre Noir Aodren del Hendrake l'approchait, ayant remarqué ''ses états de service remarquables'' lors de l'attaque des Morts-qui-Marchent, plus officieusement attiré par la réputation trouble que le Chevalier Blanc et sa redoutable Liée traînaient derrière eux. Sans autre solution que d'accepter, endurant la désapprobation et la colère de son ancienne Maitresse, en Flarmyaku 918, Adhâvan entra au service de celui qui allait devenir quelques lunes plus tard le futur Haut Représentant du Clan Dominant. *Exemple de RP où il est apparu : Mise à l'épreuve (Zakerielku 918), Confrontation (Mi-Isashaniku 919), Embrasement (Haskèlku 919, à la Fosse), Sombre Etincelle (Haskèlku 919, au Weyr), La Promesse des Etoiles (Euryliaku 919, aux Cavernes Flamboyantes), La Danse des Feux Célestes (Eurilyaku 919, à la Sylve de Nòrui) …
✦ ✧ ✦ - Kasim Adrikan et le Noir Jahangir :
- Spectre des Cendres du Màr Tàralöm -Theme Song : Harappa - E.S. Posthumus * Son nom : Son nom de naissance, qu’il préférera ne pas utiliser au Kaerl Ardent pour ne pas trop en révéler de ses origines Moredhels, est Solaufein Do’Illisharr. Son nom d’usage et celui sous lequel il est connu est Kasim Adrikan, aux évidentes consonances Ssyl’shariennes. * Sa race : Trois-quarts Elfe et un quart Torhil, Solaufein arbore sans honte aucune son métissage, fruit selon lui, de la volonté des dieux. Âgé de 23 ans en 919, il est né sur les pentes des contreforts du Hjalldimm, un matin d’Isashaniku, après une nuit entière de douloureux labeur pour sa mère. * Son rang : Chevalier Dragon, Spectre des Cendres, membre du Clan Dominant mais également de l’organisation secrète d’Oculus, cette dernière l’ayant approchée il y a moins d’un an, attirée par son pouvoir de camouflage, lui permettant de disparaître de vue dans les ombres. * Ordre draconique d’appartenance : Ombre, alignement Loyal Mauvais. * Nom du Lié : Né au Printemps 917 de l’Incarnate Nephtys et du Bronze Melkor, il s'agit du Noir Jahangir, frère de couvée du Bronze Llyr, lié au Chevalier et Spectre des Cendres Nagendra Tuncay. Jahangir est un Noir de petite taille au caractère fourbe, voire amer, et d’un naturel cruel et extrême en toutes choses, excessivement possessif, voire abusif, envers son Lié. Il ne fait pas bon contrarier le Noir, car il n’hésitera pas à vous le faire payer au centuple : et s’il faut nommer la principale source de son agacement ce sera certainement Kasim. Son Lié, d’un tempérament fortement indépendant, possède en effet l’habitude de n’en faire bien souvent qu’à sa tête, ignorant de ce fait les injonctions du dragon. Sous sa forme draconique, ses écailles arborent une teinte d’un noir assez clair, aux tonalités plutôt chaudes, mettant en valeur un corps lourdement musclé quoi que de petit gabarit. A noter que, et même s’il faut creuser un peu pour s’en apercevoir, Jahangir est assez complexé par sa taille, le Noir cherchant ainsi en permanence à en repousser les limites, en terme de puissance et de force brute. Enfin, sous sa forme humanoïde, il prendra l’apparence d’un très grand homme, à la carrure trapue et aux longs cheveux noirs. Au coeur de son visage hâlé, lèvres épaisses et pommettes saillantes attirent le regard, tandis qu’un peu plus haut ses iris dorées vous donneront sans doute l’impression de vouloir vous écorcher sur place. Âgé d’un peu plus de 2 ans, Jahangir peine encore à trouver son équilibre avec Kasim, le caractère dominant du premier s’associant le plus souvent difficilement avec le côté beaucoup plus subtil du deuxième. *Brève description : Forgé dans le dépouillement et la douleur, d’abord au sein de son clan familial puis au coeur des arènes d’Arsuh, ses trois années passées au Màr Tàralöm furent nécessaires pour polir et affûter finement le personnage qu’il est devenu aujourd’hui. Au premier abord, Solaufein se présente comme un gentilhomme, toujours vêtu avec élégance sans pour autant verser dans l’excès de coquetterie, le soin et la qualité de sa tenue ne faisant aucun doute. Poli, discret, curieux de tout, l’ombre d’un sourire moqueur et plein de malice flottant en permanence sur ses lèvres, il se montre un interlocuteur agréable quoi que peu bavard, respectueux des femmes et de la hiérarchie. Parfaitement conscient de son apparence potentiellement trompeuse, il s’ingéniera à vous induire en erreur dans l’une ou l’autre des directions … Tout dépendra pour lui de son intérêt du moment. Si on l’observe de près, on verra que de ses ancêtres Moredhels, il arbore fièrement la crinière blanche et leur allure naturellement élancée. De par son géniteur, ensuite, sang-mêlé Torhil, il bénéficie d’une haute taille, approchant le mètre quatre-vingt dix, ainsi qu’une musculature nerveuse quoi que solide, jouant souplement sous une peau sombre. Et c’est peut-être bien l’alliance des deux qui dérange : sa peau, ni tout à fait brune comme celle des Ssyl’Shariens, ni tout à fait cendrée comme celles des Elfes Noirs du Vaendark, contraste vivement avec la teinte neigeuse de sa chevelure, attirant inévitablement l’attention vers ses iris pourpres, d’un incarnat sanglant et peu commun. Si on l’interroge là dessus, Kasim répondra sans s’étendre sur le sujet qu’il s’agit là d’une marque de bénédiction des dieux, accompagnant sa déclaration d’un sourire faussement détaché, ne pouvant masquer l’orgueil évident que cela lui inspire. Quant à ses cheveux donc, coupés relativement courts, affleurant le bas de son menton, ils se trouvent être entièrement rasés sur tout le côté droit de son crâne, loin des longues chevelures tressées et ornées de son peuple maternel. Le jeune Elfe serait finalement plutôt charmant, avec son visage aux courbes assez douces et ses mains aux longs doigts fins, si ce n’était ses lèvres qu’il trouve trop pleines et son nez un peu trop charnu à son goût. Alors, pour voir sous ce vernis un peu trop brillant, il faudra le suivre jusqu’à la Fosse, où son véritable tempérament, son côté sauvage et impitoyable, propre aux Moredhels, se réveillera. Solaufein aime par dessus tout combattre, et ce depuis son plus jeune âge, ressentant une véritable ivresse au fait de confronter ses talents et compétences avec celles des autres. On pourrait presque croire que la victoire lui importe peu, et ce serait proche de la vérité : seul le choc du métal compte, seul le sang versé a une véritable valeur. Son style de combat colle avec sa personnalité ; au corps à corps ou à distance, couteaux, poignards, dagues sont ses armes de prédilection, faites pour harceler et entailler les chairs, épuiser l’adversaire avant de l’achever. Pour finir, outre son esprit indépendant, un rien arrogant, fruit de son vécu, habitué à ne compter que sur lui-même (au grand agacement de son Lié), c’est surtout son côté épicurien qui marquera les esprits pour quiconque s’attachera à suivre ses pas. En permanence avide de nouvelles sensations et expériences, de nouvelles stimulations pour ses sens, il faut savoir que Kasim consommera donc de manière ponctuelle mais régulière des drogues diverses, chargées, non pas d’endormir son esprit, mais au contraire d’éveiller au maximum son corps. Côté amours, s’il ne rechignera certes pas à partager sa couche si l’occasion se présente, il n’éprouve pour autant pas un attrait irrésistible envers les plaisirs charnels. * Liens : Ses seules réelles attaches affectives au Màr Tàralöm sont Jahangir (quoi qu’il n’arrive pas encore à en prendre conscience ou à le comprendre), et son ancien Maître Dragon, Martel Dehlekna (qui se trouve être également son oncle maternel), auprès duquel il a prêté serment. Bien sûr, en tant que membre du Clan Dominant et Spectre des Cendres, si on lui proposait d’être engagé dans une décurie de Verseur de Sang, il ne refuserait pas une telle occasion, de la même façon qu’il accomplira avec diligence toute mission confiée par Oculus (le refus n’étant pas, dans ce cas précis, une option envisageable). En tant que Spectre des Cendres donc, il est évidemment lié à neuf autres Chevaliers Dragons, hommes et femmes, tous placés sous le commandement du Décurion et Maître Brun Eadric Larcius, un homme grossier et de peu de goût mais néanmoins redoutablement efficace dans ses fonctions. Enfin, il a approché il y a peu le Haut Représentant du Clan Valherien, Yong’Wu Zenghwei, dans le cadre de tractations pour le retour au Kaerl de son Maître exilé. Son opinion envers lui est mitigée, entre une vive méfiance et une certaine admiration pour cette personnalité basée sur le paraître et la manipulation. S’il n’apprécie pas franchement son attitude envers Martel, et reste soucieux de leurs avenirs respectifs au sein du Màr, il est conscient que la partie a été bien plus habilement jouée que ce que ce dernier aurait pu en attendre. * Résumé de son histoire : à venir. * Exemple de RP où il est apparu : Sous le sang de l’Ombre en Gaïaku 919 ; voir également la Généalogie des lignées Moredhels pour mieux saisir son contexte familial.
Dernière édition par Heryn Amlug le Sam 16 Mai 2020 - 12:02, édité 12 fois |
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Date d'inscription : 08/02/2014 Sexe : Présentation : URL Messages : 271 RPs : 52 Race : Demi-Fëalocë Âme-Soeur : La Dorée Rintrah Fonction : Dirigeante Affiliation : Maison Dalneÿs Alignement : Ordre Draconique :
| Sujet: Re: [PNJs] Nosce Te Ipsum : alter-egos et âmes obscures Dim 1 Déc 2019 - 14:12 | |
| ... Âmes des flots ; Màr Luimë :_&_ - Dušan Bakhtiyar et le Bronze Kÿreñ :
- Maître Dragon du Màr Luimë -Theme Song : Kati Rán - Suurin *Son nom : son prénom, Dušan (prononcer ‘‘dou-shann’’), signifie Esprit, et lui a été donné en rapport avec son regard perçant, semblant voir au-delà de la matière. Son deuxième nom, Bakhtiyar, est plus un qualificatif qu’un réel lien avec sa famille : signifiant Chanceux, il fait référence à son instinct Fëalocë qui l’a maintes fois tiré d’affaire lorsqu’il avait des ennuis. *Sa race : demi-sang, Fëalocë par sa mère, Torhil par son père. Âgé de 22 ans en 919, cela fait bientôt 4 ans qu’il a rejoint le Màr Luimë, en compagnie de son demi-frère, Aydarkhan. *Son rang : fraîchement élevé au statut de Maître Dragon sur les insistances de son Lié, c’est au printemps de cette année qu’il a développé son Regard de Flarmya. *Ordre Draconique d’appartenance : Neutre, alignement Neutre Strict. Concerné (mais point trop n’en faut), inclinaisons politiques envers le Parti Ouvert. *Nom du Lié : né en 916 de l’Argentée Serenah, âgé d’environ 3 ans, il s’agit du Bronze Kÿreñ. Ses écailles arborent l’acajou flamboyant des feuilles mortes d’automne, et il est particulièrement fier de leur teinte. Deux grandes cornes torsadées (dont la droite arbore un anneau d’or) ornent sa tête, se rejoignant juste au dessus des yeux pour former une sorte de « nasal », protégeant le dessus de sa tête. C’est un dragon dans la moyenne basse de ceux de sa couleur, qui compense sa taille ‘‘inférieure’’ (le complexant énormément) par une agilité accrue. Cette vivacité se retrouve également dans son caractère, énergique et fougueux, enthousiaste quoi que très versatile, frappé d’une hypersensibilité à rendre jaloux les Fëalocës. Extrêmement sociable, que ce soit avec les autres dragons ou les bipèdes, il est toujours avide de nouvelles découvertes. Sous forme humanoïde, il prend l’apparence d’un jeune seigneur richement vêtu, Fëalocë mince et dégingandé à la courte chevelure rousse et aux prunelles de saphir, dépassant son Lié de près d’une tête. Assez ‘‘frivole’’, parfois hautain, il aime le confort et les jolies choses. Lui et Dušan sont très proches, et Kÿreñ adore le taquiner, pour le pousser à sortir de sa zone de confort. *Brève description : partageant deux sangs aux caractéristiques diamétralement opposées, Dušan présente néanmoins un physique plutôt harmonieux. Grand pour un Fëalocë, mais petit pour un Torhil, dépassant le mètre quatre-vingt, il a hérité du sixième sens de sa lignée maternelle plutôt que de la force inhérente au peuple de son père. Son teint, moins mat que ce que l’on pourrait attendre d’un Torhil, possède plutôt le hâle léger des Fëalocë. Il doit à sa mère son abondante chevelure, à la teinte hésitant entre le vieil or et le miel, ainsi que ses yeux bleus perçants, rappelant la couleur du ciel d’hiver lors de sa naissance. Il possède une allure peu anguleuse, aux courbes assez douces, et une stature svelte quoi que particulièrement musclée, rappelant subtilement son sang Torhil. Contrairement à son Lié dont les tenues sont toujours élégantes et très recherchées, les siennes sont plutôt basées sur un soucis de confort et de praticité, héritage d’une vie nomade passée dans les Steppes Akitaas. Cependant, depuis son Empreinte, l’influence subtile de Kÿreñ se fait sentir, et d’autant plus depuis leur passage au rang de Maître Dragon : ses vêtements, de meilleure qualité, s’ornent à présent de broderies discrètes et de coutures ornementées. Quant à ses cheveux, le plus souvent laissés à prendre librement, ils se voient de plus en plus fréquemment attachés en queue de cheval, maintenus à l’aide d’un anneau d’or assorti à celui de son Bronze. Caractériellement, Dušan est une personne plutôt calme et posée, très observatrice et d’une grande patience … Que ne démentent pas ses coups de sang occasionnels, lorsque son tempérament Fëalocë reprend le dessus, explosant avec la soudaineté d’un volcan, mais bien vite maîtrisés. En vérité, il est plus juste de dire qu’il se sert de ces brusques flambées d’énergie pour accomplir ses objectifs, plutôt qu’il n’est manipulé par elles. Chacune de ses interventions sera toujours soigneusement réfléchie, en accord avec ses valeurs du respect de l’équilibre des forces de la nature et du libre-arbitre de chacun. S’il se souciera évidemment de ses proches, et de ceux à qui il tient, il ne se précipitera pas pour aider la veuve et l’orphelin inconnus, ou pour abattre ceux qui suivent la voie de l’ombre. Il restera en retrait, pour observer, tout d’abord, pour juger de ce qui doit être fait ou non. Ce n’est pas qu’il manque d’empathie, bien au contraire, mais il considère que tout un chacun est responsable de sa propre vie, de ses propres choix … Et que chaque acte, qu’il soit en apparence ‘‘bon’’ ou ‘‘mauvais’’, est à mettre impérativement en rapport avec les motivations profondes de la personne. Assez solitaire, il peut se montrer sociable quand il le veut vraiment, mais préférera plus généralement le calme et l’isolement que lui offre l’environnement extérieur, plutôt que l’agitation effrénée des villes, à l’exception du Màr Luimë qu’il considère comme sa maison. Sous cet abord plutôt froid et peu abordable se cache un esprit vif, intelligent et fier, serviable lorsque cela se trouve être nécessaire, et un humour pouvant se montrer un rien piquant. A savoir qu’il possède une bonne connaissance des plantes (ainsi que la capacité, récemment obtenue, de communiquer avec les esprits de la nature), et quelques notions en premiers soins, dus à son apprentissage sous l’égide de Nealyan Shamar, la Maîtresse Guérisseuse du Màr. Il n’aime guère les livres (ni la lecture), ayant une préférence pour la transmission orale des savoirs, mais reconnaît leur utilité et leur importance. *Liens : Aydarkhan, son demi-frère ainé, qu’il respecte sans l’apprécier réellement ; Klaus Sullivan, son ancien co-Aspirant et ami, dont le Noir Amestan est le frère de couvée de Kÿreñ ; son ancienne Maîtresse Dragon, Nealyan Shamar, liée de la Bleue Amser, qu’il tient en grand respect, qui l’a longuement soigné suite à son séjour prolongé dans l’eau glacée et qui lui a permis de rencontrer Kÿreñ sur les sables d’argent du Kaerl. Il considère cette dernière avec une grande affection et tâche de libérer régulièrement du temps pour discuter avec elle. *Résumé de son histoire : pour comprendre qui il est, il faut connaître les conditions dans lesquelles il est né : fruit de l’union entre une Fëalocë, Prêtresse Itinérante de Mystra, native du Haustland, et d'un chef de clan nomade Torhil, issu de la région des grands lacs, au nord-est des Steppes Akitaas. Bien qu’il possédait déjà plusieurs épouses et de nombreux enfants, lorsque le regard d’Aykhaal tomba sur Signý, il la désira aussitôt. D’une beauté solaire et rayonnante, elle n’avait absolument rien en commun avec les femmes de la région, et c’est ce qui le conduisit à l’enlever pour la conduire au sein de sa tribu, lors d’un énième raid nocturne sur les ‘‘terres civilisées’’. Curieusement sereine face à son sort, Signý déclara à Aykhaal que c’était là le destin que la Déesse avait décidé pour elle, et ainsi naquit, quelques mois plus tard, son seul et unique enfant, Dušan. Bien que baigné par l’amour absolu de sa mère et l’affection rude de son père, une impitoyable rivalité ne tarda pas à se développer entre lui, plus jeune membre de la fratrie, et ses innombrables frères. Blond là où tous étaient bruns, frêle là où tous possédaient déjà la solide ossature des nomades de cette région du Vaendark, la conscience de sa différence imprima très tôt sa marque sur sa personnalité. Taciturne et introverti, on disait de lui que son regard clair inspirait le malaise, comme s’il pouvait, en quelque sorte, lire à travers les âmes des gens. Ainsi, à son adolescence, c’est l’aigle des steppes qui lui fut attribué comme animal totem, puis tatoué sur sa nuque et ses épaules sous formes de lignes et de runes mêlées … suscitant encore, quoi que de manière bien irrationnelle, la jalousie de ses frères, dont les railleries et provocations ne cessèrent jamais de croître dès cet instant. Il n’y eut que son aîné le plus âgé, Aydarkhan, issu lui aussi d’une mère différente de celle des autres, pour continuer à veiller, inlassablement, sur son cadet au tempérament sauvage. Il grandit lentement, enfant silencieux, modelé par un environnement éreintant sans cesse balayé par les vents, au milieu des herbes hautes des Steppes Akitaas, apprenant très jeune à survivre, à monter à cheval, à chasser et pêcher à l’aide des grands oiseaux apprivoisés par le clan. A l’âge de 17 ans, poussé à bout par les sarcasmes et ricanements des plus jeunes de ses frères, il céda face à leurs sempiternelles tentatives pour le rabaisser, et décida alors de relever le défi qu’ils lui lancèrent. Il s’agissait de prouver sa hardiesse et son courage, en traversant, à pied, la glace qui recouvrait encore le lac. Le printemps étant bien avancé, la glace était dangereusement amincie à certains endroits, et l’entreprise extrêmement risquée. Sous l’oeil goguenard des autres garçons, il s’avança prudemment sur la glace, et était presque arrivé au centre du lac lorsqu’elle se brisa finalement sous son poids. Il fut aussitôt avalé par l’eau gelée, et ses frères, effrayés par l’inévitable punition qui risquait de retomber sur eux si on découvrait leur responsabilité dans l’accident, s’enfuirent à toutes jambes. Dušan ne dut sa survie qu'à la présence d’esprit d’Aydarkhan, qui, ne le voyant par revenir au campement, alla quérir sa mère pour la prévenir. Prise d’un mauvais pressentiment, consultant les augures, Signý l’envoya en direction du lac. En chemin, le jeune Torhil rencontra un Chevalier Dragon du Màr Luimë, qui après plusieurs jours de surveillance, avait décidé de saisir sa chance pour venir lui parler seul à seul. Il accepta sa proposition à condition qu’il l’aide à sauver son frère, qui se révéla posséder le Don, lui aussi. Avant de partir, il choisit, à l’insu du Chevalier, de laisser tomber dans l’herbe une plume d’aigle des steppes appartenant à Dušan, ainsi que son pendentif sculpté dans un croc de Bah'lir, certain que Signý saurait interpréter les indices. Emportant l’adolescent inconscient avec eux, il réapparurent en vol au dessus du Màr Luimë. Dušan, gravement malade après son séjour prolongé dans l’eau, fut laissé à la garde de Nealyan Shamar, la Maîtresse Guérisseuse, qui le prit finalement, à terme, sous son aile protectrice. Il suivit un Aspiranat court bien que mouvementé, aux côtés d’un Fëalocë plus âgé, Klaus Sullivan, avec lequel il tissa d’improbables liens d’amitié. Près d’un an après son arrivée, Klaus et lui se lièrent finalement sur les sables d’argent, rencontrant leurs âmes-sœurs en la personne de Kÿreñ et Amestan. Les années qui suivirent furent consacrées à de nombreux voyages à travers le monde, en la seule et suffisante compagnie de son Lié, puis le Regard de Flarmya se posa sur eux et il fut décidé qu’ils deviendraient Maîtres, suivant l’exemple de son ancien co-Aspirant, Klaus. Après quatre longues années loin des Steppes, Dušan, désireux de retrouver sa mère à laquelle il restait encore très attaché, se trouva enfin le courage de faire face à son ancienne famille … Juste à temps pour assister, de loin, au bûcher funéraire de la douce Signý, qui avait hélas succombé à une fièvre incurable après d'interminables mois de maladie. Cette nouvelle, qu’il n’a partagé, pour l’heure, avec personne d’autre que son frère d’âme, est une véritable épine dans son cœur, et il ne peut s’empêcher d’en éprouver une profonde culpabilité. *Exemple de RP où il est apparu : « Ça va pas être si facile ! » et « Échappée » début Néharaku 919 ; « Murmures Engloutis » mi-Néharaku 919 ; « Le Jour d'Ouranos » fin Ouranosku 919 ...
✦ ✧ ✦ A venir : Nejdan Jacek & le Brun SiarheiChevalier du Màr Luimë et Croc d'Argent__
Dernière édition par Heryn Amlug le Jeu 26 Aoû 2021 - 12:59, édité 3 fois |
| | | | Heryn AmlugDame du Kaerl Céleste
Date d'inscription : 08/02/2014 Sexe : Présentation : URL Messages : 271 RPs : 52 Race : Demi-Fëalocë Âme-Soeur : La Dorée Rintrah Fonction : Dirigeante Affiliation : Maison Dalneÿs Alignement : Ordre Draconique :
| Sujet: Re: [PNJs] Nosce Te Ipsum : alter-egos et âmes obscures Dim 5 Avr 2020 - 14:10 | |
| ... Âmes des cieux ; Màr Menel :_&_ - Kieran de Galastden et le Bronze Seldryn :
- Seigneur Consort du Màr Menel -Theme Song : Melancholy - Claudie Mackula *Sa race : Humain. Environ 30 ans en 919. *Son rang : Seigneur Consort et Maitre Dragon du Màr Menel, ex Héritier de la Maison Galastden. *Ordre Draconique d'appartenance : Lumière (Alignement autrefois Loyal Bon, maintenant Neutre Bon) *Nom du Lié : Le Bronze Seldryn, né de la Dorée Kiruna en 905. Frère de couvée de la Dorée Nyssath. Dragon taciturne mais extrêmement protecteur et possessif envers son Lié, surtout depuis leur retour du Ssyl'Shar, il veille sur lui et Heryn avec une attention constante.
*Brève description : Avec son beau visage et l'aura de mystère et de réserve qui l'entourait en permanence, avant sa disparition tragique, le jeune Héritier Galastden ne manquait pas de faire soupirer les dames au Màr Menel, bien malgré lui. Éduqué depuis sa plus tendre enfance dans les idéaux extrémiste de sa Maison par son mentor Ehsan, il savait se tenir tout aussi bien sur un champ de bataille que en société au milieu de la noblesse, bien que cette occupation, inhérente à son rang au sein du Kaerl, ne remportait pas, et de loin, ses faveurs. Il préférait s'attacher à la défense de son foyer et par extension de ses principes de vie, fervent défenseur de la lumière et de la justice. Nul criminel ne pouvait trouver grâce à ses yeux et les peines encourues se devaient d'être à la exacte hauteur des exactions commises. De sa silhouette de guerrier, ciselée par l'exercice physique, se dégageait une certaine assurance, tandis que ses mains à la poigne ferme s'ornaient de cals témoignant de son entraînement intensif aux arts du combat. Pour autant, il savait se montrer un interlocuteur agréable et cultivé lors des réceptions au Kaerl, bien que son visage ne s'illuminait rarement d'autre chose que de sourires de façade, accomplissant ce que l'on attendait de lui. Seul l'éclat vif de ses yeux verts d'émeraude révélait la teneur réelle de son intérêt et de ses pensées, pour peu que l'on s'y attarde et que l'on sache les déchiffrer. Physique charmant et comportement exemplaire, sans jamais le moindre faux pas, gentilhomme et guerrier tout à la fois, Kieran était la parfaite incarnation des idéaux de la Maison Galastden. Et pourtant, qu'en était-il de sa réelle personnalité, enfouie sous des années de conditionnement ? Personne, pas même Ehsan qui l'avait si bien modelé à l'image de ce qu'il devait être, n'aurait pu prédire que la jeune Heryn Amlug, protégée de la Maison Dalneÿs, parviendrait à éveiller son intérêt, à réveiller cette étincelle de rébellion qu'il croyait éteinte depuis bien longtemps.
Aujourd'hui, ses cheveux bruns aux reflets auburn, qui frôlaient autrefois ses épaules, sont coupés bien courts, et une barbe de quelques jours, quoi que bien entretenue, vient assombrir son visage doux, marqué par la fatigue et les récents événements. Sur sa peau hâlée par le soleil du désert, quelques taches de rousseur isolées viennent ponctuer le haut de son nez et ses pommettes, le faisant paraître un rien plus jeune que son âge, en ajoutant cependant à son charme de manière subtile. Si ses iris brillent toujours du même éclat volontaire et acéré, ils se parent à présent d'une nuance de tristesse et de douleur, se perdant souvent dans le vague pour contempler un passé révolu. Parfois l'ombre d'un sourire fantomatique vient étirer ses lèvres, et on ne peut rester indifférent devant toute la chaleur, la bonté et la sincérité qu'il exprime. Mais ces sourires là, si précieux qu'ils soient, sont encore bien trop rares. I Ces derniers mois, malgré les bouleversements engendrés, l'auront poussé à reconsidérer son attitude passée et à conclure qu'à trop s'approcher des extrêmes on se perd le plus souvent sur des chemins bien sombres, entachés de sang. Pour autant, son caractère d'avant ne s'est pas totalement effacé : toujours aussi loyal, fier, impulsif, passionné et déterminé, il a simplement appris à tout à la fois à mieux exprimer et contrôler ses coups de sang occasionnels. Il se méfie à présent des jugements trop hâtifs et préfère analyser soigneusement les tenants et les aboutissants des situations avant d'agir. Comment pourrait-il en être autrement, quand son propre petit frère, lui qu'il avait juré de protéger envers et contre tout, seul survivant de leur famille déchirée, s'est soudainement retourné froidement contre lui ? Comprendre « pourquoi ? » est une question qui hante ses nuits, et qui tourne en silence dans son subconscient le jour. Après sa libération, l'indicible soulagement des retrouvailles avec son Bronze Seldryn et Heryn, de les savoir tous en vie et bien portants, a laissé place à la culpabilité et au poids de tout ce qui s'est passé, venant le ronger de manière insidieuse … Il sait qu'il ne trouvera pas le repos avant d'avoir eu des réponses sur les raisons d'agir de Zackheim. Profondément attaché à son foyer, à son Lié et à son épouse, il a conscience au fond de lui, qu'il serait capable de tout pour les protéger.
*Résumé de son histoire : C'est une histoire qui commence comme beaucoup d'autres au Kaerl, fruit de l'union de deux enfants du Màr Menel, d'un mariage d'amour entre une Dalneÿs et un Galastden. La douce Lelÿ, Chevalière Bleue et parente du Seigneur Logain, épousa par un beau jour de la mi-été, Matthias, Chevalier Brun, Héritier de sa Maison et pupille de l'exigeant Maitre Noir Ehsan de Galastden. Peu de temps après, le ventre de la jeune femme commença à s'arrondir, et au début du printemps suivant, elle mit au monde un petit garçon vigoureux qui fut prénommé Kieran.
Ses trois premières années furent paisibles et enjouées, s'étirant sans tache le long du fleuve du temps. Une enfance heureuse qui ne devait malheureusement pas durer. Alors même que Lelÿ venait d'apprendre qu'elle attendait un deuxième enfant, une nouvelle bien plus déplaisante lui fut annoncée. Son époux et père de ses enfants avait été retrouvé mort, dans des circonstances étranges et non élucidées. On soupçonnait une altercation qui aurait mal tourné avec un membre du Màr Tàralöm, mais trop de choses ne concordaient pas avec cette explication. Passé une longue période de chagrin et de deuil, avec l'aide de sa dragonne, Valië, la jeune femme releva finalement la tête, se concentrant sur l'éducation de ses deux garçons, leur offrant tout l'amour dont une mère est capable. Kieran en fut un peu triste également, mais avec l'insouciance des très jeunes enfants, il traversa rapidement cette phase, oubliant ce grand homme qu'il ne voyait déjà que peu, souvent trop pris dans ses missions.
Ainsi Zackheim rejoint-il son frère Kieran au cœur du vaste manoir Galastden, terrain de jeu inépuisable pour deux petits trublions aventureux. Il y avait bien des mauvaises langues pour chuchoter dans l'ombre, remettant en doute la paternité du cadet, suggérant à demi mot que le père avait été éliminé et que sa disparition n'était pas un accident … Mais Lelÿ se contentait de les ignorer, refusant de montrer la moindre faiblesse à ces charognards. Du moins en public, car parfois, dans le silence de sa chambre, quand la lassitude prenait le dessus, il arrivait que les larmes coulent sans qu'elle ne puisse les retenir.
En lieu et place de figure paternelle, Ehsan, l'ancien mentor de Matthias et parrain des enfants, était très présent à ses côtés, bien que de plus en plus exigeant avec les deux garçons, au fur et à mesure qu'ils grandissaient. Ils représentaient la future génération et se devaient d'être parfaits en tout point de vue, car il nourrissait de grands projets pour eux. Ils constitueraient sa plus grande réussite !
Pourtant, un sentiment croissant de malaise se développait en Lelÿ face à la direction que donnait Ehsan à la Maison Galastden, de plus en plus extrême, de plus en plus dure et sans pitié. Il lui semblait qu'il s'éloignait des valeurs propres à leur Ordre Draconique.
Et c'est un jour semblable à une centaine d'autres que la vie de la petite famille s'engagea vers ce qui allait devenir un point de non retour. Alors que Kieran, âgé de bientôt sept ans, jouait à cache-cache avec son jeune frère et sa mère, il se glissa par une porte entr'ouverte dans une pièce qui lui était normalement interdite : le bureau de son parrain Ehsan. S'il ne compris pas tout de la conversation qu'il surpris, accroupi derrière le dos d'un grand fauteuil, la gravité du ton employé ne lui échappa pas … Et ce nom, prononcé avec dureté : Maël Kerr'wan, c'était celui de cet homme qui rendait régulièrement visite à leur mère. Il se montrait toujours agréable avec eux et leur apportait même souvent des présents. En l'espace de quelques battements de cœur, Zackheim puis Lelÿ le rejoignirent, le regard vert de sylve de leur mère agrandi par l'inquiétude. Ses enfants serrés dans ses bras dans une attitude protectrice, la douce jeune femme affronta bravement le mécontentement du Patriarche Galastden. Des excuses furent prononcées, mais il fut décidé que Ehsan prendrait à présent en main l'éducation de Kieran, qui laissait visiblement à désirer.
L'atmosphère au sein du Manoir en fut irrémédiablement altérée, non de manière brutale, mais d'une façon subtile et insidieuse, un malaise qui fut bien perçu par l'enfant qu'il était alors. L'attitude d'Ehsan envers Kieran avait changé, devenant plus sévère encore. Leur terrain de jeu et leurs heures de liberté furent considérablement réduites, tandis que Ehsan multipliait les entrevues avec Lelÿ, de lesquelles elle revenait souvent le visage strié de larmes séchées. La vérité est que cette conversation n'aurait jamais du être surprise, car elle projetait l'assassinat de membres du Kaerl devenus gênants … Pour le bien et l'avenir du Màr Menel. Cette situation tendue perdura près d'un an, pendant lequel la santé de Lelÿ s'étiola petit à petit, sous le regard angoissé de la Bleue Valië et de ses enfants. Une consultation du Dragon Primordial lui révéla le destin funeste qui l'attendait, mais également que ses deux garçons seraient saufs si elle acceptait de les confier à celui même dont la main serait responsable de sa fin.
Sur son lit de mort, à bout de forces, elle fit jurer à Kieran de ne jamais révéler à qui que ce soit ce qu'il avait entendu, et de protéger son jeune frère, de le garder dans l'ignorance de la vérité.
(suite et fin en cours de réécriture)
✦ ✧ ✦ _&_ - Renàto "Braen" de Leysse et le Blanc Cyngar :
- Prêtre de Haskèl du Màr Menel -Theme Song : Snake Pit Poetry - Wardruna *Nom du PNJ : Au Màr Tàralöm, il a porté le nom de "Braen" (ce qui signifie « Corrompu » en langue ancienne), obscur orphelin de Lòmëanor. Son véritable nom de naissance et celui qu'il a repris à son retour au Màr Menel est Renàto de Leysse. *Sa race : Quart-Sang Humain-Fëalocë, né en 892. Environ 27 ans en 919. *Son rang : Chevalier Dragon, Prêtre de Haskèl, autrefois membre du Clan Introverti, désormais considéré comme un paria et rejeté par la Maison de Leysse au Kaerl Céleste. En cas de défi officiel à la Fosse entre deux membres de l'Ordre Draconique d'Ombre, il revient à la charge des Prêtres de Haskèl, Dieu de la Guerre et des Combats, d'arbitrer le duel. (Sauf duel pour le trône Seigneurial, auquel cas l'arbitrage doit être effectué sous le Regard de Flarmya et en présence du Gardien, Seregon del Cirth.) *Ordre Draconique d'appartenance : Lumière de naissance, puis Ombre depuis l'année 907, puis retour à la Lumière et au Màr Menel au courant du printemps 919. *Nom du Lié : Le Blanc Cyngar ("Guerrier"), âgé d'environ 10 ans, né en 908 de l'Incarnate Keldil. Cyngar est un Blanc au caractère assez calme et réfléchi, particulièrement intuitif, et au tempérament globalement pacifiste, même s'il serait capable de tout et surtout du pire pour protéger son âme-soeur. Son empreinte avec Renàto est considéré par ce dernier avec une certaine ironie mêlée de lassitude : « un Noir aurait sans doute été plus représentatif de mon âme ». Malgré tout, tous les deux sont très proches, le dragon étant son seul ami et représentant un garde-fou précieux pour le sang-mêlé lorsque ses émotions prennent l'ascendant sur lui, conséquence de sa part Fëalocë. En cas de crise, il est un des seuls à pouvoir approcher son Lié sans trop de risques. Cyngar souffre bien sûr profondément de voir Renàto se torturer ainsi, mais se montre extrêmement patient et compréhensif avec lui, essayant autant que possible d'atténuer l'image négative que son Lié entretient de sa propre personne. Bien que né sur les sables d'obsidienne du Kaerl Ardent, il a l'intuition au fond de lui que leur véritable place n'est pas ici, et suivrait son âme-soeur sans discuter s'il décidait de quitter le Màr Tàralöm ... Où qu'il choisisse d'aller ensuite. Sous sa forme humanoïde, il emprunte l'apparence d'un frêle et pâle Neishaan, silencieux, d'une tête plus petite que Renàto, et au regard doré scrutateur. Sous ses deux formes, une longue cicatrice balafre le côté gauche de sa tête, récoltée en tentant tant bien que mal de contenir son Lié lors d'une crise qui se révéla finalement un peu trop violente … C'est pour Braen un vivant rappel de son ignominie et de sa propre monstruosité, et les mots sont trop faibles pour décrire l'étendue de sa culpabilité à l'égard de son dragon. *Brève description : Une silhouette élancée, assez grande et à la musculature bien développée, tout à la fois vive et nerveuse. Une longue chevelure d'un brun chaud qui lui balaye les omoplates lorsqu'il ne la coiffe pas en un simple catogan, porté bas sur la nuque. Une peau porteuse d'un hâle doré léger et un visage aux traits fins, émaillé d'une longue cicatrice traversant le côté gauche de son visage. Une barbe de quelques jours qui ombre son menton et ses joues. Au coeur de ce visage agréable bien que excessivement réservé, deux yeux perçants d'un gris de cendre, un gris clair chatoyant rappelant le vif-argent, au regard indéchiffrable. Une physionomie qui attire l'oeil, car si son allure est indubitablement celle d'un Humain, il y a ce petit quelque chose dans ses yeux, sa voix chaude et profonde, qui le distingue des autres membres de sa race. Ce n'est pas un mélange franc comme celui d'un demi-sang, mais une sorte de touche plus subtile apportée par son quart-sang Fëalocë. Lors de ses rares apparitions officielles, on le verra systématiquement porter un masque de cuir ouvragé, lui cachant la moitié haute du visage. Il est la plupart du temps vêtu de noir et de brun, de tissus et de cuirs de bonne qualité mais de facture simple, comme la plupart des prêtres-guerriers d'Haskèl. Lorsque vous l'apercevez pour la première fois, vous ne pouvez que remarquer le calme impressionnant qu'il dégage : droit, hiératique et silencieux, le jeune Prêtre de Haskèl exerce en toute circonstance un contrôle rigide, une quasi censure sur lui-même, digne des grands maitres Ondins. Bien rares sont ceux qui ont été témoins de son "don divin", qu'il n'a jamais appris à considérer autrement que comme une malédiction, et qui ont pu l'observer entrer dans cette transe guerrière, cette frénésie sanglante commune aux Berserks. Il affiche en réalité une paix de façade qui n'a que d'autre but que de masquer la turbulence extrême de son esprit. Solitaire et très secret, il ne se mêle que peu à ses pairs, en dehors des quelques autres membres de son culte. Il n'a pas d'attache au sein du Kaerl Ardent, et il n'y a guère que son Lié qui puisse se targuer de connaître son cœur. Au fond de lui rôde un sentiment prédominant de méfiance et de peur, autant de lui que de ceux qui l'entourent, mais également un profond dégoût de lui même et de ce qu'il pense être sa nature profonde. Il évitera soigneusement de s'engager dans toute relation « intime », de nature physique ou spirituelle, terrorisé par l'idée de perdre le contrôle et de toute façon incapable de faire confiance à autrui, ou de SE faire confiance suffisamment pour ça. De par sa naissance Céleste, Renàto garde en son âme une fidélité certaine et inavouable envers son Kaerl d'origine, bien que sa plus grande crainte est qu'il puisse être reconnu, tant par ses compatriotes Ardents que par son ancienne famille. Il se considère comme déshonoré, corrompu, damné, son âme souillée par le sang qu'il a versé, en un mot, ayant selon lui perdu tout droit d'appartenance aux chemins de la Lumière, il n'a d'autre choix que de vivre au Màr Tàralöm. N'a-t-il pas après tout trouvé son Lié au cœur des Cavernes Flamboyantes, issu d'une couvée d'Incarnate ? Il est inconsciemment persuadé d'avoir mérité les souffrances qu'il a enduré et endure toujours du fait de sa résidence au Kaerl Ardent et se voit par conséquent constamment lancé dans un combat destructeur contre lui-même … Pourtant Renàto n'est vraisemblablement pas à l'aise, ni à sa place, au Kaerl Ardent, trop différent de ceux qui appartiennent à l'Ordre d'Ombre, bien qu'il refuse de l'admettre. Car n'attendant plus rien de la vie, mais craignant tout à la fois de la perdre, il est persuadé qu'un retour au Kaerl Céleste aboutirait à son exécution pure et simple. Oh, certes, il ne manque pas d'une certaine forme de courage pour affronter ce qu'il croit être son destin, mais son propre sens de l'honneur et de la justice lui interdit tout bonnement de simplement envisager que les choses puissent se dérouler autrement. Braen excelle avant tout dans l'art du combat et exècre viscéralement celui du meurtre, qui selon lui, ne requiert aucun talent, et n'est que la pure expression de bas instincts. S'il se voit obligé de tuer, cependant, si sa vie ou son secret se trouvent mises en péril, alors il le fera sans hésiter, même à contre-coeur et même si cela lui occasionnera une inévitable souffrance morale. De tempérament indépendant, bien que manquant de confiance en soi, il a appris à ne pouvoir compter que sur lui-même, et agira la plupart du temps selon ce que lui dictera sa propre conscience. Refusant intérieurement toute forme d'autorité injustifiée ou non méritée à ses yeux, il tentera si possible d'éviter les missions pouvant l'amener à trahir ses valeurs. Pour finir, il ne possède pas la finesse intellectuelle d'un général ou d'un grand stratège capable de diriger des armées, mais il compte parmi les meilleurs du Màr Tàralöm en combat individuel, bien que loin derrière Ioana, Martel ou Alauwyr en terme de compétences pures. Il est très ironique que ce pour quoi il est admiré et respecté au Kaerl Ardent, soit la cause de tant de tourments intérieurs pour lui. Ses crises, pouvant être déclenchées par toute émotion forte (bien que manifestées principalement par la colère ou la peur), prennent la forme d'une brutale montée d'adrénaline, sorte de fureur violente et sanguinaire consumant en quelques instants toute son énergie et décuplant ses capacités. Le revers de la médaille étant de le rendre totalement aveugle à toute notion d'ami ou d'ennemi, et de le laisser ensuite épuisé, vidé de ses forces et nauséeux, bref, extrêmement affaibli. Il est fort probable que la magie du Kaerl Ardent, le rejetant, ne fasse que renforcer la survenue inéluctable de ce qu'il considère comme ses ''crises de folie'' et qu'il ne peut toujours pas, à ce jour et malgré tous ses efforts, contrôler. Autre potentielle conséquence de ce rejet : il tombe périodiquement malade, devant rester alité et fiévreux durant des jours entiers, l'intensité de son mal étant variable et le laissant le plus souvent incohérent et incontrôlable ... Comme si toutes les émotions refoulées revenaient brutalement à la surface et réclamaient leur dû. Liens : Le jeune homme est un personnage discret et reclus au Màr Tàralöm, qu'il quitte rarement, de peur d'être reconnu pour ce qu'il est. Il n'a aucun véritable ami au Kaerl, mais garde un contact ponctuel avec son ancienne Maitresse, Ioana Cyallaïd-Cèlt’har, qui lui confie parfois la charge d’entraîner certains de ses protégés les plus prometteurs, et qui est une des seules à connaître le lourd secret de son passé. Il est très respecté au sein de la communauté des Prêtres de Haskèl, qui le considèrent comme touché / marqué par leur Dieu. Il connait le Verseur de Sang Adhâvan Ilaiyaraja sans lui être lié particulièrement, pour l'avoir entrainé occasionnellement, comme l'un des autres très rares Aspirants de sexe masculin formés par Ioana, et en tant qu'ex-membre du Clan Introverti. Enfin, il a grandi au Kaerl Céleste en compagnie de sa soeur adoptive, Katell, et est le cousin d'Ambroise et Joachim de Leysse par leurs mères, mais est présumé mort par l'ensemble de sa famille ... Et ne tient pas à les détromper sur ce sujet. *Résumé de son histoire : Pour comprendre l'histoire de Renàto, il est nécessaire tout d'abord de se pencher sur la généalogie de la Maison Mineure de Leysse, qui s'avère passablement embrouillée pour quiconque d'extérieur à cette noble famille. Amalric de Galastden, jeune et brillant cousin de l'Héritier de leur Maison, Matthias de Galastden, était réputé pour son tempérament séducteur autant que pour sa belle allure, cumulant les aventures d'un soir et les coeurs brisés. Suite à une relation secrète et interdite avec la douce Cassandre de Leysse, fille cadette de la Matriarche Ariadne, il fut décidé d'assagir de gré ou de force le jeune Galastden : il fut conclu qu'il serait marié au plus vite à une femme de caractère qui serait capable de le garder dans le droit chemin ... Et pour cela, c'est l'aînée d'Ariadne, Laërte, énergique Chevalière Verte et favorite de sa Maison, qui fut choisie. Ainsi Cassandre épousa finalement un membre d'une branche mineure de la Maison Leysse, Nemuel, donnant naissance à un premier enfant moins de neuf mois après. Ambroise, l'ainé taciturne, bâtard officieux d'Amalric et Cassandre, fut suivi quelques années après par un autre garçon, Joachim, qui hérita de son père Nemuel sa nature solaire et chaleureuse. Du mariage arrangé de Laërte et Amalric, quant à lui, résulta enfin un garçon, Renàto, après quelques années d'une union houleuse et infructueuse. Pourtant, chassez le naturel et il revient au galop : sans doute trop consacrée à élever convenablement son enfant en bas âge, Laërte ne put empêcher Amalric d'aller trouver chez une autre ce qu'elle se refusait à lui offrir. De son aventure avec une femme du commun, une herboriste Sans-Don du Màr, naquit Katell, que sa mère rejeta à la naissance, et, qui, charitablement adoptée par Laërte, fut donc élevée comme une soeur pour Renàto. De par son ascendance Fëalocë, le garçon développa un tempérament hypersensible, et une humeur aussi changeante et versatile que le vif-argent dont ses yeux avaient la couleur. Les années passant, leurs caractères s'affirmant, il se retrouva souvent en opposition frontale avec sa soeur adoptive, laquelle faisait montre d'une personnalité dans la droite lignée de celle de Laërte et Ariadne, qu'elle admirait beaucoup. Renàto commença à s'effacer face à Katell, et on commença à murmurer que le garçon, destiné à devenir l'Héritier de sa Maison, n'était pas à la hauteur des espérances qu'on portait sur lui. En vérité, il était loin d'être dépourvu de capacités, tant physiques qu'intellectuelles, mais son manque de contrôle et son caractère anxieux et renfermé le faisait pâlir devant les prouesses de sa demi-soeur ... Quand on ne le comparait pas à son cousin (et en réalité demi-frère), Ambroise, que le Patriarche Ehsan de Galastden lui-même avait pris sous son aile. Lorsque la Grande Guerre des Ordres éclata, il n'avait que huit ans, trop jeune et trop immature encore pour rejoindre les champs de bataille sur Tol Orëa. Les années passèrent donc, lentement, rythmées par la guerre. Il fallut attendre ses quatorze ans révolus pour que Laërte ne décide enfin de l'emmener réellement se battre à ses côtés. Ses premiers combats laissèrent une marque indélébile dans son âme. Violents, sanglants, brutaux, et sans merci. Cela n'avait rien à voir avec les duels extrêmement codifiés auxquels le maitre d'arme de la Maison le soumettait. Il en ressortit hagard et horrifié, avec l'impression épouvantable de serpents se tordant dans son ventre. Aussi, lorsque quelques jours plus tard, la petite troupe de fantassins Célestes en déroute, sous le commandement de Laërte, fut prise dans une embuscade au nord de la Sylve de Nòrui, il paniqua inévitablement. Perdant le contrôle de son âme, qui s'embrasa pour la toute première fois sous l'impulsion d'Haskèl, pris dans une folie furieuse et désespérée, il se battit aveuglément, pour sa seule survie. Lorsqu'il reprit finalement conscience de ses actes, les corps de ses compatriotes gisaient à terre, et de son épée, tombait, goutte à goutte, le sang de sa mère, qui avait vainement tenté de le ramener à la raison. Morte, elle et tous les autres, ceux qui n'étaient pas déjà tombés sous l'assaut des Ardents. Assassinés. De sa propre main. Quant à la Verte Aslesha, il n'en voyait aucune trace. Que vit alors en lui la redoutable Maitresse Verte Ioana Cyallaïd-Cèlt’har, que perçut-elle alors qui retienne sa main déjà prête à achever le dernier survivant du bataillon Céleste ? Les yeux de Renàto, agrandis par la peur et l'horreur, semblaient lui manger le visage, et pourtant, pourtant, il y avait encore en eux cette lueur étrange qui brillait. Elle pressentit obscurément le côté aussi rare que précieux du don divin qui venait de s'éveiller en lui, et en imagina les bénéfices que pourrait en retirer le Màr Tàralöm s'il parvenait à le maîtriser. Ainsi, lorsque Renàto se jeta à genoux devant elle pour la supplier d'épargner sa vie, elle décida contre toute attente de le ramener avec elle au Kaerl Ardent pour qu'il y devienne Aspirant. Car il possédait le Don, K'Jenriath lui avait confirmé. Son esprit était encore jeune, et malléable. Elle se chargerait elle-même de son éducation et garderait son secret par devers elle aussi longtemps qu'il resterait loyal envers son Kaerl d'adoption. Ce garçon représentait pour elle un risque calculé, mais, persuadé qu'il était d'avoir irrémédiablement trahi le Màr Menel, avait-il réellement le choix ? Là-bas, sur les conseils de Ioana, il se présenta sous le nom de Braen, obscur orphelin né à Lòmëanor, s'inventant une vie qui était la plus éloignée possible de la réalité. Nul ne devait jamais apprendre son origine Céleste. Les premiers mois de son Aspiranat furent éprouvants pour cet adolescent d'origine noble, qui, élevé jusque là dans un environnement bienveillant et confortable, fut alors confronté à ce que l'humanité pouvait présenter de pire. Éprouvant des difficultés à s'adapter à sa nouvelle vie et à sa dureté, il tomba plusieurs fois gravement malade, brûlant de l'intérieur durant des jours entiers, avant de se réveiller soudainement une fois la fièvre tombée, aussi faible qu'un nouveau-né. Mus par un instinct primitif, les autres Aspirants, plus vieux, commencèrent ainsi très vite à le harceler, moralement, physiquement, et de plus en plus durement à chaque fois qu'il se rebellait. Face à leurs menaces, il n'osait rapporter les faits à sa Maitresse. Ioana, parfaitement consciente de ce qui se tramait dans les dortoirs du Weyr, s'abstint volontairement d'intervenir, car elle attendait de son Aspirant qu'il comprenne de lui-même la toute première loi de la vie au Màr Tàralöm. Le plus fort dominait ; le plus faible se soumettait. Par son refus de rentrer dans le rang d'une manière ou d'une autre, il s'exposait lui-même à de tels mauvais traitements. Il devait apprendre et mûrir au plus vite, car elle attendait le meilleur de lui, et se libérer de son ancienne existence Céleste, ou finir brisé. Tout cela trouva une conclusion définitive lorsqu'un soir, maltraité une fois de trop, colère et peur le submergèrent comme une vague gigantesque, et son don Berserk s'éveilla, le poussant une nouvelle fois à se battre et à verser le sang. Sur les trois Aspirants qui avaient décidé de s'en prendre à lui, l'un termina avec les yeux crevés, l'autre avec le crâne fendu, et le dernier n'eut la vie sauve que parce qu'il prit la fuite pour ramener la Garde. Braen fut alors mis aux arrêts, jugé par le Concile pour avoir tenté de tuer ses condisciples, et sévèrement puni, fut montré en exemple. La cicatrice qui traverse sa joue gauche est la conséquence directe de ces évènements, et, bien qu'ayant finalement gagné le respect des autres Aspirants, ils furent aussi de plus en plus nombreux à vouloir se mesurer à lui, le provoquant et le poussant à bout pour voir jusqu'où il serait capable d'aller. Désespéré, il se raccrocha à ses entrainements avec Ioana et K'Jenriath, comme à la seule lueur éclairant l'obscurité permanente dans laquelle il était plongé. Il progressa vite, et bien, sur le plan physique et intellectuel, sa Maitresse exigeant de lui toujours plus, jusqu'au jour où, un peu plus de neuf mois après son entrée au Màr Tàralöm, on lui annonça qu'il serait présenté à la prochaine couvée de l'Incarnate Keldil. L'Eclosion était désormais proche, et il pouvait être appelé à tout moment. Il passa les semaines qui suivirent dans un état second, tout à la fois craignant et appelant de ses vœux la rencontre qui allait potentiellement en résulter. Lorsque le dernier oeuf se brisa pour révéler un petit Blanc d'apparence chétive, son coeur chavira, et il crut un instant qu'il allait être balayé par une nouvelle crise tant la violence des émotions contradictoires qu'il ressentit alors le secoua. Cyngar. Son Lié. Son âme-soeur. Au Kaerl Ardent. Ce fut pour lui à la fois le plus beau, et le pire jour de sa vie, car il était enfin complet, mais était désormais enchainé au Màr Tàralöm pour le reste de sa misérable vie, plus sûrement que par le serment que Ioana lui avait fait prêter, en ce jour funeste dans la Sylve de Nòrui. Une fois Chevalier, il rejoint rapidement, sur les conseils de son ancienne Maîtresse Dragon, la petite communauté fermée des Prêtres de Haskèl résidant au Màr Tàralöm, qui se montrèrent particulièrement intéressés par ses capacités de Berserk, ''inestimable distinction apposée sur lui par leur divinité''. Dans leurs rangs, il apprit beaucoup, et trouva un certain réconfort, bien que maigre, dans le culte du Dieu de la Guerre et des Combats, et toute l'austère discipline qui y était associée. Il passa de longues heures à l'Observatoire, cherchant à comprendre l'origine de ce qu'il continuait à considérer comme une malédiction, et qui lui valait encore, les années se succédant, une certaine réputation inévitable au sein du Kaerl. Il lui semblait que s'il en saisissait la nature exacte, il lui serait peut-être possible d'apprendre à contrôler son pouvoir ? Au moins pouvait-il tenter de s'isoler systématiquement qu'il sentait qu'il était en passe de perdre le contrôle ... Mais sa quête se révéla finalement vaine et infructueuse, ses crises continuant d'apparaitre sans qu'il ne puisse voir d'autre solution, finalement, que de censurer en lui toute émotion susceptible de les déclencher. Aujourd'hui, après plus de dix longues années passées au Kaerl Ardent, il n'a guère plus d'espoir, et seules la présence de son Lié ainsi qu'une volonté farouche de survivre l'empêchent d'abandonner totalement. > A mettre à jour avec la rencontre avec Kalièl et les évènements de "L'Echelle du Chaos" (comparution devant le Concile, combat contre Kalièl), et son retour au Màr Menel relaté dans "Un amour pour une vie" (Heryn et Kieran le prennent sous leur protection). *Exemple de RP où il est apparu : Mentionné ici et là dans certains RPs au Kaerl Céleste. Au Kaerl Ardent, intervient dans : Dernier acte d'un simulacre (début Haskèlku 919), L'Echelle du Chaos (mi Iolyaku 919), Un amour pour une vie ...
✦ ✧ ✦ _&_ - Siegrain Kaÿ d'Amberle et le Brun Loki :
- Maitre Espion du Màr Menel -Theme Song : Derivation - Audiomachine - *Avatar alternatif pour Siegrain :
*Sa race : Ondin par sa mère, Fëalocë par son père (qui n’est autre que Saemon Ashriel d’Amberle, Second du Kaerl sous le règne du Seigneur Logain de Dalneÿs). Il est âgé de 26 ans en 919. *Son rang : Chevalier Dragon. Il accepte le poste de Maître Espion "officieux" du Màr Menel, sur la demande de Heryn et Kieran, uniquement dans le but de recueillir des informations sur la tentative d’assassinat et la disparition de Zackheim. Il est également troisième dans la liste de succession de la Maison Amberle. *Ordre draconique d’appartenance : Lumière, alignement Chaotique Bon. Il a été ramené par son père au Kaerl Céleste à l’âge de 5 ans, suite à la mort de sa mère, et y réside donc depuis l’année 898. *Nom du Lié : le Brun Loki, né en 908 de la Dorée Kiruna. Il est issu de la même couvée que le Brun Sarevok, le lié de Zackheim (lui-même frère cadet de Kieran). Loki est un dragon de caractère facile, toujours d’humeur joyeuse et malicieuse, et bien qu’il soit souvent le premier à rejoindre son âme-sœur dans ses frasques diverses et variées, il possède la sagesse nécessaire pour arrêter Siegrain quand il considère que celui-ci va trop loin. Il est tout à la fois farouchement protecteur envers son Lié, et capable de reconnaître lorsque celui-ci a besoin d’espace et de solitude. Physiquement c’est un dragon de taille moyenne, doté d’une musculature sèche vraisemblablement peu destinée à la force brute. Bien qu’âgé à présent d’un peu plus de 10 ans, il conserve de son adolescence une allure souple et toute en adorables courbes et rondeurs, dont il se sert sans vergogne pour amadouer ses interlocuteurs, qu’ils soient bipèdes ou dragons. Sous sa forme humanoïde, il arbore l’apparence d’un jeune prince du désert, toujours paré de riches et extravagants atours, un sourire de provocation bon enfant accroché aux lèvres. Ses cheveux sont alors de la couleur exacte de ses écailles, d’un brun violine sombre et chaleureux. Quant à ses quelques mèches blanches, elle n’ont d’autres fonction ou origine qu’une pure affectation … Du moins c’est ainsi qu’il l’explique lorsqu’on l’interroge à ce sujet. *Brève description : La première chose qui peut frapper lorsque l’on rencontre Siegrain pour la première fois, est son regard troublant, magnétique, ourlé de longs cils noirs, qu'il aime à souligner d'un léger trait de khôl. Son visage lisse, mêlant harmonieusement les deux races dont il est issu, semble ne pas pouvoir marquer le passage du temps. De son père Fëalocë, il a visiblement hérité son teint au hâle délicat, ainsi que ses yeux en amande, qui, particulièrement expressifs, présentent des iris d’un doré assez sombre. A sa mère Ondine, quant à elle, il doit son abondante chevelure brune, dont il prend grand soin, et qui arbore des reflets violines rappelant subtilement la teinte des écailles de son Lié … C’est comme si l’on avait pris le bleu nuit caractéristique des Ondins pour le panacher de tonalités plus chaudes et flamboyantes des Fëalocës. Ses cheveux, qu’il portera fréquemment détachés, lui tombent jusqu’au bas des omoplates, et bien qu’il lui arrive à l’occasion de les avoir plus courts, ce sera rarement au-delà d’une longueur affleurant le haut de ses épaules. Pour parachever ce visage à l’allure androgyne et séduisante, ses lèvres pleines affichent en quasi permanence un sourire effronté et moqueur, qu’on ne pourrait manquer de percevoir lourd de suggestions non formulées. Et il est bien rare qu’il se laisse aller à montrer sa véritable personnalité en dehors de son cercle d’amis les plus proches. Cette façade frivole et superficielle est le masque qu’il a élaboré au fil des années au contact des autres gens, une manière de se protéger d’eux. Siegrain n’est pas bien grand, culminant à une hauteur moyenne pour un homme, approchant du mètre soixante-quinze, et n’est pas non plus bien épais, de nature plutôt fragile. Il cache généralement sa stature frêle sous des vêtements à la coupe large et aux étoffes précieuses, s’efforçant néanmoins de renforcer et muscler son corps par de rigoureux entraînements. Il ne pourra en aucun cas faire face à la charge frontale d’un chevalier en armure, mais pour ce qui est de ses activités habituelles, cela lui convient parfaitement bien. Il compense ainsi ce qui lui manque en puissance par une indéniable agilité et un esprit rusé. C’est un jeune homme qui croque la vie à pleines dents, en savourant tous les plaisirs, de tout ordre que ce soit ; il aime à prétendre en plaisantant – peut-être qu’à demi – qu’aucun ne lui a échappé. Il joue et surjoue en permanence de sa réputation sulfureuse, provocatrice. Pour quiconque ne le connaît pas, il n’y aurait qu’un pas pour voir, derrière cette tendance apparente à ne vivre que pour le jour présent, une fuite en avant de la réalité et de ses problèmes. Pourtant, si l’on prend le temps de parler avec lui, pour peu qu’il accepte de se livrer - ce qui arrivera rarement - on prend conscience qu’il ne s’agit pour lui que d’une façade. Les pieds bien ancrés sur terre, Siegrain est lucide, presque cynique, choisissant souvent la voie de l’humour et de la dérision pour s’exprimer. De constitution fragile, bâtard demi-sang d’un éminent personnage du Kaerl, sans aucune personne de son sang encore vivante, il a éprouvé tout au long de son enfance puis de son adolescence des difficultés à se faire accepter … Et cela a inéluctablement modelé sa façon de de voir et d’interagir avec le monde. Puisque tous semblaient d’ors et déjà convaincus de son évidente culpabilité, pourquoi s’efforcer de chercher à leur donner tort ? Ainsi prit-il l’habitude jouer ce rôle qui lui avait échu, celui d’un original qu’il ne valait mieux pas fréquenter trop près, au risque de se retrouver entraîné dans des histoires invraisemblables. Il paraît à présent détaché de toute forme de jugement provenant de l’extérieur, vivant selon ses propres choix et valeurs, sa loyauté allant exclusivement à ceux qui constitueront sa famille de coeur, à savoir son Lié et ses amis les plus proches, pour qui il serait capable de tout. Au fond, au-delà de cet évident tempérament rebelle, c’est une personne extrêmement sensible, et pourtant, bien malin celui qui pourra prétendre décrypter ses réels sentiments ou réelles intentions s’il ne l’a pas décidé. Il se prétend solitaire et n’ayant besoin de personne, usant de sa personne comme d’un outil pour arriver à ses fins, mais souffrirait énormément de perdre ceux à qui il tient. *Liens : Au fil des années, le petit garçon rejeté par ses pairs qu’il était a finalement vu se constituer autour de lui un groupe d’amis auxquels il est extrêmement attaché. Kieran d’abord, son meilleur ami, son ‘‘idole’’, qu’il jalouse autant qu’il l’idéalise, et pour lequel il semble éprouver des sentiments ambigus. Mallory, son ami le plus proche après Kieran, son éternel et inséparable compagnon de virée, la personne en laquelle il a le plus confiance après Loki. Nashira, sœur jumelle de Mallory, qu’il apprécie et respecte sans être particulièrement proche d’elle. Heryn, dont il n’a fait la réelle connaissance que depuis quelques lunes, bien que cela fasse des années qu’ils se croisent au Kaerl, et qui a rapidement su se faire une place dans son coeur … Pour sa propre personnalité autant que par le fait qu’elle soit la bien-aimée de Kieran. Renàto, enfin, le paria, le transfuge ardent, qui l’amuse autant qu’il l’intrigue. Sans doute se voit-il en lui, par un jeu de miroir inconscient. Et puis Elerinna, bien sûr, envers qui il a énormément d’affection, la Matriarche l'ayant patiemment éduqué après la mort de son père. D’un point de vue plus large, il a énormément de connaissances et de contacts au sein du Kaerl et à Lòmëanor, des Hautes Sphères à la plus humble serveuse de taverne. Il connaît tout le monde et tout le monde le connaît … Du moins, en apparence. *Résumé de son histoire : Ce récit commence sur Orën en 893, par la rencontre entre Raleigh, une opiniâtre garde de caravane, et le brillant Saemon Ashriel, Chevalier Dragon et Second du Màr Menel. En mission d’ordre économique dans la région sur ordre de son Seigneur et maître, Logain de Dalneÿs, c’est donc tout naturellement que le Fëalocë fit connaissance de la jeune femme. Comme source d’informations, tout d’abord, puis, les semaines passant et leur intimité grandissant, comme compagne, le temps que durerait son séjour. Du moins était-ce que l’un et l’autre convinrent d’un commun accord, jusqu’à ce que l’Ondine lui annonce son improbable grossesse. Prenant ses responsabilités en main, Saemon obtint la permission de les faire amener en Tol Orëa, où Raleigh s'installa et vécu finalement avec son fils jusqu’à la mort de cette dernière. Ainsi Siegrain, frêle demi-sang Ondin-Fëalocë, naquit-il dans la riche bourgade de Lòmëanor, pour y être ensuite élevé sous la garde quasi exclusive de sa mère. Le nombre de fois, durant les cinq ans qui suivirent, où Siegrain put contempler le visage de son père se comptèrent sur les doigts d’une main. La jeune femme ne se maria jamais, se contentant de relations éphémères, et malgré leurs interactions toujours plus houleuses, finissant toujours par accueillir Saemon dans sa demeure et inévitablement, sa couche, lors de ses rares visites. Sa mère l’éduqua seule, sa fierté l’empêchant d’accepter l’aide de qui que ce soit, mais, ses contrats l’emmenant souvent au loin sur plusieurs jours, elle se révéla, finalement, émotionnellement peu disponible pour son petit garçon. A l'hiver 898, plus rude que ceux des précédentes années, une épidémie de fièvre sévissant à Lòmëanor les terrassa tous les deux, et si lui en réchappa sans d’autres séquelles qu’une santé un peu fragile, sa mère y perdit hélas la vie. Désormais orphelin, il fut donc ramené au Màr Menel par Saemon, et officiellement reconnu comme son héritier légitime. Rongé par un sentiment de culpabilité, de colère et d'injustice, devenu enfant rebelle et difficile, véritable sauvageon, il refusa de reconnaître l’autorité de ce père qui n’avait jamais semblé se soucier de lui. Aussi les autres enfants commencèrent à se moquer de lui et à le rejeter, le traitant de bâtard et de sang-mêlé, de fillette, et de bien d’autres termes désobligeants. Lorsque Kieran, jeune fils de la Maison Galastden, en preux chevalier et auréolé de toute l’autorité que ses 4 ans de plus lui conféraient, fit cesser les méchancetés en le prenant sous son aile, méfiant, il n’accepta tout d’abord pas. Pour autant, l’autre garçon n’abandonna pas, et petit à petit, ils se rapprochèrent jusqu’à ce que Siegrain, quelques lunes plus tard, accepte enfin de s'ouvrir et ne tombe dans les bras de son aîné en sanglotant toutes ces larmes qu’il ne s’était jamais autorisé à verser. Il apprit ainsi que Kieran, lui aussi, avait du faire face à la perte tragique de ses deux parents ... N’était-il donc pas le mieux placé pour le comprendre ? Deux années s’écoulèrent, et les deux garçons devinrent quasi inséparables, au point qu’il devint rare d’apercevoir l’un sans l’autre, Siegrain toujours sur les talons du jeune Galastden, et ce en dépit des devoirs et des charges que conféraient à Kieran son titre d’Héritier d’une Maison Majeure. Et cela dura jusqu’à ce que les prémices de la guerre ébranlent le continent, et que Saemon trouve la mort en protégeant Logain d’une attaque mortelle. Frappé en plein coeur par la réalisation que plus jamais il ne verrait ce père qu’il avait pourtant toujours rejeté, le garçon se renferma sur lui-même. Une fois encore, voilà qu'il se retrouvait seul. Qui s’occuperait de lui désormais ? Le spectre du deuil et de la guerre planant sur tous les esprits, nul au sein de la Maison Amberle n'osa se proposer pour en prendre la responsabilité. Avec une présence d’esprit et une justesse inattendue chez un enfant de son âge, Kieran présenta alors son jeune cadet à Elerinna de Galastden, noble dame Dorée au tempérament maternel, et liée de la vénérable matriarche Kiruna. Comme si elle avait pu deviner toutes les peines que recelaient son petit coeur, elle se prit d’affection pour Siegrain et ce fut sous son égide qu’il avança à pas prudents vers l’adolescence. Mais avant cela, courant 902, leur duo s’élargit de deux nouvelles têtes : Mallory, courageux et maladroit, et sa jumelle Nashira, douce mais farouchement protectrice envers son frère. Ensemble ils firent les quatre-cents coups, avec l’insouciance propre aux enfants, et lorsque la blonde Dara rejoint le Màr Menel, en 904, ils l’intégrèrent naturellement dans leur groupe. Avec les années, une rivalité amicale vit le jour entre eux et un autre groupe, non moins important, mené par Jasdrian, jeune fils du Seigneur Logain, et son frère de coeur, Anatheo, tous deux de la Maison Dalneÿs … Et ce qui avait démarré entre d’innocentes batailles à grand renfort d’épées en bois, se poursuivit sous forme d’une juste compétition pour l’Empreinte : ce serait à qui serait le meilleur, le plus intelligent, le plus brave. Curieusement, Zackheim, lui, persista à se tenir à l’écart de ses turbulents aînés, préférant rester le nez plongé dans ses livres et dédaignant avec mépris chacune des pourtant bienveillantes propositions de son grand frère, Kieran. En 905, Kieran, Dara, Nashira, Mallory, ainsi que Jasdrian et Anatheo se lièrent brillamment, trouvant leurs âmes-sœurs au sein de la couvée de Kiruna. Et si Siegrain en conçu d’abord une vive jalousie mêlée d’un bien inconscient sentiment d’abandon, elle fut rapidement atténuée par la joie de les savoir enfin complets. Que pouvait-il leur souhaiter de mieux, après tout ? Avec les années, les trois premiers prirent leurs distances pour poursuivre leurs apprentissages respectifs, mais Mallory, lui, resta particulièrement proche de Siegrain, et ensemble, leurs caractères s’affirmant et leur âge avançant, ils accomplirent leurs plus mémorables bêtises ... Et reçurent leurs plus mémorables punitions. Lorsqu’il devint évident que Dara, sa "cousine" adoptée dans la Maison Amberle et sous la triade du Blanc Jhereg, se révélait en bien des points meilleure que lui, Siegrain préféra hausser les épaules, et se consacrer à sa découverte du monde qui l’entourait … Ainsi qu’à celle, fascinante, du sexe opposé. Et si, plus rarement, il se prétendit attiré par d’autres garçons, jamais il ne franchit réellement la limite, se contentant de flirts sans conséquences, tournant le plus souvent cela à la plaisanterie. De la guerre et de ses combats sanglants, qui à l'époque faisaient toujours rage entre les Kaerls, il n'en garde que le souvenir d'une menace lointaine, qui ne le concernait que peu. Son coeur, sa vie même se trouvait toute entière contenue entre les murs blancs du Màr Menel, et rien d'autre n'avait alors d'importance pour lui. En 908 donc, âgé de 15 ans, il se lia à son tour, enfin, avec l’un des rejetons de Kiruna. Un petit Brun à la bouille malicieuse, prénommé Loki. Dès que le dragonneau fut confortablement lové dans ses bras, son coeur s’emplit d’un amour sans bornes envers sa moitié, son frère d’âme, apaisant ainsi les blessures laissées par une enfance, puis une adolescence particulièrement troublée. Lorsqu’on lui annonça qu’il était temps qu’il devienne enfin l’Héritier en titre de la Maison Amberle, Siegrain n’hésita qu'un bref instant avant de refuser, arguant avec une franchise douloureuse qu’il ne leur devait absolument rien … Et attirant ainsi définitivement les regards désapprobateurs des adultes sur cet ‘‘adolescent insolent, ingrat et dévergondé’’ qu’il était devenu à leurs yeux. La mort tragique de Logain, cette année là, marqua un tournant définitif dans la guerre. Son fils Jasdrian, réussissant les épreuves du Gardien, pris la relève, nommant Anatheo comme Second, et annonçant à tous ses fiançailles avec Heryn Amlug, jeune Fëalocë liée à une Dorée sauvage, qui avait rejoint le Kaerl près de 3 ans auparavant. Les combats touchaient à leur fin sur Tol Orëa, laissant les trois Ordres Draconiques exsangues, marqués par une décennie de batailles cruelles et incessantes, comme un nuage de malheur entachant la blanche citadelle céleste. 910 s'annonça, Jasdrian, puis Anatheo trouvèrent la mort à leur tour, dans des circonstances tout aussi étranges qu’inexpliquées, et c’est leur protégée, Heryn Amlug, qui monta sur le trône du Màr Menel, sous les regards désapprobateurs et suspicieux de beaucoup. La Grande Guerre des Ordres fut officiellement terminée, et, chacun étant accaparé par ses propres responsabilités grandissantes, Siegrain se retrouva plus souvent qu’à son tour seul, livré à lui-même. Que pouvait-il y faire ? La Maison Amberle se désintéressait ouvertement de lui, ayant placé tous ses espoirs sur les frêles épaules de Dara et de sa prometteuse Dorée, Nyssath. Ainsi trouva-t-il un maigre réconfort dans une recherche effrénée de distractions pour l’ensemble de ses cinq sens, devenant au fil des années un client reconnu de la cour de la nuit. Il s’amusait des rumeurs qui lui parvenaient, des confidences qu’on lui glissait, sur lui, sur les Hautes Sphères, sur le Kaerl tout entier. Les années s’étirèrent. En 915, finalement, c’est sans grande surprise qu’il apprit la proposition d’union entre les Maisons Galastden et Dalneÿs. Un mariage d’intérêt entre Kieran et Heryn, pour maintenir la paix et la cohésion au sein du Kaerl. La nouvelle, bien que placée sous le signe d’une certaine évidence, lui fit ressentir un curieux pincement au coeur. Etait-ce ainsi que les choses devaient être au sein des Hautes Sphères ? Un pacte, un contrat pour le bien commun et non un mariage d’amour, n'y avait-il pas d'autre choix ? Sans réellement oser intervenir, il observa le détachement progressif qui s’installa entre Kieran et son mentor, l’ascétique Ehsan de Galastden, son meilleur ami se voyant progressivement remplacé par son jeune frère, Zackheim. A la fin de l’année 917, les noces furent célébrées, et l’impensable se produisit. On raconta que Kieran était mort et que Heryn l’avait assassiné, de son propre aveu. L’état d’urgence fut décrété, et Zackheim pris le pouvoir. Mais les explications avancées, sur le double jeu de Kieran et sa soif de pouvoir, ne parvinrent ni à satisfaire ni à convaincre Siegrain. Il le connaissait trop bien pour pouvoir y croire. Ainsi, aidé par Mallory, Nashira et le Maître Brun Peddyr Thelrand, ils menèrent l’enquête pour mettre en lumière la vérité sur toute cette affaire, alors que Tol Orëa faisait face à une nouvelle et terrifiante menace, l’Ombremage Drazahir. Kieran et Heryn furent délivrés de leurs emprisonnements respectifs, et après un long séjour au Ssyl’Shar, au coeur de l’été 918, le nécromancien étant vaincu, les deux amants firent leur retour au Kaerl. Zackheim restant introuvable suite à la tentative d’assassinat le visant, le procès qui suivit établit difficilement l’innocence de Heryn, qui fut rétablie au titre de Dame, et Kieran de Consort. Content d’avoir retrouvé son meilleur ami et de le voir enfin heureux, en dépit des dures épreuves qu’il avait traversé, Siegrain est à présent plus proche que jamais du couple seigneurial, et remplit désormais pour eux la fonction officieuse de Maître Espion. Voir : Maman de Siegrain (Raleigh) et Papa de Siegrain (Saemon Ashriel d'Amberle). *Exemple de RP où il est apparu : Sous le regard des Lunes ; Danse des Ames ; Ivresse et Confusion ; Un amour pour une vie ; L'oeil de l'âme ; ...
Dernière édition par Heryn Amlug le Ven 1 Mai 2020 - 22:23, édité 1 fois |
| | | | Heryn AmlugDame du Kaerl Céleste
Date d'inscription : 08/02/2014 Sexe : Présentation : URL Messages : 271 RPs : 52 Race : Demi-Fëalocë Âme-Soeur : La Dorée Rintrah Fonction : Dirigeante Affiliation : Maison Dalneÿs Alignement : Ordre Draconique :
| Sujet: Re: [PNJs] Nosce Te Ipsum : alter-egos et âmes obscures Dim 5 Avr 2020 - 14:13 | |
| _&_ - Kissare Amarsin & la Verte Mâyuri :
- Archiviste du Màr Menel -Theme Song : Refuge - Vas *Sa race : Torhil, âgé de 23 ans en 919. Sa mère est native de Xánthi, sur les côtes sud d’Orën, et son père d’Adel Bachir, dans le Sultanat du Shinsad, au sud-ouest du Ssyl’Shar. *Son rang : Chevalier Dragon. Bien que lié depuis une dizaine d’années, et que le Regard de Flarmya se soit manifesté rapidement chez lui, il n’aspire pas, pour le moment, à devenir Maître. Il est plutôt satisfait de sa situation et de ses missions actuelles. En tant que membre de la Maison Amberle, c’est un expert en légendes anciennes, et qui s’intéresse particulièrement à celles touchant les Valherus. *Ordre draconique d’appartenance : Lumière, alignement Loyal Bon. Il est né et réside depuis toujours au Kaerl Céleste, sa mère y étant Maitresse Dragon (liée à l'Impératrice Noire Hestia), tandis que son père officie à Lòmëanor comme forgeron, réalisant de la ferronnerie d'art et des bijoux précieux pour le compte du Màr Menel.
*Nom du Lié : Âgée de 11 ans, née de la Dorée Kiruna en 908, il s'agit de la Verte Mâyuri, ou « Reine des Paons ». C’est la sœur de couvée du Brun Loki (lié de Siegrain Kaÿ) et du Brun Sarevok (lié de Zackheim de Galastden). Aussi curieux que ça puisse paraître, la dragonne se montre souvent timide au premier contact, anxieuse de plaire et peu confiante en son charme naturel. Une fois rassurée, comme toute Verte, elle exposera rapidement un tempérament très solaire, volubile et extrêmement sociable, curieux de tout, aimant séduire et être séduite. Derrière cette apparence de cœur pur et désintéressé, il faut cependant savoir que Mâyuri est une comédienne née, passablement obstinée, qui sait très bien faire vibrer la corde sensible de ceux qu’elle rencontrera, afin d’obtenir d’eux tout ce qu’elle souhaite. Elle est très proche de son Lié, qu’elle adore, et aime par dessus tout partager du temps avec lui : il est finalement assez rare de voir l’un sans l’autre. C’est une dragonne dans la moyenne haute de sa couleur, finement musclée, à la silhouette énergique bien que gracile. Ses écailles arborent un vert vibrant, tirant légèrement sur le turquoise, rappelant la couleur des plumes des paons dont elle porte le nom. On retrouve cette teinte lorsqu’elle emprunte sa forme humanoïde, celle d’une femme menue et de petite taille, aux rondeurs pleines et envoûtantes. Yeux et cheveux sont alors de ce même et exact vert hypnotique, saisissant. Kissare aime à comparer son apparence à la fois douce et voluptueuse, à celle des nymphes des légendes sud-Orëniennes qui ont bercé son enfance.
*Brève description : Du haut de son mètre quatre-vingt-quinze, il faut reconnaître que le Torhil possède un physique plutôt avenant. Sa peau brune, piquetée ça et là de petites marques de pigmentation, est ombrée de tout la chaleur de ses ancêtres Ssyl’Shari paternels, nuancée par ces teintes dorées qu’on associerait volontiers aux calanques écrasées de soleil de l’Orën du sud. C’est de sa mère qu’il tient son menton volontaire, son nez busqué mais aussi son abondante chevelure noire. Ainsi, cette dernière, effleurant le haut de ses reins, se voit égayée de subtils reflets d’émeraude et de malachite, suggérant de manière évidente l’appartenance de son âme à la Verte Mâyuri. Encadrés par de hautes pommettes et des sourcils expressifs, ce sont ses yeux qui attirent le plus le regard, d’un ocre fauve captivant, miroirs lumineux reflétant la profondeur de ses émotions. Et, courant de sa tempe à sa pommette gauche, partiellement masquée par ses cheveux, une cicatrice rappelle sa brève participation aux combats, à la fin de la grande Guerre des Ordres. Enfin, ses lèvres pleines, promptes à sourire, complètent ce tableau d’un visage sensuel, que ne dément pas une stature bâtie sans excès, bien découplée, et des mains assurées, plus habituées pourtant à feuilleter les pages d’un livre qu’à empoigner une lame. Sa démarche est souple, nonchalante, et étonnamment discrète pour un homme de sa taille ; quant à ses yeux, toujours en train d’analyser ce qu’il voit, ils ne manquent pas un détail de ce qui l’entoure. Kissare est une personne plutôt facile à vivre, appréciant tout autant le calme ouaté d’une bibliothèque poussiéreuse, que l’agitation d’une conversation animée avec des amis. Très réfléchi quoi que doté d’un esprit vif, il faudra cependant faire preuve de conviction pour le faire sortir de sa zone de confort, le plus simple étant de piquer sa curiosité ou de faire appel à sa passion sur tel ou tel sujet qu’il affectionnera. Un point fort de sa personnalité sera bien sûr la loyauté inamovible qu’il offre à son Kaerl, ainsi qu’aux valeurs sur lesquelles il s’est construit : celles du Màr Menel, mais également l’honneur, la tolérance, la protection des faibles, l’honnêteté, le respect des règles et des lois établies. S’il exprimera facilement ce qu’il pense et ressent, il nécessitera en revanche qu’on lui accorde avant cela un peu de temps en solitaire afin de pouvoir se recentrer. Doté d’un tempérament perfectionniste, le jeune homme se montrera aussi exigeant avec les autres qu’il peut l’être avec lui-même : sa grande soif de savoir le pousse paradoxalement à se dépasser pour donner toujours le meilleur de lui-même. Quelles que soient les circonstances, s’il décide de s’engager dans un projet, s’il vous donne sa parole, il ira jusqu’au bout de ses promesses, quoi qu’il lui en coûte. Réservé malgré tout, préférant l’écoute à la parole en dépit de son tempérament franc et déterminé, il lui arrive fréquemment de douter de lui et de ses capacités, de manquer tout simplement de confiance en lui-même … Charge alors à son âme-sœur de le rassurer et de le secouer pour l’aider à se rouvrir à l’extérieur et les merveilles infinies qu’il recèle. En résumé, le Torhil est un être plutôt sociable, mais qui ne s’engagera jamais à la légère ou sur un coup de tête, que ça soit dans ses relations amicales ou amoureuses … Occasionnant parfois quelques conflits avec Mâyuri dont le mot d’ordre serait plutôt ‘‘carpe diem’’. La Verte porte un amour ineffable à son Lié, qui le lui rend bien, et ces accrochages ponctuels – résolus la plupart du temps par un compromis entre la position de l’un et de l’autre – ne sont pour eux que l’occasion de renforcer leurs liens. Contrairement à sa dragonne, son Empreinte avec une femelle n’a jamais suscité en lui autre chose qu’une acceptation tranquille, s’orientant plus vers un état de fait prédestiné et ‘‘normal’’, que vers une triste résignation à son sort. Sa Liée est celle qui lui a été promise par Flarmya, et quiconque s’aventurera à dire le contraire s’exposera à subir sa colère, aussi rare que dévastatrice.
*Liens : Les Patriarches Nalesean de Dalneÿs et Reynald d’Amberle : respectivement son ancien maître dragon pour lequel il a beaucoup d’estime, et celui au service duquel il est actuellement ; Meryll de Dalneÿs et Lothar de Maelhen, famille à laquelle sa mère confia son éducation dès l’éveil prématuré de son don ; Asgeir de Maelhen, comme un frère ainé pour lui ; le barde et Chevalier Bronze Neithan Kendric, un ami proche et un confrère, leurs pères respectifs étant tous deux commerçants affiliés à Lòmëanor ; Selcot Denali, en tant que lié de la Verte Beith, une autre fille de Kiruna, demi-soeur de bon conseil et de laquelle Mâyuri est très proche.
*Résumé de son histoire : Le récit de sa vie commence bien avant sa naissance, en Thálassie, au sud d’Orën, dans la ville de Xánthi, célèbre pour sa production de vin. Âgée d’une dizaine d’années, Anthéa Laric, orpheline abandonnée par une famille incapable de la nourrir, fut repérée par un jeune Maître Dragon du Màr Menel, en la personne du brillant Logain de Dalneÿs. Au Kaerl Céleste, acquérant le surnom de ‘‘Valens’’ (l’Energique), elle se lia peu de temps après à une Impératrice Noire au caractère féroce et protecteur, prénommée Hestia. Au cours de l’une de ses missions au Ssyl’Shar, dans la bourgade d’Adel Bachir, elle rencontra son premier et seul amour, celui qui deviendrait le père de son unique enfant : Meszyan Amarsin, alors apprenti forgeron.
Kissare naquit ainsi finalement sur Tol Orëa, par un beau jour de Solyaeku, en 896, bien avant le début des hostilités qui donneraient lieu à la Grande Guerre des Ordres. Grandissant entouré de l’amour de ses parents, partageant son temps entre le Kaerl où vivait sa mère, et Lòmëanor où son père réalisait des ouvrages précieux pour le compte du Màr Menel, ses premières années se déroulèrent sans heurt. En 900, à l’âge de quatre ans, un premier incident vint bousculer sa vie tranquille : échappant à la surveillance de sa mère en jouant avec un lézard de feu, il évita de justesse une chute mortelle du haut des remparts, ne devant sa survie qu’aux réflexes de la Noire Hestia … Laquelle avait réagi instinctivement à l’appel mental du petit garçon. L’éveil prématuré de son Don provoqué par ce choc émotionnel, poussa ses parents à prendre la ferme décision de confier son éducation à une autre famille du Kaerl, selon les traditions ancestrales du Màr Menel. En bons termes avec les Maisons Maelhen et Dalneÿs en dépit de son adhésion à la Maison Galastden, Anthéa remit Kissare entre les mains expertes de Meryll de Dalneÿs et de son époux Lothar de Maelhen. Torhils eux aussi, ils élèveraient son fils en même temps que le leur. Le jeune Asgeir devint ainsi pour lui un véritable modèle, tout autant qu’un admirable grand frère. Désireuse d’offrir à son fils la possibilité de faire ses propres choix lorsqu’il serait plus âgé, ainsi que le lui avait permis Logain, la voie de la modération s’imposa naturellement à elle.
Durant ses quelques visites à Lòmëanor, malgré le spectre de la Guerre, Kissare rencontra et se lia rapidement d’amitié avec un autre garçon, Neithan Kendric, un demi-sang plus âgé, dont le père Neishaan était un herboriste affilié au Màr Menel, et la mère Ondine, capitaine de navire, souvent absente. Lorsque le Don de son ami se révéla, inattendu pour lui qui était né de deux parents non-Doués, à sa grande joie, Neithan le rejoignit enfin au Kaerl, et leurs liens n’en furent que renforcés. En 908, soit trois ans plus tard, à ses douze ans révolus, après une courte année d’Aspiranat auprès de Nalesean de Dalneÿs, Kissare fut présenté sur les Sables par ses tuteurs. Il y rencontra, à la grande surprise de tous, son âme-sœur en la personne de la Verte Mâyuri. Et s’il ne réalisa pas immédiatement les implications sous-jacentes d’une telle Empreinte, il devint pour lui évident après quelques semaines de réflexion, qu’il n’était pas comme tous les autres garçons. Les filles, que ses camarades encensaient et desquels elles faisaient tourner la tête, le laissaient pour sa part parfaitement indifférent … Pourtant, contrairement à ce que l’on aurait pu penser, cette réalisation fut pour lui comme si des pièces d’un casse-tête jusque là séparées s’emboîtaient enfin, et son cœur se gonfla d’un amour sincère pour sa petite Liée. Les mois passant, la dragonnelle grandissant lentement, face aux inévitables ragots et persiflages, le doute s’empara du cœur de cette dernière : était-elle réellement celle qui lui était destinée ? N’était-ce pas une erreur ? Mâyuri se rapprocha durant cette période de sa sœur ainée, la Verte Beith, liée elle aussi à un homme, dont les conseils et les encouragements lui furent d’un grand secours.
La même année, le Seigneur Logain, si aimé de son peuple et encensé par Anthéa, décéda des suites de blessures obtenues sur les champs de bataille. Ce fut un grand choc et une profonde tristesse pour Kissare, qui vit une amertume et une soif de vengeance inédites croître en lui mois après mois. Dès que Mâyuri fut assez âgée, il accompagna donc sa mère avec l’Escadrille Galastden et expérimenta ses premiers combats, qui laissèrent une trace indélébile sur son âme et dans sa chair. Profondément dégoûté par ce qu’il y vit et vécut, il se jura de ne plus jamais se servir d’une arme pour prendre la vie d’un autre être humanoïde. Refusant l’optimisme presque naïf des Dalneÿs, tout comme l’impartialité aveugle des Galastden, il s’engagea dès lors auprès de la Maison Amberle et de son Patriarche Reynald, développant ses compétences dans le domaine de l’Histoire et de l’archéologie.
Approchant de ses quinze ans, à la fin de la Guerre, il réalisa brutalement que les sentiments qu’il éprouvait pour Neithan dépassaient le stade de la simple amitié. Le demi-sang, âgé de 17 ans, ayant échoué à de trop nombreuses empreintes et son Don jugé trop faible, serait envoyé en poste à Lòmëanor comme espion pour la Maison Amberle … Ce qui sonnerait certainement l’heure d’une probable séparation entre eux. Poussé par Mâyuri, saisi d’un d’un vif chagrin mêlé de panique, Kissare avoua tout à son ami, et les deux adolescents officialisèrent une relation qui ne dura malheureusement pas. Le jeune Torhil avait compris que de par ce rôle d’espion, et le tempérament fantasque de celui qui allait endosser une double identité pour le restant de sa vie, l’amour qu’il éprouvait pour lui ne pourrait être vécu ni librement, ni durablement. Ce fut donc Kissare qui prit en premier la difficile décision de ne pas poursuivre dans cette voie, ceci pour leur propre bien à tous les deux. La paix s’installant sur Tol Orëa et dans les Kaerls, les années passant, les visites de Neithan au Màr Menel se firent plus rares, et si Kissare continua à le fréquenter, rapportant récits et légendes pour alimenter les chansons du barde, ce fut toujours dans le cadre strictement amical … Mais aucune de ses passagères aventures, cependant, au gré des vols nuptiaux de sa Liée, ne lui inspira jamais de sentiments pareils à ceux de son premier amour.
A présent, le jeune Torhil, ayant mûri tout restant un personnage relativement discret et un visage anonyme au sein du Màr Menel, occupe désormais une place bien méritée au sein des Archives, toujours avide de nouveaux savoirs et de quoi alimenter son insatiable curiosité à l’égard du passé et des anciens Seigneurs Dragons.
Exemple de RP où il est apparu : Aucun pour le moment.
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