[Lieu] Le Valarëa ou Fleur des Dragons

En observant cet étrange quartier du Kaerl, on est en droit de se demander qui a pu imaginé pareille construction. D'une facture parfaite, taillée dans de la roche blanche et au toucher satiné, le Valarëa donne l'impression d'être taillé en un seul et immense bloc de pierre. Il suffit pourtant de s'approcher de ses murs pour distinguer la finesse de ses jointures. On peut alors penser que l'architecte qui a imaginé cette structure voulait quelque chose de parfait, digne des occupants qui viendraient y résider.

Elle attire les regards par sa forme de fleur, constituée d'une multitude de salles creusées dans la pierre, accessibles par des sortes de balcons individuels, et reliées à une grande salle centrale où s'élève la statue monumentale d'une Reine. Ses fonctions réelles restent incertaines pour les bipèdes, il reste néanmoins idéal pour les dragons souhaitant se reposer en compagnie de leurs pairs. Ou encore pour se retrouver dans un lieu parfaitement privé, avec son lié, sans être dérangé. Ce sont plus les Enfants de Flarmya qui privilégient ces petits salles pour avoir une intimité certaine.

Les balcons, en dehors d'être des accès et des promontoires pour les vols, servent le plus souvent au repos des dragons, pour une sieste passée à se réchauffer les écailles au soleil. Le calme y régnant apporte une certaine forme de quiétude plaisante, invitant à y revenir aussi longtemps que nécessaire.

Lieu de repos des dragons, c'est aussi et surtout leur territoire, l'unique lieu où les lois draconiques sont les lois régnantes, des lois qui défient l'entendement des bipèdes, des lois millénaires, celles d'une race millénaire. Les dragons sont les maîtres ici, c'est eux qui ont façonnés le lieu à leur convenance et ont inspirés les architectes et artistes qui y ont participés. C'est leur retraite, leur lieu de pouvoir, sauvage et néanmoins régis en harmonie avec la présence des bipèdes. C'est là leur sanctuaire.

Le Cìrban Telemna (Màr Luimë) et les Dôls Narés (Màr Tàralöm) ont été édifiés selon le même principe.

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