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 [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus

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Nezha
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MessageSujet: [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus   [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus Icon_minitimeMer 3 Juil 2019 - 15:29

Nos ancêtres les Valherus


Ici vous trouverez une galerie de portraits des Valherus célèbres en leur temps, que leur époque ait été celle des Guerres du Chaos (proche de leur chute), celle de la construction des Kaerls, ou bien celles des toutes premières Empreintes des Einors avec leurs dragons.

Rappel : votre ancêtre Valheru est traditionnellement le DERNIER sang-pur perché tout en haut de votre arbre généalogique. Suivent ensuite les sang-mêlés : mi Valherus mi races asservies de la famille de votre personnage.

Petit tableau des domaines fondés et habités par les Valherus :
Kaerl Céleste, Màr Menel (Tol Orëa)
Kaerl Englouti, Màr Luimë (Tol Orëa)
Kaerl Ardent, Màr Tàralöm (Tol Orëa)
Kaerl Maudit, Màr Ilmarë (de son vrai nom oublié), Màr Dìnen ou Agarwaen (Tol Orëa)
Kaerl des Sables, Màr Lìtsë (Désert Profond du Ssyl'Shar)
Kaerl des Glaces, Màr Vor'ringwë (Vaendark)
Cité libre de Nar'Lid, royaume des Îles Perdues d'Ys (Archipel d'Ys)
...

Voici le code à compléter pour vos propres fiches :

Récapitulatif des Valherus célèbres :

¤ Ancalë-Naira (Cœur de Flamme Radieux), liée à la Dorée Maranwë (Destinée), mère de Morë-Enda et d'Alassë-Kemeniel, souveraine absolue du Màr Menel jusqu'à son bannissement dans les Limbes à la fin des Guerres du Chaos
Ancêtre des lignées Dalneÿs et Maelhen du Màr Menel.

¤ Nàr-Macil (Epée de Feu), lié au Bronze Iârwath (Ensanglanté), prétendant au trône du Màr Menel, tué par traîtrise par son amante Ancalë-Naira sur le champ de bataille durant les Guerres du Chaos.
Ancêtre des lignées Galastden et de Leysse du Màr Menel.

¤ Alassë-Kemeniel (Terre Bénie), liée à la Dorée Ancalossë (Fleur Rayonnante), fille d'Ancalë-Naira et prêtresse de la déesse Gaïa, morte de chagrin suite au décès de sa Liée durant les Guerres du Chaos.

¤ Saiwa-Elenìrë (Brûlante Larme d'Etoile), liée à la Blanche Nitzevet.
Ancêtre de la lignée Chantevent du Màr Menel et du Chevalier Noir Zoran Cynfelyn.

¤ Kirien-Vaem (Douce Âme), liée à la Bleue Kethenduth'y (Cœur Bleu), magicienne et guérisseuse, tuée par son amant Thorelath-Aisk.
Ancêtre de la lignée des Zadan dont le Maître Brun Peddyr Thelrand.

¤ Fir-Neve (Feu du Ciel), liée à la Bleue Metztli (Lune), prophétesse, alliée des dieux et créatures surnaturelles du Rhaëg, mystérieusement disparue quelques temps avant les Guerres du Chaos.
Ancêtre notamment de la Maîtresse Verte Semperya (Lanthis) de Galastden.

¤ Naktam-Charah (Marcheur de la Nuit), lié à la Verte Kementari (Reine de la Terre), mage aux pouvoirs de divination, souverain absolu du Màr Luimë jusqu'à sa mort lors de la Révolte des Esclaves durant les Guerres du Chaos.
Ancêtre de la lignée oubliée des Nìsinen et de la lignée de Gilraën du Màr Luimë, dont le Chevalier Brun Marek d'Ardiénor.

¤ Arcë-Lliuth (Archère des Poisons), liée à l'Argentée Tefnout (Œil de Lionne), une des premières Dames du Màr Luimë, fut la terreur du Ssyl'Shar, tuée au combat longtemps avant les Guerres du Chaos.

¤ Solem-Gaereÿ (Rose d'Argent), liée à la Verte Minéyï (Musicienne), artiste et courtisane, tuée par un amant éconduit peu avant les Guerres du Chaos.
Ancêtre notamment du Chevalier Bronze Galaad Lucis et du Chevalier Brun Séléné Lòkë.

¤ Zoheir-Kelig (Seigneur Eclatant), lié au Bronze Aghilas (Panthère), rival du dieu Haskèl, marionnette de sa demi-sœur et amante Adara-Tehei, souverain du Màr Tàralöm jusqu'à sa disparition durant les Guerres du Chaos.

¤ Adara-Tehei (Flamme Couronnée), liée à l'Incarnate Ahuura (Robe rouge royale du coucher de soleil), demi-sœur et amante de Zoheir-Kelig, souveraine de l'ombre au Màr Tàralöm jusqu'à sa mort.

¤ Valka-Raukë (Démon Cruel), liée à la Verte Sekhti (Fureur des Dieux), prêtresse de la déesse Eurilya, morte lors du décès de sa Liée au combat durant les Guerres du Chaos.

¤ Thorelath-Aisk (Arracheur de Vie), lié au Bronze Rynskaldarn (Pourfendeur), puissant guerrier, tua son amante Kirien-Vaem avant de se laisser dépérir.
Ancêtre notamment du Maître Noir Alauwyr Iskuvar.

¤ Amtziri-Sūrya (Clair de Lune Craint par le Soleil), liée à l'Impératrice Noire Naktīs, puissante mage, Shaman du Màr Tàralöm.
Ancêtre de la lignée Sălv du Màr Tàralöm.

¤ Ereb-Aran (Rêveur Silencieux), lié au Brun Orodruin (Montagne de la Flamme Rouge), puissant mage, rival amoureux éconduit par Mystra, banni dans les Limbes après avoir été blessé durant les Guerres du Chaos.
Ancêtre de la lignée Thrawnen du Màr Luimë.

¤ Atsìla-Êdna (Noble Jouissance), liée à l'Améthyste Zahara Chahar (Aube Eclatante), souveraine absolue du Màr Ilmarë jusqu'à sa mort, tuée par une rivale lors des Guerres du Chaos.
Ancêtre notamment de la Maîtresse Bleue Mora del Caelan.

¤ Einar-Bevjine (Le Fou), lié à la Blanche Seirha (Peur), créateur des orbes de pouvoir responsables de la Première Malédiction du Màr Ilmarë en l'An 425, banni dans les Limbes après les Guerres du Chaos.

¤ Cadekeus-Ezekylae (Caducée d'Ezekyle), lié au Blanc Caedes, érudit et guérisseur passionné par la mort, disparu mystérieusement durant les Guerres du Chaos.
Ancêtre de la lignée Zenghwei du Màr Tàralöm.

¤ Laimë-Ninquë (Ombre Pâle), liée à la Bleue Isilmë (Clair de Lune), puissante mage, périt lors d'un rituel censé réunir son corps et son âme à sa Liée en un seul être.
Ancêtre de la lignée Eleicúran comportant la Chevalière Airain Amaélis Eleicúran, le Chevalier Blanc Veyre Yodera, le Chevalier Bronze Tristan Gwened, mais aussi de la lignée disparue Anenlinda dont subsiste le Chevalier Brun Usui Ikeda.

¤ Morë-Enda (Noir Cœur), lié au Noir Vangwë (Souffle), fils d'Ancalë-Naira, fondateur du Màr Lìtsë, banni dans les Limbes après les Guerres du Chaos.
Ancêtre direct de la Maîtresse Dorée Heryn Amlug.

¤ Dye-Weren (Etoile Sauvage) dit le Roi de Fer, lié à l'Impératrice Noire Qadesh (Orgueilleuse), maître de stratégie, fondateur du royaume des Îles Perdues d'Ys et de sa cité libre Nar'Lid, banni dans les Limbes après les Guerres du Chaos.
Ancêtre de la lignée Garaldhorf.

¤ Fael-Lùlë (Eclat de Saphir), liée à l'Argentée Elentàri (Reine des Etoiles), membre du clan guerrier Arwenbeth du Màr Luimë, fondatrice de la cité d'Ivrin, morte lors d'un rituel pour protéger son héritage lors des Guerres du Chaos.
Ancêtre de la Chevalière Argentée Alrüne Larilane.

¤ Siolith-Thyr (Esprit Lunatique), liée à la Verte Aledia (Griffe Chaude), a dissimulé ses origines pour tromper ses pairs, disparue dans l'Interstice dans des circonstances inconnues peu avant la chute des Valherus.
Ancêtre notamment de la Maîtresse Verte Alkhytis Doréhor.

¤ Lâal-Grahan (Eclipse Ecarlate), liée à l'Incarnate Kākkai (Corbeau), mère de Núla-Histë.
Ancêtre notamment du Chevalier Bronze Nagendra Tuncay.

¤ Núla-Histë (Crépuscule Secret), lié au Brun Makaria (Béatitude), fils de Lâal-Grahan.
Ancêtre notamment du Chevalier Vert Shay Ekatz.

Kaerl Céleste - Kaerl Englouti - Kaerl Ardent - Kaerl Maudit - Autres affiliations



***

Commençons avec les ultimes souverains Valheru des Màr Menel, Màr Tàralöm, Màr Luimë et Màr Ilmarë (Kaerl Maudit) :

Citation :
« Cœur de Flamme Radieux»


Nom : Ancalë-Naira
Habitat : Régna en Reine absolue sur le Màr Menel jusqu'à son bannissement final dans les limbes.
Âme Soeur : Maranwë ("Destinée"), Dorée.
Armoiries: Un soleil enflammé transpercé d'une lance. Doré sur fond orangé-cuivré.
Descendance : En enfants directs et de sang pur Morë-Enda et sa demi-soeur Alassë-Kemeniel. En sang-mêlés, les fondatrices des Maisons Dalneÿs et Maelhen, au Kaerl Céleste.

//A compléter//







Citation :
« Seigneur Éclatant»


Nom : Zoheir-Kelig
Habitat : Seigneur du Màr Tàralöm, officiellement jusqu'à sa mort durant les Guerres du Chaos.
Âme Soeur : Aghilas ("Panthère"), Bronze
Armoiries : Deux dagues croisées sur une rose pourpre, lardée d'épines, sur fond noir.
Descendance : Nombreux enfants, légitimes ou non, dont certains incestueux avec sa demi soeur, de quelques années sa cadette, la Dame Incarnate Adara-Tehei ...

Ce que l'on sait de lui : Vénérant Haskèl d'une manière quasi fanatique, il ne sut tolérer qu'il existe plus puissant que lui dans l'art du combat, et fut pourtant l'un des premiers, sur l'instigation sournoise de son amante, à partir en guerre.

//A compléter//







Citation :
« Noble Jouissance »


Nom : Atsìla-Êdna
Habitat : Màr Agarwaen, y régna jusqu'à sa mort, assassinée par traitrise par une rivale durant les Guerres du Chaos.
Âme Soeur : Zahara Chahar ("Aube Eclatante"), Améthyste.
Armoiries : Une Veuve Noire sur sa toile, tenant entre ses pattes une fleur de Belladone (mauve). Sur fond bleu nuit.
Descendance : Relativement méconnue mais probablement nombreuse. On peut noter Mora del Caelan, Maitresse Bleue du Kaerl Ardent (et néanmoins seule héritière d'une lignée originaire du Kaerl Maudit).

//A compléter//







Citation :
« Marcheur de la Nuit »


Nom : Naktam-Charah
Habitat : Il fut le Seigneur du Màr Luimë jusqu'à sa mort, tué dans son sommeil lors de la révolte des Esclaves.
Âme Soeur : Kementari ("Reine de la Terre"), Verte.
Armoiries : Un serpent de mer argenté enserrant des fleurs de chardon, sur fond bleu nuit.
Descendance : Descendance rare, se comptant sur les doigts d'une main. Il est à l'origine d'une lignée Ondine oubliée, celle des Nísinen, qui fusionna avec celle des de Gilraën au Kaerl Englouti. Bien des siècles plus tard, elle aboutit à Marek d'Ardiénor, qui tiendrait de ses ancêtres son don de prescience par le Rêve.

Ce que l'on sait de lui : C'est un des rares Rêveurs existant à cette époque, un de ces êtres perdus dans leurs visions du passé et du futur, perdus dans les mondes oniriques : il devint favori d'Aran'Rhiod dès qu'il atteint l'âge d'homme ... Passant plus de temps en sommeil qu'éveillés, les Rêveurs étaient des Visionnaires, mais le contrecoup de ce Don est rude : prisonnière de leur corps fragile, leur âme n'aspirait qu'à s'en échapper, les condamnant à vivre une existence longue et cruelle, spectateurs impuissants du Destin ...
Bien à l'abri sous la bulle du Kaerl Englouti, Naktam-Charah le Rêveur mena néanmoins son petit royaume isolé d'une main de fer. Comment il parvint à faire respecter son autorité, et bien plus encore, comment il parvint à rester sur le trône sans se faire abattre par ses rivaux reste un mystère ... Mais l'on dit que sa liaison avec un puissant Valheru, bien que plus jeune que lui mais probable amant, n'y serait pas étrangère.

Le Valheru possédait de très longs cheveux d'un argent froid aux reflets bleutés, des cheveux soyeux extrêmement lisses qui feraient l'envie de bien des femmes. Ses yeux du bleu du ciel nocturne, et au sein de son visage sans âge, aux traits fins et songeurs, presque féminins, n'étaient que bien rarement illuminés par les émotions qui agitaient ses pairs. De taille moyenne, sa stature fragile se voyait bien souvent alourdie par d'épais vêtements de cérémonie et de nombreux bijoux, lui donnant une allure étrange d'enfant ayant grandit trop vite.
C'était un prince pourtant, un roi même, et sa Liée, la féroce Kementari, ne manquait pas de châtier durement quiconque oubliait ce point ... Sa voix, les rares fois où elle se faisait entendre, se révélait douce, musicale, éthérée mais néanmoins assurée et ferme : il savait où aller et que dire, voilà tout. Il SAVAIT, et c'est bien là ce qui le torturait. Ses mains délicates étaient celles d'un musicien, bien que l'on raconte qu'elles étaient plus souvent amenées à caresser les corps que les cordes d'un instrument.

//A mettre à jour//


Nous sommes un.


Dernière édition par Nezha le Mer 3 Juil 2019 - 15:47, édité 7 fois
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Heryn Amlug
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MessageSujet: Re: [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus   [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus Icon_minitimeMer 3 Juil 2019 - 16:55

Citation :
« Le Fou »


Nom : Einar-Bevjine, plus connu de nos jours sous le surnom de l'Amàdan, ou le "Fou"
Habitat : Màr Tàralöm puis Màr Dìnen
Âme Sœur : Seirha (la Peur), Blanche, fille d'Incarnate
Armoiries : Aucunes connues à ce jour.
Descendance : Aucune descendance.

Ce que l'on sait de lui : Einar Bevjine fut l'un des plus jeunes Valherus à l'époque de la Guerre contre les Dieux et de la disparition de son peuple dans les Limbes. Mince, de silhouette dégingandée, lui conférant une démarche fluide et silencieuse, il ne possédait pas encore cette grâce et cette puissance qui auréolaient sa race et rien ne supposait qu'il allait être doté d'un tel charisme. Tel un rat pestiféré, ainsi que le considérait la plupart de ses pairs, il aimait à investir l'Observatoire et ses innombrables volumes, même durant la nuit, sortant très peu du Kaerl sauf par nécessité ou obligation, préférant étudier sans relâche pour parfaire sa magie. De nature frivole et nerveuse, il adorait railler ses pairs dans l'ombre, se moquant allègrement de leurs jeux de pouvoirs, les enviant secrètement de la façon dont ils jouissaient de leur puissance. De cynique et arrogant, il devint désespéré au point de sombrer dans la folie. Les Dieux l'avaient choisis pour être leur messager de ténèbres, en prophète impuissant de la Chute des Valherus. L'Oracle Tol Orëanéen l'avait désigné ensuite, le reconnaissant comme porteur de la marque des Dieux sur lui. Nul ne devait le croire lorsqu'il l'annoncerait. Incapable de comprendre le geste de la divinité archaïque et de se résigner face au sort qui les attendait tous, il profana des rites anciens pour façonner des orbes flamboyants, disséminés à travers le Rhaëg en priant pour que leurs esclaves des races inférieures les trouvent un jour et sonnent leur retour.

Insolent, calculateur, envieux, Einar-Bevjine n'avait rien d'un fringant Chevalier forgé pour les armes et sa Liée, comme son nom l'indique, était une source d’effrois. On la disait muette car jamais elle ne communiquait avec ses pairs et les autres Valherus, usant de la télépathie uniquement avec son Lié mais personne ne se risquait à lui adresser la parole. Froide, orgueilleuse et sévère, rien ne semblait l'émouvoir. Elle agissait par impulsions et souvent violemment, préférant frapper dans l'ombre, par des coups, n'ayant pas peur de plus grand qu'elle. Dotée d'une intelligence redoutable, elle n'hésitait pas à rudoyer son Lié lorsqu'elle remarquait ses erreurs. Seirha fut une Blanche chétive qui jamais ne se fit à l'idée d'être inférieure aux autres dragons en quoique soit.

Quant les Limbes les prirent, l'Amadàn et la Peur avaient été oubliés par leur peuple dans une geôle puante de Qahra, l'écho de leurs hurlements résonnant encore dans les vieilles pierres.

Son histoire : La guerre contre les Dieux n'avaient pas encore commencée que déjà certains, les plus peureux et les plus veules, prédisaient déjà leur perte à tous. Pour le jeune Valheru Einar-Bevjine - âgé de moins de cent ans, ce qui est fort jeune pour cette race orgueilleuse -, ces couards ne méritaient même pas le nom de Valherus, rabaissant leur propre peuple au rang des races inférieures qui étaient leurs esclaves. Les Dieux n'étaient qu'un ennemi de plus à abattre, pour leur gloire et de nouveaux trophées. Certes, ils étaient puissants mais leur victoire n'en serait que plus éclatante et les monde les craindraient plus encore, courbant l'échine devant leurs maîtres absolus.

Abreuvé depuis sa naissance, comme ses pairs, de récits fantastiques sur les exploits innombrables et extraordinaires de son sang, Einar-Bevjine croyait en leur éternel règne et rêva à l'accomplissement de ses propres faits d'armes. Sa jeunesse se passa sans encombre, outre les habituelles turpitudes des enfants Valherus, échappant par deux fois à un assassinat, apprenant à ne faire confiance à personne et à aimer comme un prédateur. Il était né au sein des volcans en dormance, ceux du Màr Tàralöm et se vit marqué par une Blanche chétive et malingre, qui fut nommée Seirha. Honteux de se voir affublé d'une femelle, une dragonnelle opaline et qui plus est infirme, il regretta vite ses pensées car elle manqua lui arracher le bras sur les sables, affamée. Plus forts depuis le jour de l'Empreinte, le jeune homme et sa Liée grandirent ensemble, contre toute adversité, aimant au gré de leurs fantaisies, ne se taisant aucun secret, riant dans l'ombre des faux pas et des gestes de leurs pairs. Méprisants, indifférents, se croyant déjà tout-puissants.

Il advint qu'un jour, déambulant dans un couloir du Kaerl, Einar-Bevjine se vit saluer par un nom qui n'était pas le sien. Le jeune Valheru n'avait jamais éprouvé le désir de voyager, se contentant en attendant, en espérant même ridiculement que sa dragonne devienne plus imposante, de railler les plus forts que lui avec cette ironie acérée qui faisait de lui un moustique impossible à chasser. Il regarda sans comprendre le vieil homme passer son chemin, sentent son regard pénétrant le fixer, yeux brûlants dans son dos. Taraudés par la curiosité, il fit volte-face mais le Valheru inconnu avait disparu. Quelque chose chez lui, en tentant de se rappeler sans succès son visage, l'avait déranger mais il ne savait quoi. Et pourquoi l'avoir appelé l'Amadàn ? Dans sa langue, celui-là signifiait le Fou.

Le temps passa et il oublia jusqu'à cette rencontre brève et déconcertante, perdu qu'il était dans les préparatifs de la guerre à venir, à laquelle il pourrait participer dans son armure, chevauchant Seirha aux côtés des plus grands, franchissant l'Interstice entre les mondes, tel un conquérant. La nouvelle s'était répandue comme une traînée de poudre et les puissants Seigneurs Dragons aiguisaient leurs armes pour la chasse. Au jour dit du premier assaut dans le ciel, Einar-Bevjine et Seirha allèrent sur l’aire d’envol, prêts pour la bataille mais ils se firent repoussés par une Dame déléguée par les Seigneurs des Kaerls. Sa Reine Améthyste toisa d’un regard peu amène la petite Blanche qu’elle jugeait bien arrogante. La grande femme vêtue des couleurs de l’hiver dévisagea l’avorton qui se présentait à elle.

- Valheru Einar-Bevjine, lié de Seirha, vous n’êtes pas conviés à cette bataille. Trop jeune, trop inexpérimenté et parce que les Dieux ont posés les yeux sur vous. Vous portez leur marque, leur odeur et votre présence ici est une injure faite à notre race suprême. Veuillez quitter cette place d’honneur.

Le Valheru en resta muet, lui qui ne perdait jamais son humour insolent en temps ordinaires. La Dame Amythyste tourna les talons sur ces mots qu’on lui avait chargés de prononcé pour les quatre Seigneurs. Seirha bouillonnait de fureur glacée quand son Lié, bouleversé, s’était fait statue de pierre. Jamais il ne s’était attendu à cela. Certes, il avait bien senti que ses pairs l’avaient évité ces dernières années, qu’ils avaient tendance à poser sur lui des regards suspicieux mais il avait cru bénéficier ainsi de l’intérêt général. Il n’en était rien. Et si la Dame messagère avait dit vrai ?

Croyant avoir été joué, il retourna sur les lieux de sa rencontre avec le vieillard étranger et tourna trois fois sur lui-même dans le sens inverse des aiguilles d’une horloge, comme les prêtres le lui avaient appris. L’homme fut de nouveau là, devant celui qui l’avait appelé. Ils s’observèrent en silence puis Einar-Bevjine dit :

- Un jour, tu m’as nommé l’Amadàn. Pourquoi ?
- Parce que tu seras le seul à voir la chute et personne ne te croira.
- Quelle chute ? Pourquoi moi ?
- Parce qu’il fallait bien quelqu’un. Pourquoi pas toi ?

Le sourire de la divinité archaïque devint une lame amusée redoutable, qui mordit cruellement les certitudes de l’autre.

- C’est moi qui pose les questions ici ! s’échauffa l’impétueux Valheru frustré et terriblement inquiet.
- Tu vas voir la Chute des Seigneurs Dragons. Les Dieux t'ont choisis pour être leur messager.

Et il lui toucha le front de son index pour ensuite disparaître en un battement de cil, plus vite que le bond de la Peur sur lui pour le déchirer entre ses crocs. Son Lié vacillait sous les yeux incrédules de la dragonne et il s’évanouit, l’esprit en déroute, assaillis de mille images témoignant de l’horreur à venir.

Il se réveilla le lendemain matin et, faisant fi de la mise en garde de celui qu’il avait reconnu comme étant l’Oracle Tol Orëanéen, le Dragon Primordial sous forme illusoire, il se précipita hors de sa chambre du Màr et cria dans les couloirs, à chaque personne passant à portée de lui qu’il fallait arrêter cette folie, tous fuir autre part, qu’ils allaient bientôt mourir. Bien sûr, personne ne le crut, certains lui jetèrent des pierres, d’autres le menacèrent de mort s’il désertait mais la plupart ne lui accordèrent aucune attention. Affolé, il alla au repaire des Sages qui avaient condamnés la guerre contre les Dieux, croyant en une aide de leur part pour ouvrir les yeux de leurs pairs : tous parurent résignés à leur sort, ce qui révolta le Valheru égaré. Profondément effrayé, il décida de tenter de sauver le monde tout seul. Il n’avait jamais véritablement quitté l’enceinte du Màr Tàralöm, préférant étudier et s’instruire. Il se targuait souvent d’être un érudit. Il avait là l’occasion de mettre en pratique son savoir. De plus, il était un savant magicien, avec un certain talent. Il s’attela donc à une tâche colossale : sauvegarder quelque part la trace des Valherus en cas de défaite.

Car le Màr Tàralöm condamnait ses actions, il trouva refuge au quatrième Kaerl de Tol Orëa, là on ne jugerait pas ses travaux. Des jours durant, tandis que le tonnerre éclatait dans le ciel, signe d’affrontements violents entre son peuple et les êtres divins, il façonna des orbes, chargés de la lumière et de la vie. Il y mêla son sang et récita les noms de tous les Valherus, ancrant une partie d’eux dans les orbes. C’était risqué, surtout pour cette race qui croyait fermement que les noms avaient un pouvoir intrinsèque. Quant il fut suffisamment sûr de sa démarche, Seirha emporta les orbes flamboyants aux quatre coins du Rhaëg pour les cacher aux yeux des Dieux, en espérant que leurs esclaves les trouvent et sachent les utiliser plus tard. C’était leur seule chance de salut, de retour sur leur monde natal, bien vivants. L’échec n’était pas envisageable et pourtant, Einar-Bevjine ignorait encore, le luxe de pouvoir faire des essais lui étant interdit par manque de temps, s’ils fonctionneraient.

Ne perdant pas une minute de plus, il se rappela trop tard les mots de l’Oracle et alla supplier les guerriers de rentrer et de cesser cette mascarade. Ils enfermèrent alors le jeune homme, dans une geôle perdue, oubliant déjà leur promesse de le délivrer quand tout serait fini. Le temps passa, une éternité peut-être et les hurlements désespérés, prouvant sa démence, résonnèrent longuement dans la cellule de celui qui fut nommé l’Amadàn. Et quand les Limbes s’ouvrirent sous les ailes et les pieds des Valherus pour les engloutir avec avidité, l’Amadàn et la Peur glissèrent dans le gouffre avec tous les autres. On raconte que quiconque s’approche de cette grotte souterraine en jungle de Qahra peut entendre la roche renvoyer des échos de cris terrifiants.

Personnage librement inspiré de Cassandre dans l'Iliade d'Homère et de l'Amadàn dans la Sève et le Givre de Léa Silhol.



Citation :
« Flamme Couronnée »


Nom : Adara-Tehei
Habitat : Màr Tàralöm, jusqu'à sa mort.
Âme Soeur : Ahuura ("Robe rouge royale du coucher de soleil"), Incarnate
Armoiries : Inconnues. Elle employa assez souvent celles de son frère.
Descendance : Assez méconnue.

Ce que l'on sait d'elle : Demi-soeur voluptueuse du Seigneur du Màr Tàralöm, elle passa une enfance isolée et soumise, dans l'ombre de son frère, rongeant intérieurement son frein tout en attendant l'opportunité de déployer ses ailes. Jugeant que cela n'avait que trop duré, elle tua le Seigneur en place, leur propre père, pour y mettre Zoheir-Kelig à la place, afin de le rendre suffisamment puissant pour que nul ne puisse parvenir à le battre. Elle fit de son ainé, son amant et sa marionnette, lui offrant son corps en échange de ses services, puis de son obéissance. Il devint rapidement incapable de lui résister, faisant châtier quiconque osait manquer de respect envers elle.
Arborant un air ingénu bien trompeur, c'était en réalité une femme rusée, cruelle et prête à tout pour obtenir le pouvoir. Elle ne se laissa rendre enceinte que lorsqu'elle pensa que cela puisse servir ses intérêts. Elle éprouva durant toute sa vie une jalousie dévorante envers les autres Dames Dragons de Tol Orëa, se montrant sans pitié avec sa propre Liée qu'elle estimait d'une "envergure" bien trop en deçà des autres Reines.

//A compléter//





Citation :
« Démon Cruel »


Nom : Valka-Raukë
Habitat : Màr Tàralöm
Âme Soeur : Sekhti « Fureur des Dieux», Verte
Armoiries : Ombre aux yeux bleus étincelants sur fond bleu marine
Descendance : Inconnue. Elle abandonna chacun de ses rejetons pour retourner à ses frasques orgiaques, et aucun ne fut jamais reconnu.

Ce que l'on sait d'elle : On ne sait finalement que peu de choses sur Valka-Raukë. Tout porte à croire qu’elle sombra dans l’oubli et fut vraisemblablement la honte de ses descendants. Il est surtout connu d'elle qu’elle fût une grande adoratrice de la déesse Eurylia, faisant même partie de la Confrérie vénérant le culte de la Déesse de la Lune Rousse.

Comme tous les Valherus, Valka-Raukë était d’un orgueil démesuré, fière représentante de sa race dans toute sa splendeur, véritable séductrice née. Déjà jolie enfant, sa beauté ne cessa de grandir au fil des ans ; cela lui valut un caractère des plus capricieux et lunatique, jouant dès son plus âge son rôle à la perfection. On ne pouvait rien lui refuser, et elle en abusait avec une jouissance démesurée. Elle se découvrit un pouvoir sur les hommes et comprit vite le plaisir d' être entourée et courtisée. Une vieille gravure montre d'elle une femme mûre à la chevelure d’ébène, avec un visage d’ange et aux courbes sensuelles. Ses grands yeux bleus cristallins, si caractéristiques à sa famille, semblent percer jusqu'à votre âme.
Intolérante, colérique et cruelle, elle ne s’épanouissait que dans le malheur des autres ; jalouse, elle adorait par-dessus tout torturer les jeunes gens dans des occasions prévues à cet effet parmi des cercles très particuliers de privilégiés; ses aventures sans lendemain étaient nombreuses, mais Valka-Raukë savait se faire suffisamment discrète et réduire ses amants au silence. Elle excellait avant tout dans l’art de la manipulation.

Lors de la révolte des Esclaves, elle se montra particulièrement sanglante et raffinée, ne partant point à leur recherche mais s’amusant à massacrer pour son plus grand bonheur les Esclaves effrontés qui étaient restés au Kaerl. Ceux-là payèrent pour les fugitifs qui avaient osé défier les Valherus.
Mais dans le cadre des Guerres du Chaos, elle refusa de participer à l’offensive, jugeant l’autorité des Dieux nécessaire pour un ordre équilibré, et surtout car Eurylia était la Déesse qui avait régit sa vie jusqu'ici. Elle était trop intelligente pour ne pas juger l’attaque suicidaire, mais ne le fut pas assez pour se tenir à l’écart et ne pas étaler le fond de ses pensées à tout va. Sekhti, encore jeune dragonne, n’ayant que peu d’estime pour Valka-Raukë, n’était pas de cet avis et aspirait à combattre. La Dragonne verte était de nature violente, très indépendante, et n’accepta le lien de l'Empreinte qu’elle estimait être une servitude ; toutes deux parvinrent tout de même à s'entendre sur un consentement mutuel en s’accordant la liberté et l’indépendance auxquelles chacune aspirait. Valka-Raukë lui permit ainsi de faire ce que bon lui semblait et Sekhti partit donc, seule et rebelle, combattre les Dieux, laissant Valka-Raukë seule au Màr.
Les femmes trompées ou torturées, hommes humiliés, les amants rejetés et les esclaves maltraités, tous trouvèrent là l’occasion parfaite et profitèrent de la confusion générale pour se débarrasser d’elle. Pourtant, jamais personne ne sut si le geste fatal avait été accompli ou si la Dragonne avait finalement périt dans la bataille, entrainant avec elle la Valherue dans sa chute.


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MessageSujet: Re: [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus   [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus Icon_minitimeMer 3 Juil 2019 - 17:14

Citation :
« Epée de Feu »


Nom : Nár-Macil
Habitat : Màr Menel.
Âme Soeur : Iârwath ("Ensanglanté"), Bronze
Armoiries: Deux épées ensanglantées, croisées par dessus une coupe de bronze ouvragée.
Descendance : Aucun enfant de sang-pur, son goût pour les Esclaves étant notable au Kaerl, tout autant que sa crainte que l'un de ses descendants légitimes ne cherche un jour à le supplanter. Est à l'origine des fondateurs des lignées communes Galastden/Leysse.

Ce que l'on sait de lui : Jeune Valheru d'une petite centaine d'années, Nár-Macil fut néanmoins l'un des derniers amants en date d'Ancalë-Naira, particulièrement désireux de la faire supprimer et de prendre sa place sur le trône du Kaerl. Parfaitement consciente de ses plans, Ancalë-Naira se joua de lui jusqu'au bout et le fit abattre sur le champ de bataille, peu après le début des Guerres du Chaos, lorsqu'il lui sembla que son ascendant sur les autres Valherus du Màr Menel prenait trop d'ampleur.

//A compléter//



Citation :
« Terre Bénie »


Nom : Alassë-Kemeniel
Habitat : Màr Menel.
Âme Soeur : Ancalossë (« Fleur Rayonnante »), Dorée.
Armoiries: Un mallorn aux feuilles vertes sur fond doré.
Descendance :  Peu nombreuse, tous liés à sa fille unique Nessa-Ormë.

Ce que l'on sait d'elle : Alassë-Kemeniel n'était autre que la fille de Ancalë-Naira et la demi-soeur de Morë-Enda. Ses cheveux étaient d'or et ses yeux d'aigue-marine, et elle était à la fois très grave et très belle. Miséricordieuse et compréhensive, elle n'en était pas moins fière et forte et volontaire. Très proche de la nature et des créatures qui l'habitaient, elle s'attacha très jeune à vénérer la Déesse Gaïa. Maîtrisant l'élément Terre, elle était l'amie des esprits de la forêt, des dryades et des kirin, et passait de longues périodes dans la Sylve de Nòrui, parmi les grands arbres au tronc d'argent et aux feuilles d'or.
Elle ne s'entendait pas très bien avec sa mère, ne correspondant pas à ses attentes, ni avec son frère qui lui jalousait l'attention de leur mère, ce qui explique qu'elle préférait la plupart du temps s'éloigner du Kaerl pour y retrouver la quiétude de la Sylve. Bien que bonne, généreuse, juste et bienveillante, elle pouvait se montrer impitoyable envers ceux qui méprisaient la vie et détruisait ceux qu'elle tentait de protéger, ce qui faisait d'elle une redoutable mage et guerrière.
Alassë-Kemeniel s'unit un jour avec un Einor grand et fort du nom de Rydag, de race Torhil, et donna ainsi secrètement naissance à un seul et unique enfant, une fille qu'elle nomma Nessa-Ormë  (« Jeune arbre ») selon la coutume Valherue. La jeune sang-mêlée, après la mort de sa mère, préféra quitter Tol Orëa pour s'installer dans les paysages verdoyants des forêts d'Orën.

Quelques années avant le début des Guerres du Chaos, Alassë-Kemeniel et Ancalossë furent prises dans une embuscade, et la dragonne fut mortellement blessée. A la mort de sa Dragonne, la Valherue resta inconsolable et elle s'enfuit du Kaerl pour s'enfoncer au coeur de la Sylve de Nòrui. On dit qu'arrivé au plus profond de la forêt, elle s'allongea par terre et se laissa mourir de chagrin. Certains disent qu'elle se transforma en arbre, d'autres que cet arbre gigantesque au tronc doré avait seulement poussé sur sa dépouille. Cet arbre fut appelé Laurelin, « le Doré », et il marque le coeur même de la Sylve, reconnaissable à dos de Dragon lorsqu'on survole celle-ci par le fait qu'il est plus grand que les autres et étend son feuillage sur plusieurs centaines de mètres. De nombreuses personnes restent encore sceptiques de nos jours, quant à la véracité de cette légende, mais une chose est sûre, pour les habitants de Tol Orëa, elle constitue un point de rendez-vous chargé de romantisme, le grand arbre étant censé fournir un abri sûr aux amants en fuite.


Dernière édition par Heryn Amlug le Jeu 4 Juil 2019 - 20:09, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus   [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus Icon_minitimeMer 3 Juil 2019 - 17:26

Citation :
« Archère des Poisons »


Nom : Arcë-Lliuth
Habitat : Màr Luimë
Âme Sœur : Tefnout (Œil de Lionne), Argentée, fille d'Argentée
Armoiries : Un soleil d'or avec un chat noir assis au centre sur fond rouge.
Descendance : Nombreux enfants tant avec des Valherus que des Esclaves, la plupart fëalocës ou torhils à cause de ses préférences amoureuses. Peut-être le défunt Chevalier Brun Azdraïel Alaric du Kaerl Ardent fut-il l'un de ses descendants lointains.

Ce que l'on sait d'elle : Elle fut la plus célèbre des Dames du Kaerl Englouti et l'une des plus anciennes, parmi les premières générations. Elle ne connut pas les Guerres du Chaos contre les dieux. Des tas de légendes courent sur elle mais quant à savoir si elles ont un fond de vérité, le mystère demeure. Toujours est-il qu'il est fait mention de caractéristiques communes dans chaque mythe qui portent son nom.

C'était une femme farouchement indépendante, n'ayant pas peur de se salir les mains pour parvenir à ses desseins. Elle voyait d'un mauvais œil les rapprochements entre les diverses grandes familles et refusa toujours de créer des alliances avec qui que soit, jouant franc jeu de son côté, en solitaire. A l'époque, elle était réputée pour sa barbarie. Elle avait perpétré des massacres sanglants seulement parce quelqu'un l'avait regardé de travers ou jeté une insulte à son encontre. Sa jeunesse avait été jalonnée de scandales de cette sorte. Elle avait le sang vif et un caractère impétueux. Nul ne pouvait lui marcher sur les pieds sans qu'il y perdît beaucoup en retour. Et cela finissait bien souvent en bain de sang car elle demeurait une guerrière accomplie et surtout une très grande archère. Elle voyagea aux quatre coins du Rhaëg avant de rentrer à bon port, au Màr Luimë. Elle y devint l'une des Dames les plus craintes, détestées et respectées de la cité. Elle aimait se moquer des différents politiques entre ses pairs, elle-même prônant la neutralité absolue dans ces cas là. Femme entière, elle refusait d'être sous le joug de quiconque et avait la fâcheuse manie de blesser ses amants pendant leurs ébats quand elle les trouvait trop possessifs.

Une fois revenue au Kaerl, on crut qu'elle s'assagit mais elle changea plutôt de tactique pour se faire respecter et se consacra à l'art des poisons. Elle partait en chasse de gibiers rares, de plantes exotiques, pour expérimenter divers produits et manipulations étranges. La rumeur veut que l'un de ses repaires pour ses expérimentations se trouvait au beau milieu du désert du Ssyl'Shar. Son laboratoire était source de racontars. Elle prétendait fabriquer des parfums. En vérité, Arcë-Llliuh ne tarda pas à vendre ses services au plus offrant, pour celui qui voulait user d'une discrète liqueur pour tuer son adversaire. Elle devint l'instrument de nombre de vengeances et de règlements de comptes. Tans qu'elle y gagnait son or et sa renommée, en fière libertine qu'elle était, rien ne pouvait attiser sa compassion à l'égard des infortunés tués par sa faute. Quant les Valherus commencèrent à comprendre les manigances de leur sœur sanguinaire, la jalousie devant sa puissance croissante et la haine soufflèrent dans les cœurs. Fascinante et orgueilleuse, impitoyable et intransigeante, la Valheru Engloutie encouragea les marchés noirs au sein du Kaerl et avec l'extérieur et dirigea la formation d'une poignée de jeunes Chevalières à haïr et combattre les hommes, des femmes qui la vénérèrent bientôt comme leur déesse. Dès lors, la puissance de l'Archère des Poisons devint trop dangereuse pour qu'on la laissât en vie plus longtemps.

Arcë-Lliuth, Valheru de taille moyenne aux formes athlétiques, à l’opulente poitrine et à l'indomptable chevelure d'or rouge, mourut lors d'une embuscade tendue par ses ennemis en plein désert de Ssyl-Shar alors qu'elle était partit chercher un nouvel ingrédient à ses précieux poisons. Ils étaient quatre, montés sur leurs dragons enragés et fondirent sur la Dame en plein vol. Sa Reine Argentée, Tefnout dite l'Œil de Lionne, combattit vaillamment. Réputée aussi féroce et arrogante que sa Liée, d'une taille imposante et recouverte d'épines acérées entre ses écailles luminescentes, la dragonne parvint à tuer deux de ses assaillants et à en blesser un troisième mais finit par trépasser sous les crocs du quatrième. Elle s'écroula dans le sable, les ailes clouées au sol par des pieux et se statufia sous le vent sec et la chaleur. Arcë-Lliuth périt d'une épée fichée dans le dos. Elle agonisa au milieu des cadavres des dragons et des Valherus, laissant le quatrième d'entre eux, quoique grièvement blessé, repartir annoncer la nouvelle de sa mort au Màr Luimë. Le messager mourut aux pieds du Seigneur de l'époque, dit-on, en délivrant le résultat de sa mission.

De nos jours, la légende raconte qu'on peut encore voir au milieu du désert aride de Ssyl-Shar une monstrueuse sculpture de sel, qui effraie les animaux sauvages et attire l'orage durant la période des pluies, une statue en forme de dragon fossilisé. Quelques aventuriers et érudits voulurent la trouver mais la plupart ne revinrent jamais pour dire ce qu'ils avaient vus, avalés par le désert de sable. Les fous disent qu'un jour le dragon se réveillera et alors reprendra la course folle, la chasse infernale de l'Archère des Poisons montée sur l'Œil de Lionne à travers le monde. Qui pourrait y croire ?


Citation :
« Rose d'Argent »


Nom : Solem-Gaereÿ
Habitat : Màr Luimë
Âme Sœur : Minéyï (la Musicienne), Verte, fille de Verte elle-même née d'une Argentée
Armoiries : Une lyre blanche mêlée de roses vertes sur fond d'or.
Descendance : Aucune descendance valherue connue. Sans doute beaucoup de neishaans par son union avec quelques Esclaves, étant donné sa préférence pour cette race inférieure ; on peut citer parmi cette descendance le Chevalier Bronze Galaad Lucis et le Chevalier Brun Séléné Lòkë au Kaerl Englouti.

Ce que l'on sait d'elle : Née sous la bulle sous-marine protectrice, depuis toujours habituée au raffinement et à la beauté, Solem-Gaereÿ a vécu dans le faste et les plaisirs mais non comme une dépravée. Fervente défenseuse de l'équilibre, elle restait convaincue que le bonheur devait être gagné sur la douleur, autrement dit que les excès de toutes sortes étaient à proscrire. Femme libertine aussi bien en amour qu'en pensées, c'était une érudite, douée en magie seulement par son chant ensorceleur tant sa voix douce et mélodieuse envoûtait ses auditeurs et faisaient naître des songes dans les esprits. Elle aimait mettre en valeur sa beauté délicate, ses membres déliés, sa démarche souple et aérienne. Son visage angélique présentait des traits fins, avec un reste de rondeurs enfantines, des lèvres pleines, de grands yeux vert d'eau pailleté d'or. Affectionnant toute sorte d’ornements, elle appréciait les étoffes de prix et les joyaux étincelants. Sage et réfléchie, loyale à son Kaerl, elle faisait preuve de tolérance et était une mécène reconnue pour les artistes. Grande diplomate aux heures graves, elle passait pourtant le plus clair de son temps à composer des œuvres musicales.

Joueuse, taquine, elle appréciait les jeux de toutes sortes, n’hésitant pas à tricher avec malice, juste pour avoir dans son lit un beau neishaan. Amante curieuse et versatile, elle ne faisait pas vraiment preuve de cruauté mais la fidélité ne faisait pas partie non plus de ses qualités. Elle savait néanmoins se montrer impitoyable quand les circonstances l’exigeaient et demeurait un juge impartial en cas de conflits. Sa vue perçante lui permettait de ne jamais manquer sa cible, même à grande distance, étant une archère redoutable. Sa Verte nommée Minéyï pour le son harmonieux que faisait ses ailes en volant était réputée calme et douce, pétillante de vie et de malice, quoique orgueilleuse. Elle savait rappeler à l'ordre sa Liée, loin de ses rêves et la garder des ennemis éventuels par sa férocité.

Toutes deux n'eurent pas à voir la Chute de leur peuple puisqu'elles furent tuées quelques siècles avant. Minéyï fendait le ciel lorsqu'un Bronze lui tomba sur le dos, toutes serres dégainées et le combat fut engagé. C'était un Chevalier délaissé par la Dame jadis, un jaloux qui, rendu fou par la douleur d'avoir été rejeté et par son inaccessible beauté, voulut tuer son unique amour. La lutte s'acheva dans un bain de sang, le corps de la dragonne de printemps et de sa merveilleuse Dame emporté par les eaux tempétueuses de l'océan qu'elles survolaient lors de l'attaque. Le Valheru se posa sur la falaise mais il était trop tard pour réparer son erreur. Son dragon blessé fondit dans l'Interstice avec son Lié pour périr en silence.


Dernière édition par Heryn Amlug le Mer 3 Juil 2019 - 18:49, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus   [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus Icon_minitimeMer 3 Juil 2019 - 17:54

Citation :
« Noir Coeur »

Theme Song :
Aura - .hack//SIGN OST


Nom : Morë-Enda
Habitat : D'abord le Màr Menel duquel il fut exilé, puis le Màr Litsë. Il fut banni dans les limbes lors des Guerres du Chaos, comme nombre de ses pairs.
Âme Soeur : Vangwë ("Souffle"), Noir.
Armoiries : Inconnues. Dans les tons rouge sombre, brun et sable.
Descendance : Quasi inexistante. On peut noter en revanche, curieusement, Heryn Amlug.

Ce que l'on sait de lui : Jeune Valheru portant fièrement ses deux-cent années de vie, Morë-Enda était de haute stature sans être immense. Assez mince, d'une musculature discrète, c'était également un bretteur habile. Doté d'une très longue crinière d'encre lui balayant les reins, ses chevelure lisse cascadait comme une rivière dans son dos, encadrant un visage aux traits fins et élégants, mais dénotant une pointe évidente d'arrogance. L'orgueil brillait assurément dans ses iris couleur du ciel de tempête, parfois une condescendance amusé, tandis qu'il vous regardait de haut, un sourcil haussé. Appréciant les riches étoffes mais sans surcharge inutile, il n'était pas rare de le voir porter de larges kimonos de soie brodée, sa lame favorite passée à la ceinture. Sa peau portait un hâle doré dû à sa vie au grand air, puis dans le désert.

Le Valheru avait conscience de son charisme et savait donc se mettre en valeur, ne rechignant jamais à faire une cour parfaite à quelque belle Dame, ne perdant jamais le contrôle de lui-même. Sauf en état de choc ou lors d'un combat intense où il n'hésitait pas à montrer son véritable visage, on le voyait toujours d'un calme attentif, le regard acéré, arborant des expressions soigneusement étudiées, ne révélant rien de ses émotions réelles. Lorsqu'il se déplaçait, de sa démarche souple de guerrier, c'était le dos droit et la tête haute, un sourire fantomatique flottant sur ses lèvres. Ses mains fines aux longs doigts auraient pu être celles d'un artiste s'il n'avait plutôt choisi la voie de la guerre. Sa voix enfin, était grave et modulée, dit-on, avec des intonations un tantinet moqueuses selon les situations.

Caractériellement, c'était une personne assez complexe, et les descriptions le décrivant se contredisent parfois. Elles s'accordent toutefois sur le fait que nul ne connaissait réellement le coeur du Valheru. Les quelques rares personnes à qui il aurait pu se livrer ne sont plus là pour en parler. Il portait un amour inextinguible envers son Lié, son frère d'âme, son partenaire, son seul réel ami, au point que certains n'hésitent pas à évoquer une liaison charnelle entre eux, ce que démentent néanmoins certains experts. Au vu de son enfance chaotique, on peut penser à raison qu'il ressentait un besoin farouche de montrer sa valeur aux yeux de ses pairs, tout en se cachant derrière une armure d'indifférence pour masquer tout ce qui aurait pu le faire souffrir. Il n'était cependant pas excentrique comme d'autres Valherus, préférant tabler sur une attitude plus posée, jouant sur l'intensité de sa personnalité pour obtenir ce qu'il désirait, séduisant sans sourciller, usant de la force en dernier recours. S'il recherchait le pouvoir, ce n'était guère par avidité ou folie. S'il entra en guerre avec les autres, ce n'était guère parce qu'il considérait les Dieux comme des rivaux intolérables. S'il se montrait par moment cruel ou même violent, ce n'était pas par plaisir mais toujours par nécessité.

Il naquit de la très élitiste Dame  Ancalë-Naira, liée à la Reine Dorée Maranwë, et d'un Valheru qu'il ne connut jamais. L'histoire veut que l'homme fut le seul que la Dame Dorée aima passionnément, le seul qu'elle laissa la séduire réellement, mais qu'elle chassa, ou tua - nul ne le sait avec exactitude – dès qu'elle eut la certitude d'être enceinte. Ancalë-Naira choisissant soigneusement ses partenaires et amants, Morë-Enda fut l'ainé des quelques enfants qui naquirent de ses unions. On dit qu'il hérita de son père inconnu ses yeux gris et ses mains de musicien, de sa mère sa chevelure noire et sa belle allure. Malgré son statut, il fut rejeté par sa génitrice dès sa naissance, qui avait espéré accoucher d'une fille forte et vive, qui se lierait avec une Reine et prendrait un jour sa place sur le trône du Màr Menel. L'enfant, précoce, vint au monde quelques semaines avant le terme, pressé de voir le jour. Il fut élevé dans ses jeunes années par une nourrice Esclave, qui lui prêta le sein et l'attention que sa mère lui refusait.

Quand il fut assez grand pour être sevré, à l'âge de cinq ans, Ancalë-Naira confia à Maranwë le rôle de le tester, afin de voir si au moins il était digne de survivre dans le monde impitoyable qui l'attendait. Bien qu'il survécut de justesse à ces épreuves, la Dame n'en eut que plus de mépris pour lui. A cette époque encore, les chroniques révèlent que de nombreux prétendants tournaient autour d'elle, rivalisant d'adresse et d'ardeur, espérant être choisi comme potentiel compagnon, dans l'espoir vain de régner à ses côtés, ou d'être sélectionné comme géniteur de la future souveraine.  L'enfant, tout comme les prétendants, y vit rapidement un moyen d'obtenir ce dont il avait besoin : pour lui la connaissance et des professeurs, pour eux la possibilité d'amadouer la mère. Années après années, le jeune Morë-Enda appris sur le tas tout ce que ses mentors, bon gré mal gré, étaient disposés à lui enseigner. Littérature, Mathématiques, Géographie, Histoire mais surtout les Arts du Combat, les hommes se succédant, leur savoir s'imprégnait en lui.

Âgé d'une dizaine d'année, peu après son Empreinte avec un Dragon Noir gracile du nom de Vangwë, il dut faire face à un prétendant plus ambitieux, ou plus intelligent que les autres, qui, non content d'avoir mis enceinte Ancalë-Naira, tenta de se débarrasser de lui. Après tout, la pérennité lignée de la Dame était assurée : cette fois, ce serait une fille ! Défendant l'enfant au péril de sa vie, Vangwë y récolta une grave blessure à la patte avant gauche, et l'assassin y perdit son coeur, arraché tant bien que mal par un Morë-Enda pris d'une froide folie. Cet être méprisable avait osé blesser son frère d'âme : la sentence était sans appel, impardonnable.

S'il récolta la fierté de Maranwë qui approuvait son geste – reproducteur ou non de sa Liée, si ce mâle bipède avait massacré son enfant, elle lui aurait elle-même arraché le coeur – encore une fois, l'attention d'Ancalë-Naira l'effleura à peine. Elle était toute tournée vers la vie qui grandissait en elle … Et qui devait à son tour la décevoir. Alassë-Kemeniel, ainsi fut-elle nommée. Juste et bienveillante, son âme n'était hélas pas tournée vers la puissance du Màr Menel, mais plutôt vers la Nature. Elle se fit Prêtresse de Gaïa, et disparu un triste jour dans la Sylve, abattue dans une embuscade par des Valherus avides du pouvoir que cela leur donnerait sur sa mère. Morë-Enda la jalousa durant tout le temps où elle résida au Kaerl, et ne lui accorda jamais la moindre miette d'affection.

Grandissant en force et en intelligence, devenu bel homme, âgé d'une vingtaine d'année, Morë-Enda souffrait toujours secrètement du rejet de sa mère, oubliant sa peine dans les bras d'hommes et de femmes consentant(e)s. C'est ainsi que le jour d'un vol nuptial de Maranwë, sur l'incitation de son Lié, Vangwë se lança à l'assaut des cieux, se joignant à la course pour rejoindre sa propre mère. S'il gardait une faiblesse sur terre dûe à son ancienne blessure, il était un véritable virtuose en vol, porté comme une plume par les souffles du vent.
Lorsque Vangwë surpassa tous les autres mâles, plus grands et plus forts, rattrapant Maranwë, la Dorée hurla de rage, faisant écho à la colère d'Ancalë-Naira face à l'audace de son fils, qui la fixait, le regard moqueur. Ne venait-il pas de lui prouver sa valeur de la plus frappante des façons ? N'était-il pas digne du trône du Màr Menel ? D'un même mouvement, les mères rejetèrent leurs fils, s'unissant au premier mâle à portée. Évitant la curée de justesse, Vangwë et Morë-Enda s'isolèrent, le temps que la tension des habitants du Kaerl s'apaise. Le lendemain, la Dame Dorée le fit fouetter publiquement sur la Grand'Place, avant de le bannir jusqu'à sa mort de ce Màr qui n'avait jamais vraiment voulu de lui.

On ne peut avec précision le parcours qu'il effectua durant ces interminables années d'errance à travers le Rhaëg. Toujours est-il que lorsqu'on retrouva sa trace, ce fut en Ssyl'Shar, dans cette citadelle orgueilleusement nommée Màr Litsë, le Kaerl des Sables. De Kaerl, il n'en avait que le nom : dépourvu de magie propre, n'étant habité par aucune Reine, c'était un refuge secret pour les parias, les bannis, les avides de liberté et ceux qui ne parvenaient à trouver leur place en ce monde.
Morë-Enda fut accueilli sans honte dans la cité au coeur du désert, s'imprégnant du mystère ambiant des lieux. Lorsqu'il fut familiarisé avec les lieux et sa population hétéroclite, des Valherus de tout ordre y allant et venant, il lui vint le désir que sa véritable place soit peut-être à la tête de ce Màr Litsë. Cependant, le vieux Seigneur qui y régnait anticipa étrangement ses projets, et mourut paisiblement sous ses yeux, alors même que le jeune Valheru s'apprêtait à prendre sa vie. Ce fut une des rares fois où Morë-Enda laissa libre cours à sa colère, furieux de s'être fait ainsi rouler par le vieil homme. D'anciens parchemins retracent partiellement leur discussion, notamment les derniers mots qu'il lui adressa :  « Je sais pourquoi tu es venu, Noir Coeur. Ne prends pas la peine de souiller tes mains de mon sang impur. Tu auras ce que tu désires. Je t'offre le Màr Litsë, prends-en soin ... »

C'est ainsi que Morë-Enda pris la tête du Màr Litsë. Il y régna durant près de vingt longues années, durant lesquelles il rencontra de nombreux Valherus, tel que l'excentrique Dye-Weren, qui gagna son respect à défaut de parvenir à saisir son amitié. On ne sait pas exactement pourquoi il se lança dans les Guerres du Chaos, alors que la Cité des Sables prospérait jusqu'à en attirer l'attention des Quatre de Tol Orëa. Il y fut finalement grièvement blessé, et c'est en cherchant à rallier le Màr Litsë pour y reprendre des forces qu'il fut projeté avec son Lié, à travers l'Interstice, sur Pand'Ore, monde miroir de Rhaëg. Il réapparut sur le champ de bataille quelques jours plus tard, suffisamment remis pour voler à nouveau, à temps pour que lui et Vangwë soit séparés et enfermés dans les Limbes … Obscurité glaciale et vide insoutenable, voilà ce qui serait son sort pour l'éternité : ainsi en avaient décidé les Dieux.

Ainsi se terminent les Chroniques de Morë-Enda le Noir Coeur, et de Vangwë, le Souffle ...


Dernière édition par Heryn Amlug le Mer 3 Juil 2019 - 21:38, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus   [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus Icon_minitimeMer 3 Juil 2019 - 18:26

Citation :
« Éclat de Saphir »



Nom : Fael-Lùlë
Habitat : Quelques années au Mar Luïmé puis sur l'île d'Ivrin, près des côtes du Vaendark.
Âme Soeur : Elentàri, « Reine des étoiles », Reine Argentée.
Armoiries : Sur fond bleu foncé, une tête de dragon argentée et stylisée avec un triangle blanc sur le front.
Descendance : Très peu nombreuse. Sa seule descendante connue et éveillée au Don est Alrüne Larilane.

Ce que l'on sait d'elle : Au regard de ses sœurs, Fael-Lùlë n'était pas d'une beauté extraordinaire, toute Valherue qu'elle était. Elle possédait un visage aux traits durs bien qu'harmonieux, des lèvres claires et charnues, un joli nez droit, le tout encadrée par une longue chevelure lactée, souvent coiffée d'un diadème aux formes géométriques, bien loin des ornementations stylisées de ses congénères féminines.
La seule chose qui retenait véritablement l'attention, chez cette jeune femme dans la fleur de l'âge, et qui achevait ce tableau resté plutôt simple jusque là, était ce regard troublant. Deux prunelles habillées de saphirs, brillantes et chatoyantes. Deux yeux qui savaient transpercer et lire en celui ou celle qui les croisait. Un regard dont on se souvenait longtemps, autant par l'aspect envoûtant de sa couleur que par la dureté dont il était capable.
Fael-Lùlë n'avait pas une carrure de frêle demoiselle. Grande et athlétique, parfaitement entraînée au maniement des armes, son armure lui seyait mieux que les robes dont les Valherues extérieures à son clan se vêtaient le plus souvent. Et si elle ne la portait pas, elle préférait de loin ses tuniques et pantalons qui lui permettait de se déplacer avec aisance et noblesse.
Pour qui avait la chance de l'apercevoir sans que son front ne soit orné ou couvert par quelque accessoire que ce soit, un petit triangle était alors parfaitement visible sur sa peau blanche, symbole de sa lignée.

Fael-Lùlë avait un caractère plus tranquille que son apparence ne le laissait croire. Elle possédait une autorité naturelle qui lui évitait de faire un usage trop régulier de sa force. Courageuse et pleine d'assurance, la jeune femme savait parfaitement se battre, pouvant même tenir tête à des hommes bien plus grand et plus fort qu'elle, mais ne faisait usage de ce genre de pratique qu'en ultime recours. Elle était forte, aussi bien physiquement que moralement parlant, et les paroles que l'on pouvait avoir d'elle glissait comme de l'eau sur du verre. Sa ligne de conduite avait toujours été claire et reprenait celle, abandonnée, de son clan.
A contre-courant de l'idéologie de supériorité des Valherus, Fael-Lùlë défendait l'idée que chacun était libre et l'égal des autres, ce qui lui valut d'être raillée et méprisée par la grande majorité de ses semblables. Chose qui, de nouveau, lui était bien égale car elle abhorrait profondément les autres Valherus. Tout du moins, ceux qui se complaisaient dans la violence et la luxure, ceux dont le pouvoir leur était monté à la tête.

Comme habitée par une paix intérieure commune, la puissante Argentée Elentàri avait un caractère très proche de celui de sa bipède. Leur cœur et leurs pensées à l'unisson, la Dragonne restait, néanmoins, plus expressive que la Valherue et se chargeait de faire parler, pour deux, leurs émotions. Aussi, les colères de la grande Reine, bien que rares, étaient particulièrement craintes, tout comme sa férocité, au combat comme ailleurs. En effet, la saurienne n'avait jamais hésité un seul instant à punir comme il se devait quiconque se serait montré trop irrespectueux envers sa bipède.
Cependant, Elentàri était connue et reconnue pour sa sagesse et sa bienveillance. Maternelle et particulièrement protectrice, notamment envers sa Liée, elle se montrait particulièrement observatrice, veillant à son bien-être et à celui de ses proches comme elle le faisait pour sa propre progéniture.

Fael-Lùlë et Elentàri formaient donc un duo particulièrement soudé et il était ainsi rare de croiser l'une sans l'autre, fussent-elles en galante compagnie.

*****

Le clan Arwenbeth était l'un des plus grands clans matriarcaux et guerriers que pouvait compter le Màr Luimë en ces temps-là. Si sa puissance n'égalait pas tout à fait celle des dirigeants du Kaerl Engloutit, ses exploits et son rôle majeur dans la sécurité de la cité étaient tels que ses membres, surtout ses nobles combattantes, étaient admirés par la grande majorité de la population, conférant aux Arwenbeth un pouvoir que les haut-placés ne pouvaient ignorer.
Fael-Lùlë naquit au sein de ce contexte, alors que le clan était au sommet de sa gloire. Dernière d'une fratrie comptant déjà deux sœurs et un frère, elle fut élevée dans l'idée que les femmes de sa famille étaient des guerrières héroïques, chargées de veiller sur la Màr Luimë et de secourir les plus démunis. Un noble but.

Mais le pouvoir est autant un don qu'un poison et celui qui se distilla dans les veines du clan eu raison de sa grandeur.

Quelques unes des Matriarches dirigeant le clan à cette période cherchèrent à amasser plus de richesses, plus de pouvoir, plus de tout ... Pour assurer protection et confort de vie à leurs semblables Valherus, clamaient-elles mais force était de constater qu'elles étaient les premières à en profiter le plus largement.
Ces quelques femmes influentes ne tardèrent pas à être imitées par d'autres de leurs congénères et, en l'espace de quelques années à peine, la grande majorité du clan s'était détournée de son but premier pour ne se consacrer qu'à la protection des intérêt de leur lignée.
La famille de Fael-Lùlë, également bien placée dans la hiérarchie, tentait malgré tout de garder leurs enfants à l'écart de l'agitation qui régnait au sein des Arwenbeth. Certaines branches, dont la leur, attachées aux anciennes traditions, défiaient la hiérarchie pour tenter de la remettre dans le droit chemin. Un combat long mais acharné, qui allait s'étaler sur de nombreuses années sans qu'il n'y ait de résultats notables.

Fael-Lùlë grandissait en compagnie de ses ainés. Des quatre, elle était la plus tranquille, la plus calme mais, paradoxalement, elle était également la plus forte. Beaucoup s'accordaient à dire que la Valherue était promise à un très grand destin.
Cette fameuse destinée exceptionnelle, elle profila le bout de son museau argenté hors de sa coquille, un soir de printemps. Alors que Fael-Lùlë venait d'entrer dans sa douzième année, Elentàri vint joindre son âme à la sienne pour n'en faire plus qu'une, entière et indivisible. La Valherue et sa Liée firent la joie et la fierté de leur famille, qui n'avait pas vu de Reine Argentée rejoindre leur rang depuis plusieurs dizaines d'années, et l'on donna une grande fête le soir même, en leur honneur.
Au bonheur de l'Empreinte succéda les tumultes de l'apprentissage. Les Matriarches du clan enjoignait expressément la famille de Fael-Lùlë à leur confier leur cadette, au motif qu'une future Reine et son âme sœur se devaient de recevoir une éducation digne de ce nom. Alors que le ton commençait à monter entre les dirigeantes des Arwenbeth et les parents de la jeune Valherue, ces derniers, accusant ouvertement les Matriarches de vouloir un peu plus asseoir leur pouvoir sur le Kaerl par l'intermédiaire de l'Argentée, préfèrent quitter le Màr Luimë afin de préserver leur fille de toute manipulation politique.

Ce fut dans ces conditions que Fael-Lùlë et sa famille arrivèrent à Ivrin, petite cité construite au cœur d'une montagne, au nord du Vaendark. Contrôlée par l'une des Matriarches de la lignée Arwenbeth, cette dernière était également la grand-mère de la jeune fille et, plus que tout, aspirait à la protection des siens. Elle prit donc la Valherue et sa âme-sœur sous son aile, ce qui ne plut pas aux dirigeantes restées à la Cité Engloutit, bien qu'elles ne trouvèrent rien à y redire.
Ainsi débuta l'apprentissage des deux jeune liées. Fael-Lùlë se forma à de nombreuses disciplines sous la poigne ferme de sa grand-mère, arpentant tour à tour le terrain d'entraînement et la bibliothèque, tandis que Elentàri apprenait tout ce qu'elle avait à savoir auprès de la dragonne de cette dernière, aussi exigeante que sa bipède. Toutes deux ressortaient épuisées de leur entraînement quotidien mais jamais elles ne se plaignaient. Elles n'étaient que trop conscientes de la situation délicate de leur famille, qui avait ouvertement défiée, pour elles, celles qui dirigeaient leur clan malgré le danger que cela pouvait représenter, et se sentaient obligées de travailler pour devenir fortes, pour les protéger à leur tour. C'était là, leur seul objectif. Rien ne comptait plus que ces proches avec lesquels elles partageaient leur quotidien.

Au cours des nombreuses années qui suivirent, la situation du peuple Valheru alla en se dégradant. Leurs semblables semblaient gagné par une effroyable folie destructrice que rien ne semblait pouvoir arrêter. Les meurtres devenaient plus fréquents, plus brutaux, autant entre eux que vis-à-vis de leurs esclaves qui n'avaient jamais été aussi nombreux qu'à cette époque. La haine des faibles mais aussi des plus fort que soi avait gangréné leur race, au point que les quelques rares qui parvenaient à échapper à l'hécatombe ne reconnaissaient plus les leurs, fussent-ils de leur propre famille.
Bien vite, la ville d'Ivrin fut remplit de réfugiés en tout genre. Des Valherus et leur dragon affluaient régulièrement aux portes de la cité sous la montagne, amenant avec eux tous leurs proches et même des esclaves, dont on ne parvenait pas toujours à établir clairement les origines. Ivrin devint, ainsi, un bastion de résistance face à l'absurdité de leur monde.

Fael-Lùlë et Elentàri étaient désormais adultes, dans la fleur de l'âge, et dirigeait la Garde dans les rues d'Ivrin. Puissante guerrière et dragonne implacable, elles étaient devenues des leaders respectées et admirées, redorant un peu le blason des Arwenbeth.
La Grande Reine avait, notamment, offerte ses premières couvées à Ivrin et s'était, en cela, rapproché à plusieurs reprises d'un dragon noir, nommée Faronarod (« Chasseur Noble »). Le Lié de ce dernier, un certain Elin-Born (« Etoile Chaude »), avait tenté de faire de même avec la jeune femme. Tâche ardue que de s'emparer du cœur de la combattante qui, s'il n'était pas de glace, restait endurci par l'entraînement et les combats mais le jeune homme ne se laissait pas abattre, réellement charmé. Et à force de se voir dans ces circonstances si particulières qu'étaient les Danses Nuptiales de l'Argentée, Fael-Lùlë avait finit par se laisser approcher puis charmer par son confrère Valheru ... Enfin, demi-Valheru, avait-elle appris un peu plus tard, ce qui n'avait pas manqué de la surprendre sans pour autant la repousser. Elle avait même été touché par une telle révélation, les Demi-sangs étant assez mal vu au sein de leur race. Les Demi-sangs liés à un Dragon, encore plus. Cet aveu les avait considérablement rapproché ... Et par la suite, si elle restait tranquille et pudique, il n'était plus rare de les voir ensemble, flânant dans les rues de la ville, loin du chaos du monde.

Le calme et la paix ne devait, malheureusement, pas durer.
Pour le reste de leur lignée vivant toujours au Màr Luimë, Ivrin était devenu un symbole de traîtrise autant qu'un objet de désir en ces temps tourmentés et alors que leur place, leur rôle était de plus en plus remis en question au sein de la Bulle Engloutit. Bientôt, l'inévitable advint et le clan fut chassé de force du Kaerl par des Valherus rivaux. Désormais sans lieu de vie, leurs yeux se tournèrent vers l'île résistante qu'ils étaient, à présent, bien décidé à remettre au pas.
L'affrontement fut aussi inévitable que violent, aucun des deux partis autrefois unis ne voulant renoncer, et il fallut bien des jours d'un combat acharné avant de pouvoir désigner un vainqueur. Avantagée par leur connaissance du terrain et par la protection naturelle qu'offrait la montagne à la cité, Fael-Lùlë et les soldats d'Ivrin sortirent victorieux de cette bataille, non sans avoir essuyé de lourdes pertes. La Valherue, notamment, pleura la mort de l'une de ses sœurs mais également de sa grand-mère, laissant aussi bien sa famille que la ville qu'elle dirigeait désemparées.
Le temps des funérailles et du deuil passés, la nomination d'une nouvelle dirigeante, car les traditions Arwenbeth voulaient que seules les femmes puissent diriger, vint et ce fut tout naturellement que l'on désigna Fael-Lùlë, héroïne d'Ivrin et Liée de la Reine Argentée Elentàri. Elles acceptèrent humblement la tâche qui leur fut confié, malgré toutes les responsabilités que cela impliquait.
La Valherue était une guerrière, pas une politicienne, et s'inquiéta, un peu plus tard, de ne pas être capable de garantir le bien-être et la sécurité d'Ivrin. Les sages paroles de sa dragonne eurent tôt fait de rassurer et motiver la jeune femme, qui s'avéra aussi douée dans son nouveau rôle de leader qu'elle ne l'était auparavant en simple chef de la Garde.

De nouveau, les années passèrent. Ivrin s'était parfaitement isolé du monde extérieur, de façon à ne plus être sous la menace d'autres Valherus avide de guerre, de pouvoir, de richesse quelconque. Fael-Lùlë savait pertinemment que leur situation ne durerait pas et qu'il faudrait, de nouveau, affronter ses semblables pour défendre leur cité.
Pour autant, avec Elin-Born, devenu son époux, et leurs deux jeunes enfants, elle jouissait d'une vie tranquille et heureuse. Elentàri couvait une précieuse nouvelle ponte en compagnie, une fois encore, de Faronarod. La ville était active, dynamique et le peuple goûtait tout autant au bonheur et à la quiétude que leur Matriarche.
Jusqu'au jour où la guerre fut déclarée. Pas contre Ivrin, non ... Contre les Dieux eux-mêmes.
Les Valherus, dévorés par leur pouvoir et leur arrogance, se sentaient insultés par ceux d'en haut. Humiliés par la révolte de leurs esclaves, dont une partie avait d'ailleurs trouvé refuge au sein de la ville sous la montagne, ils jugeaient avoir mérité leur propre statut divin.
Le monde ne se relèverait pas de cette bataille, surtout si ses congénères venaient, par on ne sait quel maléfice, à l'emporter et cela, Fael-Lùlë mais aussi ses frères et sœurs Valherus vivant sur l'île, tous le savait. Il n'était plus question de rester à attendre, bien à l'abri sous la montagne, que les choses ne se calment. Il était temps de partir au front pour ce qui n'était rien de plus que l'ultime bataille, celle qui déciderait du destin de ce monde.

Les chances de revenir étaient minces, très minces. Pour autant, tous se préparèrent au combat. Aucun d'entre eux ne resta en arrière pour protéger la cité ... Car il n'y aurait, de toute façon, plus rien à protéger si les Cieux tombaient.
Les Valherus d'Ivrin, menés par leur Matriarche sur son Argentée, gagnèrent le Ciel, bientôt rejoint par des alliés de diverses autres contrés de Rhaëg, pour s'interposer entre les Dieux et leurs semblables. Ils tentèrent, tant bien que mal, de ramener leurs frères et sœurs à la raison mais rien n'y fit. Ces derniers étaient déterminés à abattre leurs créateurs et à prendre leurs places ... Aucun terrain d'entente n'était possible, aucun compromis n'était envisageable.
Cette guerre, qui portera bien plus tard le nom de Guerre du Chaos, fut une des plus violentes et des plus meurtrières que Rhaëg eu connu dans toute sa longue histoire. Au fil des années qu'elle dura, de très nombreux Valherus, amis comme ennemis, périrent. Tout cela n'avait aucun sens, tout n'était plus que folie.

Un jour, Fael-Lùlë et sa Dragonne ainsi que quelques uns de ses compagnons d’armes, dont son frère, revinrent à Ivrin. La cité n'avait que peu souffert de la guerre, protégée comme elle l'était des regards indiscrets et des attaques frontales, mais celle-ci avait fait des ravages dans les rangs des guerrières et guerriers de la ville. Ses parents et ses deux sœurs avaient tous perdu la vie, les uns après les autres, durant ces dernières années. Elin-Born et Faronarod étaient tombés quelques semaines avant leur retour et, même si elles n'en laissaient rien paraître en ces temps où leur seule détermination aidait les autres soldats à tenir, les deux âmes-sœurs étaient inconsolables.
Si elles étaient revenues maintenant, c'était pour une bonne raison : Protéger Ivrin et toutes les vies qu'elle abritait. Car l'issue de la guerre était proche ... A moins qu'ils n'aient mis au point un sort phénoménal, les Valherus avaient, en très grande partie, été décimés par les Dieux. Et Fael-Lùlë ne redoutait que leur courroux ne s’abatte sur toutes les créatures vivantes, sans distinction. Plus que tout, elle avait peur pour ses enfants comme Elentàri s'inquiétait du sort de sa dernière couvée, qu'une vieille dragonne bleue avait accepté de surveiller pour elle. Ses êtres là plus que les autres, elles refusaient de les perdre. Tout comme les derniers Valherus de la cité ne voulaient pas voir mourir leurs proches, pour ceux à qui il en restait, ou l'intégrité d'Ivrin.

Alors ils joignirent, Dragons comme Valherus, leurs cœurs, leurs âmes, leurs esprits et, ensemble, lancèrent un sort d'une puissance rarement atteinte, même pour leur race, qui enveloppa la petite île pour la protéger, l'enveloppant autant d'une barrière à toute épreuve que d'un brouillard épais pour la dissimuler à jamais aux futures générations des autres continents.
La puissance de cette magie fut telle que la plupart d'entre eux ne survirèrent pas à son exécution. Il n'était plus qu'une poignée, à présent, parmi lesquels la Matriarche et sa Dragonne, qui semblaient prendre un malin plaisir à défier la Mort.

Elles n'avaient pas terminé. Elles se devaient de protéger leurs descendances. Alors, puisant au plus profond de leur être la force nécessaire, elles récitèrent une incantation, faisant appel à une magie des plus antique, qui plongea les œufs de Elentàri dans un profond sommeil dont ils ne s'éveilleraient qu'au contact de leur âme-sœur.

Ce qu'il advint d'elles par la suite, nul ne le sait exactement. On raconte que Fael-Lùlë ne survécut pas à ce dernier sortilège, qu'il eu raison d'elle, de sa force et qu'elle ne put protéger ses propres enfants. Elle mourut sans savoir que le courroux des Dieux n'affecterait pas ses enfants.
Elentàri, en un dernier hommage à sa courageuse Liée, préféra alors se suicider en pétrifiant son corps et celui de la Valherue, afin de ne jamais quitter et de veiller, pour toujours, sur l'île et la cité d'Ivrin, si chère à leurs cœurs.


¤ Description de l'Île d'Ivrin ici Clic !


Dernière édition par Alrüne Larilane le Mer 3 Juil 2019 - 19:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus   [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus Icon_minitimeMer 3 Juil 2019 - 18:43

Citation :
« Caducée d'ézékyle»



Nom : Cadukeus-Ezekylae
Habitat : Màr Menel puis Màr Luimë puis Màr Agarwaen.
Âme Soeur : Caedes, le Blanc
Armoiries: Une caducée de deux dragons de sable sur champs de gueule.
Descendance : Maison Zenghwei ( Màr Tàralöm ), Maison de Corbeciel ( Undòmë, Baldrik Corbeciel au Màr Luimë ), Erebus Lukas (Maître Dragon, Màr Menel)

Ce que l'on sait de lui : Né en -337, Cadukeus-Ezekylae fut une révélation pour ses parents qui jusqu’alors étaient stériles. L’enfant, d’une beauté étrange et presque androgyne grandit donc sous la férule des meilleurs tuteurs et l’attention dévorante de ses parents.
Il était d’un calme dérangeant, ses yeux étrangement dotés d’une sclère noire et aux prunelles d’or se contentant d’observer et d’analyser les évènements plutôt que de montrer une seule émotion et son intellect eu tôt fait de surpasser celui de ses pairs. Plus il vieillissait, plus son savoir grandissait et plus les limites des sciences d’alors le frustrèrent.

Ce fut après son lien avec l’étrange Caedes le Blanc, qu’il prit en mains les sciences du corps. Mois après mois de travaux acharnés le jeune Cadukeus-Ezekylae révolutionna à maintes reprises la médecine, soignant des maladies alors jugées incurables, procédant à des opérations risquées sur les blessés et leur sauvant la vie de part sa virtuosité.

Bien vite, ses armoiries furent synonymes avec la médecine et finirent adoptées de part le monde pour représenter apothicaires et lieux de soins. Mais années après années il était une chose qu’il ne pouvait soigner, une chose qu’il comprenait mais n’arrivait pas à vaincre : la Mort.
Son processus était naturel, certes, mais il cherchait à la repousser, encore et encore, allongeant grandement l’espérance de vie des Valherus grâce à ses arts et recherches ce n’était toujours pas assez. Mais le déclic vint lorsque ses parents moururent alors qu’il était en train d’instruire des élèves au Màr Luimë, Isashani avait réclamé son dû et ce fut à ce moment là que Cadukeus-Ezekylae montra pour la première fois une émotion.

Une émotion à laquelle l’on ne s’attendait pas, bien des gens auraient comprit alors : qu’il soit tombé à genoux et pleure toutes les larmes de son corps, ou qu’il soit en colère ou nie simplement le fait que ses géniteurs n’étaient plus. Non, tout ce qu’il montra fut de la haine, froide, puissante alors que ses mains étaient plongées dans un corps qu’il disséquait devant un auditoire.

Sa quête prit un nouveau tournant tandis que sa voix fendait la salle silencieuse : les Dieux les avaient maudits avec le domaine d’Isashani, ils ne se souciaient pas de leurs propres créations ! Ils étaient sans doutes en train de rire d’eux depuis le début des temps, à regarder les larves mortelles qu’ils étaient périr alors qu’ils pouvaient accomplir tant de choses.

Les dieux étaient jaloux.
Les dieux savaient qu’ils pouvaient être surpassés par leur création, aussi leur avaient-ils infligés, jalousement, la décrépitude et la mort.

Ses mots furent le début, la pierre angulaire au mouvement qui fit foncer les Valherus dans leur chute. Partant au Màr Agarwaen pour pousser ses expériences plus loin, Cadukeus-Ezekylae s’enferma dans des laboratoires, ne cédant aux impulsons de la chair que lorsqu’on lui rappelait que son sang devait survivre puis, sans un mot, retournant à son travail.
Lui qui avait été d’une beauté à couper le souffle devint d’une pâleur cadavérique, ses joues se creusant, ses yeux s’enfonçant sous des cernes de plus en plus noires et son corps dégageant l’odeur infâme des cadavres et du sang. Vivisections, expériences, les esclaves s’enchaînaient les uns après les autres, passant sous les serres qu’étaient devenues ses doigts pour être taillés en pièces pour trouver un remède à la mort, pour offrir l’immortalité.
Pour défaire la mécanique divine.

Sa vie se prolongea par l’on ne sait quelle sorcellerie et la chute arriva enfin alors que la race dominante était punie. Ce qui arriva à Cadukeus-Ezekylae est inconnu, peut-être a t-il disparu avec les siens, mais le doute reste car dans son laboratoire fut retrouvé un cercle étrange gravé de symboles évoquant l’interstice.
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Amaélis Eleicúran
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Âme-Soeur : L'Airain Ithildin
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MessageSujet: Re: [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus   [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus Icon_minitimeMer 3 Juil 2019 - 18:58

Citation :
« L'Ombre-Pâle»


Nom : Laimë-Ninquë.
Habitat : Màr Agarwaen.
Âme Soeur : La Bleue Isilmë (clair de lune).
Armoiries: Une tête de Dragon tenant dans sa bouche une lanterne, un croissant de lune entre les cornes, sur fond violet.
Descendance : Le Clan Eleicúran du Kaerl Maudit, dont les derniers héritiers sont Amaélis Yodera Eleicúran, Chevalière Airain Errante, son frère Veyre, Chevalier Blanc du Màr Tàralöm ainsi que – indirectement, car n'étant pas de la branche principale – Tristan Gwened, Chevalier du Kaerl Céleste.
Le Clan Anenlinda du Màr Luimë, aujourd'hui éteint, mais ayant éparpillé son sang à travers Rhaëg. Le Chevalier Brun Usui Ikeda (Neutre) en est un lointain descendant.

Ce que l'on sait d'elle : Laimë-Ninquë était une femme belle, comme tous les Valherus, mais, malheureusement pour les amateurs de beauté, elle se révélait au final être un personnage infréquentable. Ses cheveux étaient d'un blond si pâle qu'on le croyait blanc, et tombaient en une cascade soyeuse et bouclée sur ses épaules frêles. Ses yeux avaient la couleur de la nuit, un bleu profond et brillant de la lueur froide des étoiles. Son teint était frais et pâle, ses joues promptes à se parer de rose, et sur ses lèvres parfaitement dessinées flottait en permanence un sourire doux et rêveur. Elle avait le pas rapide et silencieux de ceux qui préfèrent rester dans l'ombre, la silhouette svelte et souple du roseau, et sa voix fluette ne se faisait que très rarement entendre. Elle aimait observer et analyser le comportement de ses semblables, et le Monde en général. Elle se passionnait pour la Magie, et plus particulièrement aux modifications pouvant être apportées aux êtres vivants : dans le secret de ses habitations, elle se livrait à de nombreuses expériences sur des animaux, des végétaux, voire sur ses Esclaves.

Lorsqu'elle quittait son antre et se trouvait en compagnie, elle n'était que critiques acerbes et commentaires désobligeants. Trop imbue de sa personne, elle ne savait que mépriser et rabaisser, n'appréciant que ce qui provenait de son propre fait et dénigrant le reste. Il était presque impossible de mener une discussion à long terme avec elle, car elle ne se gênait pas pour faire remarquer à son interlocuteur son ennui ou son désintérêt. Laimë-Ninquë eut néanmoins quelques amis et amants, mais peu de relations durables, étant en perpétuel mouvement, en recherche constante de nouveauté, en plus de ne se passionner que pour sa personne. Quant à sa Liée, Isilmë, dont les écailles faisaient écho aux yeux de son Âme Sœur, elle était réputée un peu étrange. En effet, des rumeurs couraient selon lesquelles la Valherue ne s'était pas privé pour mener quelques expériences sur la Dragonne. Quoiqu'il en soit, la Bleue avait peur de son ombre, et ne trouvait de plaisir que dans les longs vols solitaires au-dessus de la vaste Plaine de Daranis, lorsque la nuit avait établi son royaume sur Tol Orëa.

Laimë-Ninquë mena une vie relativement simple, bien que courte, et même si elle avait de nombreux ennemis, elle sut se maintenir en sécurité, tissant autour d'elle une véritable toile de craintes superstitieuses et de rumeurs effrayantes qui réussissaient à éloigner la plupart des personnes encore assez saines d'esprit. Parmi ses nombreuses expériences, il est impossible de démêler le vrai du faux, mais l'on racontait qu'elle avait réussi à créer des êtres hybrides, à mi chemin entre l'homme et l'animal, que sa propre salive contenait du venin de serpent, et qu'elle avait tenté de diverses et nombreuses greffes aussi bien sur des Esclaves que sur sa Liée. Laimë-Ninquë et Isilmë trouvèrent la mort lorsque la première eut l'idée folle de fondre leurs deux corps en un seul... Après une longue série de rituels, de recherches et d'essais peu fructueux, l'opération dégénéra, et s'acheva fatalement par la disparition des deux Âmes Sœurs.


Dernière édition par Amaélis Eleicúran le Sam 30 Déc 2023 - 18:03, édité 7 fois
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Zoran Cynfelyn
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MessageSujet: Re: [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus   [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus Icon_minitimeMer 3 Juil 2019 - 19:11

Citation :
« Brûlante Larme d'Étoile»


Nom : Saiwa-Elenírë.
Habitat : Màr Menel.
Âme Soeur : La Blanche Nitzevet.
Armoiries: Un Phénix en cuivre, pleurant des étoiles.
Descendance : La Lignée Chantevent (Kaerl Céleste), ainsi que ses branches cadettes. De nombreux Fëalocës éparpillés à travers Rhaëg, notamment le Chevalier Noir et Itinérant de Mystra Zoran Cynfelyn, membre du Màr Menel.

Ce que l'on sait d'elle : (En cours.)


[PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus Sign_1_3-505ef54   [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus Noir310


Dernière édition par Zoran Cynfelyn le Jeu 4 Juil 2019 - 14:39, édité 1 fois
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Âme-Soeur : La Bleue Vraël
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Ordre Draconique : Ordre Draconique de Lumière (Kaerl Céleste)

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MessageSujet: Re: [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus   [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus Icon_minitimeMer 3 Juil 2019 - 19:59

Citation :
« Le Roi de Fer »


Nom : Dye-Weren (Etoile Sauvage) dit le Garald (littéralement le Roi de fer)
Habitat : Màr Ilmarë (officiellement), fondateur de la cité libre de Nar'Lid (royaume des Îles Perdues d'Ys) mais la plupart du temps toujours à courir le vaste monde
Armoiries: Un triton (mi-serpent mi-poisson) d'azur cerné d'argent sur champ de sable (noir)
Descendance : Aucune descendance valherue. Les Garaldhorf (littéralement les Enfants du Roi de Fer) sont les ultimes héritiers de la lignée elfique engendrée par l'union avec l'Esclave Herenui d'Ys : Sàga (Chevalière Bleue, chamane de Nar'Lid), Eléderkan Garaldhorf (Maître Bronze, Kaerl Ardent), Métherkan Garaldhorf (Chevalier Brun, ancien Englouti) et Persée-Morian Garaldhorf (Chevalière Bleue, ancienne Céleste).

Âme Sœur : Qadesh, Impératrice Noire, fille d'Améthyste. La titanide de nuit a sacrifié en grâce ce qu'elle a gagné en puissance au fur et à mesure des années. Sa croissance la fait atteindre une taille égale à celle d'une reine. Peut-être est-ce un facteur déterminant qui la pousse à se comporter comme une véritable reine - même si elle ne pourra jamais prétendre donner la vie. Bâtie telle une machine de guerre en orichalque noir, ses écailles moirées de reflets bleu sombre contrastent avec la blancheur nacrée de ses épines dorsales. Invaincue, c'est une féroce combattante, qui refuse qu'on lui dicte sa conduite ou sa manière de penser. Elle n'accepte les critiques que lorsqu'elles sont dites par son Lié. Peu encline aux rapprochements, il est rare qu'elle se prenne d'affection pour quiconque autre que Dye-Weren, qu'il soit dragon ou bipède. Sage et contemplative au quotidien, elle se révèle farouchement indépendante et agressive, provocatrice, jalouse et sur-protectrice.
Avatars:

Ce que l'on sait de lui :
Dye-Weren fut un Valheru non conformiste, réputé pour son extravagance, ses goûts exotiques et sa franche ironie acérée. Ni magicien ni guerrier, ou un peu des deux, il demeurait un explorateur curieux, repoussant sans cesse les limites du monde connu. C’était un aventurier dans l’âme et, bien qu’il fut né et se soit lié au Màr Ilmarë, il ne vivait que pour lui-même, indifférent des luttes de pouvoir de ses pairs, se riant de leur bêtise de vouloir pérenniser une société composée d’individus fondamentalement prédateurs envers leurs semblables. Dye-Weren aimait sa liberté plus chèrement que sa vie. Il pouvait s’apparenter à un érudit, sans toutefois négliger les armes. Ses connaissances, fruits de ses nombreux voyages, étaient aussi vastes qu’une bibliothèque mais quiconque venait lui demander conseil se voyait répondre par la lame d’un sourire amusé. Avare en paroles inutiles comme en faveurs, le Valheru surnommé le Roi de Fer n’était ni particulièrement aimé ou détesté par son peuple. Il faisait partie de ces phénomènes inexpliqués, ces êtres quoique parfaits en apparence mais difformes en eux. Son attrait pour les arts, le savoir et son incommensurable goût pour l’indépendance, son mépris pour les sempiternelles querelles intestines qui fondent la vie des Valherus, rendaient méfiants les autres à son égard. On disait qu'il coupait la langue aux menteurs et aux voleurs et qu'il n'hésitait pas à arracher le cœur de ses ennemis après la bataille. Fin observateur, retors d'esprit, il préférait rester neutre dans les conflits mais ne se privait pas pour attiser de piques acérées l'orgueil de ses pairs. Il s'exprimait avec emphase et lyrisme, usant du Verbe comme d'un art raffiné et les rumeurs couraient qu'il avait des affinités avec de drôles de créatures qui lui rapportaient des spiritueux, de l'opium, des curiosités ou des objets rares. Il accordait rarement sa confiance à ses pairs et se tenait la plupart  du temps loin d'eux, vivant en solitaire en parcourant le Rhaëg. Son surnom de Roi de Fer naquit sur un champ de bataille, où il tint la place de stratège officiel du Màr Ilmarë : les Valherus s’aperçurent vite de la justesse de ses tactiques tout autant que de sa volonté inébranlable de n’en faire qu’à sa tête. Il n’était pas un Seigneur Dragon à sous-estimer. La défiance de ses pairs augmenta avec les siècles même si lui-même n’en avait cure, tant et si bien que son propre Kaerl de naissance le jugea nuisible à la bonne marche des choses.

Rares sont les portraits et les gravures qui peuvent témoigner de son apparence réelle. On disait de Dye-Weren qu’il était d’une beauté qui n’appartenait pas à ce monde. Sa physionomie se rapprochait de celle d'un androgyne. Ses grands yeux à la couleur changeante et indéfinissable, d'une intensité grave, s'étiraient vers les tempes comme ceux d'un félin. Sa peau d’albâtre soulignait des traits fins et anguleux, un corps long et savamment musclé, pour un prédateur dans le corps d’un bel éphèbe. Son charisme résidait dans son visage presque angélique, son regard presque animal et sa voix suave. Sa haute stature renforçait l’impression étrange d’être face à un géant gracile, trop gracieux pour être une réelle menace. De sa longue chevelure de jais dépassaient des oreilles effilées et sans lobes, qui s'orientaient en fonction des sons. Hasard de la nature, destinée qui s'annonçait pour ses descendants ? La légende veut qu’il se taillait les dents en pointes acérées pour évoquer un dragon et effrayer ses ennemis – ou dévorer ceux-ci après leur mort. Parmi les Valherus les plus étranges qui aient existés, il fut l'un des plus controversés. Se vêtant souvent richement et avec ostentation, il aimait ajouter à sa tenue des fanfreluches récupérées on ne savait où : perles, coquillages, plumes, joyaux de toutes sortes. Il appréciait les chuchotements scandalisés sur son passage et se targuait, avec l'orgueil qui sied à sa race, d'être son propre maître. Bien qu’il fût un combattant émérite et un praticien modeste de la magie, il fut surtout reconnu pour être un maître de la stratégie. Son implacable intelligence, ses innombrables connaissances des tactiques militaires et d’espionnage, forgèrent sa renommée, aussi n’eut-il pas à redouter d’être évincé par ses pairs dans un premier temps. Trop des siens lui étaient redevables et plus encore le craignaient pour sa cruelle fourberie.

Celui que l'on surnomma le Garald naquit au Màr Ilmarë – futur Kaerl Maudit -, d'une union consanguine entre des jumeaux. Il passa une enfance relativement tranquille, étudiant au Kaerl tout ce qui pouvait tomber sous sa main, se mêlant rarement aux autres enfants Valherus, préférant vivre en solitaire et s'entourer de lézards de feu. Il se lia enfançon à une future Impératrice Noire du nom de Qadesh. La dragonnelle et le jeune garçon devinrent rapidement inséparables et leur relation fusionnelle inquiéta au début les parents qui croyaient voir là les prémices d'un amour contre nature, déjà choqués de voir leur unique enfant lié à une femelle. Mais nul ne pouvait défaire ce que Flarmya avait créé. Dye-Weren quitta la première fois la verte Plaine de Daranis et sa glorieuse cité le jour de ses dix ans, quand il fut jugé prêt et que Qadesh fut assez grande pour le porter plus loin que d'ordinaire. Depuis ce fameux jour, le couple passa le plus clair de son temps en dehors du Kaerl natal. Dye-Weren revenait à chaque fois plus libertin et plus mûr de ses voyages. Il aimait laisser planer le mystère sur les aventures qu'il vivait avec sa majestueuse dragonne d'ébène atteignant aisément la taille d'une Reine Dragon. Si vous lui demandiez ce qu’il faisait lors de ces interminables excursions à travers le Rhaëg, il ne répondait jamais directement à la question. Ses retours suscitaient curiosité, envie et mépris pour son mode de vie jugé indigne d’un véritable Seigneur Dragon.

Au début, il ramenait de ses voyages des cadeaux à ses parents, des reliques étranges aux régnants et des étoffes précieuses à vendre. Puis, petit à petit, il s'absenta plus souvent et plus longtemps. Et on finit par oublier qu'il était parti. Mais chacun de ses retours provoquait des remous d'intérêt en ville ou même sur l’île car on racontait qu'il avait visité les trois autres Kaerls et connaissait désormais Tol Orëa comme sa poche ! Dye-Weren avait bel et bien pénétré dans les autres Kaerls et s'y était fait quelques ennemis comme quelques connaissances intéressantes. Cependant, rien ne le retenait dans ces Màrs inconnus, mêlés de Valherus étrangers. Rien n'avait plus de beauté à ses yeux que le vaste monde, sa liberté et sa Liée. Il survola Orën et ses grandes plaines, chassa les lions du Ssyl-Shar, commerça avec les négociants voilés de l'Isthme des Brumes, combattit dans les arènes du Vaendark, vola des monceaux d'or aux prêtres de Qahra et rapporta au Màr Ilmarë la tête tranchée d'une hydre d'Undòmë. On raconte qu'il aurait rencontré le Valheru Morë-Enda dans le désert, sur le trône d'une étrange cité ressemblant à un Kaerl mais non dotée d’un nexus magique. Ils eurent de longs entretiens, le séjour de Dye-Weren se prolongea et certains disent qu'ils devinrent amis ou ce qui y ressemblent. Mais ne tenant pas en place et fier d'un nouveau savoir, il partit à nouveau.

Ses errances le conduisirent enfin dans l'Archipel d'Ys. Il y trouva presque par hasard les Îles Perdues, petit archipel tropical et isolé. Il décida de s'y arrêter pour un temps. Il y découvrit des us et coutumes insolites, dans ces îles peuplées de toutes les races inférieures. Les Îles Perdues étaient un hameau libre, constituées de villes fortifiées, de ports de pêche et tournant autour de croyances païennes qui fascinèrent le duo. Qadesh fut vénérée comme une déesse protectrice et Dye-Weren devint le nouveau seigneur de l'archipel. Ils passèrent ici plusieurs décennies et fondèrent Nar'Lid, capitale de leur nouveau royaume. Le Roi de Fer y régna en dirigeant magnanime et excentrique, méfiant envers l'extérieur et bien décidé à protéger son repaire des autres Valherus assoiffés de pouvoir. Au fil des siècles, cependant, il perdit goût à sa vie de sédentaire et reprit ses voyages à travers le monde. Il ne se fixait jamais longtemps au même endroit. Le Màr Ilmarë n’entendit plus guère parler de lui. Durant ses absences de Nar’Lid, il laissait son royaume aux bons soins des pirates qui y proliféraient et dont il avait légitimé le pouvoir. Lorsqu’il revenait, c’était toujours les bras chargés de cadeau. Enfin, lors d’un voyage aux confins d’Ys, il revint avec une esclave particulière dans ses bagages.

Dye-Weren avait déjà su charmer des Valherus et user quelques concubins, hommes et femmes, parmi les Esclaves. Mais il sembla à la population de son royaume que cette esclave-ci était différente. Herenui était une elfe et une artiste, sans doute un peu sorcière. Devenue la favorite du Roi de Fer, elle dessina pour lui ses nouvelles armoiries, lesquelles furent aussitôt adoptées par la cité elle-même pendant un temps. Elle donna naissance à un enfant malingre, de santé fragile, auquel elle consacra des soins constants pour le maintenir en vie. Nommé Perséùs, cet héritier ravissait Dye-Weren qui commençait à envisager la fin de son existence avec fatalisme. Assez curieusement, en dépit de toutes ses aventures sentimentales, il ne lui était né aucune descendance. La venue au monde de Perséùs fut perçue comme un miracle, le signe que son œuvre devait perdurer pour les millénaires à venir. Peu d’années après, une vague de peste déferla sur l’archipel. Dye-Weren ferma les portes de son royaume face au monde extérieur, qu’il jugeait responsable de ce désastre mais la maladie était déjà entrée. La moitié de la population fut décimée, des émeutes éclatèrent et Qadesh dut purifier par le feu plusieurs îles avant que l’épidémie ne fut enrayée. Cependant, le mal avait été fait. Herenui tomba malade. Voyant que la magie qu’il connaissait n’avait aucun effet sur elle, le Valheru chercha de l’aide auprès de créatures peu recommandables, des oubliées aux quatre coins du monde que ni les Seigneurs Dragons ni les dieux n’avaient encore exterminées. C’est ainsi qu’il rencontra le Vieux de la Mer, sur la minuscule Île du Crâne – un simple caillou balayé par les vents. La divinité archaïque d’Ys ne lui fut pas d’une grande aide. Il essaya d’abord de l’enjôler, puis de la menacer et enfin, la couvrit d’injures. Le Vieux de la Mer rit de sa folie et le maudit, lui prédisant la chute de ses pairs, de son œuvre et de son sang…  Sauf s’il faisait amende honorable auprès des dieux. Ivre de colère, il tenta de tuer la chimère mais celle-ci se releva pour mieux se rire de lui. Dye-Weren rentra instamment à Nar’Lid, juste à temps pour voir la vie d’Herenui s’éteindre devant lui. Dévasté, il s’enferma dans son chagrin et sa rancœur envers le monde entier durant des années, délaissant même son fils qui n’eut longtemps pour seule compagnie que les Esclaves de son géniteur et, surtout, celle de l’Impératrice Noire.

Lorsque l’appel de la guerre contre les dieux résonna jusqu’au Royaume Perdu d’Ys, il fallut toute la force de Qadesh pour extirper son Lié de son ermitage. Dye-Weren partit pour un dernier voyage aux confins du monde. Il en rapporta un précieux coffret, lourd et gravé de runes, dans lequel trônait - d’après la légende – un artéfact inestimable. Il fit alors jurer à son fils de le garder précieusement et de transmettre ses secrets à ses héritiers. Perséùs jura. Et ce fut sans doute la dernière fois qu’il vit son père et sa dragonne, le dieu-roi des Îles Perdues d’Ys et son ombre ailée. Le Roi de Fer ne se présenta pas sur le champ de bataille lors des Guerres du Chaos. Si le Vieux de la Mer n’avait pas menti, il ne devait pas prendre parti dans cette guerre s’il voulait voir sa descendance survivre. On raconte qu’il fuit à travers l’Interstice, à travers les mondes et le temps et aucun corps ne fut jamais retrouvé. Il assista aux derniers feux de sa race lorsque les dieux bannirent les survivants de cette folie dans les abîmes de l’espace-temps. Qadesh et Dye-Weren furent emportés dans les Limbes avec le regret de n’avoir pas eu le temps de voir le Rhaëg brûler.


Dernière édition par Persée Garaldhorf le Mar 30 Jan 2024 - 22:20, édité 19 fois
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Alauwyr Iskuvar
Seigneur du Kaerl Ardent
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MessageSujet: Re: [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus   [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus Icon_minitimeJeu 4 Juil 2019 - 10:10

Citation :
« Arracheur de vie »


Nom : Thorelath-Aisk
Habitat : Kaerl Ardent
Âme Soeur : Rynskaldarn, Bronze, alias « Le Pourfendeur»
Armoiries: Sur le fond d'un rouge sanglant, deux épées noires se croisent en leur milieu. Au sommet des deux pointes séparées brille un soleil noir, aux rayons durs et impitoyables.
Descendance : Les seuls connus sont de la lignée d'Alauwyr Iskuvar.

Ce que l'on sait de lui : Au premier abord, on pourrait croire que ce Valheru possédait des traits humains. Mais quand on s'attarde un peu sur son visage, on constate que ce n'est pas le cas. Ce n'est que le jeu de la Nature qu'il eut des traits un peu plus durs que certains de ses pairs : un menton un peu proéminent, un nez épais et un large front. Mais là s'arrête le côté physique un peu rude, qui lui donnait un côté exotique et séduisant. On reconnaissait bien en lui les traits de sa race, à savoir des yeux prononcés, à l'étrange couleur ambre et des lèvres fines. Sa courte chevelure blonde s'accordait avec harmonie à ce mélange physique presque irréel, qui fit tomber bien des cœurs. Mais là ne s'arrête pas là son apparence.

Rude de visage, il l'était aussi de corps. Son grand corps n'était que muscles et nerfs, qu'il a su bien entraîné et développé pour être un combattant hors pair. et en tout guerrier qu'il était, il préférait porter une armure qu'une simple tenue, sauf dans des fêtes ou alors dans ses réunions officielles. Il savait être un minimum protocolaire. Son armure permettait de le reconnaître de loin. C'était une large amure de plaque, qu'il avait fait teindre en rouge, comme le sang. Cela permettait de faire peur à ses adversaires et de leur apprendre qui allait les tuer. Oui, car Thorelath-Aisk ne vivait que pour le sang, acceptant toute mission pour ses Souverains quand il s'agissait de se battre et d'apporter d'éclatantes victoires à son Kaerl. C'était sa raison de vivre. Il ne s'imaginait pas faire autre chose.

Quand il ne combattait pas pour le Kaerl, il combattait les rebelles (quand il y en avait) ou chassait de l'esclave, pour remplacer ceux qui mouraient des fois entre ses mains. Possédant des terres, il fallait du monde pour les entretenir. et avec son lié, un Bronze aux écailles sombres, il prenait un malin plaisir à combattre parfois d'autres Valherus, pour exprimer sa force et sa puissance. Il ne pouvait pas supporter de voir plus puissant que lui. Que ce soit en force ou en magie. Une magie qu'il maîtrisait d'ailleurs avec merveille et qu'il finissait par user avec malveillance, vers la fin de son existence.

Il avait pourtant une faiblesse, et cette faiblesse était l'amour. Il a aimé quelques femmes, qui avaient bien failli provoquer sa perte, en ayant le cœur brisé. Toute force se perdait en lui quand il perdait l'être cher, l'élue de son cœur. Seul la volonté de son lié avait pu l'aider dans des moments pareils... Sauf peut-être à la dernière....

Prétentieux, arrogant... violent. Il existe bien des termes pour le définir, lui et son dragon. Le sang par le sang, la violence par la violence. Il ne pouvait pas sans passer, c'était comme une drogue. Un seul remède aurait pu le sauver de ce désir de toujours tout pourfendre. L'amour par le cœur. Mais rares étaient les femmes qui étaient dignes de lui. Il avait des critères tels qu'elles se comptaient à peine sur le doigt de la main. Et quand il les perdait, la tristesse et le désespoir étaient tels que la suivante qui fondrait son cœur de pierre devenait de plus en plus inaccessible. C'était là un moyen d'être plus fort encore contre l'adversité de cette faiblesse qui finirait un jour par lui être fatale.

Vis à vis de ses pairs ? Il n'acceptait que les ordres des plus Hauts Rangs des Valherus, leur promettant une loyauté à toute épreuve. Plus fidèle et plus loyal que lui envers ses seigneurs ? Personne ne pouvait espérer mieux que lui. Personne ne pouvait le corrompre ou le détourner de ses tâches. Infaillible était le maître mot. Et quand il s'agissait de partir en chasse contre des esclaves, des Valherus renégats ou alors des Einors, il était toujours prêt, prêt à leur arracher la vie.

Vers la fin de son existence, il commençait à apprécier l'emploi de la magie noire, qui constituait pour lui à prendre la force de vie de ses victimes pour l'ajouter à la sienne et à celle de son dragon, le rendant assoiffé de pouvoir comme jamais. Peut-être que cela provoqua en partie sa perte, quand vint le jour où il fallut combattre les dieux.

On ne sait pas grand chose de son enfance si ce n’était qu’il naquit sur le dernier siècle de présence des Valherus et qu'il était assez bagarreur pour se mettre toujours en avant, et montrer qui était le chef. Bien qu'il donnait du fil à retordre à ses maîtres, il sut montrer un bon potentiel pour être chef de Kaerl. Mais cette ambition là ne restait que dans la pensée de ses tuteurs. Gouverner ne l'intéressait pas. Il voulait à cette époque se lier à un dragon et suivre le rêve de bien des jeunes Valherus, à savoir parcourir le monde, dominer sur les races inférieures et savourer le rêve de côtoyer les Dieux un jour. Et pour arriver à être un chevalier-dragon hors du commun, il passait des heures dans la bibliothèque et à s'entraîner, quitte à s'en fatiguer pendant des jours entiers. Un tel acharnement n'était pas bon, mais quand on avait un désir extrême, cela soulevait même les montagnes. Et tout finissait par apporter ses fruits. Il put prétendre très tôt à l’Empreinte et marqua un jeune bronze mordeur, qui tua un de ses frères à la naissance, qui voulait lui aussi se lier au jeune Valheru. Un tel caractère meurtrier ne pouvait qu’être accordé à Thorelath-Aisk.

Quand il fut à même de voler et d’accomplir des missions, il se fit vite remarquer par sa détermination à tuer toute vie qui ne respectait pas la volonté presque divine des Valherus. Si on refusait de se plier à leurs lois, on désobéissait. Et là, on devenait un traître. Les traîtres ne méritaient pas de vivre. Même s’ils prouvaient leur bonne foi, en prétextant qu’ils s’étaient trompés, ils pouvaient toujours recommencer. Mieux valait les éliminer.

Après quelques années à combattre et à remporter des guerres pour son Kaerl, il tomba amoureux une première fois, d’une jeune femme de sa race, un peu maladive mais forte de volonté et qui jouait idéalement de la musique à la harpe. Elle enchantait les âmes et les cœurs. Bien qu’elle possédait le don, elle n’avait pas eu la chance de se lier et attira l’esprit de Thorelath-Aisk d’un simple regard bleuté. Jamais encore le Valheru n’avait eu l’impression de vivre une existence idyllique à ses côtés. Malheureusement, la jeune harpiste avait le cœur fragile et un jour, elle ne put lutter contre une de ses faiblesses cardiaques. Elle rendit son dernier soupir dans les bras de son amant, qui en eut l’âme déchirée. Des mois durant, il se laissa dépérir. Mais son lié lui n’était pas prêt à mourir et réussir à ramener son lié dans la raison. Ainsi, l’esprit du Valheru se durcit encore et reprit sa voie de combat et de sang.

Il connut une ou deux femmes, et vécut le même enfer. Prenant en résolution de ne plus jamais aimé, il commença doucement à trouver la compensation dans une partie sombre de sa magie : l’aspiration de l’essence de vie de ses cibles. Il avait constaté qu’il pouvait accumuler la force volée à la sienne et à celle de son dragon. Une telle puissance donnait envie de continuer et d’aller plus loin encore. Doucement, il commençait à avoir des rêves de puissances et rejoignit les forces Valherues qui prônaient la supériorité à avoir sur les Dieux, qui se moquaient d’eux depuis trop longtemps. Mais voilà. Une autre pièce allait se mettre sur l’échiquier de sa vie.

Une autre Valherue provoqua un grand émoi dans le cœur du terrible maître-dragon. Une maîtresse bleue, à la longue crinière d’ébène attira son attention. N’avait-il pas dit qu’il ne retomberait plus amoureux ? Il ne put résister au plaisir de contempler cette créature, combative et à la volonté de feu. Voila celle qui lui fallait ! Elle devait être sienne.

Il sut la séduire, et il put être à ses côtés durent une année. Malheureusement, quand cette dernière apprit qui il était vraiment et ce qu’il provoquait de sa main, elle tenta de lui ouvrir le cœur encore plus dans la bonté et la bienveillance. Elle-même se lassait de tout ce sang versé. Elle essaya de le convaincre d’abandonner sa folie, avant qu’il ne soit trop tard… la dureté du cœur de Thorelath-Aisk reprit le dessus aux souhaits de la jeune Valherue. Il tenta de la tuer, elle-même le blessant avant de prendre la fuite. Il se rendit compte que trop tard de la chance unique qu’il avait eu pour trouver la rédemption. Mais une traîtresse ne pouvait pas vivre. Il aurait pu la chasser s’il ne s’engagea pas dans la lutte finale contre les Dieux.

Ce fut une guerre qui allait rester dans les mémoires. Il le pensait, mais avec la victoire des Valherus sur ces êtres divins. Mais malheureusement pour lui, les Dieux avaient des alliés, du propre sang que ses arrogants mortels. La dernière bien-aimée se dressa avec d’autres Valherus convaincus d’une paix possible sur Rhaeg et avec les divinités contre les autres, pris dans cette folle entreprise. Le sang par le sang…. Thorelath-Aisk ne put supporter de la voir contre lui, alors qu’il l’avait aimé. Il combattit contre elle, elle si douée, si belle et si envoûtante… Son épée noire traversa le cœur vaillant de sa tendre maîtresse, lui arrachant ainsi la vie…

Tout ce qu’on sait dans les derniers instants de la fin des Valherus, étaient qu’il tenait encore sa tendre aimée dans ses bras, pleurant le malheur de l’avoir tuée, alors qu’elle l’avait trahi à son sens….


Citation :
« Esprit lunatique »


Nom : Siolith-Thyr
Habitat : Pas de Màr défini, peut être le genre neutre, mais comme elle aime à se mélanger à tous les genres...
Âme Soeur : Aledia, Verte, alias "Griffe Chaude''
Armoiries: Un dragon de forme serpentine vert sur un fond jaune
Descendance :  Alkhytis, jusqu'aux dernières nouvelles

Ce que l'on sait d'elle :
Siolith-Thyr est une belle jeune femme, qui a tout pour faire chauffer le coeur des plus endurcis des Valherus, à ce qu'on raconte d'elle. Elle est assez petite pour une Valherue et de constitution frêle. Mais cette fragilité d'apparence dissimule un redoutable caractère et une langue bien acérée pour se défendre et même répliquer.
Comme elle se sait belle, elle se plait à s'habiller de beaux atours et de mettre en valeur ses formes généreuses, quitte à dévoiler un très fort décolleté. Dotée d'une longue crinière rousse, qui se compare presque à une cascade de feu. Son regard à la couleur d'ambre est presque hypnotique. Ses lèvres d'un rouge pulpeux réhausse la couleur blanche de sa peau. Un tatouage sur son bras droit démontre sa position sociale. Car en effet, elle a beau ressembler à une courtisane, elle a eu quelques places importantes dans sa vie, avant de disparaître.

Siolith-Thyr est une mante religieuse. Oui nous pouvons la définir comme cela. Elle use des hommes pour ses jeux politiques et ses plaisirs personnels, se fichant des conséquences que ses actes pouvaient provoquer par la suite chez ses victimes masculines, qu'elles soient mariées ou pas, qu'elles aient une forme position sociale ou pas. Lui importait que les avantages de monter sur l'échelle sociale et politique, au détriment des autres. Le prix à payer n'était jamais trop fort, tant que les autres le subissaient.
Sa dragonne verte est tout son portrait. Elle aida beaucoup quand il s'agissait d'amadouer les dragons des liés que visait Siolith-Thyr. Aledia savait d'office comment provoquer une montée d'hormones chez les dragons mâles. Mais nous ne rentrerons pas dans les détails.
Ambitieuse en plus d'être une ''insecte'' redoutable, elle vise toujours plus haut. Gouverner est son seul but. Elle apprécie de donner des ordres et de voir trembler les esclaves à ses pieds, qui tentent d'assurer le moindre de ses caprices. Même si elle a su monter haut, elle en voulait toujours plus. gravir les marches, cela lui importait !

Siolith-Thyr a toujours dissimulée ses origines. Tout ce qu'on sait est qu'elle a vu le jour un siècle avant la chute des Valherues, donc elle a connu la folie des siens ; et sa propre folie. En effet, bien que femme, elle n'était pas une tendre. Elle n'avait qu'une ambition : gouverner les autres et peu importait les moyens pour y parvenir. Mensonges, promesses, séduction... la dernière méthode était sa préférée. Pourquoi ne pas user l'utile à l'agréable ?
Ainsi, elle sut monter dans la hiérarchie des siens, même si elle n'atteignit jamais le plus Haut Conseil des Valherus. On sait qu'elle s'est retrouvée coupé en pleine élan par un ou une rivale, qui a su percer à jour son petit jeu. Se battre durant des années pour monter et découvrir une chute brutale... Il y a de quoi avoir la difficulté à s'en relever.

Mais dans le jeu de la politique, il faut savoir prendre les choses en main quand un danger se présente. En effet, une jeune Valherue au pouvoir de vision sans égale commença à se faire connaître par un puissant pouvoir en plus d'être une Prêtresse d'un des Dieux existants. Quand on est capable de voir le passé, le présent et l'avenir, il devient alors difficile  de songer à préparer un plan sur le long terme, sous crainte de le voir échouer. Siolith-Thyr n'était pas la seule à voir bon nombres d'idées prochaines se rompre à cause d'une telle magie. Elle rallia à sa cause les autres Valherus qui étaient de la même engeance manipulatrice qu'elle pour lâcher d'abord ragots et mensonges sur le dos de cette Prêtesse. Le bouche à oreilles fit le reste et avec ses comparses, Siolith-Thyr sut saisir la bonne occasion pour capturer cette jeune femme pourtant d'un caractère très posée, pour la faire bannir et bien entendu, en lui arrachant la vue à jamais. Ainsi était éliminé le danger et avec un bel avertissement à la clé, pour les concurrents de Siolith-Thyr.

Mais on ne s'en prend pas impunément comme on le désire à des Servants divins. Les autres cercles de prêtrises en ayant apprit ce blasphème entrèrent dans le même jeu que Siolith-Thyr, réussissant à briser l'échine de sa position sociale... L'histoire ne décrit pas comment termina sa chute fatidique.

On sait qu'elle a disparu dans l'interstice, quelques années avant la disparation totale des siens


Citation :
« Douce Âme »


Nom : Kirien-Vaem
Habitat : Màr Menel
Âme Soeur : Kethenduth'y, Bleue, alias « Cœur bleu»
Armoiries: Un croissant de lune bleu, sur un fond argentée étoilée, symbolisant la pureté de la nuit
Descendance :  La lignée des Zadan avec Peddyr Avanaël, d'autres célestes.

Ce que l'on sait d'elle : Elle paraissait frêle quand on la voyait de loin, mais quand on venait à la voir de près, avant de lui parler, elle paraissait plus forte. Ses muscles étaient taillés de telles façons qu'elle avait toujours l'apparence d'une jeune femme fragile. Pourtant, son ossature et sa force se dévoilait parfaitement lors d'un combat. Les apparences savaient être trompeuses et cela lui fut utile à bien des égards. Son teint laiteux et la finesse de sa peau satinée en faisant une des plus belles Valherues de la fin de leur temps. Bon nombre d'êtres pensaient devant la splendeur de son visage que ce dernier avait été dessiné par les Dieux en personne. Un nez fin et parfait, des sourcils noirs et faits d'un seul trait, comme s'ils n'étaient que la continuité de son regard perçant et ténébreux, des lèvres aux rouges pulpeuses dignes d'un sombre coucher de soleil.... Ce qui la mettait la plus en valeur était sa longue chevelure d'obsidienne. Elle ne les attachait jamais, les laissant au gré des vents quand elle marchait ou voilait sur le dos de sa petite Dragonne Bleutée.

De ces tenues ? Elle se plaisait à rester simple. Elle portait que des robes de soies blanches, qui se rapprochaient presque à la perfection de la couleur de la pleine lune, qu'elle appréciait tant et qui contrastaient avec splendeur à son côté un peu sombre de sa personne physique. Belle et pourtant, elle n'était pas dangereuse, même si la magie coulait puissamment en son sein. Magie de lumière, qui devenait plus forte encore lorsque venait la nuit. Quand elle se sentait seule ou alors attristée, elle s'amusait à invoquer un orbe de lumière, pour remplacer la beauté de la lune lors de ses absences de la voûte nocturne

Elle avait tout plaire et séduire. Elle aurait pu devenir une beauté fatale et dangereuse pour bien des hommes de pouvoir. Elle avait tout pour réussir. Mais de ces atouts, elle n'en usait point. Elle était bien différentes des autres Valherues et pensaient que ce désir de tout posséder sur cette terre n’était pas pour elle. Pourquoi dominer, alors qu’on pouvait coexister ? Pourquoi tant de violence alors que la paix pouvait être le mieux. Ses idées, elle les défendait, mais personne n’écoutait vraiment ses arguments, passant pour une simple d’esprit ou une idéaliste, comme quelques autres de ses pairs qui pensaient un peu comme elle. Mais cela ne changea pas son caractère, volontaire et déterminé. Elle s’adonna aussi à l’art et à la musique, se révélant excellente avec la harpe. Elle aimait en jouer pour retirer la peine qui envahissait son cœur par moment.

Elle ne fréquentait pas souvent les siens, préférant la compagnie des esclaves qu’elle essayait de racheter pour ensuite les rendre plus libres à son service. Jamais elle n’avait fait de mal à ces gens qu’elle prenait sous son aile. Un se sauvait ? Elle ne le poursuivait pas. Il tentait sa chance pour se trouver une vie meilleure. Bon nombre de ces esclaves se trouvaient reconnaissants envers leur bienfaitrice. Il fallait juste garder secret le fait qu’ils étaient véritablement considéré d’égal à égal avec la Valherue.

Cette bonté d’âme était souvent mal perçue et elle s’en fichait. Après tout, elle menait sa vie comme elle l’entendait. Mais cela finirait par lui coûter cher, à la fin de sa vie, quand elle affrontera son aimé pour tenter une dernière fois de le convaincre de la fausse route qu’il prenait, avant que l’Ere des Valherus cesse.

Elle vit le jour dans le Kaerl Céleste. Petite dès la naissance, ses parents crurent qu’elle ne serait pas assez forte pour vivre. Pourtant, les Dieux semblaient lui avaient accordé la grâce de vivre et ce qui dut la rendre plus forte. Mais cela n’était qu’un dire pour penser au miracle, bien avant que les Dieux soient perçus comme des ennemis à abattre.  Et Kirien-Vaem n’était pas née à la bonne époque, quand on allait apprendre plus tard dans l’Histoire comment tous ceux de sa race allaient disparaître. Mais ce n’était pas le point de ce récit.

Kirien-Vaem grandit presque dans l’insouciance, et une fois arrivée à l’âge de dix ans, elle commença à développer une forte magie. Et quand elle sut parfaitement la contrôler, elle se plaisait à raviver les fleurs mourantes ou encore de soigner les animaux blessés. Un tel comportement ne laissait pas présager qu’elle aurait l’âme noble et plus bienveillante que certains Valherues. Et tout en grandissant, elle put développer son Don et parler longuement avec des dragons, ce qui attisa plus encore son envie de se lier. Avec sa dragonne, elle pourrait faire encore plus de choses bénéfiques dans le monde. Mais ce n’était là qu’un rêve d’enfant.

En grandissant, elle comprit vite que ses rêves ne pourraient jamais aboutir. Pourtant, elle ne résignait pas pour autant, apportant quand même sa contribution. Et même si cela n’était pas bien vu, elle s’en fichait. Sa magie contribuait beaucoup à apporter un peu de bien dans ce monde qui commençait doucement à descendre dans l’enfer de la folie des Valherus.

Oui elle s’attristait de voir que les membres de sa race commençaient de moins en moins à tolérer que les Dieux étaient au-dessus d’eux. Portant, les Valherus leur devaient temps. Kirien-Vaem ne semblait pas touchée par cette démence qui prenait petit à petit le cœur de ses frères et sœurs de race. Qu’est-ce que le monde avait fait pour mériter telles violences, et autant de déversement de sang ? Même si elle tentait avec d’autres penseurs de ses convictions que ses pairs devaient faire attention, elle tentait toujours de son côté t’apporter un peu de soins et de réconfort là où le mal sévissait. Et elle était loin de se douter qu’elle allait trouver l’amour dans l’un de ces redoutables guerriers. Son cœur avait chaviré pour Thorelath-Aisk, un sombre et violent homme, qui pourtant, se montra d’une douceur impressionnante à son égard. Son cœur était bon pour elle et elle tenta après un an de vie de couple heureux de cesser cette folle entreprise de se battre contre les autres, d’asservir des races entières et de briser des continents entiers par le feu et le sang… Face à de tels propos, son aimé la considéra vite comme une traîtresse et l’âme en peine, elle dut le fuir, pour ne pas périr sous les coups de sa rage…

Elle aurait pu lui faire face à cet instant, lui tenir tête et essayer encore de le convaincre de son amour pour lui et de le faire changer de bord, si elle n’avait pas eu un fils de ses chairs. Thorelath-Aisk ne devait pas savoir qu’il avait une descendance. Dans sa fureur, il pourrait décider de le tuer, tout comme sa mère. La traîtrise suivait le sang, comme certains hargneux le pensaient.

Une fois qu’elle eut mis à l’abri son seul fils, elle se retrouva plus tard face à son ancien amant, dans ce qui semblait être l’ultime lutte pour combattre les Dieux. Une dernière fois, elle tenta encore de convaincre Thorelath-Aisk que ce n’était que pure folie que de suivre cette haine et de rage… elle l’affronta et Thorelath-Aisk la tua d’un coup d’épée. Elle rendit son dernier soupir dans ses bras, croyant entendre les regrets pleurés de son ancien amant. Elle eut sans doute la chance de pas voir et de subir le courroux des dieux à l’égard des Valherus qui avaient les affronter.

On raconte encore qu’après la chute des Valherus, elle erra encore quelques années sur le Rhaeg, pour veiller sur son fils, qui devait être l’un des derniers enfants Valherus dans ce monde après la chute des siens. Les Dieux avaient été implacables. Puis quand elle fut assurée sur son sort, son esprit disparut. Bien des voyageurs racontent encore croisé son esprit dans la Lande d’Eru, là où d’autres esprits rôdent. Ou encore, qu’une âme vêtue de blancheur et de lumière passerait dans la Sylve ou toute autre forêt du Rhaeg pour apporter un peu de soin et de force à la Nature, comme elle le faisait dans son enfance… Âme peinée d’avoir vu les siens se faire dévorer par leur violence, Âme endeuillée de la perte de sa liée… âme en pleurs ne souhaitant pas encore trouvé le repos, tant que le monde ne connaîtrait pas la paix…


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Nagendra Tuncay
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Nagendra Tuncay


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Âme-Soeur : Le Bronze Llyr
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Ordre Draconique : Ordre Draconique d'Ombre (Kaerl Ardent)

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MessageSujet: Re: [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus   [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus Icon_minitimeJeu 7 Jan 2021 - 17:41

Citation :
« Éclipse Écarlate »

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Nom : Lâal-Grahan.
Habitat : Màr Tàralöm, puis Màr Vor'ringwë pendant un temps. Errante jusqu’aux Guerres du Chaos.
Âme Soeur : La Reine Incarnate Kākkai ("Corbeau") (clic/clic).
Armoiries : Inconnues.
Descendance : Aucune lignée connue à ce jour. Lâal-Grahan, bien que Liée d’Incarnate, n’aimait pas l’idée de se reproduire. Elle n’eut que deux enfants : le premier avec un Valheru dont elle s’était entichée dans sa jeunesse, et l’autre avec un Esclave. Le Chevalier Bronze Nagendra Tuncay fait partie de ses descendants.

Ce que l'on sait d'elle : (En cours de rédaction...)






Citation :
« Crépuscule Secret »

ancetr11.png
Nom : Núla-Histë.
Habitat : Màr Vor'ringwë.
Âme Soeur : Le Brun Makaría ("Béatitude").
Armoiries : Inconnues.
Descendance : Aucune lignée connue à ce jour. De nombreux descendants Ondins peuvent remonter jusqu'à lui, notamment le Chevalier Vert Shay Ekatz du Màr Luimë.

Ce que l'on sait de lui : Fils de Lâal-Grahan et d'un Valheru inconnu. (...)






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Persée Garaldhorf
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Persée Garaldhorf


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Sexe : Féminin
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RPs : 72
Race : Elfe-Fëalocë
Âme-Soeur : La Bleue Vraël
Fonction : Ex-Ancalikon
Affiliation : (Maison Amberle)
Alignement : Chaotique Bon (Kaerl Céleste)
Ordre Draconique : Ordre Draconique de Lumière (Kaerl Céleste)

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MessageSujet: Re: [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus   [PERMANENT] Nos ancêtres les Valherus Icon_minitimeMer 13 Jan 2021 - 14:39

Citation :
« Feu du Ciel »


Nom : Fir-Neve
Habitat : Màr Menel
Âme Sœur : Metztli (Lune), Bleue, née d’une Dorée
Armoiries: Un croissant de lune d’argent incrusté dans un soleil d’or aux rayons ardents.
Descendance : On lui connait quelques enfants, tant de sang pur que de sang mêlé. Parmi ses descendants, on peut noter la Maîtresse Verte Semperya (Lanthis) de Galastden au Kaerl Céleste.

Ce que l'on sait de lui : Née au Màr Menel, Fir-Neve fut une Valherue très discrète dans un premier temps. Sa Bleue et elle vécurent de longues années hors du Kaerl. Elles s'illustrèrent durant quelques batailles et prouvèrent leur exceptionnelle maîtrise de l'Interstice. Fir-Neve eut peu d'amants, de son peuple ou parmi les Esclaves. La beauté exotique de la Valherue lui valut pourtant nombre de soupirants. Elle était peu attachée à sa famille ou à sa progéniture. L'éducation et la protection de ses enfants incombèrent à Metztli, sa dragonne. La rumeur voudrait que Fir-Neve ait noué des amitiés contre-nature au cours de ses voyages : avec d'étranges créatures surnaturelles, ou même avec des dieux.
De ses errances tant physiques que métaphysiques, Fir-Neve vit son esprit et son corps évoluer différemment. Elle cacha son visage et ses membres car les rumeurs voulaient qu'elle soit devenue monstrueuse à force de côtoyer des créatures chimériques d'un autre temps. Sa dragonne et elle, liées aussi étroitement que possible, ne rompaient jamais leur communication et il n'était pas rare que la Valherue emprunte les yeux ou la parole de sa Bleue pour mieux interagir avec ses pairs, puisqu'elle devait de plus en plus prendre ses distances. Certaines représentations dépeignent la Valherue comme une créature hybride, aux ailes de chair pataudes et à la peau recouverte de minuscules écailles chatoyantes.
Car elle vécut peu de temps avant les Guerres du Chaos, elle connut l'irrésistible ascension de la Dame Dorée Ancalë-Naira pour prendre possession du trône du Màr Menel. Alors que la rivalité avec les dieux commençait à grandir chez ses pairs, Fir-Neve se fit connaître pour ses talents de prophétesse. Elle se sédentarisa au Kaerl, reçut les offrandes de ses pairs en échange de ses prédictions et ses conseils. Hélas, à chaque prophétie énoncée, ses forces déclinaient. Bientôt, elle fut incapable de quitter sa chambre, au temple et sa dragonne n'eut plus la force de voler. Elles s'éteignirent dans l'indifférence, seules, quand plus personne ne se souciait d'elles alors que grondaient les prémices des Guerres du Chaos.


Citation :
« Rêveur Silencieux »


Nom : Ereb-Aran
Habitat : Màr Tàralöm
Âme Sœur : Orodruin (Montagne de la Flamme Rouge), Brun, né d’une Incarnate (avatar clic !)
Armoiries: Un corbeau d’argent et couvert de runes bleues sur fond d’un disque lunaire noir.
Descendance : De son unique enfant conçue avec une concubine ondine, Berenikê la Sans-Nom (liée de l'Empereur Noir Zōngshī) expatriée au Màr Luimë après les Guerres du Chaos et la Révolte des Esclaves, est née la famille Thrawnen au Kaerl Englouti.

Ce que l'on sait de lui : On sait peu de choses d'Ereb-Aran. Vraisemblablement né hors du Kaerl Ardent, il y trouva refuge assez naturellement, se taillant une place parmi ses pairs par des démonstrations de force. Il fut un partisan de la guerre contre les dieux pour des raisons pragmatiques : deux races aussi puissantes ne pouvaient pas se partager la suprématie d'un seul monde. D'autant plus qu'il est dit qu'il rencontra Mystra déguisée, alors encore déesse majeure du panthéon, de laquelle il tomba irrémédiablement amoureux. Mais elle se joua de lui, affirmant qu'ils étaient incapables d'amour tant chacun s'accrochait à un certain idéal inatteignable chez l'autre. Le Valheru en conçut une terrible amertume et raviva sa haine envers les dieux. S'il n'avait pu posséder Mystra, sa rivale magicienne et son idéal incarné, personne ne le pourrait jamais.
Il eut pourtant trois enfants de sang pur, qui furent des joyaux à ses yeux. Ereb-Aran aima profondément ses enfants et les choya durant toutes leurs jeunes années. Il s'éloigna des turpitudes de la vie de ses pairs pour uniquement se focaliser sur sa progéniture, s'attirant par ce biais l'incompréhension, le mépris ou la curiosité des autres Valherus. Hélas, ses enfants encore en bas âge trouvèrent la mort dans des circonstances qui ne passèrent pas à la postérité.
Ereb-Aran se referma sur lui-même et devint plus sombre et impitoyable que jamais. Il lui resta une fille sang-mêlée, Berenikê, qu'il avait eue avec une Esclave mais il la délaissa presque aussitôt née. Après plusieurs échecs à se lier, il la laissa même prendre la fuite et disparaître : jamais il ne la rechercha. Il fut parmi les premiers à se lancer dans la bataille contre les dieux, avec une infinie violence. Il fit la démonstration de ses pouvoirs hors normes, se révélant un puissant mage usant des runes, et un adepte des métamorphoses animales. Son Brun et lui furent gravement blessé au plus fort des Guerres du Chaos. Ils agonisèrent une éternité sur le champ de bataille, avant d'être précipités dans les Limbes.
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