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 [PNJ] Fils de sa mère

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Loïkim Malkièl
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Loïkim Malkièl


Date d'inscription : 26/07/2021
Sexe : Masculin
Présentation : Fiche
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Ordre Draconique : Ordre Draconique Neutre (Kaerl Englouti)

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MessageSujet: [PNJ] Fils de sa mère   [PNJ] Fils de sa mère Icon_minitimeMer 18 Aoû 2021 - 1:45

xhaz10.png*Nom du PNJ : Xhäziel Izotz
*Sa race : Neishaan
*Son rang :  Chevalier dragon brun, guérisseur
*Ordre draconique d’appartenance : Neutre Mauvais, Kaerl Ardent (Màr Tàralöm)
*Nom du Lié : Kshitij dragon brun éclos en 912
~ Reine Takhasya, liée de Jora Evumbrar & Bronze Thémos (Eléderkan Garaldhorf)

D’un beau brun aux reflets mordorés et roux, Kshitij a choisi pour forme humanoïde un elfe aux longs cheveux cuivrés et aux yeux verts. Plus sensible que son lié, il l’informe souvent des évidences qui semblent lui échapper comme les sentiments des autres humanoïdes. Très curieux, il s’intéresse quant à lui aux maladies de l’esprit et aux humeurs qui agitent les autres chevaliers et dames. Xhaziel et lui on le même amour des puzzles et de l’apprentissage mais le dragon semble le plus « humain » des deux et c’est en tout cas le plus diplomate. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’il souffle à son lié ce qu’il faut ou ne faut pas dire. Entre les deux êtres existe une relation profonde de confiance et de respect réciproque qui fait que, même s’ils ne sont pas vraiment fusionnels de façon physique, leurs esprits ne sont jamais très loin de l’autre.
-> Avatars dragon (clic) + forme humanoïde (clic).

*Ses liens : Pas encore

*Brève description :
Xhaziel est un Neishaan de sang pur, de taille moyenne, doté d'une musculature fine mais présente. Sa peau diaphane se fond dans les mèches argentées de sa chevelure aux reflets de neige. Entourés de khol pour réduire la réverbération de la neige, ses yeux pâles sont froids et placides, avec cette immobilité trompeuse de la poudreuse qui recouvre les crevasses. Ses joues creuses, ses lèvres fines, en font un homme dont le physique statuesque montre également l'étrangeté du marbre...

Calme, posé et peu causeur, Xhaziel ne se fait, en général, pas remarquer dans le Kaerl Ardent. Lorsqu’il ne travaille pas à l’infirmerie, on le voit souvent auprès des dragons dont il étudie les maux, les trouvant aussi intéressant à soigner que les humanoïdes. C’est un homme simple, auquel on ne connaît pas de lien fort mais qui n’a pas l’air du genre à vous planter un couteau dans le dos.

Et ce n’est pas totalement faux. Comme la plupart des Neishaan, Xhaziel n’aime ni le sang, ni la violence. Il n’aime pas non plus la compagnie de ceux qui se croient ses confrères en humanité. Dans le soin, il s’intéresse surtout aux mécaniques des maladies et aux difficultés à arriver à un diagnostique. Votre santé, au fond, l’indiffère, si ce n’est pour savoir s’il a eu, ou non, une bonne réponse. Il fait d’ailleurs sur son temps libre des drogues qu’il véhicule dans le marché noir du Kaerl Englouti, afin de pouvoir les tester sur un échantillon représentatif. La mort de l’autre est une donnée supplémentaire au mieux, un contretemps au pire et s’il doit tuer pour arriver à ses fins, il le fera sans hésiter. Il l’a d’ailleurs déjà fait avant de se lier.

Ayant vécu dans la pauvreté, Xhaziel est conscient de l’intérêt de l’argent et ne se repose pas sur ses lauriers. Si vous venez le voir pour autre chose qu’une maladie rare et intéressante, pis même, si vous venez le voir pour la 5eme fois alors que vous êtes tombé du lit, il vous fera payer ses soins. Cher. D’un prix qui sera adapté à vos revenus (il veut que vous puissiez payer) mais qui sera toujours cher pour vous. Si vous ne pouvez pas payer, il vous proposera des services ou des objets que vous pourriez lui procurer. Il n’aura aucun remord à vous laisser souffrir si vous n’acceptez pas ses conditions et pas plus à vous faire souffrir si vous l’ennuyez trop. N’oubliez pas que les effets secondaires des traitements peuvent être ajoutés ou diminués par un bon guérisseur.

De part la proximité de son nom avec le Dieu du Chaos, Kaziel (similitude totalement voulue de son père qui n'avait que trop bien vu venir les ennuis qui naîtraient de l'existence même de ce bâtard) Xhaziel a connu les moqueries, les gestes superstitieux et la méfiance des autres. Il en a gardé une seule certitude, il savait qui il était et n'avait que mépris sur ce que pouvaient bien penser les imbéciles et les croyants. Pour autant, il respecte au maximum les règles de la société, cherchant, presque malgré lui à nier l'adage néfaste lié à son nom.

Par chance, Xhaziel ne cherche ni la gloire, ni les honneurs, ni les responsabilités, ce qui en fait un habitant pas trop remuant du Kaerl. Il est content de sa position, laisse aux autres l’illusion de l’autorité qui n’est en fait qu’une corvée déguisée car qui voudrait se farcir tous ces autres gens à les diriger. Tant qu’on ne l’ennuie pas et qu’on le laisse en paix, il ne fera pas de vagues. En revanche, il n’oublie jamais une offense et, très patient, sait planifier ses vengeances.

*Pouvoir : « Voix de Commandement » : Lorsqu’il utilise une certaine intonation d’autorité, Xhaziel peut se faire obéir instinctivement par tout être doué de raison. Il s’agit cependant d’un ordre d’un seul mot (silence, assit, stop…) et seulement si cela ne met pas la vie de la cible en danger (il ne peut pas dire à quelqu’un de sauter d’une falaise). L’ordre est immédiat et la personne peut désobéir (se relever, parler etc) au bout d'une minute. Il ne peut toutefois ne toucher qu'une personne à la fois et celle-ci doit être identifié dans l'ordre. S'il ne connait pas son nom, il ne peut pas utiliser son pouvoir.

Au début, Xhaziel pensait simplement avoir une autorité naturelle. Ce n'est qu'en voyant certains tenter de lui obéir et remarquant que cette autorité ne fonctionnait pas sans le nom de la personne qu'il comprit qu'il avait hérité d'un don. Une discussion avec sa mère le renforca dans cette certitude. Il passa alors une bonne partie de son adoescence (et de sa vie de jeune adulte) à en tester les limites. Il s'en sert toutefois surtout pour faciliter ses soins et éviter les ennuis, préférant de loin convaincre à imposer.


*Résumé de son histoire : Né fils bâtard d’une grande famille Neishaan et d’une jolie dame sans lignage, Xhaziel a passé ses dix premières années de vie dans une misère assez crasse, voyant son père de loin dans les cérémonies officielles. Sa mère, remariée à un humain violent, alternait les grossesses à terme et interrompues à une vitesse qui inquiétait l’enfant calme et studieux. Elle ne pouvait pas vouloir souffrir autant.

Lorsqu’il avait 10 ans, son père, désespérant d’engendrer un héritier avec son épouse officielle le reconnu et le fit venir dans leur belle maison. Il fut tenu au secret pendant deux ans le temps de lui enseigner les bases pour paraitre en société. Studieux et travailleur, le jeune garçon se jeta à corps perdu dans ces études, sans se départir d’un froid glacial envers ce géniteur qui se servait de lui. De son côté, il volait des bibelots, indifférent aux accusations sur les domestiques et utilisait l’argent pour l’envoyer à sa mère. La vie fut difficile. Moqué, repoussé par les imbéciles et les superstitieux à cause de son statut de bâtard et de son nom trop proche de celui de Kaziel, le garçon souffrit en silence, s'endurcissant à chaque peine, cachant chaque blessure sous une nouvelle couche de glace qui renforçait d'autant sa différence. Il était seul. Il apprit à se suffire.

A quinze ans, sa belle-mère numéro 2 donna enfin un fils légitime à son père, Xhavier. L’enfant vécu 4 ans avant de souffrir d’une malencontreuse chute dans un escalier, durant laquelle il se rompit la nuque. Quatre mois plus tard, la mère de Xhaziel succombait à une mystérieuse maladie. Comprenant d’où venait le coup, le jeune homme commença à étudier la médecine, jusqu’à trouver quel était le poison qu’avait pris sa mère. Son père partit le mois suivant, du même mal étrange qui avait emporté son ancienne maîtresse. Xhaziel avait vingt ans. C'est alors que son pouvoir se révéla au grand jour. Il donna des ordres brefs, précis, et les gens autour de lui obéissaient, comme si, libéré de la présence paternelle, il pouvait enfin être lui.

Les années suivantes furent compliquées. Le jeune homme héritant de son père, du apprendre très vite. Il vendit la plupart des affaires auxquelles tenaient sa belle-mère qu’il garda cependant dans une maison isolée, seule avec trois domestiques de confiance dont deux étaient tout à fait capable de la neutraliser au moindre geste du garçon. Il apprit en parallèle les forces et les limites de son pouvoir et commença à l'utiliser en dehors du cercle familial. Il ne mena pourtant pas la famille Izotz à la ruine, réussissant quelques placements heureux lui offrant un revenu régulier et satisfaisant pour un homme seul et sans famille. Car depuis la mort de sa mère, il n’envoyait plus rien à personne.

Il avait vingt-quatre ans et les soucis commençaient à plisser son jeune front. Il devait se marier. S’il voulait continuer la lignée familiale. Ce n’était pas qu’il y tenait vraiment, il ne devait rien à personne mais…l’idée que son travail s’éteindrait avec lui l’agaçait quelque peu. En même temps, l’idée de lier sa vie à une femme ne lui plaisait pas plus. Cela faisait longtemps que les autres tentaient de le faire passer le pas mais, jusque là, il pouvait prétexter être trop jeune, avoir trop à faire pour maintenir la Maison à flot. Mais, à présent, tout était en règle. Il commençait à avoir du temps libre. Et donc à y penser - ou, plutôt, à chercher comment y échapper. Il en était là de ses réflexions, perdues dans la nature gelée de ses montagnes natales, quand deux hommes l’abordèrent, lui parlèrent de dragon, de kaerl, de secrets. Xhaziel aimait les secrets. Et quitte à se lier, il préférait l’idée que ce soit à quelqu’un ou quelque chose -il ne savait pas encore vraiment- qui ne pouvait pas être déloyal. Il demanda deux jours pour mettre ses affaires au clair. On le lui accorda. Il s’arrangea pour prévenir d’une absence de trois ans afin qu’on ne le croie pas mort et qu’il garde ses revenus et il partit au Kaerl Ardent.

Comme il s’intéressait toujours aux énigmes de la santé, on le mit sous l’égide du Maître Guérisseur, un nommé Esthen Farlan et son brun Buroth. Il avait 26 ans lorsqu’il marqua à son tour, un brun aussi, nommé Kshitij.


Sa vie au Kaerl ne fut pas de tout repos. Cela faisait pas même trois ans que la Guerre des Ordres s'était terminée et l'apparition du Kaerl Maudit moins d'un an après leur lien n'arrangea rien. Ne se sentant pas prêt à entrer dans la politique du continent, Xhaziel resta en retrait, observant les évènements avec un sérieux que les plus observateurs auraient pu trouver inquiétant. Il ne fit aucune remarque sur le sujet, même lorsqu'on tentait d'en savoir plus, interrompant les questions d'un simple geste de la main.

Il aurait aimé faire partie des quêtes pour les Prunelles du dragon mais il ne fut pas choisi et, s'il s'intéressa de près à cette histoire, il ne montra pas sa déception. Il réussi toutefois à faire partie des expéditions pour protéger le continent des monstres et, évidemment, soigna les blessés. Et tout se répéta lors de l'attaque par les Morts-qui-marchent. Seulement, cette fois, Xhaziel avait apprit où était son intérêt. Il ne se porta pas volontaire mais se concentra sur les soins aux blessés...et l'étude des corps de ces morts qui ne marchaient plus...


Cela fait six ans, à présent, que Xhaziel et Kshitij se sont liés. L'ambiance au Kaerl n'est jamais totalement calme mais le couple est discret, mais va régulièrement dans la ville natale du Neishaan pour veiller à ses affaires et chercher de nouvelles plantes. On dit que Xhaziel Iztotz serait tombé amoureux d’un elfe à la longue chevelure rousse. S’ils savaient. Les idiots.

chronologie:

*Exemple de RP où il est apparu :Pas encore.


[PNJ] Fils de sa mère Aspirant5
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Loïkim Malkièl
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MessageSujet: Re: [PNJ] Fils de sa mère   [PNJ] Fils de sa mère Icon_minitimeSam 21 Jan 2023 - 0:12

xhaz10.png*Nom du PNJ : Ziem Nurbek
*Sa race : Humain
*Son rang :  Maître noir,  Sergent chez les Crocs d’Argents
*Ordre draconique d’appartenance : Neutre strict / Kaerl englouti
*Nom du Lié : Murdoch, noir, né en 892 ~ Reine Aleëhna, & Bronze
D'un noir de jais aux écailles ternes au point de donner l'impression de boire la lumière, Murdoch est un dragon calme, posé, doté d'un humour froid et aussi noir que son âme, dira-t-il. Aussi chaotique que son lié est neutre, il adore les quiproquos et laisser les choses au hasard. Sa forme humanoïde, un homme blond à la peau claire, est un pied de nez aux préjugés.
Malgré cette froideur apparente, c'est un être affectueux, qui adore son Maître ainsi que les jeunes non liés encore ce qui en fait un bon dragon de quête. Il est capable d'être féroce en bataille comme maternant en formation, glissant sans effort de l'un à l'autre. Il vous dira qu'il ne voit pas de contradiction.
-> Avatars dragon (clic) + forme humanoïde (clic).

*Nom du dragon-fée: Aibak éclose il y a six ans maintenant
(clic). Aibak est une petite filoute, qui aime séduire, même les humains. Elle vendrait son âme pour une baie bien mure et se rend souvent malade en été lorsqu'on la laisse près de buissons de mures. Elle a déjà eu trois portée dont une a donné naissance à Terreur mais elle ne s'en soucie pas.

*Nom du Bha’lir: Kreios
(clic). Kreios est un animal sensé et posé, un peu comme son dresseur. Impérieux, comme souvent les félins, il se fait passer devant tout le reste, même Murdoch. Il tient beaucoup à son image de Grand Prédateur mais se laisse parfois convaincre par Aibak de la chasser. Dans ces occasions - qui sont toujours quand ils sont seuls - il retrouve sa joie de chaton. Il ne lui fait par ailleurs jamais mal. Il aime également dormir lové contre les flancs de Murdoch, avec la queue de celui-ci l'entourant.

*Ses liens :
Liad Malkiel est à la fois la liée d'une soeur de Murdoch et la compagne d'un frère d'arme tombé au combat. Ziem garde un oeil lointain sur elle, ne souhaitant pas l'ennuyer avec des souvenirs.

Ausra Cristea : aspirante actuelle de Liad, c'est une jeune femme qui pose beaucoup de questions auxquelles Ziem ne voit pas de mal à répondre. Kelior l'aime bien parce qu'elle le trouve intéressant. Aibak est jalouse de ses écharpes et rêve d'en voler une. Murdoch veille.

*Brève description :
Humain de grande taille, à la peau couleur de terre et aux yeux verts foncés, Ziem pourrait presque revendiquer des origines Thorilles, renforcées par sa nature calme, posée mais déterminée. Il n'en est rien cependant et, malgré une force entretenue par un exercice rigoureux, il ne revendique en rien une ascendance qui n'est pas la sienne.

De part son histoire, Ziem a vécu l'intolérance et le harcèlement. Cela l'a déterminé à ne pas se laisser marcher sur les pieds ni laisser d'autres personnes juger sur l'apparence. Il n'en garde pourtant aucune haine, comprenant depuis longtemps les raisons qui poussent à ce genre de comportement. Comprendre n'étant pas accepter, il est en paix avec cette contradiction comme avec beaucoup d'autres de son esprit à la fois simple et complexe.

D'apparence, donc, Ziem est un homme dans l'été de sa vie. Il a des traits durs, une expression neutre et calme. Ses cheveux sont coupés courts et toute son attitude est droite, rangée, prévisible. Il s'habille de brun et d'ocre, parfois de bleu mais rarement de couleurs vives. Sa vie au sein des crocs d'argent donne quelque chose de martial à sa démarche et un combattant saurait qu'il est malvenu de lui chercher des noises.

Et pourtant. Si Ziem obéit aux règles de son ordre, il n'est pas coincé dans le carcan des lois et des règles en général. Il a ses propres valeurs et apprécie une certaine dose de chaos, souvent apportée par Murdoch ou l'une des créatures de sa ménagerie. Ce qui compte, à ses yeux, c'est la nature des choses et des êtres. Le vivre ensemble impose certaines limites. C'est tout. Il faut comprendre et accepter la nature des individus pour les mener vers le haut, vers l'acceptance et l'ouverture.

Il pourrait être bon, Ziem, et il s'est souvent posé la question mais là encore, la bonté, selon lui, est source de souffrance. Seule la loi de la nature compte vraiment et il a tué, durant la guerre, et il le ferait encore s'il le fallait, parce que son Kaerl a besoin d'équilibre et que, parfois, le sacrifice de quelques uns est nécessaire.

Enfin, Ziem a une haine profonde, inextinguible qu'il n'arrive pas, malgré tous ses efforts, à étouffer. Il déteste les extrémismes. L'intolérance, la bêtise, le jugement sans connaitre. Il en a vu les excès chez les Célestes comme les Ardents et de ces prises de positions sans nuance sont nés des tragédies. L'extrémisme n'est pas naturel. Il n'a pas lieu d'être.

*Pouvoir :
Don : Toucher calmant : lorsqu'il touche un animal de la main, Ziem peut le calmer. Il ne peut pas stopper un cheval terrorisé mais rassurer un jeune un peu nerveux, une jument inquiète de mettre bas, un animal sauvage vaguement inquiet du bipède inconnu. Cela ne fonctionne que sur les animaux non doués de conscience donc ni les dragons et assimilés, ni les bha'lir...ni les adolescents malheureusement.

Regard de Flarmya : La bulle d'intimité. Lorsque les deux sont à moins de quatre mètres de distance et le veulent, ils peuvent créer une demi-sphère de 4m de diamètre qui bloquera les paroles. Ceux à l'extérieur n'entendront pas ce qui se dit dedans et inversement. Par contre, cela ne bloque pas la télépathie et tout le monde peut pénétrer dans la bulle sans souci.

*Résumé de son histoire :
Les origines de Ziem sont nébuleuses. Il sait qu'il est né au Pic du Tigre où il a vécu sa première année avec sa mère. Qui est son père, est-il seulement encore vivant, il n'en a aucune idée. Sans argent, sa mère s'était embarquée dans un bateau pour Oren. Elle y est tombée malade et est morte durant la traversée. Ziem a été bercé par d'autres passagers jusqu'à son arrivée sur l'Ile Meytaris.

Il a été adopté par un couple d'ondins pêcheurs qui n'arrivaient pas à avoir d'enfants. Ce sont ses premiers souvenirs. Aimants et pacifiques, ses parents adoptifs avaient parfaitement conscience de l'étrangeté du garçon recueilli et l'acceptaient tel qu'il était. Ce n'était malheureusement pas le cas des autres enfants du village.

Craint à cause de sa taille et de la couleur de sa peau, noir dans un monde blanc, il fut ostracisé par le groupe, rejeté, parfois humilié, battu. C'était un enfant taciturne et renfermé. Il aurait bien fuit sur la mer, aidant ses parents à la pêche mais dès qu'il posait le pied sur un bateau, il était pris de violentes nausées, de sueurs et de tremblements.

Il n'était même pas bon à ça.

Dans cet environnement difficile, il aurait pu mal tourner, entrer dans la haine et le rejet à son tour. Les chevaux ont été son salut. Autre activité phare de l'Ile, le jeune garçon avait un excellent contact avec les bêtes. Sa taille et sa force étaient un atout pour les dresser et c'est tout naturellement qu'il commença les tâches de garçon de ferme, développant sa musculature en soulevant des fourches de foin, graissant le cuir des selles et, plus tard, montant les fougueuses bêtes.

C'est ainsi qu'il grandit, baloté entre sa culture d'adoption et les forces qui grandissaient en lui. Il entra définitivement au harras qui l'avait recueuilli, sans perdre contact avec la côte et ses parents. Les enfants qui l'avaient rejeté prirent la mer à leur tour et les relations se calmèrent avec la distance. Au harras, il était apprécié et respecté pour son sérieux et son calme avec les animaux pour lesquels il avait un véritable donc.

Il eut des aventures, avec des garçons comme des filles à qui il ne s'attachait pas vraiment. Il eut un chien, aussi, qui était son meilleur ami et le suivait partout. On s'étonnait de cette propension qu'avait le jeune homme à aimer aussi facilement les bêtes et aussi froidement les hommes. Lui se contentait de sourire sans répondre.

Il avait dix-neuf ans quand son chien mourru, dans la force de l'âge, d'un coup de sabot reçu en plein flanc lors d'un travail avec un jeune étalon à peine débourré. L'animal, rendu fou par une piqure d'insecte n'avait pas vu le chien qui tentait de le calmer. Et Ziem, sur la bête, n'avait rien pu faire.

Il n'en voulu pas à l'étalon mais sa tristesse était réelle et la mort de sa mère adoptive à peu près au même moment le fit tomber dans une mélancolie morose qui l'éteignait peu à peu.

Le salut vint d'une belle ondine inconnue qu'il vit discuter au marché. Il en tomba irrémédiablement amoureux, ou du moins le croyait-il. Elle était accompagnée d'une thorille et il la suivit toute la journée dans l'espoir de trouver un moyen de l'aborder.

Elles s'étaient isolées dans une clairière. Il les avait toujours suivies. Lorsqu'il entendit une voix résonner dans sa tête, avec un petit rire qui sembla à Ziem comme une pluie de grelot scintillant sous la neige. Au moins.

L'ondine était une dragonne blanche. La thorille sa liée. Et elles l'avaient repéré lui comme ayant le don. Il fallu trois jours de négociation pour que le garçon accepte la possibilité que son monde solide et logique ne soit qu'une facette de Tol Orea. Qu'il existe des êtres fascinants, et qu'il soit spécial. Mais lorsqu'il accepta cette réalité, il l'embrassa toute entière.

Il arriva au Kaerl englouti. De découvertes en découvertes, il fut présenté sur les sables et se lia, dès sa première présentation, avec Murdoch, petit noir au sens de l'humour très développé. En cours de route, il s'était lié d'une amitié distante avec Liad, thorille qui se trouva une bleue à la même éclosion. Il décida qu'elle serait sa soeur. Il n'en avait jamais eue. C'était un peu bizarre.

La vie continua et Ziem et Murdoch grandirent ensemble. Les premières années furent tranquille. Intéressé par les Bah'lir et aimant protéger ceux qui étaient autour de lui, il rentra aux Crocs d'Argents, soutenu par l'ancien Maître et compagnon de Liad, lui aussi membre de cet ordre.

Le chaos commença avec le 10ème siècle. La Guerre des ordres, brutale et meurtrière fut sa première vraie rencontre avec l'horreur des combats. Jusque là, ça n'avait été que des escarmouches. Là, c'était réel. Et depuis lors, rien ne fut comme avant. La décennie de combat, des disparitions suspectes dès 912, la Pierre de Reconnaissance, l'émergeance puis le silence du Kaerl Maudit, les attaques, les abdications, les coups d'état, les trahisons, les jugements. Même la mer s'y mettait avec une tentative d'invasaion en 917.

Le décès de son compagnon d'arme, le père de Loïkim fut un coup dur pour Ziem qui s'attachait peu mais fort et considérait toujours - dans son coin - Liad comme une soeur. Il décida de garder un oeil sur les trois survivants, mais comme la mère et la dragonne se débrouillait bien, il n'intervint pas, ou très peu, dans l'éducation de Loïkim.

Entre temps, l'homme avait eu des enfants de son côté. Le premier, Flisat, était né en 902 d'une aventure avec une femme de Loméanor, une sorte d'âme merveilleuse qui s'amusait à réunir autour d'elle tous les enfants abandonnés du monde. Leur relation ne tint pas, Ziem aimant trop son Kaerl et sa liberté, sa compagne aimant trop la terre et ses petits. Mais il garda un oeil sur son premier né et sur tous les enfants qui gravitaient autour de lui.

Son second fils, Spiken, était issu d'un vol remporté par Murdoch avec une dragonne verte en 908. La mère n'ayant aucune envie de s'encombrer d'un nouveau né, Ziem confia son petit à celle qu'il appelait l'éleveuse d'âme qui le prit sous son aile.

Père distant mais affectueux, il revenait souvent offrir des cadeaux, aider l'Eleveuse financièrement quand elle en avait besoin et enseignant deux ou trois petits trucs sur la vie à ceux qui lui posaient des questions. C'est ainsi qu'il trouva son premier aspirant. Un enfant d'un autre couple du village que Murdoch repéra en 915. Il marqua un blanc. Depuis lors, le lien entre le lié et son chevalier ne cessa de croitre, leur regard de Flarmya donnant une autre profondeur à leur relation basée sur la confiance, le respect...Et l'humour.

En 918, une nouvelle attaque blessa profondément le Kaerl qui se remettait tout juste des changements à sa tête et, à présent qu'une nouvelle décennie est proche, Ziem prie Flarmya pour que le chaos cesse, qu'il puissent enfin s'installer dans une routine de calme et de bonheur.

En attendant, la vie continue !

*Exemple de RP où il est apparu :Pas encore


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