*Nom du PNJ : Ziem Nurbek
*Sa race : Humain
*Son rang : Maître noir, Sergent chez les Crocs d’Argents
*Ordre draconique d’appartenance : Neutre strict / Kaerl englouti
*Nom du Lié : Murdoch, noir, né en 892 ~
Reine Aleëhna, & BronzeD'un noir de jais aux écailles ternes au point de donner l'impression de boire la lumière, Murdoch est un dragon calme, posé, doté d'un humour froid et aussi noir que son âme, dira-t-il. Aussi chaotique que son lié est neutre, il adore les quiproquos et laisser les choses au hasard. Sa forme humanoïde, un homme blond à la peau claire, est un pied de nez aux préjugés.
Malgré cette froideur apparente, c'est un être affectueux, qui adore son Maître ainsi que les jeunes non liés encore ce qui en fait un bon dragon de quête. Il est capable d'être féroce en bataille comme maternant en formation, glissant sans effort de l'un à l'autre. Il vous dira qu'il ne voit pas de contradiction.
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Avatars dragon (clic) +
forme humanoïde (clic).
*Nom du dragon-fée: Aibak éclose il y a six ans maintenant
(clic). Aibak est une petite filoute, qui aime séduire, même les humains. Elle vendrait son âme pour une baie bien mure et se rend souvent malade en été lorsqu'on la laisse près de buissons de mures. Elle a déjà eu trois portée dont une a donné naissance à Terreur mais elle ne s'en soucie pas.
*Nom du Bha’lir: Kreios
(clic). Kreios est un animal sensé et posé, un peu comme son dresseur. Impérieux, comme souvent les félins, il se fait passer devant tout le reste, même Murdoch. Il tient beaucoup à son image de Grand Prédateur mais se laisse parfois convaincre par Aibak de la chasser. Dans ces occasions - qui sont toujours quand ils sont seuls - il retrouve sa joie de chaton. Il ne lui fait par ailleurs jamais mal. Il aime également dormir lové contre les flancs de Murdoch, avec la queue de celui-ci l'entourant.
*Ses liens : Liad Malkiel est à la fois la liée d'une soeur de Murdoch et la compagne d'un frère d'arme tombé au combat. Ziem garde un oeil lointain sur elle, ne souhaitant pas l'ennuyer avec des souvenirs.
Ausra Cristea : aspirante actuelle de Liad, c'est une jeune femme qui pose beaucoup de questions auxquelles Ziem ne voit pas de mal à répondre. Kelior l'aime bien parce qu'elle le trouve intéressant. Aibak est jalouse de ses écharpes et rêve d'en voler une. Murdoch veille.
*Brève description :Humain de grande taille, à la peau couleur de terre et aux yeux verts foncés, Ziem pourrait presque revendiquer des origines Thorilles, renforcées par sa nature calme, posée mais déterminée. Il n'en est rien cependant et, malgré une force entretenue par un exercice rigoureux, il ne revendique en rien une ascendance qui n'est pas la sienne.
De part son histoire, Ziem a vécu l'intolérance et le harcèlement. Cela l'a déterminé à ne pas se laisser marcher sur les pieds ni laisser d'autres personnes juger sur l'apparence. Il n'en garde pourtant aucune haine, comprenant depuis longtemps les raisons qui poussent à ce genre de comportement. Comprendre n'étant pas accepter, il est en paix avec cette contradiction comme avec beaucoup d'autres de son esprit à la fois simple et complexe.
D'apparence, donc, Ziem est un homme dans l'été de sa vie. Il a des traits durs, une expression neutre et calme. Ses cheveux sont coupés courts et toute son attitude est droite, rangée, prévisible. Il s'habille de brun et d'ocre, parfois de bleu mais rarement de couleurs vives. Sa vie au sein des crocs d'argent donne quelque chose de martial à sa démarche et un combattant saurait qu'il est malvenu de lui chercher des noises.
Et pourtant. Si Ziem obéit aux règles de son ordre, il n'est pas coincé dans le carcan des lois et des règles en général. Il a ses propres valeurs et apprécie une certaine dose de chaos, souvent apportée par Murdoch ou l'une des créatures de sa ménagerie. Ce qui compte, à ses yeux, c'est la nature des choses et des êtres. Le vivre ensemble impose certaines limites. C'est tout. Il faut comprendre et accepter la nature des individus pour les mener vers le haut, vers l'acceptance et l'ouverture.
Il pourrait être bon, Ziem, et il s'est souvent posé la question mais là encore, la bonté, selon lui, est source de souffrance. Seule la loi de la nature compte vraiment et il a tué, durant la guerre, et il le ferait encore s'il le fallait, parce que son Kaerl a besoin d'équilibre et que, parfois, le sacrifice de quelques uns est nécessaire.
Enfin, Ziem a une haine profonde, inextinguible qu'il n'arrive pas, malgré tous ses efforts, à étouffer. Il déteste les extrémismes. L'intolérance, la bêtise, le jugement sans connaitre. Il en a vu les excès chez les Célestes comme les Ardents et de ces prises de positions sans nuance sont nés des tragédies. L'extrémisme n'est pas naturel. Il n'a pas lieu d'être.
*Pouvoir : Don : Toucher calmant : lorsqu'il touche un animal de la main, Ziem peut le calmer. Il ne peut pas stopper un cheval terrorisé mais rassurer un jeune un peu nerveux, une jument inquiète de mettre bas, un animal sauvage vaguement inquiet du bipède inconnu. Cela ne fonctionne que sur les animaux non doués de conscience donc ni les dragons et assimilés, ni les bha'lir...ni les adolescents malheureusement.
Regard de Flarmya : La bulle d'intimité. Lorsque les deux sont à moins de quatre mètres de distance et le veulent, ils peuvent créer une demi-sphère de 4m de diamètre qui bloquera les paroles. Ceux à l'extérieur n'entendront pas ce qui se dit dedans et inversement. Par contre, cela ne bloque pas la télépathie et tout le monde peut pénétrer dans la bulle sans souci.
*Résumé de son histoire : Les origines de Ziem sont nébuleuses. Il sait qu'il est né au Pic du Tigre où il a vécu sa première année avec sa mère. Qui est son père, est-il seulement encore vivant, il n'en a aucune idée. Sans argent, sa mère s'était embarquée dans un bateau pour Oren. Elle y est tombée malade et est morte durant la traversée. Ziem a été bercé par d'autres passagers jusqu'à son arrivée sur l'Ile Meytaris.
Il a été adopté par un couple d'ondins pêcheurs qui n'arrivaient pas à avoir d'enfants. Ce sont ses premiers souvenirs. Aimants et pacifiques, ses parents adoptifs avaient parfaitement conscience de l'étrangeté du garçon recueilli et l'acceptaient tel qu'il était. Ce n'était malheureusement pas le cas des autres enfants du village.
Craint à cause de sa taille et de la couleur de sa peau, noir dans un monde blanc, il fut ostracisé par le groupe, rejeté, parfois humilié, battu. C'était un enfant taciturne et renfermé. Il aurait bien fuit sur la mer, aidant ses parents à la pêche mais dès qu'il posait le pied sur un bateau, il était pris de violentes nausées, de sueurs et de tremblements.
Il n'était même pas bon à ça.
Dans cet environnement difficile, il aurait pu mal tourner, entrer dans la haine et le rejet à son tour. Les chevaux ont été son salut. Autre activité phare de l'Ile, le jeune garçon avait un excellent contact avec les bêtes. Sa taille et sa force étaient un atout pour les dresser et c'est tout naturellement qu'il commença les tâches de garçon de ferme, développant sa musculature en soulevant des fourches de foin, graissant le cuir des selles et, plus tard, montant les fougueuses bêtes.
C'est ainsi qu'il grandit, baloté entre sa culture d'adoption et les forces qui grandissaient en lui. Il entra définitivement au harras qui l'avait recueuilli, sans perdre contact avec la côte et ses parents. Les enfants qui l'avaient rejeté prirent la mer à leur tour et les relations se calmèrent avec la distance. Au harras, il était apprécié et respecté pour son sérieux et son calme avec les animaux pour lesquels il avait un véritable donc.
Il eut des aventures, avec des garçons comme des filles à qui il ne s'attachait pas vraiment. Il eut un chien, aussi, qui était son meilleur ami et le suivait partout. On s'étonnait de cette propension qu'avait le jeune homme à aimer aussi facilement les bêtes et aussi froidement les hommes. Lui se contentait de sourire sans répondre.
Il avait dix-neuf ans quand son chien mourru, dans la force de l'âge, d'un coup de sabot reçu en plein flanc lors d'un travail avec un jeune étalon à peine débourré. L'animal, rendu fou par une piqure d'insecte n'avait pas vu le chien qui tentait de le calmer. Et Ziem, sur la bête, n'avait rien pu faire.
Il n'en voulu pas à l'étalon mais sa tristesse était réelle et la mort de sa mère adoptive à peu près au même moment le fit tomber dans une mélancolie morose qui l'éteignait peu à peu.
Le salut vint d'une belle ondine inconnue qu'il vit discuter au marché. Il en tomba irrémédiablement amoureux, ou du moins le croyait-il. Elle était accompagnée d'une thorille et il la suivit toute la journée dans l'espoir de trouver un moyen de l'aborder.
Elles s'étaient isolées dans une clairière. Il les avait toujours suivies. Lorsqu'il entendit une voix résonner dans sa tête, avec un petit rire qui sembla à Ziem comme une pluie de grelot scintillant sous la neige. Au moins.
L'ondine était une dragonne blanche. La thorille sa liée. Et elles l'avaient repéré lui comme ayant le don. Il fallu trois jours de négociation pour que le garçon accepte la possibilité que son monde solide et logique ne soit qu'une facette de Tol Orea. Qu'il existe des êtres fascinants, et qu'il soit spécial. Mais lorsqu'il accepta cette réalité, il l'embrassa toute entière.
Il arriva au Kaerl englouti. De découvertes en découvertes, il fut présenté sur les sables et se lia, dès sa première présentation, avec Murdoch, petit noir au sens de l'humour très développé. En cours de route, il s'était lié d'une amitié distante avec Liad, thorille qui se trouva une bleue à la même éclosion. Il décida qu'elle serait sa soeur. Il n'en avait jamais eue. C'était un peu bizarre.
La vie continua et Ziem et Murdoch grandirent ensemble. Les premières années furent tranquille. Intéressé par les Bah'lir et aimant protéger ceux qui étaient autour de lui, il rentra aux Crocs d'Argents, soutenu par l'ancien Maître et compagnon de Liad, lui aussi membre de cet ordre.
Le chaos commença avec le 10ème siècle. La Guerre des ordres, brutale et meurtrière fut sa première vraie rencontre avec l'horreur des combats. Jusque là, ça n'avait été que des escarmouches. Là, c'était réel. Et depuis lors, rien ne fut comme avant. La décennie de combat, des disparitions suspectes dès 912, la Pierre de Reconnaissance, l'émergeance puis le silence du Kaerl Maudit, les attaques, les abdications, les coups d'état, les trahisons, les jugements. Même la mer s'y mettait avec une tentative d'invasaion en 917.
Le décès de son compagnon d'arme, le père de Loïkim fut un coup dur pour Ziem qui s'attachait peu mais fort et considérait toujours - dans son coin - Liad comme une soeur. Il décida de garder un oeil sur les trois survivants, mais comme la mère et la dragonne se débrouillait bien, il n'intervint pas, ou très peu, dans l'éducation de Loïkim.
Entre temps, l'homme avait eu des enfants de son côté. Le premier, Flisat, était né en 902 d'une aventure avec une femme de Loméanor, une sorte d'âme merveilleuse qui s'amusait à réunir autour d'elle tous les enfants abandonnés du monde. Leur relation ne tint pas, Ziem aimant trop son Kaerl et sa liberté, sa compagne aimant trop la terre et ses petits. Mais il garda un oeil sur son premier né et sur tous les enfants qui gravitaient autour de lui.
Son second fils, Spiken, était issu d'un vol remporté par Murdoch avec une dragonne verte en 908. La mère n'ayant aucune envie de s'encombrer d'un nouveau né, Ziem confia son petit à celle qu'il appelait l'éleveuse d'âme qui le prit sous son aile.
Père distant mais affectueux, il revenait souvent offrir des cadeaux, aider l'Eleveuse financièrement quand elle en avait besoin et enseignant deux ou trois petits trucs sur la vie à ceux qui lui posaient des questions. C'est ainsi qu'il trouva son premier aspirant. Un enfant d'un autre couple du village que Murdoch repéra en 915. Il marqua un blanc. Depuis lors, le lien entre le lié et son chevalier ne cessa de croitre, leur regard de Flarmya donnant une autre profondeur à leur relation basée sur la confiance, le respect...Et l'humour.
En 918, une nouvelle attaque blessa profondément le Kaerl qui se remettait tout juste des changements à sa tête et, à présent qu'une nouvelle décennie est proche, Ziem prie Flarmya pour que le chaos cesse, qu'il puissent enfin s'installer dans une routine de calme et de bonheur.
En attendant, la vie continue !
*Exemple de RP où il est apparu :Pas encore