[PNJ] Une plume, plusieurs oiseaux

*Nom : Iva Moea

*Race : Elfe

*Âge : 22 ans

*Rang : Non-liée. Iva Moea possède le Don de façon très faible, si bien qu'il lui est même difficile d'entendre la plupart des dragons.

*Métier : Cirière, c'est à dire qu'elle fabrique des chandelles et bougies, souvent parfumées.

*Ordre Draconique d'appartenance : Màr Menel (Neutre Bon)


*Brève description : 
Toute elfe qu’elle soit, il n’est pas rare qu’Iva Moea soit prise pour une neishane. Sa peau est d’une grande pâleur, sinon pour le rose qui teinte ses pommettes et son nez à la moindre émotion. Ses cheveux, clairs comme de l’or blanc, sont si fins qu’ils semblent flotter dès que souffle un courant d’air. Petite et menue, les traits enjôleur, elle semble être l’une de ces poupées de porcelaine qui aurait pris vie.
Et pourtant, la demoiselle n’est pas si fragile. Agile et débrouillarde, elle réussira presque toujours à s’éviter les ennuis et, s’il devait en être autrement, son éternelle bonne humeur la fera quand même voir les choses sous leur meilleur jour. Car Iva Moea est, avant tout autre chose, une rêveuse et une idéaliste. Quel que soit le visage que le monde ou les gens lui présentent, elle s'évertue à y voir la bonté


*Résumé de son histoire : 
Née fille de ciriers (fabricants de chandelles et bougies) en 897 dans le petit port de Reva, à Ys, Iva Moea a vécu une enfance paisible bien que modeste. Toute jeune, elle s’est liée d’amitié avec deux garçons de son âge : l’humain Eoho, aîné du groupe et fils d’un notable, et le cadet, l’ondin Ta’imiti, fils de marin. Enfants, ils jouaient souvent ensemble et, alors qu’ils grandissaient, leur amitié évoluait, se fit plus tendre et, parfois, plus ambiguë.

Mais les choses changèrent brutalement un jour de sa 15e année. Alors qu’elle était partie cueillir à flanc de falaise quelques herbes aromatiques, la roche se déroba sous ses pieds et elle fit une lourde chute. Par chance, son corps fut porté par le courant vers une crique voisine où se baignaient la maîtresse bleue Cydia Adoawyn et sa liée, Savaynith. Bien qu’ils craignirent d’abord d’avoir été découverts, la jeune elfe était évanouie et dans un état grave, incapable de se rendre compte de ce qui l’entourait. Elle ne sentit qu'une voix qui lui parvenait à travers l’obscurité, une voix sourde qui l’enveloppa et tâcha de la retenir alors que ses forces l’abandonnait.
Elle s’éveilla plusieurs semaines plus tard, à l’infirmerie du Mar Menel. La bleue avait entendu la faible voix, qu'elle cru alors mourante, de l'âme de la jeune fille évanouie et l'avait ramenée pour être soignée - et sauvée. Durant les années qui suivirent, Cydia et Savaynith la prirent sous leurs ailes, maîtresses patientes répondant avec tendresse à la curiosité intarissable de leur jeune aspirante. Pourtant, l’émerveillement passant, son aspiranat se fit plus difficile car son don était des plus ténus, et sans doute n’était-ce que l’urgence du moment qui lui avait permis, sur cette plage d’Ys, d’entendre la voix mentale de la bleue. Ce fut un crève-cœur lorsque les prêtres de Flarmya rendirent finalement son verdict, dans sa 19e année : si elle avait sa place à Tol Orëa, car du sang valheru coulait dans ses veines, celui-ci était faible et tout sa bonne volonté ne suffirait pas à faire d’elle autre chose qu’une non-liée.
Elle émit d’abord le souhait de retrouver les siens à Ys, puisqu’aucune âme sœur ne l’attendait sur le continent, mais d’autres peut-être l’espéraient encore parmi lesquels elle avait grandi. Mais les retrouvailles d’avec son village ne se passèrent pas, elles non plus, telles qu’elle l’aurait espéré. Sa mère avait été emportée par la maladie lorsqu’Iva Moea était petite et on lui apprit que son père, d’ordinaire si doux, avait sombré dans la boisson après la disparition de sa fille, avant de finalement prendre la mer sans jamais revenir, disant à qui voulait l’entendre comment cette île l’avait dépossédé de tout ce qu’il avait aimé. Nul ne savait vers quel rivage il s’en était allé. Cherchant alors pour sa famille de cœur, elle trouva vide la maison des Roimatatoa et apprit qu’Eoho était parti pour la capitale. Esseulée, pressée par d’anciennes connaissances de questions auxquelles elle ne pouvait répondre, elle décide de laisser son île natale derrière elle, encore une fois, et de repartir avec la maîtresse bleue vers le Mar Menel.

Depuis, elle a refait sa vie au kaerl céleste, et son visage tantôt rieur, tantôt rêveur peut souvent être aperçu aux alentours de la grand’place ou du jardin d’hiver. Douée dans l’art des parfums, elle a repris le métier qu’elle avait appris auprès de ses parents et travaille auprès d’un cirier, faisant commerce de bougies aromatiques.


*Ses RPs :
à venir...