Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez
 

 Fragments d'Héritage

Aller en bas 
AuteurMessage
Amaélis Eleicúran
Chevalier Errant
Chevalier Errant
Amaélis Eleicúran


Date d'inscription : 01/09/2013
Sexe : Féminin
Présentation : URL
Messages : 160
RPs : 81
Race : Neishaane
Âme-Soeur : L'Airain Ithildin
Affiliation : Apolitique
Alignement : Chaotique Neutre (Kaerl Englouti)
Ordre Draconique : Ordre Draconique Neutre (Kaerl Englouti)

Fragments d'Héritage Empty
MessageSujet: Fragments d'Héritage   Fragments d'Héritage Icon_minitimeLun 25 Fév 2019 - 9:57

Fragments d'Héritage.

Par l'Ermite, 450 après la Chute des Valherus

Fragments d'Héritage Cousin-ama-lermite-4c24408Fragments d'Héritage Dragon12

Rien n'est plus ardu à narrer que l'histoire d'une famille déchirée par des conflits de valeurs – celle-ci se perdant dans les méandres du temps, des pans entiers gommés par une rancune tenace en guise d'héritage. Néanmoins, c'est là ce que je vais tenter de faire. Les seuls outils en ma possession sont deux Pierres à Souvenirs, abandonnées par une femme au cœur lourd dont le seul désir était d'oublier, afin de préserver sa descendance.

~°~

L'origine de notre lignée se nomme Laimë-Ninquë, Valherue Liée à la Bleue Isilmë. Peu de vérités subsistent à son sujet, tant elle a su tisser autour d'elle une toile de légendes et d'aberrations. Son esprit, déjà fragilisé par la dégénérescence fatale de son peuple, a rêvé un nombre inimaginable d'expériences audacieuses – bien que moralement douteuses. Elle trouva la mort dans le sous-sol de sa demeure, alors qu'elle tentait de faire fusionner son corps et celui de son Âme Sœur, quelques années avant la Chute des Valherus. Laimë-Ninquë laissa derrière elle peu d'héritiers, car elle n'aimait que son Art. La plupart périrent d'ailleurs des suites de ses expériences. Lors de la fondation des Quatre Ordres Draconiques, ils étaient trois : Riwenn Eleicúran, Lié au Bronze Athelstan ; Grimhilde Eleicúran, Liée à la Blanche Aisling ; Moehau Anenlinda, Lié à la Verte Kryl'ya Krovi.

C'est à cette époque que survint la première fracture. La question était de savoir que faire des notes et des travaux invraisemblables de Laimë-Ninquë, qui constituaient l'unique legs de la Valherue. Selon Moehau et Riwenn, l'héritage devait être détruit afin d'éviter aux générations futures de reproduire les mêmes erreurs et car il représentait à leurs yeux un blasphème envers les Dieux. Grimhilde, elle, qui avait d'ors et déjà choisi d'intégrer le Quatrième Ordre Draconique, souhaitait à tout prix conserver les précieux documents et ainsi poursuivre l’œuvre de sa génitrice. Une violente dispute éclata, entraînant dans son sillage une série de tragédies dont la honte et l'horreur ont maculé des générations.

En l'an 5, Moehau Anenlinda, fondateur de la branche Ondine des descendants de Laimë-Ninquë, Maître Dragon du Màr Luimë, et sa Liée, la Verte Kryl'ya Krovi, devinrent les meurtriers de la Blanche Aisling. Le couple d'Âme Sœur fut arrêté et emprisonné dans les tréfonds du Quatrième Ordre Draconique avant de pouvoir mettre fin à la vie de leur demi-sœur Grimhilde Eleicúran et de détruire les travaux de leur mère. Rendue folle par la perte de sa Liée, Grimhilde tenta de trouver un moyen de la ramener à la vie en parcourant sans relâche les documents de Laimë-Ninquë. Une année plus tard, le rituel était prêt. Je ne m'étendrai pas sur les détails de celui-ci, car il est des actes trop ignobles et dangereux pour être relatés. Grimhilde fit du fils non-né de Riwenn, son propre frère – qu'elle tenait également pour responsable de la mort de la Blanche Aisling – un sacrifice sanglant et vain. À la suite de cela, Riwenn, traumatisé et dégoûté, prit la fuite pour ne plus jamais revenir sur Tol Orëa ; Grimhilde, sentant sa raison la quitter, transféra ses souvenirs dans une Pierre du Ciel avant de s'immoler, emportant avec elle l'héritage de Laimë-Ninquë. Ses deux fils restèrent aux côtés de leur père, dont le nom est aujourd'hui perdu. Quant à Moehau et Kryl'ya Krovi, leur sort n'est pas clair – mais il est presque certain qu'ils passèrent leur vie dans les cachots.  

Ainsi débuta la haine entre les familles Eleicúran et Anenlinda, qui devint la seule valeur respectée par les deux branches. Des centaines d'années plus tard, cette haine avait été élevée au rang de légende par les descendants de Grimhilde. Dans les ténèbres de leur Màr, les membres du clan Eleicúran œuvraient pour le retour des Valherus, bercés par l'illusion que ceux-ci anéantiraient leurs rivaux et mettraient un terme à l'infamie que représentait l'existence d'une seconde lignée.

En 350 naquit Siobhán Eleicúran, Liée au Noir Yngvarr. Pour l'avoir rencontrée, je peux vous avouer n'avoir jamais vu femme plus effrayante que celle-ci ! Un regard d'acier si froid qu'il vous déchirait l'âme, une peau comme celle d'un cadavre conservé par la glace, et une voix qui charriait les plus impitoyables blizzards. Son caractère hautain ne différait pas des autres membres de sa lignée, mais elle avait probablement bien plus de bon sens que tous ses frères et sœurs réunis. Lorsqu'elle vint me trouver en 425, avec dans ses bras une petite fille de quatre ans, elle avait échappé de peu à l'horreur. Siobhán avait également en sa possession deux Pierres à Souvenirs ; brièvement, elle m'exposa son dessein. Elle avait choisi de renier ses origines et son héritage, pour que ses descendants puissent vivre en paix, l'âme immaculée et le sang lavé des péchés de leurs ancêtres. Son cœur avait tellement souffert, et sa volonté était si forte, que je ne pus m'y opposer. Siobhán et sa fille, Arnhilde, ancrèrent définitivement leurs souvenirs dans les Pierres. Pendant leur sommeil, j'allai dissimuler celles-ci dans les tréfonds de mon antre. Peut-être aurais-je dû les enterrer et les faire disparaître, mais je refusais de tuer la mémoire de ces femmes qui partageaient mon sang. J'avais abandonné mon nom depuis bien longtemps ; je restais malgré tout le fils de Riwenn Eleicúran.

Résigné et déterminé à ne pas rompre la promesse qu'il avait faite à sa Liée, le Noir Yngvarr avait disparu. La mélancolie de Siobhán rongeait doucement son cœur. Elle ignorait la cause de ses souffrances, et se croyait malade – destinée à mourir. Je ne pouvais rien faire pour la soulager, et, un jour, je finis par la perdre ; le Lien l'avait appelée au cœur des montagnes, et l'avaient sûrement engloutie. J'emportai Arnhilde avec moi et la confiai au premier couple de bergers qui croisa notre route. Désormais libre de toute attache, j'ai pour conviction qu'elle mena une vie paisible, dans l'ignorance.

Au-delà du dégoût que m'inspire mon héritage, je n'ai jamais pu me résoudre à détruire les derniers réceptacles de l'Histoire des descendants de Laimë-Ninquë. Des milles et des milles de pierres traîtresses, de vents gelés et de neige les séparent du reste de Rhaëg.


Fragments d'Héritage Design1-4c24504


Souvenirs de Siobhán Eleicúran, Maîtresse Noire du Màr Maudit, Liée à Yngvarr.
(350 - 426)


Fragments d'Héritage Ancetreama--siobhan-4c1f95eFragments d'Héritage Logo_a18

Citation :
« Notre existence même et les buts que nous poursuivons sans relâche ne sont qu'un mensonge, et c'est un sentiment d'injustice illusoire qui a fait de nous des pantins aisément manipulables. J'ai commis un crime ; j'ai ouvert les yeux. Je suis descendue dans les sous-sols de notre demeure, me suis aventurée là où notre illustre ancêtre Grimhilde Eleicúran s'est donnée la mort, quatre-cents ans plus tôt. J'ai touché cette Pierre presque légendaire, qui trônait de manière ridicule sur son autel d'infamies. Sais-tu ce qu'elle m'a dit ? Sais-tu ce qu'elle m'a montrée, Hionys ? Les Dieux nous pardonnent, nous et notre sang maudit ! Cette Valherue, notre plus ancienne mère... Sais-tu quelles furent ses œuvres ? Mon âme brûle encore, souillée par les visions des travaux impies auxquels elles se livraient dans l'obscurité. Grimhilde n'est pas... Non, arrête ! Il ne faut plus les écouter ! Tu n'as aucune idée de l'horreur... Hionys. Elle a tué le fils de son propre frère, alors que sa mère le portait encore en son sein ! Et les mains encore dégoulinantes de ce sang, elle a invoqué les esprits les plus sombres de ce monde pour ramener sa Liée d'entre les morts. Que penses-tu qu'elle ait trouvé, en échange de sa damnation ? Mon amour, ils nous condamneront tous pour se venger d'un crime dont nous payons déjà le prix.



Ils auraient dû... Ah, par le sang de Kaziel ! C'en est fini. Eir, ma tendre sœur – Hionys, mon mari – tous... Partir. Partir. S'en aller. Le temps presse. Eir, Eir, écoute-moi. Ton ventre est rond comme les Lunes, partons. Pitié.



Encore un jour. Juste un jour. Hionys, je ne partirai pas sans elle ! Il en est hors de question ! Mes frères ne sont que des fous, j'ose espérer qu'ils trouveront dans leur agonie un feu plus ardent que celui qui écorche déjà leur âme ! Eir est ma sœur, son cœur est tendre, je ne peux pas l'abandonner. Elle doit vivre. Son enfant... son enfant doit être sauvé aussi. Un jour de plus, Hionys, et nous partirons. Je t'en fais la promesse.



Les cris, les cris, les cris. Du sang, beaucoup trop. Par Flarmya, ceci n'est qu'un cauchemar... Eir, où est Eir ? Des corps qui tombent. Du feu. Des yeux vides qui suivent mon passage. Flarmya, Flarmya, pardonne-nous. Eir, où es-tu ? C'est... c'est la garde devant chez nous ? Oh, pitié, qu'est-ce encore que cela ? Pourquoi... ? Vite, plus vite ! Yngvarr ! Prends Arnhilde, vite, protège-la ! Aide-moi ! Où est Hionys ? Dis-moi ! Dites-le ! Que font les épées de la garde rougies par le sang des innocents ? Qu'avez-vous fait de mon mari ? … Hionys, je t'avais promis... Un jour de plus... Mort. Je suis désolée. Désolée désolée désolée. Yngvarr... nous devons partir, oui, partir, vite, oublier. Plus jamais. Jamais jamais. Je suis désolée...



Yngvarr. Tu le sais déjà, tu es le seul qui sache lire mon cœur, mais tu dois jurer. Quand mes souvenirs auront disparu, tu devras disparaître toi aussi. Nous ne pouvons en rien réparer ce qui a été brisé – mais l'avenir, lui, nous pouvons le sauver. Je t'en supplie, Yngvarr. Jure-le. Je t'aime... Et, peur, oui, j'ai peur...
Merci. »


Dernière édition par Amaélis Eleicúran le Jeu 8 Oct 2020 - 12:16, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Amaélis Eleicúran
Chevalier Errant
Chevalier Errant
Amaélis Eleicúran


Date d'inscription : 01/09/2013
Sexe : Féminin
Présentation : URL
Messages : 160
RPs : 81
Race : Neishaane
Âme-Soeur : L'Airain Ithildin
Affiliation : Apolitique
Alignement : Chaotique Neutre (Kaerl Englouti)
Ordre Draconique : Ordre Draconique Neutre (Kaerl Englouti)

Fragments d'Héritage Empty
MessageSujet: Re: Fragments d'Héritage   Fragments d'Héritage Icon_minitimeLun 25 Fév 2019 - 9:59


Fragments d'Héritage Ancetreama-laimeninque-503b21bFragments d'Héritage Isilme13 & Fragments d'Héritage Ancetreamaeleicuran-503b1d3
La Valherue Laimë-Ninquë, Liée à la Bleue Isilmë & l'Esclave Neishaan Eleicúran
Fondateurs de la Lignée

Fragments d'Héritage Design1-4c24504

La Lignée Maudite :

Grimhilde Eleicúran, Liée à la Blanche Aisling (moins 19 avant la Chute des Valherus – 6).
Fille de la Valherue Laimë-Ninquë et de l'Esclave Eleicúran, sœur de Riwenn, demie-sœur de Moehau Anenlinda
: Très puissante magicienne en son temps, influencée par les travaux de sa mère. Après le meurtre de sa Liée par son demi-frère Moehau, Grimhilde, devenue folle, tente de la ramener à la vie en sacrifiant la jeune femme de Riwenn et l'enfant qu'elle portait. Le rituel étant un échec, Grimhilde s'immole, ne laissant derrière elle qu'une Pierre à Souvenir.

Silki Eleicúran, Liée à la Bleue Veynth (5 – 154).
Fille de Grimhilde et de Dævran Gorge-Sombre, sœur jumelle de Flóki
: Grande conspiratrice, elle trempa dans de nombreuses intrigues politiques et religieuses pour tenter de mettre son frère Flóki sur le trône. Elle eut une fille, Svanhildr, avec son frère, puis conçut Ásvaldr avec Veyran Kaelyën. Meurt en 154 de la main de sa fille.

Flóki Eleicúran, Lié au Brun Ralenslaugh (5 – 164).
Fils de Grimhilde et de Dævran Gorge-Sombre, frère jumeau de Silki
: Plus réservé que sa sœur jumelle, il se passionnait plus pour la magie et les écrits religieux que pour les intrigues. En tant qu'aîné, il épousa Thaëlys, sa cousine du côté du frère de Dævran. Après l'assassinat de Silki, il laissa la mélancolie le ronger et s'éteignit une dizaine d'années plus tard (d'aucuns soupçonnent un suicide).

Svanhildr Eleicúran, dite « Fièvre Pâle », Liée à la Verte Heidrun (45 – 171).
Fille incestueuse de Silki et de Flóki, demie-sœur d'Ásvaldr et de Njáll
: Folle et dangereuse, Svanhildr était autant réputée pour sa maîtrise des arts de l'empoisonnement et du meurtre que pour celle de la magie noire. Obsédée par les Valherus et par la mort. Elle intégra les rangs des espions du Kaerl pendant quelques années, avant d'être renvoyée à cause de son caractère instable. Personne ne réussit à se débarrasser d'elle. Elle meurt en 171, des mains d'un Chevalier du Màr Luimë, probablement un Anenlinda.

Ásvaldr Eleicúran, Lié au Bronze Muírgh (47 – 192).
Fils de Silki, demi-frère de Svanhildr et de Njáll
: Né malade, le passage du temps ne fit qu'aggraver sa condition, et ce malgré les soins de son épouse et de sa mère. Il eut une fille, Sólveig, sa plus grande fierté. Il finit sa vie, paralysé et sénile.

Njáll Eleicúran, Lié au Noir Térémos (52 – 215).
Fils de Flóki, demi-frère de Svanhildr et d'Ásvaldr
: Prêtre de Flarmya, il passa le plus clair de sa vie enfermé entre quatre murs à parcourir des parchemins anciens. Il fut manipulé par sa tante, qui décela en lui un certain potentiel et voulut se servir de ses facultés pour ses propres desseins. Il existe des rumeurs faisant de lui l'instigateur du meurtre de Silki. Il hérita d'un siège au Conseil, épousa l'une de ses cousines et eut deux enfants. Mort par empoisonnement.

Sólveig Eleicúran, Liée à la Reine Améthyste Euanthe (117 – 312).
Fille d'Ásvaldr, cousine d'Aslaug et d'Inge
: Femme illustre, elle régna d'une main de fer sur la demeure Eleicúran, s'octroyant le rôle de matriarche en lieu et place de de son père. Elle eut de nombreux bâtards, faisant écho aux nombreux Vols Nuptiaux de sa Liée, mais épousa son cousin Inge comme le voulait la tradition. Elle mourut dans des circonstances mystérieuses, et Inge fut accusé – à tort – de l'avoir tuée.

Aslaug Eleicúran, Liée à la Bleue Vadís (120 – 200).
Fille de Njáll, sœur d'Inge et cousine de Sólveig
: D'une constitution assez fragile, Aslaug dédia sa vie à l'ancienne magie. Débauchée et hallucinée, elle procéda à un suicide rituel lors d'une cérémonie obscure, car les esprits de ses ancêtres l'avaient visitée. Elle pensait qu'après sa mort, elle serait réincarnée dans le corps du futur Lié de son fils.

Inge Eleicúran, Lié au Blanc Zaelyth (124 – 312).
Fils de Njáll, frère d'Aslaug, cousin de Sólveig
: Violent et pervers, il se rendit coupable de violences physiques et psychologiques envers Aslaug et Sólveig. Cette dernière fut forcée de l'épouser, mais leur relation était conflictuelle et abusive. Malgré les apparences, il ne fut pas coupable de la mort de sa femme – car il était trop lâche. Euanthe le brûla vif afin de venger Sólveig.

Brynhild Eleicúran, Liée à la Verte Kadreÿn (175 – ).
Fille de Sólveig et Inge, cousine d'Ansgar et d'Eydís
: Fille unique, violentée par ses deux parents, Brynhild trouva refuge dans l'art guerrier. Solitaire, jalouse de sa mère comme de ses cousins et haineuse, on dit qu'elle précipita la mort d'Aslaug en lui jetant un mauvais sort et qu'elle étouffa sa propre mère pendant qu'elle dormait. Elle épousa son cousin Ansgar.

Ansgar Eleicúran, Lié au Brun Mærenth (180 – 330).
Fils d'Aslaug, frère d'Eydís, cousin de Brynhild
: Prêtre de Flarmya, il tenta plusieurs fois de ramener sa mère sur le droit chemin – en vain. Corrompu par son Lié, il finit lui aussi par se perdre en expériences étranges. Il enferma Brynhild après que celle-ci ait tenté de l'assassiner pour devenir la tête du clan. Il perdit la vie suite à une mauvaise utilisation de la magie, laissant derrière lui trois enfants.

Eydís Eleicúran, Liée à la Blanche Cynfadelh (185 – ?).
Fille d'Aslaug, sœur d'Ansgar, cousine de Brynhild
: Pas de données connues.

Eógan Eleicúran, Lié au Brun Maurgen (256 – 365).
Fils de Brynhild et d'Ansgar, frère de Nuallán et de Dagmar, cousin d'Astridh
: Grand-Prêtre de Flarmya, il n'est pas impossible qu'il usa de moyens détournés pour obtenir ce titre. En compagnie de son frère et de sa sœur, les trois enfants de Brynhild, poussés par les ambitions de leur mère, siégèrent ensemble au Conseil. Visionnaire mais dépravé, Eógan fut connu pour ses frasques ainsi que pour la sévérité du culte de Flarmya sous son ère.

Nuallán Eleicúran, Lié au Bronze Nókki (263 – 365).
Fils de Brynhild et d'Ansgar, frère d'Eógan et de Dagmar, cousin d'Astridh
: Second du Kaerl pendant quelques années, il fut suspendu de ses pouvoirs après la suite d'un scandale impliquant la Liée d'une Reine Améthyste... Privé de son honneur, Nuallán fut chassé de la demeure Eleicúran – malgré l'influence d'Eógan. Celui-ci tenta par tous les moyens de lui rendre sa place, mais Nuallán finit par être assassiné, en même temps que son frère, en 365.

Dagmar Eleicúran, Liée à la Verte Indra (266 – 355).
Fille de Brynhild et d'Ansgar, sœur d'Eógan et de Nuallán, cousine d'Astridh
: Fière et redoutable guerrière, Dagmar devint en quelque sorte le garde du corps de ses deux frères. Grâce à eux, elle put obtenir un poste d'importance au sein de l'armée du Kaerl. Cela ne dura qu'un temps, cependant, car elle nourrissait le désir de s'enfuir avec sa cousine et amante, Astridh. Elle se donna la mort après avoir tué celle-ci, rendue folle par son refus.

Astridh Eleicúran, Liée à la Noire Tanath (275 – 355).
Fille d'Eydís, cousine d'Eógan, de Nuallán et de Dagmar
: Personnalité quelque peu perturbée, Astridh fut mariée très jeune et se vit interdite de quitter l'enceinte de la demeure Eleicúran (à l'époque, Eógan, Nuallán et Dagmar occupaient tous les trois des postes à responsabilités et étaient assez décriés). Elle n'aimait pas son cousin, et entretint pendant quelques années une liaison avec Dagmar. Elle fut victime de son amour, et fut tuée par sa cousine quand elle refusa de s'échapper avec elle.

Valharin Eleicúran, Lié au Bronze Afleinth (343 – 425).
Fils d'Eógan et d'Astridh. Frère de Siobhán et d'Eir
: Prêtre de Flarmya et proche de Danis, son implication dans le vol de l’œuf d'Améthyste n'est plus à prouver. Après la découverte de l'orbe maudit, il commit maints sacrifices sanglants mais n'eut pas le temps de mener à bien son dernier, le plus puissant et le plus cruel : celui de son propre enfant, conçu avec sa sœur Eir. (Devenu Spectre. Voir sa fiche ici.)

Siobhán Eleicúran, Liée à l'Empereur Noir Yngvarr (350 – 426).
Fille d'Eógan et d'Astridh, sœur de Valharin et d'Eir
: Elle fut la première de toute sa lignée à oser toucher la Pierre à Souvenir de Grimhilde. Consciente de l'horreur qui approchait, elle voulut s'enfuir avec sa famille (son mari Hionys, Prêtre de Flarmya, sa fille Arnhilde, sa sœur Eir et sa toute jeune nièce) mais ne parvint qu'à sauver les enfants. Elle se réfugia en Vaendark et renia tous ses souvenirs de Tol Orëa. Son lié ayant disparu dans l'Interstice pour ne pas faire échouer le processus, Siobhán se perdit dans les montagnes, où elle mourut, vraisemblablement, de faim et de froid.

Eir Eleicúran, Liée à la Bleue Sanjarr (352 – 425).
Fille d'Eógan et d'Astridh, sœur de Valharin et de Siobhán
: D'un tempérament trop doux, Eir fut très jeune violentée par son père et par son frère. Elle eut un enfant illégitime avec son amour de jeunesse, descendant de la Valherue Loyë-Hefur, qu'elle confia à sa sœur Siobhán afin d'échapper au courroux des hommes qui l'entouraient. Au moment de la malédiction, elle était enceinte de son frère. Elle le suivit dans la démence des Prêtres de Flarmya avant la chute du Quatrième Ordre. (Devenue Spectre. Voir sa fiche ici.)

Fragments d'Héritage Design1-4c24504

Après la Chute du Quatrième Ordre Draconique :

-- Branche principale --

Arnhilde Eleicúran, Sans-Don, devenue Athawen (421 – 497).
Fille de Siobhán
: Elle perdit tout souvenir de Tol Orëa et fut confiée à un couple de bergers de la Vinddalen (Vaendark). Elle mena une vie paisible, ignorant tout de l'Héritage charrié par son sang. Sa descendance resta bien implantée dans le village de Sjaldgaef, d'où sont originaires Veyre et Amaélis Yodera. Elle fut très proche de sa cousine, Heidrún, dont elle s'occupa comme de sa propre sœur.

Veyre Yodera, Lié au Blanc Chandresh (886 –), Chevalier de l'Ordre Draconique d'Ombre.

Amaélis Yodera, Liée à l'Airain Ithildin (897 –), Maîtresse déchue de l'Ordre Draconique Neutre.

-- Branche bâtarde --

Heidrún Eleicúran, Sans-Don, devenue Athawen (423 – 486).
Fille d'Eir Eleicúran et d'un descendant de la Valherue Loyë-Hefur
: Elle perdit tout souvenir de Tol Orëa et fut confiée à un couple de bergers de la Vinddalen. Contrairement à Arnhilde, elle fut la proie de visions et de souvenirs appartenant à sa famille Maudite. Elle engendra la lignée de Tristan Gwened.

Tristan Gwened (901 –), Lié au Bronze Aldhibaïn, Chevalier de l'Ordre Draconique de Lumière.

(En cours de rédaction et de ravalement de façade !)


Dernière édition par Amaélis Eleicúran le Mer 28 Fév 2024 - 20:24, édité 19 fois
Revenir en haut Aller en bas
Amaélis Eleicúran
Chevalier Errant
Chevalier Errant
Amaélis Eleicúran


Date d'inscription : 01/09/2013
Sexe : Féminin
Présentation : URL
Messages : 160
RPs : 81
Race : Neishaane
Âme-Soeur : L'Airain Ithildin
Affiliation : Apolitique
Alignement : Chaotique Neutre (Kaerl Englouti)
Ordre Draconique : Ordre Draconique Neutre (Kaerl Englouti)

Fragments d'Héritage Empty
MessageSujet: Re: Fragments d'Héritage   Fragments d'Héritage Icon_minitimeLun 25 Fév 2019 - 10:01


La Fin

Fragments d'Héritage Ancetreama-laimeninque-503b21b Fragments d'Héritage Isilme13
Laimë-Ninquë & Isilmë

Màr Dinen, avant la Chute des Valherus
Ramin Djawadi - Light Of The Seven

Les ombres dansent contre les murs, lascives, sous la lumière fugace d'une unique chandelle. Seule, assise sur son trône de pierre, ses longs doigts en caressent délicatement les aspérités rugueuses. Il n'y a rien d'autre qu'elle, ici, dans cette pièce effroyablement étroite, froide comme un tombeau. Les serviteurs savent se faire discrets ; leur Maîtresse n'aime guère être dérangée. Ses paupières closes sur son regard nocturne, Laimë-Ninquë respire doucement. Dans son esprit, des notes anciennes égrènent les secondes, en résonance avec son cœur. C'est là la musique la plus sincère. Sous ses pieds, elle sent les pulsations profondes de la Terre, harmonieuses et vitales, secrètes. Le sang afflue dans ses veines, poussé par ce même rythme. Laimë-Ninquë sent tout cela. Les ombres lèchent son visage, viennent se nicher dans les creux, sculptant et remodelant au gré de la flamme qui vacille. Elle est tour à tour jeune, enfant, vieille, morte, vivante. Tout ce qu'elle est, tout ce qu'elle a été et tout ce qu'elle ne sera plus. Car ce soir est son dernier soir.
Elle se lève alors, les tissus ruisselant le long de son corps fin, en épousant sans honte les formes. Ses cheveux d'ivoire ruissellent aussi, saupoudrés d'or rouge par la lumière. Ses pieds nus glissent sur le sol, éthérés, sans bruit. Commence alors sa marche solennelle. Traversant les corridors de sa demeure silencieuse, ses Esclaves l'observent, la tête inclinée, semblables à des statues. Ils se cachent dans les recoins, se fondent contre les murs. Les torches s'éteignent derrière elle, une à une, et l'obscurité noie les derniers vestiges de sa gloire passée. Lentement, Laimë-Ninquë descend les marches menant au sous-sol, une traîne de ténèbres accrochée à ses voiles de saphir et d'améthyste.

« Il est temps. »

Avec un sourire aussi sombre que la nuit, Laimë-Ninquë pousse les portes de la grande salle souterraine. Deux orbes mêlées de gris et de jaune luisent, plus violemment encore que les flammes qui illuminent la pièce. Isilmë, abattue, gît presque entre les entrelacs gravés à même le sol, sa grande tête posée sur ses pattes. Ses écailles aux couleurs du ciel nocturne sont allumées d'étoiles, mais les Dieux savent que la Dragonne ne brille plus depuis bien longtemps. Les Esclaves forment une ronde autour d'elle, chacun portant entre ses mains une simple bougie de cire noire. Leurs visages n'expriment rien, et aucun d'eux n'osent regarder la Valherue. Ils sont comme éteints. Laimë-Ninquë s'approche d'un pas mesuré jusqu'à l'autel, dont tous les sillons partent. C'est un dessin complexe, incompréhensible ; un labyrinthe ésotérique tracé dans une langue plus vieille encore que la nuit des Temps. La Valherue fait face à l'édifice de pierre, et, alors qu'elle lève ses bras, deux femmes s'empressent de faire couler sa robe jusqu'à ses pieds. Nue, elle sent un souffle menaçant caresser sa chair ; c'est l'haleine du Monde, pense-t-elle, qui, déjà, ouvre la bouche pour engloutir l'offrande de son corps.

Laimë-Ninquë s'empare d'une urne remplie d'un liquide aux odeurs envoûtantes, le porte au-dessus de sa tête et le renverse délicatement. Sa voix s'élève, assez forte pour faire trembler l'air et la terre, récitant des incantations qui sonnent comme un cri, comme un dangereux appel à des puissances enfouies. Le liquide la brûle, assombrit ses cheveux et sa peau. Elle se retourne vers le cercle, où Isilmë la contemple encore, dans un silence violent. Elle s'avance vers la Dragonne, révélant une dague enduite de la même substance que celle qui dégouline le long de ses bras. Elle la dresse vers un ciel oublié, des mots étranges portés par sa voix et la Dragonne rugit quand l'acier se glisse sous ses écailles pour n'en arracher qu'une. Laimë-Ninquë s'incline et recule avec précaution. Un rond un peu plus profond que le reste des gravures se trouve à mi-chemin entre l'autel et le centre du cercle où repose Isilmë. La Valherue y dépose l'écaille, puis une mèche de ses cheveux, coupée avec la même dague, avec les mêmes mots. Un millier d'yeux semblent la regarder faire, dévorer chacun de ses mouvements, comme un millier d'épines plantées dans sa peau fine. Plus rien ne bouge ; même le temps a suspendu sa course, et les flammes sont figées. Elle met le feu à l'écaille et à la mèche de cheveux.

Laimë-Ninquë rejoint l'autel, et, cette fois-ci, ses bras se tendent avec violence. L'obscurité avale la salle entière, et le cercle se met à chanter. Les voix mêlées des Esclaves se heurtent aux murs, au sol, plaintives. Dans un mouvement harmonieux et lent, tous lèvent leur bougie d'une main ; l'autre est serrée autour d'un manche de poignard. La Valherue hurle dans un langage terrifiant, désespéré, mais jamais elle ne tombe à genoux. Un à un, les poignards se baissent, les corps chutent, et une marée de sang se déverse dans les sillons de pierre. Isilmë est entourée de motifs alambiqués, de courbes mystérieuses, rougeoyantes et sombres. La vasque où brûlent l'écaille et la mèche de cheveux est noyée. Les ténèbres sont denses, désormais, tangibles. Laimë-Ninquë crie toujours, les mains vers le ciel, les pieds plongés dans le sang. Âmes et voix tourbillonnent avec fureur autour d'elle, giflant et griffant son corps nu. La Valherue réussit à enlacer de nouveau la dague rituelle.

Que nos chairs soient liées, que nos sangs se mêlent, que nos âmes séparées se retrouvent enfin en une seule ! J'abandonne ici ce réceptacle qu'est mon corps, j'abandonne ici mon sang et mes larmes, ma peau et mes os, j'abandonne mon cœur ! Esprits du fond des âges, entendez ma prière et accomplissez ma volonté. Moi, Laimë-Ninquë, je vous l'ordonne dans la langue qui vous enchaîne à ma puissance !

Un rire la secoue alors, horrifique et cruel, mais ce n'est pas le sien. Avec terreur, la Valherue voit ses doigts affirmer leur prise autour du manche. « Non ! » veut-elle hurler, et le son demeure prisonnier de sa poitrine. Quelque part au fond de son esprit, Isilmë rugit de toutes ses forces, déchirant son âme. Laimë-Ninquë lutte contre ce dessein étranger. Des flammes noires dansent devant ses yeux tandis qu'un gouffre s'ouvre sous elle, ténèbres plus obscures que les ténèbres, abysse où rien ne peut exister. L'enfer, c'est certain, coule le long des murs, filtrant de chaque interstice du réel. La dague s'enfonce, frénétique, perce et éclabousse. Le feu s'est rallumé dans la vasque, courant le long du labyrinthe de gravures, et enveloppe peu à peu la Dragonne, dont les ailes claquent en vain sous le toit de la salle. Laimë-Ninquë sent les flammes lui mordre les jambes, et ses larmes de douleur s'évaporent dans la fumée. Elle tombe à genoux, enfin, plongeant dans le brasier, un goût métallique et persistant de sang dans la bouche. La souffrance d'Isilmë est un fracas sans nom, et le Lien s'étiole doucement, des lambeaux irisés tombant doucement dans les flammes. La Valherue comprend alors, tandis que sa chair fond et qu'une sève pourpre jaillit à torrent de son corps troué.

Ce n'est pas leur vie qui s'en va, c'est...


Dernière édition par Amaélis Eleicúran le Lun 16 Aoû 2021 - 23:46, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Amaélis Eleicúran
Chevalier Errant
Chevalier Errant
Amaélis Eleicúran


Date d'inscription : 01/09/2013
Sexe : Féminin
Présentation : URL
Messages : 160
RPs : 81
Race : Neishaane
Âme-Soeur : L'Airain Ithildin
Affiliation : Apolitique
Alignement : Chaotique Neutre (Kaerl Englouti)
Ordre Draconique : Ordre Draconique Neutre (Kaerl Englouti)

Fragments d'Héritage Empty
MessageSujet: Re: Fragments d'Héritage   Fragments d'Héritage Icon_minitimeSam 24 Avr 2021 - 12:42

Fragments d'Héritage Veyre10 & Fragments d'Héritage Chandr11 Fragments d'Héritage Chandr12
Veyre Yodera, Lié au Blanc Chandresh.

Fragments d'Héritage Chandr12
#cc9999
#ffcc99

Citation :

Nom du PNJ : Veyre Yodera, dit Phobos.
Âge : 33 ans, né en Gaïaku 886.
Sa race : Neishaan.
Son rang : Chevalier Dragon, ex-Spectre des Cendres.
Ordre Draconique d'appartenance : Ombre, Chaotique Mauvais.
Nom du Lié : Le Blanc Chandresh, né en 904 de la Reine Incarnate Lye'Den. Frère de couvée de la Bleue Nymelith (Mora del Caelan) et de l'Empereur Noir Beyrevra (Cimeries Caym). Féroce gargouille aux écailles d’ivoire et d’or blanc, le Dragon est d’un naturel si taciturne qu’on le croirait muet. Il est très proche de son Lié, la seule créature à qui il est capable de faire confiance.

Brève description : D’une assez petite taille pour un Neishaan, Veyre apparaît le plus souvent enveloppé dans d’amples manteaux au couleurs allant du sombre au terne. Il sait se déplacer avec l’aisance et la discrétion d’une ombre, bien qu’il n’en ait guère l’apparence. Ses longs cheveux, fins comme la soie d’araignée, semblent briller de leur propre lumière, neigeuse ou astrale. Il les attache rarement, préférant les laisser flotter dans son sillage – ou tomber à moitié devant son visage pour en dissimuler les défauts. Si ses traits froids et anguleux peuvent lui conférer un certain charme, de profondes cicatrices entourent son œil droit et dévorent son cou jusqu’aux clavicules. En plus de ces quelques souvenirs encombrants de la Grande Guerre, Veyre est également amputé de la main gauche. Son regard en amande, le plus souvent inexpressif, plus rarement dégoûté ou méprisant, arbore les teintes si particulières précédant la tempête – le bleu-vert glauque de l’océan, le gris sombre des nuages. Le Chevalier parle peu, d’une voix grave et mélodieuse, pour dire les choses telles qu’il les pense.

Il serait difficile de décrire avec fidélité le caractère de Veyre car, comme beaucoup de victimes de la Grande Guerre, il a développé une certaine instabilité. Chez le Neishaan, celle-ci se traduit par de violentes sautes d’humeur, aussi bien en privé que lorsqu’une personne mal renseignée tente de l’approcher, et un sens aigu de la paranoïa. Il n’accordera sa confiance qu’à ceux qui sont prêts à n’importe quel sacrifice pour l’obtenir ; autrement dit, à quasiment personne, et jamais pour très longtemps. Veyre ne se soucie d’aucune règle, d’aucun code moral. Il agit toujours à sa guise, mais, de manière générale, rien n’est assez bien pour éveiller chez lui une quelconque motivation. Sa vision de la vie est sombre et relativement dépourvue d’intérêt. Selon lui, la souffrance ou la malchance ne sont que les conséquences d’une faiblesse, et sont donc tout à fait justifiées. Il ne respecte pas plus la vie des autres que la sienne ; machinalement, il tuera ceux qui se trouvent sur son chemin aussi facilement qu’il acceptera de mourir lorsque le moment sera venu. Heureusement, le Neishaan est une personnalité apathique, loin d’être capricieux ou avide de pouvoir. Il ne voit dans sa propre puissance que la capacité tout à fait factuelle d’achever l’existence pitoyable des plus fragiles, voués de toute manière à la misère.

Résumé de son histoire : Premier-né d’Ásgeirr et de Minë Yodera, Veyre passa une enfance relativement sereine et morne dans le petit village de Sjaldgaef, loin au nord des Terres Sauvages du Vaendark, au creux de la Vinddalen. Il avait tout juste dix ans lorsqu’une affreuse épidémie frappa les habitants, venue de la mer et de ses navires qui allaient parfois mouiller dans des ports terriblement éloignés. Jeune, d’aussi frêle constitution que ses congénères Neishaans, le garçon tomba malade, peu après son père. Minë, alors enceinte, dut faire le douloureux choix de partir afin de sauver l’enfant qui s’épanouissait en son sein.

Veyre et Ásgeirr furent évacués vers une Maison de l’Aube, où l’on tenta de les soigner. Ásgeirr perdit la vie, mais Veyre survécut. Il passa une année entière parmi les Sœurs de l’Aube, désormais orphelin, incapable de savoir ce qu’il devait faire. Il aida comme il put, tout en sachant qu’il ne pourrait pas rester éternellement et qu’on finirait par le renvoyer. Âgé de douze courtes mais dures années, il fut repéré par un Maître Dragon qui l’emmena au Màr Tàralöm.

(En cours !)

RP où il est apparu : Ce Sang qui est le mien ...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Fragments d'Héritage Empty
MessageSujet: Re: Fragments d'Héritage   Fragments d'Héritage Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Fragments d'Héritage
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Tol Orëa, la Terre de l'Aube :: [Hors RPG] Auberge de la Vouivre de Jade :: Le Salon des Artistes-
Sauter vers: