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 Archive - [ CONCOURS - Stratégie & Combat] Contez une expérience

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MessageSujet: Archive - [ CONCOURS - Stratégie & Combat] Contez une expérience   Archive - [ CONCOURS - Stratégie & Combat] Contez une expérience Icon_minitimeSam 31 Aoû 2013 - 12:12

Archive - [ CONCOURS - Stratégie & Combat] Contez une expérience Profes12
Vyman Terienh, Magister de stratégie, de maniement des Armes et de technique de combat


Le Magister Vyman Terienh faisait les cents pas sur la terre battue du terrain d'entraînement. Son étroit bureau ne lui permettait pas d'avoir les idées claires, et d'être entouré par quatre murs lui donnait mal au crâne. Il devait trouver le sujet, Le sujet.

Mais par où commencer? Le vieil homme s'arrêta de marcher et passa ses doigts douloureux de rhumatismes dans sa courte barbe blanche. Il ne connaissait pas encore les Chevaliers-Dragons, quelles étaient leurs connaissances en matière de stratégie de guerre? Il ne savait même pas si cela faisait partie de leur éducation, quand bien même cette éducation serait la même dans tous les Kaerls! Avec un sujet trop facile, il risquait de les décevoir et d'émousser leur envie d'apprendre. Quant un sujet trop difficile risquait de les dégouter et de le faire passer, lui, pour un érudit hautain...

Lorsqu'un embryon d'idée commença à se faufiler dans son esprit retors, le Magister Terienh griffonna un mot sur sa paume avec un morceau de fusain effilé, puis se hâta de rentrer. Le vent froid du début d'automne perçait ses fins lainages d'été et quelques nuages noirs de mauvais augure s'amoncelaient à l'horizon, la pluie ne tarderait plus à faire reverdir les collines jaunies.



Le jour dit, Maître Vyman resta longtemps à l'abri de son étude. Derrière la porte, des voix excitées passaient et décroissaient quand les étudiants entraient dans la salle d'examen. Il avait l'habitude de former des enfants et des jeune gens. Mais ceux-là avaient une expérience autre, celle d'avoir été choisis pour voler sur ses immenses et fascinantes créatures, les dragons. Certains étaient même dans la force de l'âge, et plusieurs créatures légendaires attendaient leur maître à l'entrée même de l'Académie.
Lorsque l'heure dite fut arrivée, et même légèrement dépassée, Vyman se leva et quitta son bureau, laissant délibérément derrière lui sa canne au pommeau d'argent, cadeau déplacé qu'il n'assumait pas. Les retardataires avaient eut largement le temps de s'assoir, et lorsqu'il entra dans la salle d'examen, tout le monde se tut, les bavardages s'étouffèrent. Maître Vyman eut une première surprise en regardant ses élèves. Il s'attendait à ne rencontrer que de jeunes hommes, mais plusieurs femmes se trouvaient également dans la pièce. Désemparé, il toussota et grimpa sur l'estrade.

Bien le bonjour messieurs... dames.

Maître Vyman se gratta la gorge et la barbe, et prit la craie entre ses doigts noueux.

Je suis le Magister Vyman Terienh, professeur de stratégie et de l'art du combat.

Le vieil homme se tut un long moment, comme s'il attendait une réaction de sa classe, puis s'éclaircit la voix et décida de faire court et de mettre de côté le long discours préparé sur l'honneur de la discipline.

Bien, j'ai longuement réfléchi au sujet d'aujourd'hui. Puisque nous ne nous connaissons encore pas, j'ai décidé de vous proposer un thème très personnel.

L'homme tourna le dos à la classe et inscrivit au tableau:

Racontez l'une de vos expérience de combat.

En se tournant face aux élèves, Maître Vyman découvrit des expressions stupéfaites et des regards anxieux aux voisins. Il fronça les sourcils et explicita:

Bon, ce n'est pas tellement compliqué pourtant. Choisissez dans votre expérience un combat qui vous a particulièrement marqué. Décrivez moi la stratégie choisie, le nombre d'ennemis et d'amis éventuels, vos armes, votre technique... Cela peut-être un combat contre n'importe qui, voire même une chasse...

Il interrogea du regard ces étudiants et en remarqua un, dans le fond, qui réunissait ses affaires d'un air penaud, et s'apprêtait à disparaître discrètement. Maître Vyman tapa du point sur la table, et dit d'une voix forte:

Et bigre, si vous n'avez jamais combattu, inventez là moi cette bataille! Tous les moyens sont permis!

Plusieurs visages se décrispèrent et le garçon qui avait rangé ses affaires s'empressa de ressortir plume et encrier. Maître Vyman eut une expression indéchiffrable et sortit, lançant à la cantonnade avant de quitter la pièce:

Vous avez trois heures!





[HRP] La deuxième édition des concours de l'Académie est lancée! Vous l'avez compris, il s'adresse particulièrement aux combattants de tous poils soucieux de faire état de l'expérience, mais aussi bien sûr à tous les non-experts qui souhaitent tenter l'écriture de cette scène particulière qu'est le combat!

Pas de contrainte particulière sinon d'aérer votre texte et d'espacer les paragraphes!

Vous avez jusqu'au 1er novembre. Le jury sera tiré au sort la semaine précédant la clôture dans les non-participants (donc si vous ne voulez pas être juge.... participez au concours!

Bon courage![/HRP]
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MessageSujet: Re: Archive - [ CONCOURS - Stratégie & Combat] Contez une expérience   Archive - [ CONCOURS - Stratégie & Combat] Contez une expérience Icon_minitimeSam 31 Aoû 2013 - 12:12

Une histoire de bataille… C’était facile à dire. Peddyr sourcillait de frustration. Des combats, il en avait fait tellement. Il commençait à chercher ce qu’il pourrait bien choisir. Revenir sur des détails de son passé n’était guère palpitant… Mais pour faire part de son expérience, il allait se forcer un peu à le mettre sur parchemin. Il prit sa plume et commença à écrire.


Citation :
Ssyl'Shar….pays du soleil étouffant et des dunes de sable chaud innombrables… Contrée où la vie peine à résister à la rareté de l’eau et à la dangerosité de sa faune et de son environnement. Pourtant, même dans le cœur d’une de ses plus arides régions, une caravane bravait les frontières proches du Désert Profond. Mais quelle idée avait-elle de passer par là ? Pour prendre un raccourci pardi… Un raccourci qui lui ferait gagner plusieurs semaines de voyages si le convoi avait été obligé de faire tout le tour, en longeant les côtés. Même le climat ardent ne poussait pas ces intrépides caravaniers à préférer un air plus humide et plus avenants. Non. Ils préféraient gagner du temps que de privilégier leur confort. L’argent comptait le plus et la compétitivité avec les autres Caravanes était rude. Alors la témérité était le mettre mot. Surtout que celle-là n’en était pas à sa première traversée.

Cette caravane là ne les comptait même plus. Et pour cause… Elle avait l’avantage de connaître le moindre point d’eau, même des puits anciens, pour se ravitailler. Elle pouvait se permettre donc d’avoir plus d’animaux et d’hommes à emmener à chaque voyage. Et  donc plus de marchandises à transporter.

Forte d’une quarantaine d’animaux de bâts, appartenant à la faune même de Ssyl'Shar, elle était escortée par une vingtaine de cavaliers, armés pour chacun d’une épée et tenant une lance assez grande, portant les couleurs de la Caravane. Même les caravaniers possédaient cette lance, même si elle était lourde à porter et peu discrète par son petit étendard à son sommet pointu d’une pointe ferreuse. De toute façon, qui serait assez fou pour venir les attaquer dans un endroit aussi sec et éloigné ? Personne. Pourtant, quelques personnes étaient aux aguets.

Un cavalier  remonta la colonne immense pour rejoindre l’un des escorteurs. Son cheval, un petit cheval trapu, adapté à la vie du désert, manqua de se cabrer sous la demande d’arrêt de son cavalier.

"Peddyr, je reviens de voir notre Chef. Il demande pourquoi tu persistes à faire observer les environs et à envoyer un éclaireur à certaines heures. "
"Je reconnais là la remarque d’Al’Kar. Même ici, nous ne pouvons nous permettre d’être serein. "
"Crains-tu ces ragots de pillards des sables qui s’étendraient plus dans l’intérieur des terres ? Crois-tu vraiment qu’ils auraient l’audace de venir jusqu’ici pour nous attaquer ? "
"Si nous avons cette audace, alors pourquoi pas eux ? "
" Voyons
, se mit à rire le cavalier. Tu sais comme moi comment ils agissent. Ils apprennent ce que transportent les Caravanes avant de chercher à les attaquer plus tard. Nous pourrions être une proie tentante. Mais nous ne transportons que des pains de sel cette fois. "
"Avec un peu de soie, des épices… Tu veux que je t’énumère tout le reste. "
" Tu vois le mal partout. J’arrive d’ailleurs toujours pas à comprendre comment Al’Kar a pu accepter cette lance pour chacun des hommes et surtout qu’il t’ait permis de les entraîner avec… Pour ce qu’elles servent."
"Ahah, Mou’lyn. Tu verras. Nous n’avons pas encore eu l’occasion de combattre encore. Al’Kar a vu une petite démonstration. Il a été assez surpris. Dommage que tu n’avais pas été là pour voir cela. "
"En tout cas, tu t’inquiètes de trop. Même si tu es estimé par Al’Kar, ce pays est encore un grand mystère pour toi. Nous nous ne ferons pas attaquer, détends-toi. "


Peddyr se rembrunit et ne rajouta rien. Mou’lyn talonna sa monture et repartit en queue de caravane. Le vieux guerrier le regarda s’éloigner en soupirant. Ces Nomades avaient peut-être raison, mais Peddyr ne négligeait pas un détail pourtant vital aux abords du Désert Profond : l’eau… La Caravane en portait beaucoup. Et elle était plus importante que l’or pour des pillards, qui voyageaient vite et qui ne possédaient pas les connaissances caravanières ; des secrets jalousement bien gardés.

Le soleil continuait sa course impitoyable dans le ciel. La chaleur semblait devenir de plus en plus intense. L’air qui planait au-dessus de la surface sableuse ondulait sous son effet. Pourtant la Caravane continuait d’avancer, plus lentement certes, mais elle avançait. Sous les replis protecteurs de son turban, aux bords baissés au maximum, Peddyr n’avait pas relâché son attention, malgré les quelques railleries des caravaniers. Et il avait bien fait… Une ombre passa sur le sommet d’une dune au sommet rocailleux. Rien qu’une ombre, mais cela suffit pour faire plisser les yeux d’acier de Peddyr.

" Aux armes ! "

Les Caravaniers crurent qu’il avait pris un coup de chaleur, avant  que des hennissements étrangers annoncèrent la venue d’ennemis. Des cavaliers commencèrent à se positionner aux devants de la caravane. Un vent de panique commençait à se lever dans les rangs des caravaniers.

Mou’lyn arriva au triple galop, complètement paniqué.

" Al’kar ordonne… "
"Je me fiche des ordres du Chef Caravanier ! S’il veut fuir, qu’il le fasse seul. Regarde leur nombre ! "


Mou’lyn écarquilla les yeux. Ce n’était pas possible.
"
" Mais… Ils sont plus de trente. Ce ne peut pas être des pillards. "
" Au vue de leurs couleurs de tuniques et de leurs épées… Ce sont des pillards. Trente oui et crois-moi. Fuir ne sera pas la bonne solution. A toi de voir si tu veux fuir ou te battre ! Je préfère me battre ! On a amené cette caravane jusqu’à, ce n’est pas pour rester ici ! Cavaliers à moi ! "


Les autres hommes à cheval n’avaient jamais vraiment combattu avec Peddyr. Mais depuis qu’il était dans la caravane, ils avaient su accepter le fait qu’il donnait des ordres et qu’il apportait beaucoup pour la caravane. Ses enseignements qui avaient paru farfelus avaient été pris avec sérieux par certains des guerriers. Et aujourd’hui, ils allaient pouvoir mettre en application toutes ces heures d’entraînements. Surtout qu’ils avaient déjà combattu des pillards des sables dans d’autres caravanes.

Et ces pillards là, soit ils avaient suivi le convoi, soit ils s’étaient perdu et chercheraient à s’approprier leurs réserves d’eau… Dans les deux cas, ils allaient comprendre à qui ils avaient affaire. Et déjà Ils s’élancèrent à l’attaque, en hurlant et épées en main, brandies  vers les cieux.

Sous les ordres de Peddyr, les cavaliers s’alignèrent. Les chevaux renâclaient. Ils avaient l’habitude de partir au combat en même temps que ceux des pillards. Mais pas cette fois. Derrière eux, les hommes à pied, pour ceux qui n’avaient pas cherché refuge derrière le convoi, en tirant les bêtes s’étaient massés en ligne, les lances toujours en main, mais fortement maintenue à deux mains. Ils étaient prêts à les baisser si jamais les pillards pensaient les attaquer en premier.

Les pillards approchaient. Sous une injonction, les vingt cavaliers s’élancèrent à leur tour au galop, toujours en formation. Le sable volait derrière les sabots des montures à la gueule écumante. Et au fur et à mesure que la distance se réduisait entre les deux groupes de combattants, les pillards criaient toujours, pour montrer qu’ils n’étaient pas impressionnés par la ligne en face d’eux. Et quand ils commençaient à sourire au plaisir de fendre les chairs avec leur lame dans proche moment, les lances-étendards de leurs ennemis se baissèrent d’un bloc. Il fut trop tard pour les pillards pour esquiver.

Les lances se plantèrent dans les chairs des chevaux et dans ceux de leurs cavaliers, les éjectant de leur selle. Le sang et les éclats de bois volèrent sous l’impact. Des cris de douleur et des hennissements d’agonie retentirent dans le silence du désert. La charge frontale se montra fatale pour la moitié des pillards, qui ne s’attendaient pas du tout à cette tactique.

Les rescapés de cette lancée avaient franchi le mur de pointe, réussissant à frapper de leur épée trois cavaliers adversaires et quelques uns continuaient dans leur lancée pour s’attaquer à des proies plus faciles : les hommes à pieds. Ils n’étaient pas à cheval, leur lance ne leur servira donc à rien. Grossière erreur quand ils arrivèrent sur eux. Les lances s’abaissèrent au dernier moment. Ce fut un jeu d’enfant ensuite pour les lanciers de terminer l’assaut de ces téméraires là.

Plus loin, l’assaut des cavaliers s’était transformé en mêlée. Les deux parties usaient de leur épée cette fois pour le corps à corps. Les quelques audacieux qui tentèrent de s’attaquer à Peddyr eurent fort à faire avant de tomber sous ses coups. Hardi combattant, le combat à cheval n’était pas une nouveauté et surtout, sa monture ne s’effrayait pas des passages des lames proches de ses naseaux. A cela, la petite monture mordait la jambe de l’adversaire de Peddyr ou alors bousculait la monture ennemie. Elle n’avait rien d’un cheval de guerre, mais elle en possédait le courage.

Quand le fracas des armes se tut et quand cessa de voler contre son gré dans la hargne et la passion combattive des cavaliers, plus un seul pillard n’était debout. La Caravane venait de survivre à un assaut, dans un des lieux les plus improbables de Ssyl'Shar, aux abords du Désert Profond.

Texte by Peddyr Thelrand


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MessageSujet: Re: Archive - [ CONCOURS - Stratégie & Combat] Contez une expérience   Archive - [ CONCOURS - Stratégie & Combat] Contez une expérience Icon_minitimeSam 31 Aoû 2013 - 12:12

Brendart avait entendus qu’un autre concours aurait lieux à l’académie. Un peu hésitant au début lorsqu’il avait pris connaissance du thème, il avait néanmoins été voir le Magister chargé de gérer ce cours Monsieur Terienh.

Les deux hommes eurent une conversation intéressante qui convainc Brendart d’y participer. Cela serait intéressant et pourrait lui permettre de, peut-être, faire de nouvelles rencontres comme pour le concours du bestiaire et d’élargie le débat stratégique à la limite. En même temps, ce concours allait sûrement intéresser pas mal de monde travaillant dans le domaine des armes.

Citation :
Avant de me lancer dans l’énoncé de mon expérience personnelle. Je tiens d’abord à exprimer mon opinion sur la façon dont est perçue la stratégie de manière générale en Rhaëg. Tout d’abord, il  me semble réducteur d’appliquer la stratégie au simple domaine militaire alors qu’elle est couramment mise à profit dans les milieux civils et seigneuriaux. Etant marchand de profession, je trouve que cette discipline, dans ces derniers domaines, mérite une meilleure attention.


    Préserver l’environnement :


Bien souvent en affaires, il arrive de se retrouver face à un ou plusieurs concurrent(s) ou adversaire(s). Contrairement aux militaires, tout l’art ici est dans la manière de contrer son concurrent tout en préservant, par exemple, la paix qui doit régner sur la place du marché (qui est notre ‘champ de bataille’). Là où le militaire sortira l’épée et foncera dans le tas, brisant portes et fenêtre et ne laissant que ruine sur son passage, le commerçant aura surtout à cœur de préserver son environnement qui est, au fond, le gage de son gagne pain !


    Un procédé long, courant mais qui a mauvaise presse :


Bien que le procédé ne soit pas des plus spectaculaire et, officiellement, reçoit l’aversion de la masse dû à une mauvaise publicité, il est néanmoins très présent jusqu’aux instances les plus hautes de la ville ou de l’état. Dans ce contexte, deux concurrents qui s’affrontent ne visent pas forcément une élimination physique même si ce genre d’extrémité reste fréquent (sans pour autant créer des bains de sangs). Comparativement à l’action du militaire, qui a tendance à rechercher la bataille décisive et par conséquent, qui représente une action très brève. La stratégie envisagée est longue, difficile et d’autant plus subtile qu’elle tend à préserver une certaines forme de paix dans le village. Elle est floue et appel parfois des procédés qui heurtent l’honneur des uns et la sensibilité des autres. De plus, elle doit se réadapter en permanence car la concurrence, elle aussi, s’adapte. Combien de fois n’ai-je pas entendu d’histoires de seigneurs de guerre ayant perdu une bataille parce qu’ils n’ont pas voulus ou osé s’adapter à l’activité de leur ennemis!

L’action consiste alors à agir sur deux plans : d’une part on s’attaque à la stratégie de l’adversaire afin d’en réduire les effets, voir, de les annuler de sorte non pas a éliminer ce concurrent, mais de lui imposer une activité telle qu’elle n’est plus susceptible de faire ombrage à la nôtre. D’autre part, on ne s’aurait se passer d’action de terrain allant de la simple publicité jusqu’au meurtre le plus crapuleux pour les moins scrupuleux.

Retranscrit dans un jargon plus militaire. L’action consiste surtout à neutraliser l’officier ou le seigneur de guerre adverse tout en préservant au maximum ses propres troupes sur le terrain. Ce type de confrontation est donc très ciblée et limitée et, contrairement aux armées en campagnes, elle prend en compte 3 composantes :  Ses propres forces et celles de l’adversaire (comme en campagne) mais aussi, les citoyens et autres personnes pouvant êtres considérées comme neutres et qui sont, en fait, l’enjeu de cette confrontation ! Ces derniers ont tendance à être délaissé ou maltraité par les militaires lors de leurs campagnes.


    Importance de l’individus sur la terre :


Là où une armée en campagne occupera un terrain pour en contrôler la population, la méthode ici vise à capter avant tout, les faveurs d’une clientèle qui, par la suite, peut délimiter une zone d’influence. Point de grande bataille, point d’acte héroïque, point de champion ou de héros à acclamer car cela reste bien trop discret même si des actions remarquables peuvent mériter récompense. Mais rien de comparable à un Chevalier pourfendant des dizaines d’adversaires l’épée à la main.


    Conclusion et commentaire :


Ce type de stratégie est, à mon sens, une approche beaucoup plus rationnelle de la confrontation armée qui est la partie émergée de l’iceberg. Au lieu de l’envisager depuis la base (le troupier), il  me semble que l’art de la guerre en Rhaëg mérite à être connus et approfondis. Evidement, je ne connais pas les opportunités stratégiques que peuvent apporter les dragons dans ce genre de calculs. Je ne suis ici que depuis peu, mais il est un fait que leur capacité à se déplacer dans les airs et transporter hommes – comme matériel d’ailleurs -  est un atout fondamental sur le reste de Rhaëg…

Texte by Brendark Fawkes


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MessageSujet: Re: Archive - [ CONCOURS - Stratégie & Combat] Contez une expérience   Archive - [ CONCOURS - Stratégie & Combat] Contez une expérience Icon_minitimeSam 31 Aoû 2013 - 12:13

Dinjelaï avait eu vent du nouveau concours de l'Académie et, encouragée par son premier résultat, elle avait décidé de se rendre dans la salle d'examen, armée de sa meilleure plume. Quand le vieux Magister de stratégie avait énoncé le sujet, elle avait faillit baisser les bras, découragée de l'apparente difficulté à retracer les émotions qui s'emparaient d'elle lorsque le danger était imminent, quand l'adrénaline du combat se déversait à flot dans ses veines, et plus encore au premier sang versé.
Après avoir écrit au tableau, le Maître Terienh s'était retourné et avait posé ses yeux, entre autre, sur la mine ennuyée de Dinjelaï. Il avait alors froncé les sourcils et avait explicité ce qu'il jugeait comme la simplicité même. Ses quelques éclaircissements aidèrent néanmoins Dinjelaï, et à l'aide d'un fusain, elle se mit à griffoner quelques notes de brouillons qui l'aideraient à faire son exposé...

Citation :
Une aube grise couvrait les collines d'Undòmë, quelques fragments de brouillards s'accrochaient aux troncs d'arbres et aux buissons encore clairsemés. En ce petit matin, à la veille du printemps, Anareinth et moi partions à la chasse. Il nous fallait impérativement trouver une chaire nourrissante pour mon dragon qui n'avait pas mangé depuis quelques jours, et j'avais promis, pari idiot lors d'une partie de dés, une tête d'aole à un ami. Je n'en avais alors jamais chassé, sa vitesse légendaire m'avait toujours convaincue de me rabattre sur un gibier moins véloce. Heureusement qu'en Undòmë cette satanée bestiole n'est pas rare...

 Nous voici donc partis, Anareinth et moi, lui en quête de nourriture pour son estomac criant famine, moi à la recherche d'une tête d'aole à rapporter à mon ami. J'étais vêtue légèrement d’une tunique et de chausses très près du corps, lavée de frais à l'eau claire car je restais incrédule sur la capacité de ce mammifère à sentir les odeurs exclusivement avec la langue, et mes armes étaient celles que je portais systématiquement pour la chasse: un arc d'if simple, avec lequel je peux me débrouiller si la proie ne coure par trop vite, et mes deux dagues. En vérité, je crois avoir fait couler bien plus de sang avec Lossë et Lùrë qu'avec une seule pointe de flèche... Ces deux armes jumelles, ont été forgées par un neishaan des montagnes de Vaendârk, alors qu'il m'avait tiré d'un bien mauvais pas. Dans son langage, Lossë signifie "Neige" et Lùrë "tempête", "Pour que la mort soit douce et brève comme la morsure du froid" , tels avaient été les paroles de mon ami... Mais cet aparté n'a pas de rapport avec la chasse menée ce jour là.

 J'avais apprit d'un ami chasseur que l'aole ne s'éveille qu'au lever du soleil. Souvent, l'animal s'endort dans un tas de feuilles, et il est quasiment impossible de le voir lorsqu'il a décidé de rester immobile, le mieux est donc de partir à l'aube, afin de les voir s'éveiller, moment pendant lequel ils ne sont pas encore les extraordinaires galopeurs de la journée, cherchant leur nourriture et peu attentifs encore au monde extérieur.  Mon terrain de chasse de la journée était vaste, il comprenait plusieurs hectares vallonnés de prairies clairsemées de buissons et de quelques arbres et un bois, fendu d’un cours d’eau franchissable à gué où j’été déjà venue pêcher quelques truites. Pour l’heure, le tout était baigné par la lueur bleutée d’Iolya.
Mon plan était simple : trouver une aole en train de s’éveiller. A partir de là, deux options s’offraient à moi : tuer la bête avec mes flèches et mes dagues, dans les sous-bois où elle se serait pas encore trop véloce, ou bien la pousser à fuir à découvert, où Anareinth la cueillerait certainement sans difficulté. Il avait l’habitude de percer les cimes feuillues pour se laisser tomber de tout son poids sur les innocentes biches qui lui serviraient de déjeuner, leur brisant l’échine dans sa chute. Bien évidemment, l’inconvénient de cette méthode était l’état de l’animal. Dans mon cas, j’avais besoin que la tête soit préservée de toute blessure, afin que les longues oreilles de l’aole viennent chatouiller le nez de mon ami en faisant leur plus bel effet. La technique de mon cher lié à malheureusement une tendance peu esthétique : l’augmentation brusque de la pression interne du corps (suite à la chute du dragon !) à tendance à faire ressortir les yeux de leurs orbites, ce que ne ferait pas bonne impression… D’autant plus que mon parieur se poserait quelques question, lui qui ne voit en moi qu’une elfe Itinérante, bien loin du mystérieux continent de Tol Orëa et de ses dragons…

 Mais revenons à ce petit matin. Je me dirigeais à grand pas vers le bois, avec pour objectif de dénicher une aole sous un tas de feuille, mon arc d’if en bandoulière. Lorsque j’atteignis l’orée, je m’enfonçais dans le sous-bois avec la plus grande circonspection. Au vu de la taille des oreilles, la bête ne pouvait avoir qu’une ouïe fine n’est-ce pas ? Le temps passant, je dois avouer que j’étais certainement de plus en plus bruyante, soulevant le moindre tas d’humus par de grands coups de pieds, déçue de ne trouver nulle part cette satanée aole. L’aube s’était levée depuis deux bonnes heures et je commençais à désespérer, me sachant incapable de rattraper une aole en pleine course. De son côté, survolant ma position, Anareinth commençait à avoir sacrément faim, et ses plaintes mentales m’empêchaient de me concentrer. Découragée, je décidais de me diriger vers le cours d’eau, à deux doigts de renoncer et de lancer une ligne pour faire griller quelques poissons en guise de petit déjeuner…

  C’est alors que je l’aperçu, juste avant d’écarter les derniers buissons. Elle trempait son museau fin dans l’onde, avec la grâce d’une libellule. Bien plus belle, et bien plus imposante, qu’une simple biche. Ses oreilles frémissaient et se tournaient en tout sens, je ne pu m’empêcher de porter une main aux miennes, et je fus troublée de la ressemblance. Je mis un genou à terre, et avec une lenteur exquise, j’ôtais mon arc, glissait l’encoche d’une flèche sur la corde et bandait l’arme autant que mes bras le permettait. La forêt bruissait de l’activité du petit matin, personne ne m’avait repéré. Ni le piver qui fouillait l’écorce du chêne auquel j’étais à demi appuyée, ni les souris que j’entendais fouir les racines.

 Un rayon de soleil caressa avec douceur la robe moirée de l’aole, et son poil frémit. De ma position, je pouvais voir l’onde sur son pelage beige. Le temps s’était arrêté, et malgré les douleurs que je commençais à éprouver dans les bras, je retins mon geste pour une mystérieuse raison, impressionnée peut-être par la grâce de la nature, incarnée dans cette vision de la beauté.  L’aole releva une gueule d’où l’eau limpide dégouttait encore. De mon fourré, je ne distinguait qu’un seul de ses grands yeux aux longs cils sombres. Un bruit dû l’alerter, car l’oreille de la bête se fixa dans la direction, frémi des moustaches et inclina légèrement le cou. C’est alors que je pus distinguer nettement les segments verts qui dépassaient de sa gueule : les deux pattes arrière d’une malheureuse grenouille.
  Un sifflement retenti. Mon subconscient m’avait poussé à lâcher ma flèche, et la banderille était partie à la vitesse de la lumière. Un braiment de stupeur me donna des frissons dans le dos, sans m’empêcher d’enclencher la deuxième flèche. La première s’était fichée dans le cuissot de la patte arrière droite et de la blessure s’écoula un mince filet de sang sombre qui se fraya un chemin entre les poils presque blancs, sinistre contraste. La bête roula des yeux exorbités et ne demanda pas son reste. La deuxième flèche siffla et alla fendre la surface mouvementée de la rivière, le bruit de l’eau vive masqua son ricochet contre les cailloux qui tapissaient le fond. Je jurais entre mes dents et me mis à courir. La blessure de mon adversaire, peu profonde, ne laissait pas de trâce de sang, mais l’aole est une bête imposante, celle-ci mesurait deux bons mètres du museau à la queue et sa fuite était pour moi un chemin tout tracé et surtout complètement rectiligne. Elle s’était enfoncée à travers les bois, cherchant sans doute à rejoindre l’orée au plus vite pour se lancer dans sa course effrénée en terrain libre. Il me suffisait de courir après elle.

  Mon plan semblait se dérouler comme prévu. Pourtant, après plusieurs longues minutes de course derrière ma proie, où défilèrent bois et sous-bois de plus en plus clairsemés, je déboulais droit sur un champ. Je portais aussitôt ma main en visière, pour me prémunir du soleil, encore bas à l’horizon et cherchait des yeux l’aole blessée. Malgré sa vitesse légendaire, j’avais devant moi un vaste panorama, impossible qu’elle soit déjà rendue plus loin que la ligne d’horizon !  Me trouvant bredouille, je cherchais le contact mental d’Anareinth pour savoir si mon Blanc l’avait aperçu. Mais de l’aole, nulle trace. Etonnée, je rebroussais chemin et m’enfonçais de nouveau dans la forêt, plus attentive cette fois aux signes du sol. Je remontais loin, et ce ne fut qu’une fois entre les vieux arbres que je retrouvais les empreintes de l’aole. Trop confiante, j’avais suivi la piste la plus large sans faire trop attention aux empreintes, oubliant que les bonds de la bête laissent parfois plusieurs mètres entre chaque trace de pas ! Méfiante, je déchiffrais toutes les marques laissées par l’aole dans sa course : ici l’empreinte profonde d’un sabot dans l’humus, là une touffe de poils arrachée par une branche basse d’épineux… Ce n’est qu’après une grosse demi-heure de recherche pas à pas que je remarquais que l’aole suivait un trajet particulier, presque… en escargot. Direction totalement surprenante chez un animal traqué. Je me passais l’avant-bras sur le front. La course m’avait couverte de sueur et j’avais le visage griffé par les branches tendues en travers du chemin… un signe ténu me redonna néanmoins confiance : une goutte de sang roulant sur une feuille brillante. J’arrachais la feuille et estimais la consistance du sang entre le pouce et l’index : il était frais. Je m’élançais de nouveau à la poursuite de ma proie, que je savais toute proche.

  De plus en plus de traces d’aoles s’entrecroisaient sur mon chemin. Emportée par ma course, je perçais tout à coup une clairière… occupée. Un troupeau d’aole, une vingtaine peut-être, faisait corps autour de celle blessée et posait sur moi un regard agressif. Je reculais, cherchant des yeux un refuge possible, car comme chacun sait, les aoles en groupe chargent. Seules elles sont inoffensives, mais l’assaut de ces bêtes dont les plus lourdes pesaient la centaine de kilogrammes était mortelle à coup sûr… J’étais dans une bien mauvaise posture… Surtout que le troupeau était prêt à défendre la leur et me fixaient d’un air mauvais. Un très grand mâle commença à taper du sabot par terre et tous ces congénères vinrent se placer en ligne à ses côtés, laissant l’aole blessée en arrière. Impossible de fuir, elles me passeraient sur le corps, m’enterrant avec les feuilles mortes dans le riche humus des bois. A force de reculer j’avais atteint l’orée de la clairière et la solution m’était apparue, sous la forme d’une branche à ma portée… Mon dilemme était pourtant terrible : si je me réfugiais sur la branche, les aoles auraient le temps de fuir en emportant leur blessée, et je me retrouverais sans tête devant mon ami.

 Je n’eu pas le loisir de mener longuement ma réflexion. Le grand mâle chargea, entraînant la troupe dans un tonnerre de sabots.  Je lâchais mon arc d’if et sautait, prenant appui sur une branche très basse qui craqua sous mon poids, et  réussit à m’accrocher à la branche visée. D’une traction, je fus en sécurité sur mon perchoir, et le troupeau bondissant passa sous moi, charriant une forte odeur de musc. Je revois encore la scène…

 Plusieurs aoles rencontrèrent un arbre de plein fouet, ce qui les étourdit pour un moment. L’une d’elle, dans mon champ de vision, s’était affaissée sur les pattes arrière et titubait comme un homme saoul. Les autres, plus chanceuses, continuaient lors course éperdue vers les bois. Un sourire étira mes lèvres, et je dégainai mes dagues. L’aole blessée se trouvait face à moi, appuyée contre un arbre et tremblante. Je me laissais tomber au sol et couru vers elle, les dagues au clair, décidée à mettre fin aux souffrances de la bête. Lossë s’enfonça dans la carotide gauche de la bête, et perfora la trachée, ce qui mit fin au supplice de l’aole, qui s’étouffa. La robe, plus pâle du cou au ventre se tâcha de vermillon, et un jet de l’artère, loin d’être vidée, me macula de sang, depuis le nombril jusqu’à la tête. L’aole s’affaissa sur les pattes avant et avant même qu’elle ne soit tombée au sol, Anareinth, rendu affamé par l’odeur du sang, se posait dans la clairière.

  Le soir même, j’allais trouver le parieur à l’endroit où j’avais perdu aux dés la veille. Il m’attendait avec un sourire réjoui, certain que ma besace ne contenait que ma couverture d’Itinérante. Lorsque je fis jouer les boucles en métal et sorti un poids enroulé dans une peau, sa mine changea. D’une main, j’ôtais la peau, de l’autre, je levais la tête d’aole devant mon ami, la tenant par ses longues oreilles duveteuses.
Chose promise, chose due.


Texte by Dinjelaï Al'Yisiria


Dernière édition par Le Tisseur de Mémoire le Mar 26 Fév 2019 - 10:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Archive - [ CONCOURS - Stratégie & Combat] Contez une expérience   Archive - [ CONCOURS - Stratégie & Combat] Contez une expérience Icon_minitimeSam 31 Aoû 2013 - 12:13

Archive - [ CONCOURS - Stratégie & Combat] Contez une expérience Profes12Vyman Terienh, Magister de stratégie, de maniement des Armes et de technique de combat[/color]


Le magister Vyman cessa de faire les cents pas dans la pièce et jeta un énième coup d'oeil au grand sablier qui égrenait le temps de l'épreuve. Il avait prévenu la fin une heure avant, puis dix et enfin cinq minutes, arrachant des soupirs excédés aux derniers retardataires qui peinaient à terminer leur récit. Le vieil homme passa ses doigts dans sa barbe blanche, l'air embêté. Aux regards de défi qui se posaient sur lui, le Maître d'Arme se doutait qu'il n'y aurait pas que des copies noircies d'encre dans la pile qu'on lui remettrait à corriger...

C'est la fin de l'épreuve, n'oubliez pas de noter votre nom et votre Kaerl en haut de votre copie.

Plusieurs personnes se levèrent avant même qu'il eut fini sa phrase et déposèrent sur le bureau des feuilles vierges. Vyman Terienh grimaça et changea de position, mal à l'aise pour finir son annonce:

Les résultats seront affichés dans le courant de la semaine, merci d'être venus.

Le Magister n'ajouta rien, se contentant de regarder les élèves sortants, avec un air reconnaissant pour ceux qui lui tendait une copie noircie d'écritures.





HRP: Les jurés tirés au sort seront prévenus par MP!
Merci aux participants!
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