|
| | Confessions d'un Enfant du Roi de Fer | |
| Auteur | Message |
---|
Persée GaraldhorfChevalier Errant
Date d'inscription : 31/08/2013 Sexe : Présentation : URL Messages : 195 RPs : 72 Race : Elfe-Fëalocë Âme-Soeur : La Bleue Vraël Fonction : Ex-Ancalikon Affiliation : (Maison Amberle) Alignement : Ordre Draconique :
| Sujet: Confessions d'un Enfant du Roi de Fer Dim 1 Sep 2013 - 20:30 | |
| Conséquence ou origines des diverses malédictions qui s’abattent sur la lignée des Enfants du Roi de Fer - puisque ceux-ci entretiennent depuis des siècles des relations ambiguës et conflictuelles avec les puissances surnaturelles de ce monde, les Garaldhorf ont du mal à perpétuer leur sang. Leur Don est puissant et ils se basent sur un élitisme qui ne fait se reproduire que les plus forts. Autrement dit : les survivants. La plupart du temps de sang elfique même s'il y eut quelques incartades officieuses dans la lignée, la tradition veut que l'héritier porte l'épée ancestrale qui, selon la légende, remonterait jusqu'au premier descendant du Garald. Une incroyable malchance semble poursuivre les descendants de Dye-Weren et, pourtant, la lignée perdure encore aujourd'hui. Les Garaldhorf sont des combattants de nature, de grands intellectuels et stratèges (en règle générale), réputés pour leur caractère entier, sans demi-mesure, allant de la folie à la grandeur. Famille désunie et déchirée par des ambitions contraires, chaque membre encore en vie porte en lui les germes du chaos du Kaerl Maudit depuis les origines. Les Garaldhorf se sont d'ailleurs dispersés aux quatre vents, dans les trois Màrs encore debout ou ailleurs. Devise : « La vérité vous rendra libre ». Armoiries : un triton (mi-serpent mi-poisson) bleu cerné d’argent, surmonté d'une couronne d'argent, sur fond noir. NB : Il n'est pas possible d'intégrer cette famille. Dye-Weren (Valheru) dit le Roi de Fer, lié à l’Impératrice Noire Qadesh : Son nom signifie Etoile Sauvage mais il fut très tôt surnommé le Garald ( le Roi de Fer). Fils incestueux de jumeaux, né et lié très jeune au Màr Dìnen, grand voyageur et explorateur, maître de stratégie, souverain des Îles Perdues dans l'archipel d’Ys dont il fonde la capitale Nar’Lid dite la Perle des Océans. Maudit par le Vieux de la Mer (déité archaïque d'Ys) pour son arrogance. Disparu dans les Limbes en fuyant les Guerres du Chaos. Considéré comme un dieu par les habitants des Îles Perdues. Herenui (elfe) : Esclave favorite de Dye-Weren, courtisane et sorcière. Dessina les armoiries du Garald pour son fils. Mère de l'unique progéniture du Valheru. Décédée d’une maladie rare et mortelle que même la magie ne put guérir. Perséùs Garaldhorf (mi-elfe mi-Valheru) : Fils de Dye-Weren et Herenui. Premier des Enfants du Roi de Fer, héritier puis souverain de Nar’Lid, père de nombreux bâtards dont beaucoup ne vivent pas très longtemps, essaye de suivre les volontés de son défunt père. Fondateur de la lignée des Garaldhorf. La monarchie de Nar’Lid s’écroule avec sa vieillesse, le système politique devient peu à peu oligarchique, tout en honorant la mémoire de Dye-Weren et de ses enfants. Mort naturelle à un âge très avancé. Shorën Garaldhorf (elfe ?) : Fils de Perséùs et d’une esclave Sans-Don inconnue. Bossu et défiguré, archiviste en chef de Nar’Lid, un peu forban, comprend vite que son père n’en a rien à faire de lui et ne compte pas le nommer héritier, décide de quitter Ys pour gagner Tol Orëa. Fait prisonnier alors qu’il rôde près des tours de guets du Quatrième Màr, fait démonstration de son savoir, gagne petit à petit les faveurs de l’actuelle Dame du Kaerl. Échoue quatre fois à l’Empreinte (Don trop faible). Mort naturelle. Koridwen Garaldhorf (elfe) : Fils de Shören et d'une Sans-Don inconnue, frère de Jedrek. Échoua deux fois à l'Empreinte (Don trop faible). Perdit l'esprit au cours d'un rituel magique en espérant développer son Don. S'est suicidé de honte. Aucune descendance. Jedrek Garaldhorf (elfe), lié au Brun Saros : Fils de Shorën et d'une Sans-Don inconnue, frère de Koridwen. Fut nommé Intendant du Kaerl après avoir passé des années à chasser les rats dans les greniers et à veiller sur les stocks de grain, loyal et sournois. A longtemps été accusé de tricherie avec le lien offert par Flarmya car ressentait à peine les émotions des dragons avant son Empreinte. Mort naturelle. Antiope Garaldhorf (elfe), liée au Blanc Akari : Fille de Jedrek et d'une Maîtresse Dragon inconnue, sœur d'Aruméri. Entretient une relation fusionnelle avec celle-ci, en tant que bras armé du duo. Féroce combattante, maître d'armes respecté et redouté, dépourvue d'humour, cachant une grande intelligence sous des airs rustres. Garde du corps d'Aruméri, insensible et immunisée contre toute magie. Morte au combat. Aruméri Garaldhorf (elfe), liée à la Verte Linnë : Fille de Jedrek et d'une Maîtresse Dragon inconnue, sœur d'Antiope. Entretient une relation fusionnelle avec celle-ci, en tant que cerveau du duo. Herboriste, archiviste, adepte de toutes les expériences pourvu que cela serve la science. Capable d'user de magie par réflexe en situation de danger mais ne contrôlera jamais son pouvoir. Morte par accident suite à une surdose d'utilisation de son pouvoir. Shyrin Garaldhorf (elfe), liée à la Reine Améthyste Seleneith : Fille d'Antiope et du Maître Brun Alaric Lòkë (sans allégeance à un Kaerl). Née à la suite d'une erreur de jeunesse puisque sa mère la reniera toujours en public jusqu'à ce qu'elle se lie à une future reine. Femme accomplie à l'épée comme à la plume, rédigea des chroniques pour les archives du Kaerl. Amante de son cousin Therendul dans ses jeunes années. Mariée par intérêt au mage Selwyn Walörinn (Maître de l'Empereur Noir Arkuban). Fut Dame du Màr durant dix ans de règne avant d'être détrônée par plus puissant qu'elle. Mort naturelle. Sylwanin Walörinn née Garaldhorf (elfe), liée à la Bleue sauvage Nephtyri : Fille de Shyrin et du prince consort du Màr Selwyn Walörinn, demi-sœur d'Aethel. Guerrière farouche et intrépide, féroce chasseresse, cumulant les amants et les amantes, sujet de divers scandales au Kaerl. Dotée d'un don magique inconnu mais redouté. Très pieuse, en particulier envers Flarmya et Mystra. Morte au combat. Aucune descendance (stérile).Aethel Walörinn né Garaldhorf (mi elfe mi humain), lié au Brun Baâl : Fils de Shyrin et du mage Selwyn Walörinn (officiellement), géniteur Sans-Don inconnu (officieusement), demi-frère de Sylwanin. Mage aux multiples personnalités, orfèvre renommé qui enchantait ses plus belles œuvres, se voyait comme un artiste incompris. Accusé du meurtre de plusieurs chevaliers-dragons à cause de ses lubies artistiques et exécuté en place publique. Aucune descendance. Therendul Garaldhorf (elfe), lié à la Bleue Iobie : Fils d'Aruméri et d'un Sans-Don inconnu, demi-frère d'Ivar. Prêtre de Kaziel, muet de naissance, puissant télépathe, praticien de l'oclumancie, amant de sa cousine Shyrin dans ses jeunes années. Brigua pendant des années le poste de maître de magie du Kaerl ; sans succès. Sa dragonne était clouée au sol suite à une blessure handicapante aux ailes. Mort empoisonné par un rival. Ivar Garaldhorf (elfe), lié au Bronze Kerle : Fils d'Aruméri et d'un Maître Dragon inconnu, demi-frère de Therendul. Aventurier épris de liberté, hédoniste libertin, souvent jugé trop peu ambitieux et bien "trop pacifiste" pour être un bon membre de l'Ordre. S'enfuit très tôt du Kaerl, dès que son dragon put le transporter sans risques et disparut aux confins de Rhaëg. Sort inconnu. Kilarah Perséìs Garaldhorf (elfe), liée à la Bleue Sabh : Fille de Therendul et de la Maîtresse Noire Ylva Lòkë, sœur et rivale de Danika. Altière dame sans beauté comparée à sa sœur, réfléchie, féroce combattante. A voulu retrouver ses racines en faisant des recherches sur sa famille, fut la première à arborer le nom de Perséùs dans sa titulature pour honorer ses ancêtres. Épousa Eoghan de Dwelmer (Maître Brun), l'amour de jeunesse autant de Kilarah que de Danika. Morte assassinée par sa sœur Danika. Danika Perséìs Garaldhorf (elfe), liée à la Blanche Jïya : Fille de Therendul et de la Maîtresse Noire Ylva Lòkë, sœur et rivale de Kilarah. Belle dame courtisée par nombre de prétendants, usa de ses charmes pour gagner en influence et s'assurer une position stable loin des tumultes de la politique, très douée en chant et en musique. Épousa Hadhul Vaorth (Maître Blanc) pour mieux le manipuler et diriger sa maison à sa place. Copia sa sœur en arborant à son tour le nom de son ancêtre dans sa titulature. Morte assassinée par sa sœur Kilarah. Istella Perséìs Garaldhorf (elfe), liée à la Verte Eiréné : Fille de Kilarah et d'Eoghan de Dwelmer. De santé fragile, faible d'esprit, capturée par le Màr Menel, torturée psychologiquement et utilisée comme espionne dans son propre Kaerl. Tuée par sa dragonne lorsque celle-ci reprit ses esprits et empêcha sa Liée de commettre l'irréparable lors d'un attentat, pour mourir dans l'honneur. Tavion Perséùs Garaldhorf (mi-elfe mi-torhil(le)), lié(e) au Noir Eigyar : Fille de Danika et d'Hadhul Vaorth. Fut élevée comme un garçon dès sa naissance car sa mère déçue aurait voulu un fils pour la protéger, féroce gladiatrice qui ne trouvait la paix qu'en versant le sang dans les arènes, prêtresse d'Haskèl. Morte au combat. Cyn Perséìs Garaldhorf (elfe), liée à la Bleue Skylar : Fille d'Istella et d'un Sans-Don de Lòmëanor. Savante, archiviste, prêtresse de Gaïa, éleveuse de lézards de feu, pupille du Seigneur du Kaerl après la mort de sa mère. Amante officieuse de son cousin Valerian. Contrainte d'épouser le magistrat Jaehorond d'Orl lié du Bronze Oherim, un proche du Seigneur et de sa famille. Morte de chagrin au fil des années. Valerian Perséùs Garaldhorf (elfe avec une pointe de sang torhil), lié au Bronze Shui-Khan : Fils de Tavion et d'un géniteur inconnu (suite à une aventure d'un soir). Mage et explorateur, aventurier qui aimait particulièrement relever des défis, grand guerrier et stratège. Amant officieux de sa cousine Cyn, tenta de l'enlever et de s'enfuir avec elle. Fédéra des partisans autour de lui dans l'optique d'un coup d'état pour devenir le nouveau Seigneur. Accusé d'être un profanateur et un blasphémateur. Mort exécuté. Syric Perséùs d'Orl né Garaldhorf (elfe), lié au Brun Tarod : Fils de Cyn et de son époux Jaehorond d'Orl (officiellement), soupçonné d'être l'enfant de Valerian Garaldhorf. Scientifique reconnu, mélancolique musicien et poète, combattant honorable qui gagna les faveurs de la fille du Seigneur, Laëth d'Esgara (Maîtresse Améthyste) et participa même à quelques Vols Nuptiaux. Rendit le nom des Garaldhorf à ses enfants. Mort naturelle. Sekhti Perséìs Garaldhorf (elfe), liée à l'Empereur Noir Phrùr : Fille de Syric et de Laëth d'Esgara, sœur jumelle de Xanaho, demi-sœur de Victarion et Kalevi. Maître-Espion du Kaerl, sournoise et insoumise, a entretenu une liaison avec sa jumelle Xanaho avec laquelle elle était très fusionnelle. Morte assassinée par des espions et des tortionnaires du Màr Tàralöm au cours d'une mission. Aucune descendance. Xanaho Perséìs Garaldhorf (elfe), liée à la Reine Améthyste Lamashtu : Fille de Syric et de Laëth d'Esgara, sœur jumelle de Sekhti, demi-sœur de Victarion et de Kalevi. Soi-disant folle, grande magicienne et fervente croyante en les dieux, prêtresse déchue de son titre suite à quelques ébats dans les lieux de culte, dame crainte et respectée, liée à une reine glorifiée par ses nombreuses couvées offertes au Màr. Croyait que Lamashtu était la réincarnation de sa défunte jumelle et a entretenu des relations charnelles ambiguës avec la dragonne sous forme humanoïde. Morte d’une overdose de drogues, censées lui inspirer des visions divines extatiques, dans son lit. Victarion Perséùs Garaldhorf (mi-elfe mi-ondin), lié au Brun Dagnir : Fils de Syric et d'une Sans-Don inconnue, demi-frère de Xanaho, de Kalevi et de Sekhti. Malheureux dans ses amours et ses combats, connu pour être le pire stratège du Kaerl après avoir été destitué de son poste au Conseil, a recueillis tous les sales petits secrets de tout le monde durant cette époque. Obsédé par l'idée de la vie éternelle. Mort accidentelle par ingestion de mercure en grande quantité. Aucune descendance. Kalevi Perséùs Garaldhorf (elfe), lié au Bronze Agian : Fils de Syric et d'une Maîtresse Dragon inconnue (bien que soupçonnée d'être originaire du Màr Tàralöm), demi-frère de Xanaho, de Victarion et de Sekhti. Perdit son œil gauche dans une bataille contre le Màr Tàralöm, guerrier taciturne qui voyait les âmes des morts tués au combat, sombre et solitaire, prêtre de Flarmya. Mort au combat. Lysandre Ier Perséùs Garaldhorf (elfe), lié au Blanc sauvage Zelanthyr : Fils de Xanaho et de Kalevi (suite à un Vol Nuptial). Redoutable stratège, philosophe, frappé de cécité dans sa jeunesse et condamné à voir par les yeux de son dragon, dirige la famille Garaldhorf jusqu’à l’élever au rang de noblesse indispensable et respectée du Kaerl. Marié à la Maîtresse Verte Kiani Xeng-Jia, bien qu'il conserve plusieurs concubines. Engendre beaucoup d’enfants qu'il regarde s’entre-tuer jusqu’à ne laisser qu’Iriana, sa fille préférée. Mort au combat. Cassandre Xanaho Perséìs Garaldhorf (elfe), liée à la Verte Peiru : Fille de Lysandre I er et d'une Maîtresse-Dragon inconnue, demi-sœur de Callaan, d'Iskandar, de Nara et d'Iriana. Fut toujours jalouse d'Iriana, a longtemps cherché le secret de l'immortalité et le pouvoir de communiquer avec les anciens Valherus. Morte assassinée de la main de son demi-frère Callaan. Aucune descendance. Iriana Xanaho Perséìs Garaldhorf (elfe), liée à la Bleue Merseryar : Fille de Lysandre I er et de Kiani Xeng-Jia, sœur de Nara, demi-sœur de Cassandre, de Callaan et d'Iskandar. Refusa toujours de prendre le nom de son époux Dunrèd Theowyn d’Aryakar lié au Brun Vhaduil (mariage arrangé entre deux grandes familles), érudite et savante en magie, grande praticienne de l’oclumancie, maître sévère mais respecté. Conseillère du dernier Seigneur régnant du Màr Agarwaen. Pousse son dernier fils encore en vie, Beltirà, à quitter l’Ordre après le blasphème des Prêtres de Flarmya et lui donne un œuf volé de la dernière couvée de reine. Maudite lors de l’effondrement de son Kaerl. Fiche ici clic ! Callaan Perséùs Garaldhorf (mi-elfe mi-humain), lié au Brun Eipenh : Fils de Lysandre I er et d'une Maîtresse Dragon inconnue, demi-frère d'Iriana, de Cassandre, de Nara et d'Iskandar. Homme de lettres et d'arts, ménestrel itinérant, fut un sujet de moquerie au Kaerl à cause de son Empreinte mineure, assassina Cassandre suite à un contrat mis sur la tête de sa demi-sœur. Maudit lors de l'effondrement du Kaerl. Nara Perséìs Garaldhorf (elfe), liée à la Reine Dorée Héméra : Fille de Lysandre I er et de Kiani Xeng-Jia, sœur d'Iriana, demi-sœur de Cassandre, de Callaan et d'Iskandar. Mage spécialiste dans les enchantements, excellente chasseresse et combattante, exilée à la suite de trois échecs à l'Empreinte et son refus d'épouser Callaan. Trouva refuge au Màr Menel suite à diverses épreuves. Se lia à une future reine, ce qui l'intégra définitivement dans son nouveau foyer. Épousa un membre éminent de la Maison Amberle mais mourut en couches en donnant naissance à un mort-né. Des rumeurs auraient circulé sur le fait qu'elle aurait été maudite par sa famille avant son départ (d'où sa mort). Existence infamante rayée des registres. Aucune descendance. Iskandar Perséùs Garaldhorf (elfe), lié à la Verte Yokkyû : Fils de Lysandre I er et d'une Sans-Don inconnue, demi-frère d'Iriana, de Cassandre, de Callaan et de Nara. Diplomate reconnu, ambassadeur du Kaerl bien que soupçonné d'avoir noué des alliances contre-nature avec des membres du Màr Luimë. Herboriste et spécialiste en poisons, doté d'un léger don de guérison. Moqué à cause de son Empreinte avec une femelle, souvent violenté par sa fratrie. Disparu mystérieusement. Sort inconnu. Lysandre II Perséùs Garaldhorf (elfe), lié au Noir Seigi : Fils aîné d'Iriana et de Dunrèd Theowyn d'Aryakar, frère de Beltirà et demi-frère d'Arionne. Héritier de la lignée choyé par sa mère. Intègre, loyal, sévère et redoutable dans ses paroles comme dans ses actes. Juge et mage, candidat au poste de Second du Kaerl. Tué par accident suite à un duel avec son frère Beltirà. Aucune descendance. Wil Callaan Garaldhorf (elfe), lié au Bronze El'Wyrm : Fils de Callaan et d'une Sans-Don inconnue. Poète très aimé du Kaerl, adepte des jeux sanglants dans les arènes de combat, fameux gladiateur dans sa jeunesse. Dévasté par la folie et le chagrin suite à la mort de son dragon, qu'il a veillé durant toute son agonie suite à une longue maladie inconnue. Se suicide en se jetant d'une falaise suite à plusieurs années de désespoir. Aucune descendance. Arionne Cassandre Garaldhorf (mi-elfe mi-neishaane) : Fille d'Iriana et d'un Maître-Dragon inconnu, demi-sœur de Beltirà et de Lysandre II. Ne développa jamais le Don, fille adoptive d'Iriana (officiellement) mais longtemps suspectée d'être une bâtarde, prêtresse de Flarmya, juge dans les conflits, adepte des jeux sanglants dans les arènes de combat. Aima d'un amour éperdu et non réciproque son cousin Wil. Maudite lors de l'effondrement du Kaerl. Aucune descendance.Beltirà Perséùs Garaldhorf (elfe), lié au Bronze Al’Zoreth : Second fils d’Iriana et de Dunrèd Theowyn d’Aryakar, demi-frère d'Arionne. Héritier de la lignée après qu’il ait tué son frère aîné Lysandre II par accident, parieur invétéré et guerrier, pauvre en stratégie, hédoniste, tyrannisé par sa mère. Poussé à fuir par celle-ci avant que la seconde malédiction ne tombe sur le Màr, se réfugie en Ys dans les Îles Perdues de ses ancêtres, y voit sa première femme et son fils être emportés par la fièvre des marais. Il est l’un des Neuf Survivants de la légende. Mort empoisonné par sa fille Paro. Fiche ici clic !Paro Iriana Garaldhorf (elfe) : Fille de Beltirà Garaldhorf et de sa seconde épouse Rheïane (une elfe insulaire). Voit son père comme un lâche et un inutile profiteur tout en l’admirant pour avoir pu se lier à un dragon, n’a elle-même jamais développé le Don. Spécialisée en herboristerie et en posologie, maître en poisons de toutes sortes. Assassine son père et son époux sitôt ses deux enfants nés, en espérant regagner un jour Tol Orëa et se venger des trois Kaerls encore debout (les accusant de n'avoir pas aidé le Màr Maudit). Mort naturelle. ... Absence de données enregistrées... Kidrash Perséùs Garaldhorf (elfe), lié à la Noire Dene’Lyth : Fils de Llewella et d’Heska (un elfe insulaire), frère aîné d’Alrike, époux de Yéhénara (une elfe insulaire), père d’Eléderkan et Métherkan. Vit simplement dans un hameau des Îles Perdues, se lie avec la petite dragonne dont l’œuf volé dormait au chaud dans la cheminée depuis des siècles. Pêcheur et philosophe. Mort de la fièvre des marais. Alrike Perséìs El’alamérë née Garaldhorf (elfe), liée à la Verte Jaldh : Fille de Llewella et d’Heska, sœur cadette de Kidrash. Fuit la maison familiale suite à de nombreux désaccords avec sa mère, regagne Tol Orëa et se lie au Màr Menel, amie et amante d’Ehsan de Galastden (lié au Noir Arawn), grande guerrière. Morte assassinée de la main d’Ehsan au début de la Grande Guerre des Ordres, sur un champ de bataille, suite à la découverte de ses origines maudites. Aucune descendance. Fiche ici clic ! LES VIVANTS Sàga (elfe avec un quart de sang ondin), liée à la Bleue Ashura : Dernière descendante d'Ivar Garaldhorf. Chamane de Nar'Lid pour le compte de la Confrérie du Havre des Tempêtes, dans les Îles Perdues d'Ys. Fille d'un pirate de la Confrérie et d'une marchande itinérante du Ssyl'Shar, élevée par son oncle Khinan le pêcheur. Asservie et violentée par des pirates nordiques durant son enfance avant d'être rapatriée à Nar'Lid, où elle devient l'apprentie de l'ancien chaman de la Confrérie. Voit éclore pour elle un œuf sauvage que l'on croyait fossilisé. Possède une étrange magie liée aux rêves et aux esprits. A sacrifié son âme au Nexus de Nar'Lid, devenue l'éternelle gardienne de la cité. Aucune descendance. Fiche ici clic ! Eléderkan Kidrash Perséùs Garaldhorf (elfe), lié au Bronze Thémos : Premier fils de Kidrash Garaldhorf et Yéhénara. Quitte le domicile familial pour tenir une promesse faite à son père, devient pirate pendant une dizaine d’années parmi la Confrérie du Havre des Tempêtes en Ys, puis se lie au Màr Tàralöm, s’illustre au cours de la Grande Guerre des Ordres. Maudit par le Vieux de la Mer (à l’instar de son ancêtre Valheru) pour ses erreurs de jugement, contraint de tuer son amante sans-don Ismira Drak, père de la bâtarde Persée-Morian. Membre du Concile des Sangs en tant qu’Inquisiteur Suprême. Fiche ici clic ! Métherkan Lysandre Garaldhorf (elfe), lié au Brun Niedesh : Second fils de Kidrash Garaldhorf et Yéhénara. Fut toujours jaloux de son frère, rêve de voir le Màr de leurs ancêtres revenir à la vie au temps de sa gloire, voit sa mère sombrer dans la mélancolie, s’expatrie au Màr Luimë dans l’espoir de guérir de sa folie latente mais est chassé pour ses idées déviantes et divers scandales politico-religieux. Trouve refuge dans les ruines du Kaerl Maudit avec son dragon et rumine sa vengeance envers le monde entier. Aucune descendance (à l'heure actuelle). Fiche ici clic ! Persée-Morian (Drak) Garaldhorf (mi-elfe mi-fëalocë), liée à la Bleue Vraël : Fille unique d’Eléderkan Garaldhorf et d’Ismira Drak. Dernière héritière de la lignée aristocratique, porteuse de l’épée ancestrale, née à Lòmëanor et liée au Màr Menel, Ancalikon de toutes les armées. Dite la Sans-Destin ou Trompe-le-sort car porteuse de la marque de l’Oracle, le Dragon Primordial, à cause du sacrifice de sa mère pour lui donner la vie. Dotée d’un puissant pouvoir d’empathie depuis sa naissance (hérité de sa mère et de l’influence de l’Oracle). Amante de l’ancien Seigneur du Kaerl, Zackheim de Galastden lié du Brun Sarevok. Actuellement en exil. Fiche ici clic !Nar'Lid & le Royaume Perdu d'Ys" Entre ciel et mer, patrie des affranchis du monde. " Les Îles Perdues d’Ys, aussi appelées le Havre des Tempêtes, sont une infime partie de l’archipel. Dans sa portion la plus tropicale et la plus inaccessible, de petites îles cohabitent dans la brume, abritant quelques villages de pêcheurs aisément oubliables. Nombre de légendes et de superstitions survivent dans ces eaux, de même qu’une faune et flore parfois étrange. Par leur absence d’intérêt depuis des siècles chez les cartographes et leur topographie assez instable, il est particulièrement difficile de naviguer dans ces eaux sans craindre d’y perdre son chemin. Ce qui en fait le repaire parfait pour une société alternative. Nul ne connaît la réelle fondation de la Confrérie du Havre des Tempêtes – faute d’archives ou de personnes assez âgées pour s’en souvenir. On connaît en revanche très bien la légende à l’origine du peuplement relativement prospère des Îles Perdues. Lorsque le Valheru Dye-Weren jeta son dévolu sur ce bout de terre dans son écrin aquatique, il eut pour caprice d’y fonder sa propre cité, ne ressemblant aucunement à un Kaerl comme certains de ses pairs aimaient en essaimer à travers le monde. Ce lieu deviendrait son refuge, son havre de paix, illuminé de multiples cultures et loin du regard des autres Valherus. Un lieu dont il serait le roi incontestable et l’immortel bienfaiteur. Un jouet pour un dieu. A la disparition de son illustre fondateur, sa lignée bâtarde prit le relais dans l’intention de faire perdurer ce rêve. Le premier prince et fils direct de Dye-Weren, nommé Perséùs dit l’Enfant du Roi de Fer, dirigea la cité baptisée Nar’Lid, la perle des océans et le cœur du Havre des Tempêtes, jusqu’à sa mort, avant de passer le flambeau à ses propres descendants. La querelle persistant entre la progéniture du Valheru pendant plusieurs décennies, il convint de créer un conseil, neutre, qui assurerait la gérance en attendant l’arrivée d’un héritier digne de reprendre le trône. Avec le temps, la tradition s’abîma et le nouvellement nommé Conseil des Sept devint le maître incontesté de Nar’Lid et de son petit archipel. Le Conseil des Sept est composé de sept magistrats, issus de tous les milieux sociaux et comporte autant des hommes que des femmes, de toute race possible. Assis autour d’une large table ronde, ils sont sur un pied d’égalité, sans roi ni prince à qui jurer allégeance et font le serment de défendre la population et les intérêts de la cité. Ils créèrent la Confrérie du Havre des Tempêtes, réunissant pirates et négociants au sein d’une même organisation, régie par la loi du libre commerce. Cette Confrérie a également pour tâche d’assurer la défense militaire des Îles Perdues en cas de besoin. Chaque capitaine de vaisseau y appartenant doit allégeance au Conseil des Sept et respecter ce serment sous peine de mort. En échange, il bénéficie d’un laisser-passer pour accéder à Nar’Lid et tous ses services, incluant la possession de terres, la revente de ses marchandises et le droit à être défendu devant un tribunal exclusif du Conseil des Sept. La Confrérie possède à ce jour des accords commerciaux avec plusieurs ports de commerce et comptoirs sur les rivages d’autres continents, pour mieux faire transiter biens et informations mais aussi pour ravitailler les Îles Perdues d’Ys. Durant ces échanges avec l’extérieur, les membres de la Confrérie ne peuvent pas se faire les ambassadeurs du Conseil des Sept ni ramener n’importe qui jusqu’à Nar’Lid sans l’aval du Conseil des Sept. Quelques exceptions ont été faites par le passé, notamment avec le Maître Bronze Eléderkan Garaldhorf, descendant du Valheru fondateur à qui on a octroyé un droit de passage immuable, sans pourtant lui offrir le trône. La tradition ne ressuscita pas avec le retour d’un Seigneur Dragon, car celui-ci déclina officiellement le trône. A ce jour, les dragons font partie du folklore courant mais rares sont les élus qui ont eu la chance – ou la malchance – d’en apercevoir au sein des Îles Perdues. Le plus grand secret les entoure, ainsi que leurs chevaucheurs, tout comme Nar’Lid souhaite demeurer indépendante vis-à-vis des autres nations.
Dernière édition par Persée Garaldhorf le Lun 26 Fév 2024 - 21:42, édité 49 fois |
| | | | Persée GaraldhorfChevalier Errant
Date d'inscription : 31/08/2013 Sexe : Présentation : URL Messages : 195 RPs : 72 Race : Elfe-Fëalocë Âme-Soeur : La Bleue Vraël Fonction : Ex-Ancalikon Affiliation : (Maison Amberle) Alignement : Ordre Draconique :
| Sujet: Re: Confessions d'un Enfant du Roi de Fer Mar 19 Fév 2019 - 13:26 | |
| Les Parjures Celui qui fuit la lande maudite de ses ancêtres Beltirà Garaldhorf & le Bronze Al'ZorethBeltirà = #993333Al'Zoreth = #ffcc66 Dates : ? - 436 Race : Elfe Affiliation : Errant (anciennement Màr Dìnen) Ascendance : Lignée pure du Valheru Dye-Weren le Garald Descendance : Branche principale de la famille Garaldhorf Destin : Mort par empoisonnement Dragon : Le Bronze Al'Zoreth, né de la Reine Améthyste Tianquiztli. Dragon flamboyant de belle taille, au corps massif couturé de cicatrices, Al’Zoreth était un être dominateur, sanguin et naturellement belliqueux envers toute créature vivante et pensante qui se serait jugée supérieure à lui. Premier à percer sa coquille, premier à participer aux Vols Nuptiaux, premier à déclencher des combats, premier à clamer la noblesse de son sang et la gloire du Màr… Al’Zoreth aimait être le premier, le meilleur en tout. Rien n’était trop beau pour satisfaire son ego et, en cela, il était le parfait reflet inversé de son Lié. Il n’hésitait pas à rabrouer celui-ci, le poussant à devenir plus ambitieux, quitte à le malmener et à l’abreuver de son mépris. Qui est-il ?Beltirà était un elfe, fruit d’un lignage pur marqué par la consanguinité et la folie, malgré les alliances qui ont pu être faites avec d’autres elfes de renom. C’est une définition qui se suffit à elle-même. De grande taille et bien bâtis, son corps était rompu aux combats, exposant plusieurs cicatrices et quelques tatouages élégants, lesquels dissimulaient les plus hideuses de ses vieilles plaies. Cet elfe aimait la beauté sous tous ses aspects. Ce qui est beau est bon ; ce qui est beau est vrai. Il prenait un soin extrême de son corps. Il se vêtait et se parfumait avec précision, comme on prendrait soin d’une arme précieuse. Il n’hésitait pas à porter des bijoux extravagants, autant par provocation que par goût. Ses longs cheveux d’un brun-roux chaud et chatoyant descendaient jusqu’à ses reins. Une paire d’oreilles effilées en dépassaient. Dans un visage anguleux et pâle, aux traits fins quoique peu charmants, brillaient deux gemmes bleues tirant sur le vert en guise de prunelles. Au quotidien, Beltirà se mouvait avec nonchalance, se montrait dolent et fainéant tel un vieux lion – ou un fumeur d’opium. Sous ses beaux atours s’attardaient les traces indélébiles de ses vices. Drogues, alcool, compagnes éphémères, jeux d’argent, jeux de magie, jeux d’arène… Son corps et son esprit s’en trouvaient marqués. Autant de caprices et de désirs inassouvis après lesquels il courait sans cesse. La recherche du plaisir donnait de la substance à son existence, le rendait plus réel. Le Maître Bronze vivait au jour le jour, dans l’instant présent. Hédoniste jusqu’au bout des ongles, au point de subir tous les excès, il développa une profonde addiction au jeu, à l’autodestruction, à la mélancolie. Qualifié de faible d’esprit, il préférait la fuite à l’affrontement. On pourrait aisément le qualifier de lâche. Bon épéiste et excellent lutteur, rusé bien que dépourvu de conscience politique, Beltirà se montrait orgueilleux, fat mais aussi féroce au combat. Il éprouvait une satisfaction intense à faire couler le sang, à frapper ses adversaires, à faire étalage de sa force jusqu’à en oublier la douleur. La tempête de ses émotions exacerbées faisait écho à sa hargne au combat. Il ne se sentait vivant que lorsqu’il jouissait de sa propre souffrance : celle de n’avoir pas encore atteint la plénitude des sens et de l’âme. Son histoire...- Résumé Clic !:
Beltirà Perséùs Garaldhorf est le second fils d’Iriana Xanaho Perséìs Garaldhorf, liée à la Bleue Merseryar et de Dunrèd Theowyn d’Aryakar, lié au Brun Vhaduil, deux membres d’illustres familles du Màr Dìnen. Né dans des draps de soie, habitué au faste et au prestige dès son enfance, il était destiné à accomplir de grandes choses... Ou presque. Il avait un frère aîné, qui non content de le surpasser en tout, s’avérait être le fils préféré de leur mère. Or, l’amour d’Iriana Garaldhorf était exclusif, rare et précieux car terriblement difficile à obtenir. La Maîtresse Bleue siégeait au Conseil du Màr depuis déjà de nombreuses années. Le fait qu’elle se soit maintenue à ce poste prouvait, si on l’ignorait, à quel point il s’agissait d’une elfe redoutable et redoutée. Mariée par intérêt, dotée d’une férocité implacable dans ses mots comme dans ses actes, l’affection occupait peu de place dans son cœur de pierre. Le peu qu’elle possédait, elle l’avait donné à feue son père, puis à son fils aîné, dans lequel elle voyait le digne héritier de la lignée du Roi de Fer. Beltirà en fut fort aise, dans un premier temps. Que Lysandre II récolte tous les honneurs, occupe des fonctions de poids dans la vie du Kaerl ou bénéficie de la tendresse du tyran maternel, grand bien lui fasse ! Le cadet eut les mains libres pendant des années pour s’amuser et vivre libre. Il eut les meilleurs précepteurs, comme son frère et commença très jeune son apprentissage en tant qu’Aspirant. S’il traita à la légère la plupart de ses leçons – tant et si bien qu’il oubliait régulièrement le nom de son propre Maître -, il ne négligeait absolument pas la maîtrise du Don. Il désirait si fort se lier à un dragon pour devenir libre et puissant ! Comme si marquer un dragon suffisait à apporter respect et tranquillité… Il se lia à Al’Zoreth, sous l’œil approbateur de Lysandre II et celui, mortellement indifférent, de leur mère à tous deux. Sa chute irrémédiable dans les excès et la médiocrité ne faisait que commencer. Peu soucieux de découvrir le vaste monde en compagnie de son Lié, il préféra profiter de son nouveau statut pour ouvrir les portes d’autres cercles plus fermés… Il s’adonna aux jeux, aux plaisirs de toutes sortes, aux paris les plus divers. Rapidement surendetté, victime de son propre hédonisme, Beltirà se fit autant d’ennemis que d’amis dans sa course au plaisir. Son Bronze, en revanche, devint son bourreau le plus acharné. Écrasé par la volonté volcanique du dragon, il devint difficile d’échapper à la spirale des ambitions d’autrui. La situation glissa totalement des mains de Beltirà lorsque sa mère fit pression pour qu’il intègre le Conseil en tant que consultant, espérant peut-être ainsi lui enseigner un peu de bon sens. Beltirà s’y plia de mauvaise grâce. Il ne brillait guère par ses avis en stratégie car, bien que bon guerrier, il ne connaissait rien à la politique. On ne l’écoutait guère, on le respectait à peine mais qu’importe. Son frère remplissait tous les espoirs de la famille et promettait de servir le Kaerl presque aussi bien que l’actuel Seigneur. Beltirà se faisait oublier, se perdant dans ses caprices d’hédonistes invétéré, fuyant les usuriers comme les responsabilités, incapable de penser au lendemain. Car il ne vivait que pour l’instant présent. On le maria par intérêt à une elfe sans charmes dont la faible constitution n’avait d’égale que sa piété et sa richesse. Nagga Elwë, liée à la Bleue Kalliopê, était une éternelle Chevalière, le genre de femme qui refusait les honneurs d’un rang plus élevé pour mieux rôder dans l’ombre. De cette union de façade naquit un fils, Neyreen. Femme et enfant demeuraient des préoccupations secondaires mais nécessaires pour préserver la lignée. Son frère lui-même s’était fiancé à une Chevalière Blanche de renom. Son frère : le seul à se montrer un tant soit peu bienveillant à son égard – malgré son doux dédain - et, pourtant, Beltirà fut l’instigateur de sa mort. Lors d’une séance au Conseil, légèrement aviné, Beltirà ne put s’empêcher de provoquer la vindicte de ses pairs, dénonçant une décision défendue par sa mère – mais énoncée par son frère. En vérité, poussé par son dragon, il voulait attirer l’attention pour mieux s’en défaire. Les injures finirent par pleuvoir des deux côtés et, pour laver l’affront, le Seigneur du Màr proposa un duel pour régler ce différend. Beltirà affronta Lysandre II sur le sable de l’arène. Tous deux de force égale, le duel s’éternisa jusqu’à ce que son aîné commette l’erreur de le vaincre en versant le premier sang, avant de l’aider à se relever. Ivre de rage et de honte, galvanisé par la haine d’Al’Zoreth, il empala Lysandre II sur sa lame. Puis, sous les applaudissements de la foule, Beltirà s’effondra, en pleurs, sur le cadavre de son frère, incapable de réaliser son geste. Il fallut l’intervention d’Al’Zoreth pour empêcher le Noir Seigi, dragon éploré du défunt, de déchiqueter l’elfe : le Bronze brisa son échine d’un coup de mâchoires. Dans les yeux anthracite de la Conseillère Iriana ne se reflétaient nulle tristesse, nulle fierté : seulement une froide indifférence, comme toujours. Cependant, l’attitude outragée et agressive de sa dragonne suffisait à prendre la pleine mesure de toute la rancœur qu’elle vouait dorénavant à son dernier fils. La réputation du nouvel héritier Garaldhorf ne s’améliora pas le moins du monde. Il se tint loin du pouvoir, malgré les brimades de sa mère déterminée à faire de lui un membre éminent de l’Ordre et conçut une amertume infinie envers son Lié. Il ne trouva aucun réconfort en la compagnie de sa discrète demi-sœur - plus ou moins adoptive -, la malchanceuse Arionne car celle-ci le détestait depuis sa plus tendre enfance. Il se perdit alors avec plus d’ardeur dans sa recherche du plaisir à tout prix, tant au combat que dans les jeux de toutes sortes. Sa vie prit toutefois un tournant inattendu quand, des années plus tard, la première malédiction frappa la fertile Plaine de Daranis, dévastant tout sur son passage. Pas particulièrement croyant, Beltirà y vit une simple conséquence d’expériences dangereuses. Mais la vie valait-elle d’être vécue sans prendre de risques ? Les mois passèrent sans que la situation ne change. Lorsque sa mère pénétra dans son weyr, un œuf dérobé à la dernière couvée de reine dans sa besace, il refusa tout d’abord de croire ce qu’elle lui révélait. Le Kaerl était maudit, décadent et allait bientôt disparaître ? Foutaises ! Le Màr était éternel ! Iriana argua que d’autres chevaliers-dragons avaient déjà fuis, que ce n’était plus qu’une question de temps avant que l’Ordre ne s’écroule et qu’elle refusait de voir leur héritage sali, oublié pour l’éternité. C’était à Beltirà, le dernier Garaldhorf, qu’il revenait de transmettre cet héritage, de le faire vivre à travers sa descendance, de chérir ce souvenir en espérant faire renaître le Kaerl de ses cendres, un jour, peut-être, des siècles plus tard… A la nuit tombée, évitant les gardes et les protections magiques, Beltirà fuit son foyer, accompagné de sa famille, l’œuf volé soigneusement enveloppé dans leurs bagages. Lors de la périlleuse traversée, ils perdirent la Liée de Nagga lors d’une attaque de monstres : la jeune femme perdit l’esprit, devenant une simple coquille vide incapable de penser ou de parler. Le Màr s’effondrait dans leur sillage. Longtemps, jusque dans leurs cauchemars, ils crurent entendre les cris d’agonie de leurs pairs, maudits par les dieux. Ils volèrent à travers l’Interstice, s’éloignant de Tol Orëa autant qu’ils le purent et finirent par se réfugier dans un coin reculé de l’Archipel d’Ys qu’on appelait les Îles Perdues. Le climat tropical, la pauvreté, les bêtes sauvages : autant de choses qu’aucun de ces elfes n’avait pu prévoir. Dès les premières années de cette vie recluse, à vivre de pêche et de petits trafics, tout en cachant leur identité, Nagga et Neyreen moururent de la fièvre des marais. Al’Zoreth, dissimulé dans des grottes près de la mer, s’était vu privé de ses ailes car ses blessures infectées, résultats de sa lutte contre les guetteurs du Kaerl Maudit, empirèrent sous l’action des maladies tropicales. Se souvenant de la promesse faite à sa mère, Beltirà choisit une femme elfique parmi la population du village le plus proche. Sa nouvelle épouse, Rheïane, lui donna une fille, prénommée Paro Iriana Garaldhorf. L’espoir fut grand, en la voyant mûrir, de croire qu’elle ferait éclore l’œuf volé que le Maître Bronze dissimulait chez lui. Ce fut un échec. Abreuvée des récits de grandeur et de pouvoir de son père, Paro conçut une jalousie sans borne envers le lien de celui-ci avec Al’Zoreth. Elle accusa son géniteur de l’avoir privée de l’Empreinte, de son âme sœur et de toute la gloire qu’elle méritait. Avec les années, elle s’endurcit, fit mine de s’assagir. Et lorsque Beltirà se fit trop vieux et trop faible pour espérer en l’avenir, il but le thé préparé par sa fille sans songer aux conséquences. Le poison le tua lentement. Il pleura lorsqu’Al’Zoreth, furieux, préféra disparaître dans l’Interstice plutôt que d’endurer les souffrances de son Lié. L’un des Neuf Survivants de la légende, dernier Maître Dragon du Quatrième Kaerl, accueillit alors la mort comme une vieille amie. Il laissait derrière lui un œuf non-éclos qui serait destiné à l'un de ses descendants. RPs dans lesquels il est apparu : Aucun pour l'instant
Dernière édition par Persée Garaldhorf le Lun 22 Jan 2024 - 14:14, édité 6 fois |
| | | | Persée GaraldhorfChevalier Errant
Date d'inscription : 31/08/2013 Sexe : Présentation : URL Messages : 195 RPs : 72 Race : Elfe-Fëalocë Âme-Soeur : La Bleue Vraël Fonction : Ex-Ancalikon Affiliation : (Maison Amberle) Alignement : Ordre Draconique :
| Sujet: Re: Confessions d'un Enfant du Roi de Fer Mar 19 Fév 2019 - 13:27 | |
| Les Parjures Celui qui rêve de la voir renaître Métherkan Garaldhorf & le Brun NiedeshMétherkan = #006600Niedesh = #996633- Ancien Avatar:
Dates : 865 - ... Race : Elfe Affiliation : Errant (anciennement Màr Luimë) - Chaotique Mauvais Ascendance : Branche principale de la famille Garaldhorf Descendance : Aucune Destin : Paria errant à travers le Rhaëg dans l'espoir de retrouver la gloire passée du Quatrième Kaerl Dragon : Le Brun Niedesh, né de la défunte Reine Argentée Nyptiseh avant la Grande Guerre des Ordres. Terne comme un marécage aux teintes d'un brun verdâtre et le corps lisse comme un serpent, c'est un dragon peu loquace, indifférent et peu expressif, qui évite autant que possible de prendre sa forme humanoïde. Il possède la faculté précieuse de voir dans l'obscurité ainsi que des sens plus développés que la moyenne. D'ordinaire paresseux et nonchalant, il fait preuve de beaucoup de mauvaise foi et d'une cruauté implacable, sans remords, quand les circonstances l'exigent. Il a longtemps cru être désavoué et non-désiré par son Lié, avant qu’il ne s’aperçoive de la passion dévorante qui couvait chez celui-ci. Ne voulant que le bonheur de Métherkan, à n’importe quel prix, il a décidé de l’épauler quoi qu’il arrive. Il a renié son Màr d’origine pour lui. Peu à peu, il est devenu aussi amoral et sournois que son propre Lié. Il ne parle jamais à un autre être vivant - à l'exception de Métherkan. Qui est-il ? Elfique jusqu’au bout des ongles, Métherkan possède cette aura que d’aucuns jugent détestable et d’autres fortement attirante, celle d’une noblesse naturelle, qui fait passer le plus pouilleux des elfes pour un grand seigneur. Grand, large d’épaules malgré une taille élancée et une musculature nerveuse, son pas sûr est celui d’un élégant homme de lettres plus que celui d’un guerrier. Il ne faut toutefois pas le sous-estimer. Fort et rapide, il frappe habilement les points faibles qu’il détecte chez autrui, autant avec les mots qu’armé d’une bonne lame. De longs cheveux noirs de jais encadrent un visage anguleux, aux traits finement ciselés empreints de force et de grâce. Son pâle épiderme rehausse le contraste avec ses yeux d’un vert de sylve très prononcé, proche de l’émeraude. Cette aura, ce regard, cette stature : autant de choses qu’il partage avec son frère. Cette ressemblance est autant plus une malédiction qu’un bienfait. Il se distingue en revanche par un teint blafard et cireux par son manque d'exposition au soleil. Il s'est perdu dans les souvenirs du Kaerl Maudit jusqu'à l'ivresse et un éclat atemporel habite son regard fou et hanté. Depuis toujours, Métherkan éprouve pour son aîné, Eléderkan, autant de haine que d’amour. Il l’a toujours jalousé, pour le fait d’être l’héritier, d’être meilleur que lui en tout, d’être le préféré de leur père, d’être le seul à avoir réussi à avoir une descendance viable. Il voudrait recoller les morceaux et redevenir ce petit frère aimé dans le cœur de son aîné, celui qui le copiait et le suivait partout sous ses yeux attendris. Cependant, il le hait également de toutes ses forces. Eléderkan s’est détourné du passé glorieux de leurs ancêtres, a tourné le dos aux traditions et refuse d’espérer en la renaissance de leur héritage. Métherkan souffre continuellement de la comparaison avec son frère mais lui-seul connait la vérité : le Màr de leurs ancêtres peut être ramené à la vie grâce à lui-seul. Avec le temps passé dans la pénombre poussiéreuse des ruines du Quatrième Kaerl, Métherkan a aiguisé ses sens et peut maintenant se repérer dans le noir complet rien qu'en faisant travailler sa mémoire. Les traits creusés par l'errance, la folie et la fatigue, il lui arrive de rester silencieux pendant des jours. Car son Lié non plus n'est pas très bavard. Sournois, retors, l’elfe est un être solitaire et peu sociable. Il peut se montrer affable, bon vivant, rire de tout et même faire preuve de bienveillance ou de compassion à l’égard d’autrui. Tout ceci n’est qu’une mascarade, un acte qui doit servir ses ambitions. Arrogant serpent, capable d’autant d’obséquiosité mielleuse que de cruauté froide sans avoir de remords, il ne fait pas bon se trouver sur son chemin. Il donne rapidement l’impression d’être complètement fou. Amoral et menteur, il a toujours une idée derrière la tête, quoiqu’il fasse. Son rêve ultime est de restaurer, par tous les moyens, la gloire du Quatrième Ordre, de guérir cette terre brûlée qu’est la Lande d’Eru pour mieux reprendre la place qui lui est dû. Il sera le seul et unique Seigneur du Màr une fois la malédiction levée. Il en a fait le serment. Lui-seul en est digne. Lui-seul pourra ranimer la lumière divine qui sommeille dans les ruines du Kaerl Maudit. Son histoire...- Résumé Clic !:
Toute sa vie, Métherkan Lysandre Garaldhorf crut qu’il était différent et que l’ombre, dans lequel on le reléguait facilement, ne lui siérait jamais tout-à-fait. Il s’en persuada tant et si bien qu’il nourrit progressivement à l’égard de tout être vivant et pensant une incurable envie, doublée d’une méfiance exacerbée aux relents d’hostilité. Métherkan crut dès son plus jeune âge qu’il devait faire ses preuves, qu’il ne serait jamais aussi aimé que son frère, qu’il méritait tous les honneurs pour ses efforts et ses rêves. Second fils de Kidrash Garaldhorf, lié de la Noire Dene’Lyth et de Yéhénara, cadet d’Eléderkan, il vécut la majeure partie de son enfance dans les Îles Perdues d’Ys, sur un petit bout de terre au milieu de l’archipel, à vivre de pêche et de culture de céréales, à jouer dans la boue et apprendre à lire avec les autres enfants du village d’à côté. Il fut un enfant espiègle, têtu et téméraire. Son aîné devait sans cesse le surveiller pour éviter qu’il ne fasse des bêtises ou ne se blesse, ce qui s’avéra relativement aisé car les deux frères étaient inséparables. Métherkan voulait copier en tout son aîné, rêvant de devenir son égal car Eléderkan représentait à ses yeux naïfs la quintessence de l’elfe accompli. Lorsque leur père mourut après une longue maladie, leur mère sombra dans une spirale infernale de dépression. Quelques jours à peine après cette double perte, Eléderkan disparut à son tour, emporté par les ailes véloces de la dragonne de la famille. Yéhénara et son fils cherchèrent par toute l’île, sans succès et finirent par maudire la créature. Lorsqu’Eléderkan leur fut rendu, il délirait sous la fièvre, évoquant des spectres hantant la terre de leurs ancêtres. Métherkan aurait voulu en savoir davantage mais Dene’Lyth, la petite dragonne liée à Kidrash, disparut dans l’Interstice sur un chant d’adieu. Quant à Eléderkan, il refusa d’en dire davantage dès lors qu’il reprit pieds dans la réalité. Lors d’une violente rixe entre les deux frères, l’aîné décida de s’exiler, emportant le secret de leur père avec lui ainsi que l’épée familiale, dernier héritage d’un elfe qui aurait pu, dans une autre vie, devenir un Maître Dragon respecté. Métherkan prit ce départ pour une défection, une preuve de l’égoïsme de son frère. Sur ces entrefaites, l’esprit fragile de Yéhénara s’effondra. Métherkan se jura de ne pas se laisser enchaîner à cette île miteuse. Durant les années qui suivirent, il voyagea d’îles en îles dans l’espoir de retrouver son frère et d’en apprendre davantage sur leur héritage – celui qu’Eléderkan avait mentionné à demi-mot et qu’il lui avait volé. Il osa parler de dragons mais l’existence de Dene’Lyth fut considérée comme un mythe ou les élucubrations d’un fou. Il rentrait bredouille de ses petites expéditions et ruminait sa colère, le soir, dans la chaumière, aux côtés d’une mère malade qui vivait dans ses souvenirs. Il finit par attirer l’attention d’un Maître Dragon en voyage. Le dragon blanc se méfiait beaucoup de lui mais son lié, un ondin du Màr Luimë, fut charmé par la bonhommie mensongère de Métherkan. Ce dernier rejoignit donc Tol Orëa, se rapprochant sans le savoir de son frère ayant élu domicile au Màr Tàralöm depuis peu mais, surtout, se rapprochant de la vérité. Il consacra ses journées à son apprentissage et ses nuits à l’étude de l’Histoire de Tol Orëa. Enfin, les secrets des dragons et des Kaerls lui étaient révélés… Lors de son Empreinte avec Niedesh, il sut que la liberté lui était acquise. Il pouvait voler à l’autre bout du monde pour continuer ses recherches. Ce fut également à cette époque qu’il attira l’attention sur ses goûts malsains… Blasphème, sédition, troubles à l’ordre public, vol, tentative de meurtre : autant de chefs d’accusation, avérés ou non, qui lui valurent l’emprisonnement. Mais la folie de Métherkan ne saurait s’éteindre dans une geôle sombre et humide. Il prit la fuite, préférant le bannissement à une mort lente en cellule, n’hésitant pas à tuer sur son passage quiconque le gênait. Niedesh et lui errèrent de longues années aux confins de Rhaëg, explorant toutes les pistes qui pourraient leur permettre de retrouver l’héritage de leurs ancêtres. Dans ses rêves, l’elfe songeait aux merveilles du Kaerl Oublié. Dans la journée, il imaginait sa vengeance s’abattant sur le monde. Après des années de recherches acharnées, Métherkan et Niedesh retournèrent en Tol Orëa. Ils élurent domicile dans les antiques ruines du Màr Maudit, les explorant jusqu’à être tolérés par certains fantômes et en connaître les souterrains sur le bout des doigts. L’ancien Englouti mena l’enquête sur sa famille : son frère devenu un Ardent avait osé souiller leur lignée d’une sang-mêlée appartenant au Màr Menel. Une véritable injure envers le sang du Roi de Fer ! Il se jura de mettre un terme à ces offenses. Hélas, sa dernière tentative pour insuffler la vie au Màr Dìnen fut un échec retentissant. Qu’à cela ne tienne ! Il avait voué son âme aux ténèbres, jusqu’à son dernier souffle, pour redonner vie au seul véritable Kaerl : celui de la Lande d’Eru. Le sien. Pas même les dieux ne pourraient l'empêcher d'accomplir sa glorieuse destinée. Aujourd'hui, vous pouvez croiser cet elfe sombre au regard hanté, poussiéreux et miséreux malgré ses airs de grand roi solitaire. Il ne quitte pas les ruines, à moins d'y être contraint et c'est son Lié, le silencieux dragon qui partage ses pensées, qui lui rapporte de la nourriture et des vêtements. Au fil du temps, Métherkan a aiguisé ses sens pour mieux se repérer dans le Kaerl effondré et il prétend en connaître les moindres recoins. Il pactise avec les fantômes, marchandent d'anciens secrets et fait la chasse aux souvenirs. Chaque jour le voit repousser les limites du possible car sa quête pour amasser les savoirs perdus, qu'il appelle son Héritage, est sans fin et ne le laisse jamais rassasié. Il a acquis ainsi des pouvoirs et des connaissances qui, toujours, ont un prix élevés. Il est moins vivant que mort, car vivant en permanence à la frontière du temps et de l'espace. Nul ne connaît l'étendue de sa folie ni tout ce qu'il a laissé derrière lui dans sa quête de l'impossible... RPs dans lesquels il est apparu : V1 - Terres de Souvenirs | inachevé (Concours) Légendes sur les Chevaliers Dragons | terminé V1 - Sang et Cendres | terminé V1 - Le Tombeau des Secrets | inachevé Ritournelle pour les Damnés | terminé RP à venir avec Amaélis !
Dernière édition par Persée Garaldhorf le Dim 26 Sep 2021 - 20:41, édité 12 fois |
| | | | Persée GaraldhorfChevalier Errant
Date d'inscription : 31/08/2013 Sexe : Présentation : URL Messages : 195 RPs : 72 Race : Elfe-Fëalocë Âme-Soeur : La Bleue Vraël Fonction : Ex-Ancalikon Affiliation : (Maison Amberle) Alignement : Ordre Draconique :
| Sujet: Re: Confessions d'un Enfant du Roi de Fer Mar 19 Fév 2019 - 13:28 | |
| La Pénitente Alrike El'alamérë & la Verte JaldhAlrike = #cc9900Jaldh = #003300 Dates : 842 – 901 Race : Elfe Affiliation : Maîtresse Dragon du Màr Menel (Loyal Bon), Arken de l'Escadron Galastden Ascendance : Branche principale de la famille Garaldhorf Descendance : Aucune Destin : Morte assassinée Dragon : La Verte Jaldh, née de la défunte Reine Dorée Tanit en 894, avant la Grande Guerre des Ordres. Dragonne longiligne hérissée d’épines, aux écailles d’un vert sombre et métallique, Jaldh se démarquait de ses frères et sœurs par un caractère hautain, sombre, irascible et cynique. Vive d'esprit comme de corps, son vol évoquait la course de la foudre. Elle s'agaçait de tout et pourtant, dans son poitrail, battait un cœur d’or qui s’émouvait pour un rien. Tendre et malicieuse, elle se révélait d’une effroyable férocité au combat. Il fallait tout l'amour et toute la patience de sa Liée pour parvenir à calmer ses colères. Qui est-elle ? Alrike n’avait rien à envier à la stature des torhils ni à la flamboyance des fëalocës. Bien que de sang elfique depuis de longues générations, elle présentait des différences notables, aussi bien physiques que mentales, face à la beauté froide et élégante que renvoyait l’image de ses ancêtres. Alrike possédait une haute taille, un corps rompu aux combats, qui conservait malgré tout grâce et souplesse en dépit de l’impression de force brute qu’elle pouvait laisser dans l’esprit du premier observateur. Elle ne correspondait guère aux critères de beauté de son époque mais n’était pas dépourvue de charme et encore moins de charisme. Ses muscles bien dessinés roulaient sous un épiderme doré par le grand air. Une opulente chevelure d’or brun, d’un roux sombre aux teintes automnales, croulait dans son dos librement et de laquelle s’échappaient de longues oreilles pointues. Son visage d’un bel ovale allongé présentait des traits gracieux, fins, quelques peu acérés. Il s’ornait de prunelles couleur de miel, mêlées d’un vert de feuillage printanier selon l’inclinaison de la lumière. On se souvient surtout d’elle marchant d’un pas altier, militaire, vêtue tantôt d’une cotte de mailles tantôt d’une robe légère, apportant une arme partout où elle allait. Son rire tonitruant résonnait avec fracas. Son sourire était l’égal d’un rayon de soleil ; ses froncements de sourcils présageaient le plus terrible des orages. L’elfe était le genre de personne qui croit fermement en ce qu’elle fait. Obstinée au point d’en être tête-brûlée, dangereuse aussi bien pour ceux qui la suivaient que pour elle-même, Alrike était habitée par une flamme que rien ne semblait pouvoir étouffer. On ne pouvait pas contraindre l’elfe à faire quoi que ce soit contre sa volonté. Elle ne pliait jamais. Elle refusait, par principe, tout ordre ou tout conseil sur sa personne qu’elle jugerait indigne d’elle. Cette ténacité inaltérable se révélait autant un atout qu’un défaut mortel. Par esprit de contradiction, parce qu’elle croyait dur comme fer en ses idéaux, elle pouvait balayer toute prudence d’un revers de main, sans état d’âme, sans regret, quitte à récolter des blessures ou à faire souffrir autrui. Elle n’était pas cruelle, pas volontairement dans tous les cas. Cependant, si ses actions ou ses paroles pouvaient peiner son entourage, elle ne s’en apercevait généralement que trop tard. Créature rongée de remords, frappée de mélancolie dans ses moments de doutes ou de peur, elle ne pleurait jamais en public. Si l’on exceptait son mauvais caractère, elle s’avérait néanmoins une femme agréable, bienveillante, intelligente et cultivée, d’une grande empathie. Elle possédait beaucoup d'humour. Elle voulait croire au pardon, en la justice et en la bonté de ce monde. Et cela, pratiquement jusqu’à en devenir aveugle. Son histoire… - Résumé Clic !:
Alrike Perséìs Garaldhorf fut la fille cadette de Llewella Perséïa Garaldhorf et d’Heska, la petite sœur de Kidrash Perséùs Garaldhorf. Elle vécut la majeure partie de son enfance et de son adolescence sur ce petit bout de terre au fin fond de l’archipel, dans ce que l’on appelle les Îles Perdues d’Ys. Elle fut très tôt bercée par les récits de son grand-père, lequel évoquait la grandeur de son Kaerl disparu, le vol majestueux des dragons, l’héritage précieux que charriait le sang des Garaldhorf. Lorsqu'il mourut, elle pleura beaucoup. Elle perdait un repère essentiel. Sa mère était froide, sévère et cruelle ; elle ne s’occupait guère de sa fille et passait volontiers ses colères sur elle. Son père était un être effacé, un elfe écrasé par le poids du doute et des regrets. Il niait les coups qui pleuvaient, jour et nuit, sur ses enfants. Quant à son bien-aimé frère, il ne pouvait pas toujours la protéger ni prendre soin d’elle. Alrike eut une enfance solitaire, difficile, de celles qui laissent des marques défensives sur le corps et l’esprit. Llewella abreuva à son tour ses enfants des histoires merveilleuses de leurs ancêtres. Avec le temps, Alrike détesta ces contes. Si plus jeune, elle en pleurait, terrifiée par les récits de batailles, de maléfices et d’orgies, elle en vint à haïr cette gloire passée. Car elle n’aimait pas le passé. Elle ne voulait pas vivre dans un souvenir inaccessible. Ce n’était pas cela, vivre ! Le caractère rebelle d’Alrike ne fit que se renforcer durant son adolescence. Heska mourut à son tour, peu d’années après son grand-père. Alrike n’était pas stupide. Kidrash non plus ne fut pas dupe. Son grand-père et son père Heska n’étaient pas mort de cause naturelle. Leur mère connaissait les secrets des simples et des venins. Elle avait beaucoup vagabondé à travers Ys pour apprendre auprès des meilleurs. Sa passion pour les poisons, alliée à son esprit instable, l’avait rendue folle. Elle avait tué son propre père et son époux, comme on se débarrasserait d’une mauvaise herbe. Kidrash et Alrike se soutinrent durant les années qui suivirent, faisant front commun face au tyran qu’était devenue leur mère. Toutefois, la plus virulente restait Alrike. Loin de partager l’ouverture d’esprit ni la patience de son aîné, elle déclenchait régulièrement de violentes querelles avec sa mère. Leurs éclats de voix résonnaient dans tout le marais. C’en devenait trop pour la jeune elfe, qui se sentait prisonnière sur cette île. Elle ne désirait rien d’autre que de s’échapper mais elle refusait d’abandonner son frère. Kidrash ne souhaitait pas partir. Elle respectait sa décision, bien qu’elle s’en agaça pendant longtemps. La situation devint critique lorsque son frère trouva, alors qu’il nettoyait la cheminée de leur maison, un œuf encore intacte, maintenu au chaud et dans l’obscurité depuis des décennies, à leur insu. Llewella fut à la fois furieusement jalouse et extrêmement fière de voir son fils se lier à la fragile dragonnelle que l’œuf contenait. Elle était noire comme du charbon saupoudré de cendres. Elle s’appelait Dene’Lyth. Llewella avait longtemps cru que ce dragon lui était destiné, comme tant d'autres avant elle car l’œuf avait été présenté à chacun des descendants de Beltirà Garaldhorf... Jusqu'à Kidrash. Elle devint encore plus absurdement despotique avec ses enfants après cet exploit. Enfin, le Kaerl Maudit avait une chance de renaître avec l’avènement de ce nouveau chevalier-dragon ! Mais dorénavant, Kidrash échappait de plus en plus à l’autorité de sa mère. Il passait des jours entiers loin de la maison, en compagnie de sa Liée. Alrike fut heureuse pour lui. Egalement terriblement envieuse. La dragonne était si belle ! Dene’Lyth lui parla de Tol Orëa. Ce fut elle qui lui indiqua la route à suivre. Avec la promesse de revenir un jour pour retrouver Kidrash et faire payer leur mère, Alrike fit ses bagages et fuit la demeure familiale en pleine nuit. Déguisant son corps et sa voix en homme, elle s’embarqua sur un navire et quitta Ys. Elle vécut quelques temps en Orën où elle vendit son épée au plus offrant. Elle étudia chaque légende qui pouvait la rapprocher de son but. Ce fut durant ces errances qu’elle acheta sur un marché illégal une étrange pierre blanchâtre, qui s’avérerait être une Pierre à Souvenirs. Alors qu’elle commençait à perdre espoir, un Maître Dragon du Màr Menel la détecta. Il l’emmena en Tol Orëa, dans son Kaerl, où il lui proposa de devenir son Aspirante. Son Don était puissant : elle promettait de devenir une brillante Maîtresse Dragon et de marquer un dragon d’exception ! Ainsi débuta la renaissance d’Alrike. Elle changea de nom, cacha son histoire familiale, s’intégra parfaitement à son nouveau foyer. Elle fut formée par un membre de la Maison Maelhen, réussit sa première Empreinte en marquant la dernière-née de la couvée. Beaucoup crurent qu’elle se lierait à une Dorée, de par sa force de caractère mais Flarmya en décida autrement. Jaldh entra dans sa vie pour ne plus jamais la quitter, pour son plus grand bonheur. Dans les mois qui suivirent, elle fit la demande d’entrer dans la prestigieuse Maison de Galastden. Pour ses états de service et son mental d’acier, elle fut adoptée sans difficultés. Chevalière aventureuse, Maîtresse exigeante, guerrière habile et lettrée curieuse : elle avait tout d’une Céleste accomplie. Pourtant, un buisson de ronces, douloureux, fleurissait dans son cœur. Elle songeait à cet héritage malsain dont elle n’arrivait pas à se défaire, malgré ses mensonges. Elle s’était vite aperçue que sa nouvelle famille ne tolérait aucune erreur dans ses rangs. Être une enfant du Kaerl Maudit - dont elle connaissait à présent l’histoire - représentait une souillure indélébile. Elle était une abomination et cela la tourmentait sans cesse. Ce fut à cette époque qu’elle rencontra Ehsan de Galastden, lié du Noir Arawn, alors Héritier de sa lignée. Il lui plut d’emblée. Elle tomba rapidement sous son charme. Ses idées, sa force, son intelligence… Il représentait la quintessence de l’elfe accompli. Elle fit siens les rêves et les ambitions d’Ehsan, lui proposant son soutien, son épée s’il le fallait. Elle n’espérait rien de plus… Ce fut avec ivresse qu’elle se livra corps et âme à lui, lorsqu’il lui tendit la main, le sourire aux lèvres. Elle devint sa compagne, sa confidente, sa garde du corps, apparaissant dans son ombre en public ou entre ses draps défaits en privé. Elle fut si fière lorsqu’il accéda au poste de Dirigeant Galastden ! Elle se trouva également une sœur de cœur au sein de la Maison Galastden, en la personne de Semperya Lanthis, liée à Nymeria. Comme leurs Vertes respectives, elles furent rapidement inséparables. Et lorsque Semperya épousa Hadrian, le jeune frère d'Ehsan, elle fut si heureuse de voir sa meilleure amie enfin intégrer leur famille ! Puis la guerre vint. La Grande Guerre des Ordres. Alrike reçut l’honneur de commander l’Escadron Galastden. Elle haït plus encore les Ardents en voyant les souffrances qu’ils propageaient sur leur passage, ce qu’ils obligeaient les Célestes à faire pour espérer gagner cette guerre. Elle conçut une rancune tenace à l’égard des Engloutis qui se montraient si imbéciles, si timorés, en refusant de prendre parti et d’oser exiger une trêve. La guerre endurcit Alrike mais ne réussit pas à la briser. Elle avait encore foi en l’avenir. Elle ne laisserait pas le Màr Menel sombrer dans la décadence et la folie comme le fut le Màr de ses ancêtres. Hélas, par des archives interdites retrouvées, par un échange d’informations entre espions, ou simplement par un cruel caprice du destin, l’odieuse vérité resurgit. Durant la plus effroyable des batailles dans le Delta du Cenedrìl, elle fut contrainte de combattre à terre. Sous la pluie battante, au milieu des soldats et des dragons, les pieds pataugeant dans une boue imbibée de sang, Alrike déchaînait sa colère envers les ennemis du Màr Menel. Soudain, elle fut terrassée par une douleur fulgurante qui lui coupa le souffle. Son esprit vola en éclats. Elle tomba à genoux, à demi consciente, le souffle rauque, pour finir par ramper jusqu’au corps de sa Liée. La Verte gisait, privée de sa tête, à quelques pas de là. L’elfe sanglotait, suppliait, hurlait mais rien n’y fit : la vie de sa précieuse Âme Sœur avait été fauchée d’un seul coup. Précipitée dans un abîme de souffrance, le regard hanté, elle oscillait entre la conscience du réel, celle où sa Liée était morte et l’espoir fou de retrouver la tête de Jaldh pour la lui rendre, pour la voir s’animer de nouveau. Elle hoqueta comme une voix sifflait haineusement à ses oreilles. Elle fit volte-face, leva des yeux éperdus sur son bourreau et resta là, sans bouger, attendant le coup fatal. Ehsan de Galastden avait vu le corps de Jaldh tomber. L’épée à la main, il s’était précipité vers son amante, la femme qu’il avait aimé au-delà de toute raison et qui, par ses mensonges et sa perfidie, l’avait trahi. Elle avait souillé le Kaerl Céleste, sa propre famille ; elle lui avait menti, à Lui, en le regardant droit dans les yeux. Sans une larme, écartant toute hésitation, le cœur fermé et le regard glacé, le Maître Noir transperça le ventre de la félonne. « Crève, sale engeance des Maudits ! » Nul pardon, du ciel ou des mortels, ne vint sauver la Maîtresse Verte. Ehsan se détourna d’elle sitôt le jugement rendu. Alrike Garaldhorf rendit son dernier souffle dans la solitude. Dans son poing serré, la Pierre à Souvenirs absorba ce qu’il restait de sa mémoire brisée. A la fin de la guerre, son nom fut rayé des registres. RPs dans lesquels elle est apparue : V1 - L'Indicible certitude | terminé (mentionnée) V1 - Sous le regard des Lunes | terminé (mentionnée) Fiche de Semperya de Galastden | mentionnée
Dernière édition par Persée Garaldhorf le Lun 12 Sep 2022 - 14:23, édité 12 fois |
| | | | Persée GaraldhorfChevalier Errant
Date d'inscription : 31/08/2013 Sexe : Présentation : URL Messages : 195 RPs : 72 Race : Elfe-Fëalocë Âme-Soeur : La Bleue Vraël Fonction : Ex-Ancalikon Affiliation : (Maison Amberle) Alignement : Ordre Draconique :
| Sujet: Re: Confessions d'un Enfant du Roi de Fer Ven 29 Nov 2019 - 14:07 | |
| La Matriarche Iriana Garaldhorf & la Bleue MerseryarIriana = #0099ccMerseryar = #000099 Dates : ? - 425 Race : Elfe Affiliation : Maîtresse Dragon du Màr Dìnen, membre du Conseil du Kaerl Ascendance : Lignée pure du Valheru Dye-Weren le Garald Descendance : Le Maître Lysandre II Perséùs Garaldhorf (elfe lié au Noir Seigi), le Maître Beltirà Perséùs Garaldhorf (elfe lié au Bronze Al'Zoreth) et Arionne Cassandre Garaldhorf (elfe-neishaane, bâtarde Sans-Don) Destin : Maudite lors de l'effondrement du Kaerl en l'an 425, devenue un spectre du Quatrième Kaerl Dragon : La Bleue Merseryar, née de la Reine Améthyste Lamashtu. La dragonne à l'émail bleu de nuit, nuancé d'écailles indigo et cobalt, était parmi les plus grandes Bleues du Màr. Sa fine tête couronnée de cornes et son corps parsemé d'épines se mouvait avec une grâce et un silence surprenants pour une créature de sa taille. Femelle calme et réfléchie, elle contemplait le monde d'un regard hautain, avec cynisme et cruauté, et ne trouvait de répit dans sa morosité qu'en satisfaisant une curiosité déplacée envers tout ce qui existe. Extrêmement féroce et implacable, elle ne fut jamais vaincue au combat de son vivant. Dans la non-mort, Merseryar est la gardienne vigilante de l'intégrité ectoplasmique de sa Liée. Ne communiquant que par grognements et phrases monosyllabiques, elle veille sur le Manoir Garaldhorf telle une redoutable gargouille. Qui est-elle ? De son vivant comme dans la non-mort, Iriana Garaldhorf possède l’allure d’une souveraine. Sa haute silhouette nimbée de tissus précieux, un fin cercle d’argent gravé de runes et couronné d'épines reposant sur son front, ses yeux d’un gris anthracite et dénués de chaleur font de ce spectre l’un des plus effrayants du Màr Dìnen. Pas tant par son aspect que par l’aura glaciale qui la précède. Le visage impassible quoiqu’empreint de sévérité, ses traits figés par le temps possèdent la noblesse racée des elfes, et la froideur de la mort. De son opulente chevelure d’un blond cendré, balayant le sol dans son sillage, émergent des oreilles effilées ornées de perles et d’anneaux d’or. Une broche aux armoiries de sa famille retient son ample cape doublée de fourrure. Si son corps accuse un grand âge, rien dans sa vêture ou son attitude ne le trahit Iriana fut jadis éloquente, une grande oratrice digne des temps anciens, maniant habilement le Verbe comme un grand guerrier le ferait de sa lame. Dragonne dans l’âme, ses ambitions portaient sur le long terme, en un avenir radieux pour sa famille autant que pour le Kaerl sur lequel elle voulait poser sa marque. Avare en conseils comme en affection, respect et confiance se méritaient. Elle voyait le monde tel un vaste jeu de plateau, où parmi les pions sacrifiables figuraient parfois des instruments intéressants, pouvant servir ses intérêts et affaiblir ses adversaires. Elle ne baissait jamais sa garde. Se mouvant dans le silence et la retenue qui sied à une dame de haut lignage, les rumeurs couraient néanmoins sur son appétit de pouvoir, et les ruses cruelles qu’elle mettait en œuvre pour parvenir à ses fins. Elle ne craignait pas de se salir les mains. Elle entendait régner sans partage sur sa famille comme sur le Màr de ses ancêtres. Aujourd’hui réduite à l’état de spectre, ses ambitions comme son âme se sont figées à travers le temps. Piégée dans une boucle sans fin, elle garde les secrets de sa lignée, en devenant la gardienne de la Demeure ancestrale des Garaldhorf au Quatrième Kaerl. Nul ne peut y entrer sans passer ses épreuves – ce que personne n’a réussi jusqu’à présent. Ni Fou ni Guide, elle veille sur les savoirs de ses ancêtres avec la férocité d'un dragon. Son histoire… - Résumé Clic !:
Fille aînée de Lysandre Ier Perséùs Garaldhorf, lié au Blanc Zelanthyr et de Kiani Xeng-Jia, liée à la Verte Lofen, Iriana Perséìs Garaldhorf naît dans une fratrie nombreuse, comme on n’en a plus vue depuis des décennies dans la famille, ce qui constitua autant un défi qu’une aubaine. Plutôt proche de sa sœur de sang Nara, elle considérait sa demi-sœur Cassandre et ses demi-frères Callaan et Iskandar comme des rivaux, des obstacles pour approcher de la grandeur. Une attitude encouragée au sein de la fratrie par leur géniteur commun, le Maître Blanc Lysandre, premier du nom, qui exaltait les vertus de la violence et la rancune entre ses enfants. Ceux-ci devraient se battre pour gagner la plus haute place, la gloire comme l’amour de leur père. Iriana adule ce dernier et veut marcher dans ses pas – peut-être même le surpasser. Sa mère, en revanche, tient une place effacée. Elfe intrigante et noble, la Maîtresse Verte Kiani est issue d’une prestigieuse lignée mais ce mariage d’intérêt n’est qu’une façade. Et ses enfants ne lui apportent nulle joie, si ce n’est un peu de fierté. Parmi la fratrie, seule Nara trouve grâce aux yeux d’Iriana. Sa cadette est intelligente et plus forte qu’elle ne le laisse supposer. Leur demi-sœur Cassandre, en revanche, ne récolte que du mépris de sa part. Cassandre entretient une jalousie toute personnelle envers celle qui est rapidement considérée comme la fille préférée de leur père. Les années passant, ce sera leur demi-frère Callaan qui mettra fin à ses jours. La rumeur veut que l’instigatrice de la mise à prix de Cassandre soit Iriana mais sa culpabilité ne sera jamais prouvée. Callaan lui-même l’intéresse peu. Cependant, il est un outil bien employé entre ses mains. Quant à son dernier demi-frère, l’étrange Iskandar, elle ne s’en préoccupe guère, et ne se découvre de l’affection pour lui que lorsqu’il disparaît mystérieusement. Elle le soupçonne longtemps d’avoir fui lâchement le Kaerl pour échapper à la maltraitance dont il était victime. Peu à peu, Iriana évince chacun de ses rivaux pour prendre la tête de la Maison Garaldhorf. Mais la dernière à être écartée du pouvoir, la belle Nara, sera la source d’une terrible trahison. Son refus d’épouser Callaan par tradition est la dernière injure que le Màr Agarwaen ne pardonnera pas, après ses trois échecs à l’Empreinte. Nara part en exil. Bien des années plus tard, les espions du Kaerl la retrouveront au Màr Menel, liée à une Dorée et morte tragiquement en couches. C’en sera trop pour Iriana, qui rayera son nom des registres et fermera son cœur. Après son Empreinte réussie, elle grimpe rapidement les échelons de la hiérarchie. Érudite zélée et mage puissante, elle entre dans les cercles les plus fermés grâce à ses talents oratoires et une audace qui ne manquent pas de la faire remarquer. Sa pratique de la magie lui permettait de fermer hermétiquement son esprit à toute intrusion télépathique, démontrant ses prouesses à masquer ses émotions comme son savoir. Lorsque son père décède, elle accède au rang de Dirigeante des Garaldhorf et entend régner sans partage. Elle fait de Callaan son bras armé et se cherche un bon parti pour asseoir sa domination dans les hautes sphères. Elle épouse Dunrèd Theowyn d’Aryakar, lié au Brun Vhaduil, elfe de bonne lignée, pour lequel elle n’a aucun amour. Elle refusera toujours de porter son nom. Leur relation est orageuse en privé, car sitôt accouche-t-elle de deux fils bien portants, elle ne partagera plus le lit de son mari et ils vivront séparés. Copiant l’attitude de son défunt père, elle insuffle un esprit de rivalité entre ses enfants. Lysandre II, l’aîné, fait sa fierté. Elle soutient son héritier dans ses ambitions, déterminée à placer les Garaldhorf dans des positions avantageuses près du trône. Elle-même est Conseillère du Seigneur du Kaerl depuis de longues années dorénavant. Son aîné sera Second de son vivant, ainsi en a-t-elle décidé. Son cadet, Beltirà, est une source constante de déception. Elle se désintéresse quelque peu de son sort, jusqu’à ce qu’elle le place au sein du Conseil à son tour. Ce sera un échec cuisant, qui conduira à la mort accidentelle de Lysandre II. Dès lors, Iriana commence à sentir le poids des années et s’empresse de consolider la position de sa Maison, n’ayant plus guère d’espoir dans ses enfants. Sa dernière-née, une métisse prénommée Arionne la Bâtarde, est également un facteur de désillusions. Conçue lors d’une union avec un Maître Dragon neishaan issu d’une lignée concurrente, elle déchante en constatant que sa fille ne remplira jamais les ambitions qu’elle nourrissait : se lier à une Reine Améthyste et régner après elle. Iriana ne légitimera donc jamais Arionne, toujours considérée comme une bâtarde et ce, jusqu’à la mort de celle-ci - en même temps que survient la disparition de son neveu Wil (fils unique de Callaan) des années plus tard. Il ne reste donc que Beltirà pour assurer la pérennité de la lignée. Iriana sent le vent tourner lorsque le sacrilège perpétré par les Prêtres de Flarmya fait se dépérir la verdoyante Plaine de Daranis. Elle met en garde le Conseil contre ce qu’elle considère comme un complot et exhorte le Seigneur à faire exécuter tous les prêtres. Dans cette spirale de violences et de chaos, elle verrouille les portes de la Demeure ancestrale des Garaldhorf, pour éviter les pillages et les destructions. Avec le concours de sa dragonne, elle dérobe un œuf à une couvée de reine et l’apporte à son dernier fils en vie. Elle ordonne à Beltirà de fuir avec sa famille et cet œuf, de perpétuer la lignée du Garald et l’héritage du Kaerl. Ce qui sera fait. Lorsque la seconde malédiction frappe le Màr Dìnen, Iriana est convaincue d’avoir sauvé le sang du Roi de Fer, l’espoir chevillée au cœur de voir un jour le Kaerl de ses rêves revenir à la vie. Maudite à l’instar de ses pairs restés sur place, elle arpente peu les ruines, garde jalousement ses souvenirs et ne répond jamais aux vivants qui osent l’aborder. Parfois accompagnée d'un autre spectre prenant l'apparence d'un demi-elfe brun et de son dragon, en la personne de Callaan et de son Lié, ceux-ci font office de gardes du corps et de sbires à tout faire. Elle n'hésite pas à les envoyer fouiller la Lande d'Eru pour récolter des informations ou pour disperser quelques fantômes agressifs. RPs dans lesquels elle est apparue : Aucun pour l'instant
Dernière édition par Persée Garaldhorf le Mar 20 Fév 2024 - 22:14, édité 13 fois |
| | | | Persée GaraldhorfChevalier Errant
Date d'inscription : 31/08/2013 Sexe : Présentation : URL Messages : 195 RPs : 72 Race : Elfe-Fëalocë Âme-Soeur : La Bleue Vraël Fonction : Ex-Ancalikon Affiliation : (Maison Amberle) Alignement : Ordre Draconique :
| Sujet: Re: Confessions d'un Enfant du Roi de Fer Jeu 21 Mai 2020 - 15:02 | |
| L’Oracle Dates : Inconnues Race : Elfe des Sables (avec un quart de sang ondin) Affiliation : Aucune - Neutre Stricte Ascendance : Branche secondaire de la famille Garaldhorf, dernière descendante du Maître Ivar Garaldhorf (lié au Bronze Kerle) du Màr Dìnen, descendante du Valheru Dye-Weren dit le Garald Descendance : Aucune Destin : Chamane de Nar’Lid au sein de la Confrérie du Havre des Tempêtes (Îles Perdues d’Ys) Dragon : La Bleue Ashura, d’ascendance inconnue et née à l'état sauvage. Étrange dragonne moirée de reflets dangereusement violets sur son émail bleu de nuit, elle atteint une taille sans équivalent pour une Bleue, car elle ressemble davantage à un petit Bronze. De forme élégante et musculeuse, au profil racé, elle est aussi à l’aise dans les airs et sur terre que dans l’eau, grâce à ses pattes palmées et son corps longiligne aux formes fuselées. Sa tête fine est couronnée d’une paire de cornes torsadées. Une ligne d’épines acérées prolonge sa colonne vertébrale. Le Regard de Flarmya lui a octroyé une étrange emprise sur la brume : elle est capable (une fois par jour) de souffler un épais brouillard pour masquer sa silhouette ou brouiller les sens, pour ainsi disparaître aux yeux d’autrui. C’est une dragonne silencieuse et distante, qui ne communique qu’avec sa Liée ou avec d’autres dragons – lorsqu’elle en croise. Elle ne manifeste aucun intérêt pour les bipèdes, leurs sociétés ou leurs sentiments car cela l’indiffère. Elle s’attache à la trame du temps, voit le monde tel un cycle sans fin d’erreurs et de réussites. Elle conçoit sa propre existence comme une étoile dans une toile complexe, où chacun, même le plus insignifiant ou ridicule brin de poussière, a sa place et son rôle à jouer. Sage et contemplative, tantôt cruelle tantôt bienveillante, elle vit une relation fusionnelle avec sa Liée, qu’elle considère comme son enfant ou, à défaut, comme son ancre dans le monde réel. Qui est-elle ?Sàga est belle, terriblement belle. Voici la femme dorée de Nar’Lid. Son corps souple et élancé aux formes savamment sculptées attire les regards. Une peau halée par le grand air, de longs cheveux d’un blond solaire d'où émergent des oreilles délicatement pointues, une grand œil droit couleur de l’ambre : elle est un spectacle enivrant pour toute créature sachant apprécier la beauté. Son œil gauche est manquant et une plaie cicatrisée remplace ce vide. Un soupçon d’exotisme, d’étrangeté, brille dans son regard et ses manières, sans doute un héritage de sa mère originaire du Sud. Son visage aux traits finement ciselés se pare d’un menton volontaire, de lèvres charnues, de pommettes hautes et saillantes, lesquelles lui donnent constamment un air hautain et distant. Cet altier visage s’anime énormément. Sàga ne reste jamais figée très longtemps dans la même expression. Sans y penser, elle se déplace d’une démarche féline, chaloupée et pourtant élégante, qui met en valeur sans qu’elle le veuille les atouts dont la nature l’a généreusement dotée. Quelques cicatrices parsèment son épiderme tanné par le soleil, sous lequel roulent des muscles fins et solides. Pieds et mains portent des callosités caractéristiques d’une vie principalement passée à arpenter les ponts de navires. Sa force est moindre comparée à son agilité, sans compter un boitillement sévère du genou droit en cas de grande fatigue – il l’empêche de courir aussi vite qu’elle le voudrait. Ses mains, ses pieds et son visage portent des tatouages sombres ressemblant à des runes. Pareille beauté est cependant négligée. Sàga ne prend pas soin ni de ses cheveux ni de son apparence en général. Y compris bien habillée, elle a tout l’air d’une sauvageonne. Sans oublier son comportement au quotidien qui peut en rebuter plus d’un… Sàga est ancienne, bien plus que ne le laisse présager son apparence de jouvencelle. Le temps semble avoir peu d'emprise sur la chamane. Sàga est jugée folle par la plupart des gens. Ou, au mieux, quelque peu originale. En vérité, en dépit des vicissitudes parsemant son existence, elle demeure parfaitement saine d’esprit. Toutefois, elle n’agit ni ne pense plus de manière conventionnelle. Pour commencer, elle ne parle jamais d’elle à la première personne du singulier et se considère encore moins comme une femme. A peine humaine, paraîtrait-il. Elle emploie toujours la troisième personne du singulier pour s’exprimer, y compris pour se désigner. Cette distanciation est autant une protection vis-à-vis du monde extérieur qu’une façon de rejeter son humanité : elle est la passerelle entre les esprits et les mortels. Elle est la messagère des dieux et rien d’autre. Sage et réfléchie, elle prend rarement des décisions à la légère mais beaucoup paraissent stupides au premier coup d’œil. Visionnaire, elle pense sur le long terme, bien plus loin que la plupart des gens. De nature curieuse et retorse, elle sait se faire discrète et écouter les conversations. Elle récolte nombre de secrets et d’informations en se mêlant de tout, même quand on voudrait qu’elle s’en aille. De fait, elle s’invite régulièrement sur les navires de pêche ou de guerre, qu’on le veuille ou non, pour parcourir les mers à sa guise, prédire les tempêtes ou tout simplement taquiner ses pairs. Il est parfois difficile de deviner ses intentions. N’appréciant pas qu’on lui dicte sa conduite, elle prend un malin plaisir à agir dans le sens contraire de ce qu’on lui dit. Elle tait beaucoup plus qu’elle ne dit et, lorsqu’elle s’exprime, elle emprunte volontiers des chemins détournés pour conseiller ses interlocuteurs. Enfant de Nar’Lid jusqu’au bout des ongles, elle connait chaque légende, chaque conte et elle s’emploie à transmettre son savoir, sa sagesse, dès qu’elle le peut. Elle peut se montrer très – trop – loquace au point d’en devenir rapidement insupportable. Capricieuse et également revancharde, la chamane refuse de s’éloigner trop longtemps de son océan chéri ; elle a alors pris l’habitude d’emporter une bouteille emplie d’eau de mer lors de ses voyages – ce qui ne l’empêche pas de bouder pendant tout le trajet. Sàga est également une créature fragile. Quoique vive et énergique, de tempérament espiègle au quotidien, elle porte en son âme de grandes blessures. Elle déteste les contacts physiques, rejette toute marque d’affection qui lui serait destinée en tant que femme : elle n’aime pas ce rappel de sa propre mortalité, de sa faiblesse humaine. Lorsque sa sérénité intérieure est bouleversée, elle n’hésite pas à s’exiler pendant des jours, au point qu’on pourrait la croire disparue pour toujours. Car la solitaire chamane ne donne de ses nouvelles que lorsqu’elle le souhaite. Mais s’il y a une chose qu’il faut lui reconnaître, c’est sa loyauté sans faille à la Confrérie. Son histoire… - Résumé Clic !:
Tu es mon trésor le plus précieux, Sàga, ma fille chérie. Nofret contemple son bébé faire ses premiers pas et babiller gaiement. Un pincement doux-amer serre son cœur. L’enfant ressemble beaucoup trop à son père. Elle ne peut pas l’accepter. Godric attrape la petite fille dans ses bras à l’instant où elle trébuche. Ils rient ensemble et un sourire attendri étire les lèvres de Nofret. Pourtant, elle sait qu’elle ne peut pas rester éternellement ici. Ssyl’Sharienne de sang comme de cœur, l’appel du large est trop fort pour être réprimé. Marchande ambulante et conteuse, elle doit reprendre la route et, un jour peut-être, sa fille viendra à sa rencontre dans son désert bien-aimé. Une fois de plus, elle doit rejeter l’offre de mariage de Godric. Elle a conscience de la peine qu’elle lui cause mais rien ne saurait la retenir en Ys. Elle doit partir. Sàga devra grandir avec son père, à Nar’Lid, là où est sa place. C’est d’autant plus facile pour elle qu’elle voit Sàga barboter sur le rivage, dessiner des poissons dans le sable et elle comprend que sa fille est liée à la mer. De plus, Godric est un guerrier, il saura la protéger. Le jour où Godric décide d’emmener Sàga pour la première fois sur un bateau, pour lui montrer de loin ces grands dauphins blancs et noirs qui la fascine tant, Nofret quitte les Îles Perdues d'Ys sans un adieu.
Cours, petite Sàga ! Cache-toi des méchants. Huit ans de joies et de peines, de vie insouciante quoique rude, qui s’achèvent dans le sang et les larmes. Le navire est gravement endommagé et menace de sombrer dans les flots tumultueux. La majeure partie de l’équipage git sur le pont ou au milieu des vagues, inerte et sanglante. Les pleurs des femmes emportées, enchaînées, blessent les oreilles des survivants. De grands guerriers vêtus de fourrures ricanent au-dessus des vestiges de leur carnage. Sàga erre au milieu des décombres, petite chose effrayée qui se fait ramasser par une femme en armes et amener sur le pont. Un cri horrifié retenti, surgi de la gorge d’un homme qui reconnaît sa fille parmi les esclaves. Godric est ligoté avec d’autres marins. Battus, torturés, privés de leurs tendons d’Achille pour éviter une échappatoire, ils attendent la mort. Par honte, il refuse de croiser le regard de sa fille. Il regrette tant qu’elle ait échappé à la surveillance des gens de Nar’Lid et se soit faufilée sur le navire. Cette patrouille de routine s’est muée en cauchemar. Les pirates nordiques ne leur ont laissé aucune chance d’en réchapper. Avec désinvolture, les suppliciés sont jetés par-dessus bord sous les yeux des survivants. Sàga ne peut détourner le regard du spectacle de son père en train de se noyer.
Raconte-nous une histoire, Sàga, si tu veux vivre. Les jours passent si lentement que Sàga en perd le compte. La peur la maintient debout et l’anime, car ce n’est pas le maigre morceau de pain ni le bout de viande séchée et trop salée qui peuvent l’aider. Cette portion journalière, elle la doit à sa bienfaitrice, la guerrière qui a décidé de faire d’elle son esclave, moins qu’une servante, juste un petit animal domestiqué doué de parole. Tous les soirs, les fauves à visage humain lui réclament des histoires, des contes entendus en Ys, ou des chansons de marins. La fillette s’exécute diligemment. Elle comprend que sa vie dépend de ces histoires de bateaux fantômes et de monstres aquatiques, de sa capacité à divertir. Elle n’est qu’une enfant sans charmes, n’intéresse personne à l’exception de sa maîtresse. Pourtant, dans le secret des coursives, dans les ténèbres de la nuit et du désespoir, elle est parfois violentée. Des marques violacées dénaturent sa peau dorée. La douleur et la peur sont ses plus fidèles amies. Les pillards du Nord ne font guère attention à elle lorsque l’occasion de s’enfuir se présente. Qui serait assez fou pour sauter à l’eau en pleine nuit, dans ces contrées inconnues ? La rixe éclate entre guerriers et la maîtresse de Sàga ne voit pas la petite chose glisser par-dessus bord. Accrochée à un tonneau vide, elle se laisse dériver en silence au milieu de l’océan, bercée par les vagues.
Qui es-tu, Sàga fille des dieux ? Qu’entends-tu par-delà les eaux profondes ? « Cette enfant n’est pas normale. » Combien de fois a-t-elle surpris ce discours ? Sàga apprend à devenir différente. On lui répète si souvent qu’elle ne pense pas comme les autres... Il lui est facile de changer, durant ces longs mois de convalescence qu’elle passe hors de son lit à contempler la mer, depuis un rivage baigné de ses larmes. La fillette qu’elle a été est morte. Sàga réapprend peu à peu à parler après qu’on l’ait retrouvée dans un filet, puis ramenée sur la terre ferme par un petit bateau de pêcheurs. Elle est patiemment rééduquée à vivre par son oncle adoptif. Khinan est un modeste pêcheur qui, quoique bourru et un peu maladroit sentimentalement parlant, affectionne beaucoup la petite fille. Il a reconnu Sàga, la fille de son ancien ami de Nar’Lid. Depuis, il s’est juré de la protéger et de l’aimer comme s’il s’agissait de sa propre fille. Il l’initie à la pêche aux coquillages et le tissage des filets mais elle apprend sans grande passion. Malgré tous ses efforts, elle ne se lie avec personne. Plus inquiétant, elle raconte parfois des légendes de leur clan qui s’inspirent de faits réels et terrifient les jeunes enfants à la veillée. Dans son regard de gamine farouche dansent des lueurs plus vieilles que le monde. Ce ne sont plus des yeux d’enfant. On l’entend parfois parler aux vagues ou aux poissons, ses seuls amis, ses compagnons imaginaires. Le comportement étrange qu’elle adopte peu à peu intrigue, inquiète et on en vient à penser qu’elle perd l’esprit. Sàga affirme qu’elle voit son père sous la mer et que celui-ci réclame vengeance, car son âme n’a pas trouvé le repos. Il faudra que Khinan se soit absenté quelques jours pour que l’abcès éclate. A son retour, il comprend que Sàga a disparu et la cherche partout dans la cité. Il la retrouve flottant dans la mer et la ranime sur la plage, fou d’angoisse, croyant à un suicide. La fille se réveille : elle dit avoir entendu le dieu Kainalu l’appeler.
Jolie Sàga, ta beauté sera une malédiction. L’adolescence marque un tournant dans l’existence de la jeune Sàga. A ses douze ans, elle s’engoue pour une nouvelle lubie. Dans les faubourgs de Nar’Lid où elle vit avec son oncle adoptif, elle fait la rencontre d’un étrange vieil homme, qui s’assoit face à la mer toute la journée. C’est la première fois qu’elle le voit. Elle apprend qu’il s’agit d’un chaman, le vieux Ryujin et qu’il n’aime pas beaucoup les enfants. Tous les jours, Sàga vient pourtant s’asseoir à ses côtés, en silence, pour écouter le chant de la mer. Elle l’observe. Elle imite ses gestes. Il essaie d’abord de la chasser, la rabroue, en vient à la menacer avec son bâton. Rien n’y fait : la jeune fille le suit comme son ombre. Au bout de quelques semaines, Ryujin semble avoir accepté sa présence. Il ne lui parle pas. Il l’initie d’une manière indirecte, l’enjoignant à écouter, observer, copier ses gestes et à expérimenter par elle-même. Il s’aperçoit qu’il est heureux de pouvoir transmettre son savoir, car le grand âge l’incommode de plus en plus. Sàga devient son apprentie. Elle est assidue, douée, zélée même mais une ombre vient ternir ce tableau. Sàga est devenue belle. Trop belle pour son bien. Elle n’est pas prête. On la courtise, on la complimente, on la poursuit. Sàga frappe un homme violent, ivre et désespéré par son refus, avec une pierre, à la tête et le blesse gravement. Elle s’enfuit, monte dans sa barque et s’isole au milieu de l’eau. Lorsqu’elle revient, le soir venu, Khinan lui fait comprendre que son agresseur sera puni et qu’elle n’a plus rien à craindre. La jeune fille accepte de rentrer à la maison mais elle sait : toujours l’avidité la suivra de près. Le fardeau de la beauté lui est inconnu mais elle en subit les conséquences. Lorsque des années plus tard, Ryujin meurt l’âme en paix, il lègue à son apprentie bien-aimée le poste de chaman car elle-seule est jugée digne de cette lourde tâche, de cet honneur. Elle est la fille de Zakeriel et Kainalu. Le moribond annonce également la malédiction qui sera la sienne jusqu’à la fin de ses jours : la beauté sera son défaut fatal.
Ton âme appartient aux dieux des océans, Sàga. Ne les déçois jamais. Sept années s’écoulent. Sept années où Sàga officie comme chamane pour la Confrérie du Havre des Tempêtes. Elle arpente les Îles Perdues d’Ys pour dispenser son savoir, ses conseils et effectuer les rites d’usage. Elle communique avec les esprits en haute mer, s’invite sur les vaisseaux dès qu’elle le peut pour revoir les baleines. Ses voyages la mènent partout sur la côte ouest. Elle rechigne pendant longtemps à quitter sa terre natale. Elle n’aime guère perdre la mer de vue, se sentant dépérir sans sa proximité. Partout où elle passe, son sillage s’accompagne de nouvelles rumeurs et légendes. Personne ne peut lui interdire l’accès à quoi que ce soit, car elle fait fi des règles édictées par les mortels, s’imaginant tel le vaisseau des dieux. Elle est leur Voix. Mysticisme religieux ou magie étrange : son esprit ne s’embarrasse pas de ces considérations. Le jour où elle découvre les catacombes de Nar’Lid, creusées à même la paroi des plus hautes falaises de l’île principale, elle décide d’en faire son refuge et son temple. C’est ici dorénavant qu’on peut venir quémander ses conseils. Dans ce sanctuaire resté inviolé depuis des siècles, une pulsation vibrante de magie l’attire toujours plus dans les profondeurs. Elle répond à l’appel du Nexus de Nar’Lid, une création du Valheru Dye-Weren, le mythique fondateur de ce royaume des Îles Perdues d’Ys. Impossible pour elle d’en comprendre la nature. En revanche, le Nexus la reconnaît. Le sang du Garald coule dans ses veines. Sàga s’isole dans la caverne durant des semaines, tant et si bien que le Conseil des Sept, la plus haute autorité de Nar’Lid, part à sa recherche. L’expédition retrouve une créature exsangue, hallucinée, restée en vie seulement parce que le Nexus et elle se nourrissaient l’un de l’autre. Rapatriée d’urgence en ville, en faisant fi de ses protestations. Après une courte convalescence, elle reprend conscience pour mieux se précipiter à nouveau vers les catacombes. Le Conseil des Sept la suit jusqu’au gouffre menant au Nexus, malgré leur peur de souiller les lieux. Sàga implore le Nexus de faire taire la douleur dans son âme et de combler le vide dans son esprit. Elle craint que les dieux ne l’aient abandonnée. En transe, elle se taillade les bras et étale son sang sur une paroi plus lisse que les autres, où des centaines de glyphes s’illuminent, avant de céder la place à une cavité obscure. À l’intérieur reposent des gemmes étranges : des œufs de dragon fossilisés. Sàga s’empare de l’un d’entre eux sans hésitation puis murmure une bénédiction pour les autres, à jamais endormis dans les bras d’Isashani. La chamane est enfermée dans une chambre de Nar’Lid, pour sa propre sécurité et laissant le temps aux Sept d’explorer les souterrains. Après des jours à réchauffer l’œuf figé dans le feu, celui-ci éclot et révèle une dragonnelle bleue. Ashura, miracle accordé par les dieux, est née et se lie à Sàga.
Une reine ne peut régner si elle est déjà morte. Ashura me l’a dit. Dans la robe bleue d’Ashura s’immiscent des reflets pourpres. Les légendes transmises depuis l’éternelle Terre de l’Aube jusqu’aux Îles Perdues d’Ys parlent de ces dragons. La statue du fondateur et de sa gigantesque monture, au centre de la grand’place, peut témoigner de leur existence. On révère Sàga, on s’interroge sur ses origines. Elle ne sait répondre à aucune question. Elle est fille des océans, rien de plus. Ashura la fascine, et la dragonne se nourrit de cette vénération avec avidité. Elle a sommeillé si longtemps, aux frontières de la mort, qu’elle a perdu tous ses souvenirs. Elle ne connaît rien de sa lignée ni de sa terre natale, mais il ne fait aucun doute pour les érudits qu’elle provient de la lointaine et mythique Tol Orëa. Sàga est-elle une descendante égarée du Garald, le fondateur et légendaire Seigneur Dragon ? Doit-elle régner dans ce cas ? Le Conseil des Sept, tenu par les lois et les traditions régissant Nar’Lid depuis sa création, lui propose le trône. Mais elle refuse. Une chamane ne peut régner, plus encore si son âme ne lui appartient plus. Les Sept s’inclinent devant sa décision, mais leur méfiance grandit. Ils acceptent la chamane autour de la table des négociations, mais celle-ci, encore une fois, décline leur proposition. Elle n’a que faire des palabres des mortels. Ashura et elle peuvent presque toucher la trame du temps. Leur mission est ailleurs. Une nuit sans lune, les deux Liées s’enfoncent au cœur des catacombes jusqu’au Nexus. Là, dans ces ténèbres sans astres et ce silence de tombeau, elles offrent leur âme à la source magique. Leur cœur s’arrête de battre, remplacé par la pulsation du Nexus. Désormais, elles seront liées pour l’éternité à ce lieu, asservies par la magie, destinées à devenir les gardiennes de Nar’Lid. Pour elles, le temps s’est arrêté.
Le sang appelle le sang. Et lire les oracles s’accompagne de sacrifices. Combien de temps s’est écoulé depuis cette fameuse nuit ? Depuis combien d’années, ou de siècles, Sàga et Ashura arpentent-elles Nar’Lid et ses eaux capricieuses ? Elles semblent faire partie du paysage. Nul ne saurait dire, aujourd’hui, d’où elles viennent ou depuis combien de temps elles existent. Les rumeurs les plus folles courent à leur sujet. Cependant, personne ne se risquerait à remettre en doute leurs pouvoirs ni leur engagement auprès de ce royaume. Cherchez la chamane et son étrange reptile ailé si vous souhaitez leur conseil. Mais apprenez qu’elles apparaissent quand on s’y attend le moins, quand le destin s’immisce dans la vie des mortels. Magie : Sàga peut générer des liens psychiques avec les individus de son choix. Elle doit absorber quelques gouttes du sang de la personne, alors se créé un lien empathique qui la relie à ladite personne. Elle ne peut pas communiquer mais elle peut ressentir à distance ses émotions les plus fortes. Si la personne est par exemple en danger, elle le saura. S'il s'agit d'une puissante tristesse ou d'une colère noire, elle le ressentira. La personne, en revanche, n'a aucun moyen de ressentir les émotions de Sàga : c'est à sens unique. Elle n'utilise cette capacités qu'en cas d'extrême nécessité car trop de liens de sang risqueraient de lui faire perdre la tête. RPs dans lesquels elle est apparue : Dernier sang | en cours |
| | | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Confessions d'un Enfant du Roi de Fer | |
| |
| | | | | Confessions d'un Enfant du Roi de Fer | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|