-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez
 

 Famille Thrawnen du Màr Luimë

Aller en bas 
AuteurMessage
Persée Garaldhorf
Chevalier Errant
Chevalier Errant
Persée Garaldhorf


Date d'inscription : 31/08/2013
Sexe : Féminin
Présentation : URL
Messages : 195
RPs : 72
Race : Elfe-Fëalocë
Âme-Soeur : La Bleue Vraël
Fonction : Ex-Ancalikon
Affiliation : (Maison Amberle)
Alignement : Chaotique Bon (Kaerl Céleste)
Ordre Draconique : Ordre Draconique de Lumière (Kaerl Céleste)

Famille Thrawnen du Màr Luimë Empty
MessageSujet: Famille Thrawnen du Màr Luimë   Famille Thrawnen du Màr Luimë Icon_minitimeLun 16 Aoû 2021 - 16:20



Les Thrawnen sont un accident de parcours de la part du Valheru Eren-Arab, issus d'une progéniture oubliable et rejetée dans l'ombre, qui prit ses racines originelles au Màr Tàralöm pour mieux s'expatrier et s'épanouir au Màr Luimë. Peu connue pour ses figures emblématiques, cette famille semble pourtant avoir toujours fait partie du Kaerl Englouti depuis sa refondation après la disparition des anciens Seigneurs Dragons. Aussi loin que remonte la mémoire des mortels, un Thrawnen hantait la Flèche du Cadastre, les terrains d'entraînements des Crocs d'Argent ou la table des négociations avec le monde extérieur.

Réputés pour leur intelligence et leur soif de connaissances, tout autant que pour leur appétit du secret, c'est une lignée ondine qui se présente dans sa branche principale, quoique parfois mêlée à d'autres sangs. Peu élitistes sur la pureté du sang, davantage sur l'esprit, quelque fois doués de magie, les Thrawnen se considèrent aujourd'hui comme une Maison - noble par l'ancienneté et le poids des traditions - indispensable à la prospérité du Màr Luimë.

Armoiries : un corbeau d’argent et couvert de runes bleues, sur fond d’un disque lunaire noir.

NB : Il est possible d'intégrer cette famille. Si vous souhaitez avoir un lien avec les Thrawnen, n'hésitez pas à me contacter par MP ou sur le discord. Je serais ravie d'en discuter et d'apporter mon aide !


FONDATEURS

Famille Thrawnen du Màr Luimë G9qx & Famille Thrawnen du Màr Luimë Tmbl
" Le Rêveur Silencieux " & " la Montagne de la Flamme Rouge "

Famille Thrawnen du Màr Luimë Brun1


Ereb-Aran (Valheru) dit le Rêveur Silencieux, lié au Brun Orodruin :
Seigneur Dragon du Màr Tàralöm, réputé pour ses talents de mage et sa capacité à se métamorphoser en animal. Amoureux fou éconduit par la déesse Mystra, fervent partisan de la guerre entre dieux et Valherus. Agonisa sur le champ de bataille des Guerres du Chaos, avant d’être précipité dans les Limbes.

Berenikê la Sans-Nom (mi-ondine mi-Valherue), liée à l’Empereur Noir Zōngshī : Fille d’Ereb-Aran et d’une Esclave ondine.
Première et seule descendante ayant survécu du Rêveur Silencieux, née et élevée au Màr Tàralöm. Fuit le Kaerl après la disparition des Valherus, lors de la Révolte des Esclaves et se réfugie au Màr Luimë après maintes années d’errance. Se lie sur les sables blancs, devient l’instigatrice et le chef du premier service d’espionnage du Kaerl. Membre des Fondateurs du Màr Luimë, mère de la lignée Thrawnen. Mort naturelle à un âge très avancé.


Famille Thrawnen du Màr Luimë Divider-3f31423


Citation :
Famille Thrawnen du Màr Luimë 2glv Famille Thrawnen du Màr Luimë Kw7y
Berenikê la Sans-Nom & l'Empereur Noir Zōngshī


Berenikê la Sans-Nom, fille du mystérieux Valheru Ereb-Aran lié au Brun Orodruin – celui que l’on appelait le Rêveur Silencieux – et d’une Esclave ondine aux magnifiques cheveux bleus, fuit son Kaerl natal en perdition. Bien qu’elle adulât son père dans ses jeunes années, qu’elle eut une enfance privilégiée sous le regard scrutateur et curieux de ce géniteur au cœur glacé, elle n’avait pas sa place au Màr Tàralöm. Lorsque les rumeurs de la fin des Guerres du Chaos parvinrent enfin à la cité des Pics de Cendres, il était trop tard pour espérer revoir ce père tant admiré et pourtant si indifférent à son sort. Les Valherus disparus, les Esclaves se soulevèrent et les enfants des légendaires Seigneurs Dragons, ces anciens tyrans, prirent pour la plupart la décision de remplacer leurs illustres parents. Berenikê, quant à elle, prit le chemin de l’exil. Elle tenta sa chance une dernière fois sur les sables noirs des Cavernes Flamboyantes et, suite à un nouvel échec, quitta définitivement le Màr sous les injures de ses pairs. Elle ne voulait plus prendre part à la vie d’une cité dont elle ne reconnaissait pas les valeurs.

Elle erra de longues années aux confins du Rhaëg, sema sa descendance derrière elle puis revint enfin en Tol Orëa pour voir son rêve le plus cher se réaliser. Par un heureux hasard, après moult aventures, elle toqua à la porte du Màr Luimë. Le Kaerl sis sous les eaux se reconstruisait, sous l’œil bienveillant du couple dirigeant de Gilraën. Et sur les sables blancs de la Sphère de Naissance, Berenikê trouva sa précieuse moitié d’âme : l’Empereur Noir Zōngshī. Grâce à ses connaissances sur le reste du monde, ses relations sur tous les continents et son extraordinaire mémoire, la nouvelle Engloutie devint peu ou prou le Maître-Espion officieux – si ce n’était officiel – du Màr Luimë. Elle s'employa patiemment à créer ce qui deviendrait les services de renseignements. La rumeur prétendit à maintes reprises que son âme était aussi sauvage et perverse que son dragon égalait l'obscure clarté des nuits sans astres. On ne douta cependant guère de sa loyauté malgré ses origines nébuleuses.

Elle ne se maria jamais malgré le grand nombre de ses prétendants. Elle eut peu de descendance, si ce n’était deux ou trois enfants auquel elle rendait parfois visite, dans des lieux reculés du Rhaëg dont l'emplacement était tenu secret. On raconte qu'elle avalait régulièrement une dose de poison mortel pour mieux résister aux tentatives d'assassinat et cela altéra les propriétés de sa toxine ondine d'obscure manière. Elle assuma ses responsabilités jusqu’à sa mort, à un âge très avancé, vaincue par la vieillesse et la maladie. Son Âme Sœur, le grand mâle Zōngshī, fut le père de nombreux dragons car il aimait prouver sa valeur et son attachement au Kaerl en participant à des Vols Nuptiaux. Et il en sortit victorieux à plusieurs reprises. Bien que sa sagacité ait été légendaire, il était doté d’un caractère lunatique et irascible, qui contrebalançait le flegme et la témérité de sa Liée.

La famille Thrawnen, établie au Kaerl Englouti depuis quelques générations, charrie son sang et son héritage, grâce notamment aux trois héritiers : le sénateur Athelstan lié à la Bleue Lhassa, la cartographe Harmony liée à la Verte Xòchitl, ainsi qu'Eurydice liée à l'Argentée Ereshkigal.



MEMBRES CONNUS


brunHamilcar Thrawnen, lié au Brun Ehecatl :
Ondin.
Père de Barahir, époux de Lyanna.
Ancien chef de famille, Maître Dragon et Sénateur du Parti Traditionnaliste, guérisseur.
Mort naturelle à un âge avancé.  


noireLyanna Thrawnen, liée à l'Impératrice Noire Isiliâr :
Elfe.
Mère de Barahir, épouse d'Hamilcar Thrawnen.
Non native du Màr Luimë. Maîtresse Dragon du Parti Ouvert, figure discrète du Kaerl, archiviste et prêtresse de Kishi. Première détentrice de la mémoire eidétique.
Mort naturelle à un âge avancé.


bronzeBarahir Thrawnen, lié au Bronze Alphératz :
Ondin-Elfe.
Père d'Andraste, Hector et Bartholomew, époux de Quilla de Qahra (décédée), puis de la Maîtresse Verte Inara.
Ancien chef de famille, Maître Dragon et chef de file du Parti Traditionnaliste. Fut un ambitieux politicien et un négociant habile, notamment dans ses relations avec des compagnies marchandes à l'extérieur de Tol Orëa.
Perd son Lié durant la Grande Guerre des Ordres et se suicide l'année de la signature de paix en 910.


Quilla Thrawnen, Non-Liée :
Ondine (possibles traces de métissages).
Mère d'Andraste, première épouse de Barahir.
Native de Qahra, embaumeuse, chasseresse et chamane. Détentrice d'un Don très faible lui permettant de comprendre lézards de feu et dragons-fées, mais pas d'entendre les dragons.
Morte en donnant naissance à sa fille.  

verteInara Thrawnen, liée à la Verte Lhazin :
Ondine.
Mère de Hector et Bartholomew, seconde épouse de Barahir.
Maîtresse Dragon du Parti Traditionnaliste, elle officia en tant que juge au Màr Luimë avec brio, après avoir suivis un cursus très poussé dans les magistratures. Elle appréciait exercer son pouvoir et, surtout, accomplir son devoir, sans toutefois remettre en cause les institutions. Elle a élevé tous les enfants de Barahir avec le même amour et la même dévotion. Les années de guerre ne l'ont pas épargnée. Ternies par le deuil, sa dragonne et elles vivent dorénavant une retraite paisible, et veillent de loin sur le devenir de la famille.


bleueAndraste Thrawnen, liée à la Bleue Scàthach :
Ondine.
Demi-sœur aînée d'Hector et Bartholomew, épouse de Marwân Ushkiel et mère d'Eurydice.
Ancienne lieutenante des Crocs d'Argent, guerrière redoutable et oratrice talentueuse, elle fut l’héritière parfaite de la famille, jusqu’à sa chute. Elle vit aujourd’hui recluse au Temple de Flarmya, au Kaerl, depuis la fin de la Grande Guerre des Ordres, où elle fut gravement blessée et y perdit l'esprit. Sa Liée est handicapée depuis la perte de mobilité de ses ailes. Toutes deux reçoivent des soins réguliers, à l’écart des regards, à cause de leurs accès de violence et leur paranoïa. Elles sont rarement visitées, sauf par Eurydice et Bartholomew.


brunHector Thrawnen, lié au Brun Eikon :
Ondin.
Père d'Athelstan et Harmony, époux d'Elyse Faron.
Chef de famille actuel. Maître Dragon du Parti Tradionnaliste.
Ambitieux et débonnaire, cet homme est un paradoxe difficile à cerner. Il voit en ses enfants une source de fierté, mais aussi de déception, ne cessant de les pousser depuis leur plus jeune âge vers la réussite et tous les honneurs – quitte à reléguer dans l’ombre les sujets gênants comme sa sœur devenue folle ou sa nièce un peu trop encombrante. Quelque peu las des manigances de son épouse, il en est venu avec le temps à accepter les déconvenues, pour essayer d’en tirer le meilleur parti et trouve cette stratégie viable sur le long terme. Il a à cœur de faire prospérer le Màr et de protéger son peuple. Son Lié est un dragon hautain, respectable, qui aime faire étalage de son savoir.


noireBartholomew Thrawnen, lié à la Noire Amra :
Ondin.
Frère cadet d'Andraste et Hector.
Explorateur, navigateur et lettré. Maître Dragon et parrain de sa nièce Eurydice.
Lié très jeune, fantasque et bienveillant, il se passionne pour les terres étrangères, les autres cultures et vit le plus souvent en dehors du Kaerl. Il participe notamment à entretenir les liens du Màr avec ses divers comptoirs commerciaux. Homosexuel, il a connu quelques partenaires au cours de ses aventures, mais ne se fixe jamais longtemps au même endroit. Il se vante souvent qu'il écrira un jour ses mémoires, à propos d'extraordinaires voyages au-delà du monde connu. Très ouvert d’esprit, animé d’une folle témérité, ses frasques sont tempérées par sa dragonne cartésienne, flegmatique au point d’en paraître cynique et détachée, mais qui possède en réalité un cœur tendre.


blancheElyse Thrawnen née Faron, liée à la Blanche Fëy :
Ondine.
Mère d'Athelstan et Harmony, épouse d'Hector Thrawnen.
Maîtresse Dragon du Parti Traditionnaliste.
Femme autoritaire et intransigeante, matrone travaillant à l'intendance, elle cherche à obtenir le meilleur pour elle et ses enfants. Issue d’une autre famille très ancienne et connue pour son attachement au Parti Traditionnaliste, les Faron, elle n’hésite pas à se mêler de tout ce qui ne la regarde pas, dans l’espoir d’attirer l’attention et de monnayer les secrets qu’elle déterre. Très respectueuse des usages, elle ne supporte pas qu’on déroge au protocole en sa présence. Sa Liée est une créature placide en apparence, mais qui cache des trésors de rouerie sous ses silences.


Marwân Ushkiel, Non-Lié :
Torhil.
Père d'Eurydice, époux d'Andraste.
Natif de Lòmëanor, sa famille appartenait à un grand réseau marchand du Ssyl'Shar avant de s'installer à Tol Orëa. Queux (cuisinier) renommé et Sans-Don, Marwân élève seul sa fille, issue de son hâtif mariage d'amour avec Andraste. Mal vu par la famille Thrawnen, il ne regrette pas les honneurs et se moque des convenances, bien qu'il aurait aimé qu'Eurydice bénéficie davantage du soutien de ses pairs. Il la confie volontiers à son oncle Bartholomew, pour son apprentissage, car il est le seul Thrawnen avec lequel il entretient une franche amitié. Il n'a pas eu le droit de revoir Andraste depuis la fin de la Grande Guerre et craint plus que tout que sa fille soit meurtrie de la même manière par ses propres ambitions.


argentEurydice Thrawnen, liée à l'Argentée Ereshkigal :
Torhille-Ondine.
Fille d'Andraste Thrawnen et Marwân Ushkiel.
Chevalière Dragon, apprentie/assistante du Maître Noir Bartholomew Thrawnen, future Croc d'Argent.
Jeune femme ambitieuse, au tempérament volcanique et fier, elle n’a pas beaucoup connu sa mère, car fut élevée par son père, pour ne pas troubler la carrière d’Andraste. Desservie par ce qui fut jugé comme une mésalliance, elle n’a donc pas eu accès à l’éducation traditionnelle du Màr ni au prestige de sa famille maternelle. Elle devient l’Aspirante de son oncle et parrain Bartholomew, qui cultive son goût pour l’aventure et son ouverture d’esprit. Après la déchéance de sa mère, elle est parmi les seuls visiteurs qui viennent prendre de ses nouvelles au temple. Bien que liée à une reine, elle est rejetée de la ligne de succession par son oncle Hector au profit de son cousin Athelstan, ce dont elle jure de se venger, aidée par l’esprit retors et visionnaire de sa dragonne.


bleueAthelstan Thrawnen, lié à la Bleue Lhassa :
Ondin.
Fils d'Hector et Elyse Thrawnen, frère aîné d'Harmony.
Héritier de la famille Thrawnen, Maître Dragon et Sénateur du Parti Ouvert. Deuxième détenteur de la mémoire eidétique.
Accéder au Sénat n'est qu'une infime partie de ses ambitions. Jeune homme audacieux, savant et réputé peu fréquentable, il fait preuve d'une froide intelligence, calculatrice, pour le conduire vers les sommets du pouvoir. Il ne recherche pas la reconnaissance de ses pairs, mais la perfection en tout. Ses intérêts peu communs pour les sciences, l'alchimie et l'anatomie draconique en font un érudit précieux, mais surtout une source de méfiance. Sa dragonne, en comparaison, est une créature fragile, pratiquement amorale, et qui ne vit que pour son Lié.


verteHarmony Thrawnen, liée à la Verte Xòchitl :
Ondine.
Fille d'Hector et Elyse Thrawnen, sœur cadette d'Athelstan. Généralement escortée d'une flottille de lézards de feu.
Chevalière Dragon et cartographe.
Jeune femme lunatique, vive et curieuse, elle est appréciée pour ses talents et son savoir, mais difficile à cerner. On la pense volontiers un peu folle et trop crédule. Elle a longtemps été le point noir dans une famille qui se voulait parfaite. Surprotégée par son frère aîné, elle se mêle peu de la politique ou de la vie de son Màr, préférant se consacrer à ses passions. Même si elle a de l'affection pour tout ce qui vit et existe, elle s'attache peu. Sa dragonne est à l'image de sa personnalité : capricieuse, versatile et joueuse.


Dernière édition par Persée Garaldhorf le Mar 30 Jan 2024 - 21:54, édité 33 fois
Revenir en haut Aller en bas
Persée Garaldhorf
Chevalier Errant
Chevalier Errant
Persée Garaldhorf


Date d'inscription : 31/08/2013
Sexe : Féminin
Présentation : URL
Messages : 195
RPs : 72
Race : Elfe-Fëalocë
Âme-Soeur : La Bleue Vraël
Fonction : Ex-Ancalikon
Affiliation : (Maison Amberle)
Alignement : Chaotique Bon (Kaerl Céleste)
Ordre Draconique : Ordre Draconique de Lumière (Kaerl Céleste)

Famille Thrawnen du Màr Luimë Empty
MessageSujet: Re: Famille Thrawnen du Màr Luimë   Famille Thrawnen du Màr Luimë Icon_minitimeLun 16 Aoû 2021 - 16:23

Famille Thrawnen du Màr Luimë Athelstan-4d07efc Famille Thrawnen du Màr Luimë Sassthelstan_blue_tolorea-570ed74
Athelstan Thrawnen
#ffcc66

Surnom : Le premier qui aura le malheur de lui donner un surnom (même à la hauteur de sa réputation) se verra gratifier d’une claque magistrale…
Race : Ondin (avec quelques gouttes de sang elfique)
Âge : 30 ans (né en 890)
Rang : Sénateur du Màr Luimë (Parti Ouvert). Maître Dragon, érudit & politicien

Physique & Caractère
Athelstan fut un enfant charmant, probablement joli garçon, malgré le fait qu’on le confondit plus d’une fois avec une fille. En grandissant, il conserva très peu de caractéristiques de cette apparence juvénile si mignonne… Grand, élancé, doté d’une musculature fine et nerveuse dénuée de grâce, l’ondin possède un corps svelte qui confine souvent à la maigreur. Son allure souple et sinueuse le rend très discret. Il a le pas silencieux et agile, quoiqu’en disent les mauvaises langues : il est en effet pourvu d’une malformation physique depuis sa naissance puisque son pied gauche est déformé, ce qui le rend boiteux lorsqu’il est fatigué et l’oblige à faire fabriquer sur mesure ses bottes. Son visage en lame de couteau a des traits fins et ciselés, presque émaciés, avec un menton pointu, des lèvres minces très expressives surmontées d’un long nez droit et des pommettes hautes très saillantes. Des sourcils en croissants de lunes couronnent des yeux couleur or. Il a hérité des oreilles pointues d’une arrière-grand-mère elfique. Une longue chevelure lisse et bleue, rappelant les lapis-lazulis et les saphirs, cascade librement jusqu’à ses reins. Ses mains possèdent des doigts effilés à l’habilité prouvée à la fois avec une plume et une épée. Sa peau pâle est marquée de quelques cicatrices de combat ou d’entraînement. Un petit tatouage runique à l’encre noire s'étale autour de son nombril, représentant trois vertus auxquelles il tient beaucoup : le courage, l’honnêteté et la patience. Il est un chevalier-dragon du Kaerl Englouti accompli – en théorie. Outre ses cheveux bleus et son allure orientale, Athelstan arbore parfois des bésicles aux verres écarlates, lorsqu’il désire compléter un costume pour mieux passer inaperçu ou, tout simplement, ne pas croiser directement le regard d’autrui. Ainsi, personne ne peut lire ses véritables sentiments dans ses yeux…

Athelstan est un être paresseux et indolent. C’est ce qu’on remarque de prime abord chez lui dès lors qu’on engage la conversation. Semblant désintéressé de tout, comme hors du temps malgré ses talents d’observation. Ne vous fiez jamais à son air froid et ennuyé. Oui, il s’ennuie souvent. Il a besoin de défis pour se sentir vivant. Cependant, cette distance qu’il impose à tous l’aide aussi à prendre du recul avec ses émotions. Il n’est réellement spontané qu’avec ses proches – sa dragonne, sa famille et ses amis. Athelstan a longtemps pensé qu’il était maudit. Il est doté d’une mémoire eidétique, qui lui permet de retenir tout ce qu’il voie, ce qu’il entend ou ce qu’il ressent. Son esprit est une machinerie intellectuelle complexe sans cesse en mouvement et capable d'un calcul implacable. Impossible, pour Athelstan, d’oublier quoique ce soit. Il est bon de se souvenir des choses agréables mais il se remémore aussi inlassablement les mauvaises choses. Faisant fi des critiques, révélant sa nature égoïste et très pragmatique, il utilisa tous ses talents pour devenir un homme accompli. Au combat comme en politique. Il aime lire, s’instruire sur tout et n’importe quoi, a  - malheureusement – tendance à avoir souvent raison et déteste qu’on lui prouve qu’il a tort. Il analyse et catégorise tout ce qu'il observe. Il reconnait difficilement ses fautes, car sa fabuleuse mémoire le pousse petit à petit à développer un orgueil très encombrant. Arrogant, il l’est certainement. Mais ne le prenez pas pour un idiot qui se laissera aveuglé par son sentiment de supériorité : il devine où se trouvent ses limites, même s’il lui faut du temps pour reconnaître ses erreurs. Calculateur, il l’est également mais il lui arrive parfois de privilégier l’impulsivité et l’audace dans ses actions, de crainte de s’ennuyer à trop savourer son confort routinier. L'ennui est son pire ennemi. Cette spontanéité a tendance à s'estomper avec le temps car la redoutable mécanique de son esprit le rend de plus en plus inapte à exprimer ses émotions. Du reste, Athelstan est un petit génie, qu’on soupçonne – à tort, à raison ? – de tendre vers le côté obscur… Et qu'on dit dépourvu de cœur aimant - bien qu'il se découvre depuis peu des inclinaisons encombrantes pour la gente masculine.

Enfin, parlons de ses intérêts. Car il y en a quelques-uns qui laissent plus que perplexes ceux qui le connaissent. Il partage l’amour des livres avec sa jeune sœur Harmony. Plus encore, il se passionne pour l’herboristerie et plus précisément la posologie, depuis qu’enfant il découvrit les propriétés de son sang ondin. Remèdes, somnifères et poisons artisanaux ont peu de secrets pour lui. Il étudia également l’anatomie des dragons étant plus jeune, puis fut aidé plus tard par sa Liée Lhassa. Il connait les moyens de poser une attelle, de soigner des allergies et de guérir des plaies mineures chez les dragons, sans pour autant se targuer d’être un guérisseur patenté. Plus récemment, depuis la guerre contre l’Ombremage, il s’intéresse aux sciences occultes, à la magie noire et aux moyens de s’en prémunir.

Alignement : Neutre Strict
Affiliation : Militant
Clan choisi : Ordre Draconique Neutre (Màr Luimë)
Liée : Lhassa, 13 ans (née en 907), Bleue, fille de la défunte Reine Argentée Elselya et d’un Bronze du Kaerl

Famille Thrawnen du Màr Luimë Divider-3f31423

Le nom des Thrawnen n’apporte pas grand prestige, contrairement à celui des Faron. C’est d’ailleurs pour cela qu’Hector Thrawnen, Maître du Brun Eikon, épouse Elyse Faron, liée de la Blanche Fëy car elle est issue d’une des plus anciennes familles du Màr Luimë. Tous deux membres conservateurs du Kaerl, ils offrent un cadre traditionnaliste à l’éducation de leurs enfants. Athelstan est l’aîné. Harmony est la cadette. Il est le fils prodige, l’héritier qui doit rendre gloire à sa famille et grimper les échelons jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir. La malformation de son pied et son apparence androgyne dans son enfance ont attiré bon nombre de moqueries. Il devient distant, ne s’amuse pas avec les autres enfants, d’autant plus que ses parents et ses formateurs le persuadent qu’il est bien supérieur aux autres.
En tant qu’aîné, il prend un grand soin de sa petite sœur Harmony. En dépit des guérisseurs et de l’expertise de Maîtresse Shamar, qui affirment que tout va bien, ses parents pensent la fillette complètement folle. Ils souhaitent la perfection en tout et leur fille dénote dans le cadre idéal de leur existence. Ils la mettent à l’écart – pour le bien de tous, pensent-ils. Seul Athelstan trouve de la joie à côtoyer sa sœur si pleine de vie. Elle est pendant longtemps la seule lumière de son existence. Elle est déjà parfaite à ses yeux.
Hélas, malgré un aspiranat exemplaire, Athelstan manque par trois fois l’Empreinte. Son Don est pourtant d’une puissance acceptable. Mais Flarmya ne fait naître aucun dragon à son intention. Se croyant maudit, découvrant les revers de sa mémoire eidétique à cette époque, le jeune homme se replonge avec acharnement dans les études. Il marque enfin, à la quatrième tentative, une jolie Bleue. Hector et Elyse Thrawnen, qui compatissaient au sort de leur fils jusqu’à présent, ne peuvent masquer leur désapprobation. Leur fils s’est lié à une femelle. Cela fait jaser les voisins…
Lors de la Grande Guerre des Ordres, Athelstan est en charge du courrier sur le champ de bataille, sous l'égide de son oncle Bartholomew - auquel il voue une affection distante. Un rôle détestable selon lui, pas à la hauteur de ses capacités bien qu’il soit essentiel. Sa nouvelle résolution à la fin de la guerre est de tout faire pour se faire respecter. Devenir puissant, montrer à tous l’étendue de ses talents et faire régner la paix dans son Kaerl. Une paix qui aura son nom.

Récit de son Empreinte a écrit:


Si vous osez lui poser cette délicate question, le Chevalier Athelstan Thrawnen vous répondra certainement que sa vie a débuté sous les meilleurs auspices, lorsque son regard croisa celui de son Âme-Sœur.

Parmi tous ses frères et sœurs s’extrayant de leur œuf et se précipitant vers les Candidats, mus par l’instinct primal, la créature chétive que Flarmya lui envoyait était restée figée, ses longues ailes pâles étalées autour d’elle. Les narines dilatées, elle humait l’air, tâchant de se forger ses premiers souvenirs de cet événement que sa mère disait sacré. Sa mère… Derrière elle se tenait la gigantesque dragonne d’argent qui lui avait donné naissance, qui avait veillé jour et nuit sur son sommeil, qui avait attendu cet instant avec impatience et anxiété. Elle-même n’était pas inquiète. Sans doute beaucoup moins que la reine dont le regard alerte recensait toutes les Empreintes scellées.

En une valse de sable blanc, la petite créature se redressa, déploya son envergure de nouveau-né et ouvrit en grand ses yeux éblouis par la froide lumière du dôme. Elle le sentait au plus profond de ses entrailles. L’heure du choix était venue. A peine née, elle devait déjà partir en quête de sa survie, tout juste guidée par la voix maternelle et celle, encore si ténue, de son cœur. Ses flancs palpitaient tandis que son regard embrassait rapidement le décor fabuleux de la Sphère de Naissance. Elle surprit un geste sur sa gauche, là où l’une de ses sœurs aux vertes écailles se lova dans les bras d’une bipède inconnue. Ainsi, il s’agissait de l’Empreinte. Enfin, elle comprenait ce que lui murmuraient les voix diffuses de ses aïeules, dans ses rêves. Devait-elle également se lier ?

Son esprit s’égarait peu à peu. Elle avait faim, terriblement faim. Briser sa coquille, se battre pour vivre et respirer : cette première épreuve l’avait épuisée. Son corps réclamait des forces et de la sécurité, quand son esprit clamait son ignorance. Un couinement plaintif lui échappa. Honteuse, elle s’enfouit de nouveau dans le sable chaud, comme si elle eut voulu disparaître. Les regards s’attardaient sur elle. Serait-elle la dernière à se lier ? Irait-elle jusqu’au bout ? Peut-être le destin avait-il décidé de la sacrifier et de renvoyer son âme vierge dans les abysses. Les ténèbres de la mort ne l’effrayaient pas. Elle qui n’avait que peu vécu pour se réjouir de l’existence, trépasser ne lui apportait aucune peur. Le museau de la grande Argentée vint frotter son échine, la pousser légèrement mais avec insistance à se relever. A se battre. Elle n’en avait pas envie. Où que son regard portât, il lui semblait que rien ne l’attendait au-dehors de sa prison minérale.

Il restait quelques Candidats délaissés par les dragonneaux. L’un d’entre eux arborait une crinière d’azur resplendissante. Les jeux de lumières se reflétaient sur la blancheur aveuglante de sa toge, rehaussant le contraste avec son improbable chevelure. Même à cette distance, elle pouvait ressentir toute la tension dans ses épaules, l’angoisse nouer son estomac et serrer sa gorge. Elle devinait les battements frénétiques de son cœur de bipède sans écailles. Il avait peur. Ce fut ce constat – et une irrépressible curiosité – qui la poussèrent à ramper silencieusement hors du nid.

Il ne la vit pas arriver. Et ce fut à peine s’il sentit le museau de la dragonnelle pousser sa sandale avec une touchante tendresse. Il baissa néanmoins les yeux, le goût de l’échec sur la langue et le dégoût de soi pour seule armure contre les regards faussement compatissants de ses condisciples. Son regard croisa alors les prunelles reptiliennes de cette dragonne pas plus grosse qu’un chat, au fragile émail bleu et qui le contemplait en silence. Depuis combien de temps l’observait-elle ? Et que faisait-elle à ses pieds ? Sa mémoire génétique aurait dû la pousser dans le giron d’une femme. Il fut tenté de la pousser du bout de la sandale mais il craignait de lui faire mal. La Bleue ne bougeait pas. D’abord dubitatif, la curiosité lui fit tendre la main vers ce petit bout de dragonne esseulée. Ce à quoi la créature réagit immédiatement, logeant sa tête cornue et encore visqueuse sous les doigts hésitants de l’ondin. La peau était souple et chaude sous sa caresse, pleine de vie et d’espoir. Une étrange émotion lui étreignait le cœur. Il se surprit à espérer qu’elle soit sienne avant de se redresser aussitôt. Non, elle ne lui était pas destinée. C’était une femelle. Il ne pouvait que se lier à un mâle. Or, il n’en restait aucun parmi cette couvée. Avec un soupir, il commença à se préparer psychologiquement à essuyer la défaite. Ses parents, ses amis… Qu’allaient-ils dire ?

° N’aie crainte, mon doux seigneur. Tu ne les affronteras pas seul. °

Il sursauta. Son regard tomba sur la Bleue qui le dévisageait de ses opales hypnotiques. La dragonnelle venait de s’adresser directement à lui, d’esprit à esprit. Il s’agissait du premier véritable contact que devait initier un Candidat avec son dragon, cependant… Colère et confusion embrasèrent ses joues. Comment cela pouvait-il être possible ? Se moquait-on de lui ?

° Pardonne-moi, je ne sais pas d’où me sont venus ces mots… Parle-moi. Je n’aime pas ce silence. Dis quelque chose, je t’en prie ! °

Le jeune homme avala péniblement sa salive. Il eut l’impression de pénétrer dans un sanctuaire inviolé depuis une éternité en touchant l’esprit de la petite dragonne. Ce qui était peut-être réellement le cas…

° Que veux-tu que je te dise ? Tu es une femelle et moi un homme. Et d’aussi loin que je m’en souvienne, rien ne peux expliquer les raisons qui pourraient me pousser à te prendre pour liée.
Tu ne me prends pas pour liée. Je te choisis. Parce que je le sais, c’est tout. Ne veux-tu vraiment pas de moi ?
… Peut-être.
Hélas pour toi, Athelstan Thrawnen, il est déjà trop tard pour faire marche arrière. Ton âme et la mienne sont sœurs. Je suis tienne. Veux-tu être mien ? °

Cette histoire allait beaucoup trop vite pour lui. Son redoutable intellect s’évanouissait face à la candeur inébranlable de la Bleue. Ses yeux d’or se perdaient dans les reflets mouvants de ces chaudes teintes marines, glissaient sur la courbure gracieuse de ses ailes, cherchaient la faille à travers ce temple de plénitude qui s’offrait inespérément à lui. Il redoutait de perdre ce qu'il découvrait à peine. Sans qu'il se l'avoue, il chérissait déjà cette créature comme une part de lui-même, sans pour autant la comprendre ni véritablement l'aimer. Il avait l'impression qu'ils se connaissaient depuis toujours, que rien n'avait changé, qu'il n'avait vécu que pour cet unique instant où leurs voix, comme leurs âmes, s'entremêleraient. La capitulation était proche. A quoi bon lutter contre ce qui est écrit ?

° Me diras-tu ton nom ?
Tu le sais. °

Elle s’appelait Lhassa.

Magie : Le Don. Sa mémoire eidétique est probablement d'origine magique. L'un de ses ancêtres aura été touché par Mystra.
Equipement : En cours de réflexion...


Famille Thrawnen du Màr Luimë Divider-3f31423

Famille Thrawnen du Màr Luimë Thyst_10 Famille Thrawnen du Màr Luimë B9
Lhassa
#33ccff

Physique & Caractère
Malgré son âge, ayant achevé sa croissance voilà plus de dix ans, Lhassa reste une des plus petites Bleues. Sa taille est à peine plus grande que celle d'une Verte. Seule son envergure la démarque. Ses ailes, amples et très longues, lui assurent un vol souple, qui dévore la distance rapidement et sans efforts majeurs. Ses écailles brillent peu. Elles forment une armure minutieuse sur son corps, alliant les teintes chaudes et riches d'un bleu royal, ou cobalt, selon l'inclinaison des astres qui s'y reflètent. Son ventre et sa gorge arborent un émail plus pâle, tirant sur le blanc terne. Sa queue s'orne de quelques épines osseuses disparates. De minuscules cornes hérissent l'arrière de sa tête, formant une couronne protectrice. Les courbes de Lhassa sont douces et pleines. Elle inspire la confiance et ressemble peu à un prédateur des cieux - si l'on oublie ses crocs et ses serres. Petite et agile : c'est ainsi que se définit cette dragonne.

Lhassa est un être paisible. Douce, bienveillante pour peu qu'on ne lui fasse pas peur, souvent peureuse et quelque peu paresseuse, elle fait rarement preuve d'impulsivité ou de témérité. Sa délicatesse coutumière la pousse à se montrer discrète, presque effacée et une timidité maladive la confine souvent au silence. Elle parle peu, que ce soit avec les autres dragons ou son propre Lié. Elle ignore ce qu'est l'envie, la jalousie ou l'orgueil. Rien ne saurait la rendre furieuse. Cette naïveté qui la caractérise est tout à la fois une force et une faiblesse. Pour elle, le mal et le bien se valent. Elle n'aime guère le mensonge et la tromperie, ne sait pas s'en servir et refuse de faire usage de violence si elle n'y est pas obligée. C'est une dragonne patiente. Elle comprend les rapports de force et les juge nécessaires bien qu'elle se sache tout en bas de l'échelle d'autorité. En revanche elle comprend difficilement les bipèdes. Le peu de curiosité dont elle fait preuve à leur égard peut sembler déplacé, entraînant des situations inconfortables pour ses interlocuteurs ou Athelstan lui-même. Peu sujette à l'humour, encore moins à la méchanceté, elle peut paraître froide, distante, voire dédaigneuse pour qui ne la connait pas. Subjuguée par son Lié auquel elle craint de faire honte, elle ferait tout pour qu'il ne souffre pas et ne s'ennuie jamais, par amour pour lui. En vérité, Lhassa vit dans son petit univers confortable, constitué de son Lié et de rien d'autre.

Famille Thrawnen du Màr Luimë Blue_moon_by_bao_pham-56251b5

Forme humanoïde choisie : Athelstan n'aime pas que sa Liée prenne son apparence humanoïde, la préférant largement sous sa forme la plus naturelle et pure selon lui : en tant que dragonne. Lhassa ne s'en plaint pas. La transformation est un effort dont elle se passe volontiers. Lorsqu'elle doit néanmoins se métamorphoser, elle prend l'apparence d'une jeune femme éthérée, aux traits banales, à la silhouette gracile et si fragile d'aspect que l'on penserait à une poupée de cristal... Très maladroite. Lhassa copie difficilement les attitudes et expressions des bipèdes. Sa peau de porcelaine tranche nettement avec sa longue chevelure d'un bleu clair très vif qui rappelle celle de son Lié.

Regard de Flarmya : Ce que le Regard de Flarmya a donné à Lhassa encombre beaucoup plus cette dernière que cela ne l'aide. En réponse à la toxine ondine qui circule dans les veines de son Lié, elle possède dorénavant une petite glande à venin directement reliée à ses canines. En une morsure, mue par la peur autant que par la colère, elle injecte un poison paralysant dans le corps de sa victime. Selon la taille de celle-ci, la paralysie peut toucher tout le corps ou seulement quelques membres. Ce venin ne tue pas et s'estompe avec le temps. Athelstan quant à lui s'est vu gratifié d'une légère amélioration magique. Le tatouage autour de son nombril chauffe lorsqu'il sent un danger proche.

Exemple de rps : V1 - Quand la folie cogne à la porte | inachevé
V1 - Empreinte Neuvième - A l'Aurore d'un jour de renouveau... | terminé
V1 - Après ces années de terre trouver le vent | inachevé
V1 - Rencontre d'Ondins | inachevé
V1 - Election des sénateurs : Le réveil des temps anciens | terminé
Concerto en clair-obscur | inachevé
La Rébellion Neutre | terminé
La Guélyquette | inachevé
RP Officiel - Chimères & Extravagances ~ la Fête des Fous | terminé
+ RP avec Marek (à venir)


/!\ Ce PNJ, joué exclusivement by me, est mis à la disposition des joueurs si vous avez besoin d'un Maître, d'un souffre-douleur, d'un comploteur ou pour tout autre projet ^^ N'hésitez pas à me contacter si ça vous intéresse de jouer avec lui !


Dernière édition par Persée Garaldhorf le Lun 15 Jan 2024 - 14:13, édité 11 fois
Revenir en haut Aller en bas
Persée Garaldhorf
Chevalier Errant
Chevalier Errant
Persée Garaldhorf


Date d'inscription : 31/08/2013
Sexe : Féminin
Présentation : URL
Messages : 195
RPs : 72
Race : Elfe-Fëalocë
Âme-Soeur : La Bleue Vraël
Fonction : Ex-Ancalikon
Affiliation : (Maison Amberle)
Alignement : Chaotique Bon (Kaerl Céleste)
Ordre Draconique : Ordre Draconique de Lumière (Kaerl Céleste)

Famille Thrawnen du Màr Luimë Empty
MessageSujet: Re: Famille Thrawnen du Màr Luimë   Famille Thrawnen du Màr Luimë Icon_minitimeLun 16 Aoû 2021 - 16:25

" Tout homme s'enrichit quand abonde l'esprit. " (Luna Lovegood)
Harry Potter & l'Ordre du Phénix, J. K. Rolling

Famille Thrawnen du Màr Luimë 1d187910
Harmony Thrawnen
#666699

Surnom : Nyny, la folle, le fantôme de la Flèche, le spectre des couloirs...
Race : Ondine (avec quelques gouttes de sang elfique)
Âge : 26 ans (née en 894)
Rang : Chevalière Dragon, cartographe

Physique & Caractère
Harmony est une créature étrange. Peut-être avez-vous déjà remarqué cet être éthéré dans les couloirs de la Flèche du Cadastre ? De taille moyenne et de silhouette frêle, la jeune fille charrie le sang des ondins bien que son physique puisse la contredire. Ses oreilles légèrement pointues - beaucoup plus discrètes que celles de son frère - sont un héritage de son arrière-grand-mère elfique. Elle tient sa peau de porcelaine, légèrement halée par le grand air, d’une lointaine parente originaire du Ssyl'Shar. Ses longs cheveux d’or pâle, souvent emmêlés ou nattés, croulent sur ses épaules et dans son dos jusqu’à ses reins. Elle ressemble peu à son aîné de manière générale, ce qui peut paraître étrange : elle représente de fait l'ondine la plus Faron de la famille Thrawnen. Elle n’est pas jolie mais elle ne saurait être laide non plus. Ses formes sont discrètes mais c’est indéniablement une fille. Sa démarche souple et féline, parfois sautillante, la rend extrêmement silencieuse. Elle peut se faufiler n’importe où, on oubliera généralement sa présence jusqu’à ce qu’elle ouvre la bouche. Son visage possède des traits fins, des pommettes hautes et rondes, encore enfantines, un menton volontaire et un petit nez. De grands yeux bleus semblent manger la moitié de son visage, lui donnant constamment l’air de rêver éveillée ou d’être étonnée. Elle parle lentement, d’une voix douce et égale. Ses vêtements sont classiques, sobres et optés pour une grande liberté de mouvements. Cependant, ils comporteront toujours un élément incongru : un collier de coquillages, une broche en forme de chat, des bésicles tordues, des sandales avec une tête de dragon etc… Un motif de vagues déferlant vers l'avant orne ses mollets souvent nus, de couleur bleu pâle, car telle est Harmony : toujours poussée en avant par la curiosité, toujours en mouvements.

En dépit de son apparence et de l’impression qu’elle laisse à la plupart de ses interlocuteurs, Harmony est beaucoup plus intelligente qu’elle n’en a l’air. Vive d’esprit et réfléchie, elle est habituée à jongler entre plusieurs sujets de conversation en même temps. Un brin naïve, empreinte d’une touchante candeur, ne croyez pas qu’elle se laisse facilement piégée par les préjugés. Nul ne sait mieux qu’elle à quel point les apparences peuvent être trompeuses. Curieuse de tout, elle fait montre d’une grande crédulité lorsqu’il s’agit de découvrir de nouvelles choses. Elle a beau être intelligente et particulièrement studieuse – elle s’applique dans tout ce qu’elle fait -, la jeune femme croit volontiers aux dieux, aux dragons très anciens, à la réincarnation, aux haricots sauteurs, aux fantômes, aux chats invisibles etc… Expliquez-lui correctement, de manière logique, quelque chose et elle y croira. Car si ces choses n'ont pas encore prouvées par la science et n'ont pas été observées, cela ne signifie pas pour autant qu'elles n'existent pas : elles n'ont juste pas encore été découvertes. Ce qui ne l’empêche pas d’être particulièrement critique de son environnement. Harmony ne s’embarrasse pas de faux semblants et n’accorde que peu d’importance à l’opinion d’autrui sur sa personne. Elle sait que beaucoup se moquent d’elle, la trouvent bizarre ou sont mal à l’aise en sa présence – surtout si son frère est dans les parages – mais cela n’a pas d’importance à ses yeux. Elle vit pour ceux qu’elle aime et pour de grandes idées. Elle aime tout ce qui vit et tout ce qui est beau. Tolérante, ouverte d’esprit, joyeuse et généralement bienveillante - ou presque -, la jeune fille est toujours d’humeur égale, un peu rêveuse et toujours prête à aider si on le lui demande. C’est une amie fidèle, dévouée, quoiqu’un peu excentrique. Elle est l’image même de la persévérance. Face à un problème ou un obstacle, elle cherchera tous les moyens possibles et imaginables de le contourner. Les ennuis ont beau pleuvoir sur elle, l'ondine garde son optimisme et semble traverser lesdits ennuis sans qu’ils ne l’atteignent. Ne croyez pas qu’elle soit idiote, elle reste lucide sur le monde qui l’entoure. Elle déteste, en revanche, la violence gratuite, le mépris des lois, les plats trop salés et les gens impolis : pas toujours dans cet ordre. Ses colères sont rares et charrient une froideur effrayante et pleine de dédain. Elle ne s'arrête pas à ce qui l'ennuie ou la répugne et met ces choses tout simplement de côté.

Alignement : Chaotique Neutre
Affiliation : Apolitique
Clan choisi : Ordre Draconique Neutre (Màr Luimë)
Liée : Xòchitl, 10 ans (née en 910), Verte, fille de la Reine Argentée Rakauth et d'un Bronze du Kaerl

Famille Thrawnen du Màr Luimë Divider-3f31423
Le nom des Thrawnen n’apporte pas grand prestige, contrairement à celui des Faron. C’est d’ailleurs pour cela qu’Hector Thrawnen, Maître du Brun Eikon, épouse Elyse Faron, liée de la Blanche Fëy car elle est issue d’une des plus anciennes familles du Màr Luimë. Tous deux membres conservateurs du Kaerl, ils offrent un cadre traditionnaliste à l’éducation de leurs enfants. Athelstan est l’aîné. Harmony la cadette. Ses parents la pensent folle et la confient régulièrement à des guérisseurs. Pourtant, le pronostic de Maîtresse Shamar en personne est formel : l’esprit de la jeune fille est tout sauf fou. Harmony garde ce comportement atypique et curieux toute sa vie. On la moque d’autant plus que son frère, si brillant et si détesté, marque une femelle à sa quatrième Empreinte. Mais elle n’en a cure. Athelstan est le seul à prendre soin d’elle.
Harmony est une Aspirante dissidente, qui évite les leçons pour gambader dans la Flèche du Cadastre ou l’Allée des Idoles, qui passe la majeure partie de son temps en compagnies des dragons. Cela ne l’empêche pas de se lier plutôt jeune à une Verte habile. Ce fait déçoit plus encore ses parents, qui ne portaient déjà plus grand espoir en elle.
Cette Empreinte la laissera pantoise car elle aurait d'abord préféré une Blanche, par caprice. Dès que le lien se forme entre sa dragonne et elle, Harmony éprouve le profond traumatisme subi par sa nouvelle Liée. Celle-ci avait perdu une sœur de couvée, et n'avait pu que ressentir avec impuissance l'angoisse et la douleur de sa mère, piégée dans son œuf. Le lien en est d'autant plus puissant dès le départ car Harmony refuse de se séparer de sa Liée ne fut-ce que quelques minutes, durant les premiers mois.
Recluse au Kaerl pour sa sécurité durant la Grande Guerre des Ordres, elle en garde un très mauvais souvenir. La jeune Chevalière parvient à s’enfuir dès que sa Liée peut la porter et fait le tour du monde avant de rentrer un an plus tard avec quantité de récits de voyage à rédiger. Elle devient une apprentie cartographe zélée. C’est à elle qu’on confie parfois d’aller trouver des Aspirants de par le monde ou de tout simplement relever des données géographiques.
Harmony s'est liée au fur et à mesure des années à plusieurs lézards de feu qui sont à la fois ses messagers et ses éclaireurs : la Verte Yndris (facétieuse, paresseuse et trop curieuse), la Bleue Rìan (sage, contemplative et colérique), la Blanche Elwë (réfléchie, fière et possessive) ; lesquelles lézardes sont souvent courtisées par le Bronze Waroth issu du service des messagers du Màr.
Elle est encore aujourd'hui très proche de son oncle Bartholomew, qu'elle aime beaucoup et qui lui a donné goût aux voyages à travers le monde.

Magie : Le Don.
Equipement : En cours de réflexion...

Famille Thrawnen du Màr Luimë Divider-3f31423

Famille Thrawnen du Màr Luimë X-chitl-51c1b74 Famille Thrawnen du Màr Luimë V10
Xòchitl
#66cc00

Physique & Caractère
Xòchitl, dont le nom signifie « fleur », est une Verte de belle taille. De fait, elle rivalise presque avec les plus petites Bleues, dont celle du frère de sa Liée. Ses écailles d’un beau vert printanier, brillantes sur le museau et les ailes, plus sombres sur le dos et pastel sur ses pattes, attirent l’œil car elles semblent s’agencer de manière à créer des motifs. Ce n’est sans doute qu’une tromperie, un effet d’optique naturel mais il n’en demeure pas moins insolite. Harmony avait pour habitude, étant plus jeune, de pouvoir contempler en silence et sans bouger sa Liée pendant des heures. Le corps lisse de Xòchitl offre peu de prises au vent, rendant son corps très aérodynamique. Une collerette d’épines couronne sa tête allongée. Une certaine douceur émane d’elle, ainsi qu’une grande vivacité. La Verte à l’allure un peu serpentine tient rarement en place. Souple et agile, avec ses très longues ailes, elle vole à des vitesses vertigineuses.

Face à la douce rêveuse un peu folle qu’est Harmony se tient la dragonne la plus vive et joyeuse qui soit. Xòchitl est un être empli de malice. Une dragonne surexcitée dont l'attention papillonne sans arrêt et qui ne tient pas en place. Très curieuse, sa témérité inconsciente est largement contrebalancée par son excessive prudence lorsqu’il s’agit de sa Liée. Elle se montre extrêmement jalouse et protectrice vis-à-vis de l’ondine qui partage sa vie : tout acte de malveillance envers cette dernière peut entraîner des colères explosives. C’est une grande optimiste : elle voit toujours le verre à moitié plein. Elle aime que ses caprices soient satisfaits dans l’heure, n’étant pas très patiente. Elle se régale de potins et de secrets, furetant partout dans le Kaerl, sans penser à mal mais son babillage peut en agacer plus d'un ! Plus que tout, elle aime la vie et tous les plaisirs qu’elle offre. Hédoniste jusqu’au bout des griffes, elle est gourmande, sexuellement active, avide de découvrir le monde et ses mystères. Elle se montre très sociable avec les dragons du Màr Luimë car elle ressent très fortement ce sentiment d’appartenance à une grande famille. C'est un sentiment d'autant plus puissant qu'elle garde un traumatisme silencieux depuis sa naissance : elle a ressenti la mort de sa sœur Argentée dans l’œuf, alors que celle-ci agonisait sur les sables sous les yeux horrifiés de tout le Màr. Pendant longtemps, elle en a fait des cauchemars. Au fond, elle se montre timide et peureuse face aux tragédies : elle craint la violence des autres et aimerait peindre le monde aux couleurs des rêves de sa Liée.

Forme humanoïde choisie : La Verte aime sa forme humanoïde. Elle lui permet de jouer des tours pendables aux bipèdes et surtout de les approcher de plus près. Très facétieuse et curieuse, son apparence humanoïde aurait pu être celle d'un joli brin de fille aux œillades brûlantes et aux courbes avantageuses... Mais il n'en est rien. Elle adopte volontiers l'apparence d'une enfant à peine pubère, aux cheveux verts, à la peau cuivrée et au rire facile, qui ne saurait tenir en place. Sa présence sous cette forme met facilement mal à l'aise ses interlocuteurs dès lors que ceux-ci s’aperçoivent qu'ils parlent à une dragonne !

Regard de Flarmya : Aucun à ce jour.

Exemple de rps : Sérénade pour Torhils | mentionnée
La Rébellion Neutre | terminé
Dans une mer de livres | en cours


/!\ Ce PNJ, joué exclusivement by me, est mis à la disposition des joueurs si vous avez besoin d'une gentille compagnie, d'un souffre-douleur, d'un comploteur ou pour tout autre projet ^^ N'hésitez pas à me contacter si ça vous intéresse de jouer avec lui !


Dernière édition par Persée Garaldhorf le Lun 15 Jan 2024 - 14:11, édité 12 fois
Revenir en haut Aller en bas
Persée Garaldhorf
Chevalier Errant
Chevalier Errant
Persée Garaldhorf


Date d'inscription : 31/08/2013
Sexe : Féminin
Présentation : URL
Messages : 195
RPs : 72
Race : Elfe-Fëalocë
Âme-Soeur : La Bleue Vraël
Fonction : Ex-Ancalikon
Affiliation : (Maison Amberle)
Alignement : Chaotique Bon (Kaerl Céleste)
Ordre Draconique : Ordre Draconique de Lumière (Kaerl Céleste)

Famille Thrawnen du Màr Luimë Empty
MessageSujet: Re: Famille Thrawnen du Màr Luimë   Famille Thrawnen du Màr Luimë Icon_minitimeVen 10 Sep 2021 - 12:08

Famille Thrawnen du Màr Luimë Cnyi
Bartholomew Thrawnen
#669966

Surnom : Tonton (par ses nièces Eurydice et Harmony), Sire Fou, et quelques autres sobriquets... Barty pour les intimes
Race : Ondin (avec quelques gouttes de sang elfique)
Âge : 55 ans (né en 865)
Rang : Maître Dragon, explorateur, navigateur et lettré. Ambassadeur délégué auprès des comptoirs commerciaux extérieurs liés au Màr Luimë.

Physique & Caractère
De bonne stature, même si pas très grand, Bartholomew est un ondin bien bâti, à la musculature développée par des années de voyage, de labeur et même de guerre. Son allure impressionne souvent au premier abord. Son pas souple et félin est un peu chaloupé, rappelant celui d’un marin arpentant le pont de son navire. Ses larges épaules, ses bras aux muscles longs et noueux, son assurance et son maintien trahissent le combattant. De fines cicatrices sur le corps évoquent les innombrables aventures d’une vie tumultueuse et trépidante, comme autant d’invitations au rêve et à l’imagination. Des tatouages représentant des dauphins, discrets et réalisés à l'encre bleue, s'enroulent autour de ses jambes et de ses bras. Dans son visage carré entouré de courts et indisciplinés cheveux bruns mêlés de fils argentés, aux oreilles légèrement pointues, aux traits réguliers et anguleux, se dessinent de fortes mâchoires, un nez aquilin, un front haut et des lèvres minces. Une barbe soigneusement taillée, ainsi qu’une moustache fournie, agrémentent cette figure burinée par le grand air. Ses yeux sont du même doré que feu son père, une ambre radieuse parfois aussi dure que l’acier, mais souvent teintée de malice. Cette première impression est contrebalancée ensuite par le personnage. Bartholomew est très expressif – et expansif : dans ses paroles, dans ses gestes, dans tout ce qu’il entreprend. Sa voix de stentor commande, rit aux éclats, menace et plaisante avec la même puissance au quotidien. Un sourire éblouissant, tel un rayon de soleil, fait naître de légères pattes d’oies au coin de ses yeux. Bon guerrier, habile avec une plume comme avec un sabre, ce n’est cependant pas un adepte des manœuvres inutiles. S’il peut éviter le conflit, il le fera, et préfère la danse aux duels. Un peu maniéré, délicat dans ses mouvements, mais impitoyable dans ses réparties, il aime faire mentir les apparences en ce qui le concerne. De fait, il aime prendre soin de sa vêture, multiplie les mélanges culturels et n'hésite pas à arborer des boucles d'oreilles, des tissus flamboyants ou des colifichets extravagants.

Bartholomew est avant tout un aventurier. Il tient difficilement en place. Mu depuis son enfance par une curiosité sans limites et une soif de découvertes, il n’aime rien tant que partir aux confins du monde expérimenter tout ce qui est possible. Amoureux des plaisirs de la vie, libertin jovial, bon vivant, il apprécie autant les nouveautés culinaires qu’une douce étreinte masculine. Téméraire, audacieux au point – souvent d’après sa Liée – de sous-estimer les risques, il adore entreprendre de nouveaux projets. Gourmand de tout, et surtout de ce qui semble étranger au Màr de sa naissance, il prend plaisir à étancher sa soif d’apprendre en parcourant le monde. Jamais repu, jamais déçu, il a décidé de voir le verre à moitié plein en toutes circonstances : on apprend autant de ses erreurs que de ses réussites selon lui. Ses années d’errances lui ont permis de parfaire notamment ses connaissances en navigation, en poésie, en Histoire, en danse, en escrime, mais aussi de s’initier à divers jeux venus des continents extérieurs, à d’insolites curiosités gastronomiques et de goûter au bluff. Bien que ses émotions soient lisibles comme un livre ouvert, il est devenu maître dans l’art de la demi-vérité et de la négociation. Retors, il préfèrera toujours utiliser son intelligence et la diplomatie pour désamorcer une situation difficile, le combat étant son dernier recours bien qu’il ne soit pas mauvais dans ce domaine. Il en ressort un homme très cultivé, mais insaisissable. Exubérant, fantasque, adepte des effronteries et des facéties en tous genres, Bartholomew est profondément attaché à sa liberté, son indépendance et, même s’il aime sa famille et son Kaerl, il ne se sent véritablement vivant que lorsqu’il voyage à travers le Rhaëg. Il ne s’intéresse guère à la politique, et jure à qui veut l’entendre qu’il préfère se couper les parties plutôt que de devenir un magistrat bedonnant coincé au Sénat toute la journée. Ce qu’il aime également répéter, avec panache et désinvolture, c’est qu’il écrira un jour ses mémoires pour la postérité – même si la moitié des choses qu’il raconte sont enjolivées par rapport à la réalité.

Alignement : Chaotique Neutre
Affiliation : Apolitique
Clan choisi : Ordre Draconique Neutre (Màr Luimë)
Liée : Amra, 43 ans (née en 877), Noire, fille de la défunte Reine Argentée Aleëhna et d'un Bronze du Kaerl

Famille Thrawnen du Màr Luimë Divider-3f31423

Dernier né de la fratrie Thrawnen de la génération précédente, Bartholomew profite d’abord allègrement de sa position de benjamin pour assouvir ses caprices, fuir les études et les responsabilités, faire ce qu’il entend sans songer aux conséquences. Son père, Barahir, alors chef de famille, laissa faire, car il réservait ses ambitions pour ses deux aînés : Andraste, l’héritière issue de son premier mariage et Hector, fils issu de sa seconde union. Il ferma les yeux sur les frasques de son plus jeune fils, estimant qu’il pouvait au moins laisser un de ses enfants faire ce qu’il voulait de sa vie sans ternir la réputation de la famille.
Bartholomew est un Aspirant moyen, davantage par désintérêt que par réelle médiocrité. Il se lie très jeune, à seulement 12 ans, à une petite Noire nommée Amra, avec laquelle il noue d’abord une relation prudente et timide, avant de devenir fusionnels et inséparables au fil des années. Bien qu’il soit lié, il lui faut attendre, avec impatience, des temps plus propices pour s’échapper du Màr Luimë. Ne s’intéressant guère à la politique, il laisse volontiers les honneurs et la carrière des magistratures à Andraste et Hector, desquels il s’éloigne un peu plus chaque jour.
De nombreuses années de voyage, où il s’absente parfois des mois en donnant des nouvelles à intervalles irréguliers, il collecte un grand nombre d’informations sur l’extérieur de Tol Orëa. Il se passionne rapidement pour ces terres étrangères, les autres cultures et les civilisations anciennes. Il amasse les connaissances avec une gloutonnerie jamais rassasiée, ce qu’il essayera de transmettre ensuite à ses – rares – Aspirants. De fait, il préfère vivre en dehors des carcans et des lois du Màr, aime les paysages inédits et sans cesse explorer un monde dont il sait qu’il lui faudrait bien plus qu’une seule vie pour tout découvrir.
Bartholomew renoue davantage avec sa famille, notamment sa demi-sœur aînée, lorsque celle-ci lui demande d’être le parrain de sa fille, Eurydice. Il accepte, surpris mais ravi, et se découvre être un oncle très protecteur, qui adore choyer sa pupille et la couvrir de cadeaux. Il amorce une tentative de réconciliation avec Hector, pour rencontrer ses autres neveux, Athelstan et Harmony, mais il aura beaucoup moins de succès auprès de son frère. Ce qui n’empêche pas le Maître Noir de déposer des cadeaux et de visiter les enfants en cachette.
La Grande Guerre des Ordres survient alors que, ironiquement, il accepte enfin un peu de responsabilités pour assurer la prospérité du Kaerl : il fera parti des contacts réguliers des comptoirs commerciaux sur les continents extérieurs. Très satisfait de cet emploi qui le tient éloigné des politiciens et des intrigues de cour, il est pourtant le premier de la fratrie à réellement s’inquiéter des troubles au Màr Tàralöm, et de la montée au pouvoir d’une espèce de tyran au faciès de démon. Il a trop vu, et étudié, des guerres sans but, des déluges de violences à travers l’Histoire et les nations, et il pressent la menace. Il rentre au Màr Luimë pour assurer sa famille de son soutien, également poussé par Amra qui enrage de savoir son foyer en péril.
Affecté au courrier, où il prendra sous son aile son neveu Athelstan devenu Chevalier Bleu, il assure sa mission du mieux qu’il peut, récolte quelques nouvelles cicatrices, et ressort profondément blessé par la guerre. Andraste et sa dragonne ont survécu mais à quel prix : mutilées toutes les deux, l’une dans son esprit, l’autre privée de ses ailes, elles sont condamnées à vivre en réclusion, loin des tumultes, jusqu’à leur mort ou la découverte d’un remède miraculeux. Sitôt le traité de paix signé tant bien que mal, leur propre père, Barahir, se suicide, incapable de vivre sans son Lié qui trouva le trépas sur le champ de bataille.
Bartholomew quitte à nouveau le Kaerl, reprend sa vie dissolue, son poste d’ambassadeur commercial, espérant que la distance panserait son cœur meurtri. Il revient quelques années plus tard, taraudé par l’envie de revoir son neveu et ses nièces. Il devient alors le mentor d’Eurydice et prend en charge sa formation d’Aspirante. Il lui transmet tout ce qu’il peut, à la lumière des dernières tragédies et de son étrange sagesse, et en profite pour renouveler son amitié au père de celle-ci. Il est fier de voir qu’elle devient une femme forte, comme sa mère, mais refuse de voir le chemin pavé d’ombres qu’elle semble emprunter, tout comme celui d’Athelstan par ailleurs. Après qu’elle réussit l’Empreinte, ils restent en étroit contact, et il obtient l’autorisation de l’emmener avec lui en mission à l’extérieur dès que sa dragonne peut la porter.
A l’heure actuelle, il est tenu de revenir faire des rapports plus réguliers au Kaerl et paraît s’être assagi – en apparence. Mais personne n’est à l’abri de ses nouvelles facéties…
Il est également lié à un lézard de feu, un Brun nommé Oengus, très sociable, curieux et malicieux, qui lui sert de messager et d’espion.

Magie : Le Don.
Equipement : En cours de réflexion...

Famille Thrawnen du Màr Luimë Divider-3f31423

Famille Thrawnen du Màr Luimë Pyi3 Famille Thrawnen du Màr Luimë Logo_n11
Amra
#993333

Physique & Caractère
Amra est une Noire dans la moyenne basse des dragons de sa couleur. Son corps un peu courtaud arbore une musculature impressionnante, en faisant une dragonne massive. Son allure inquiétante est une illusion soigneusement entretenue, par ses cornes épaisses à l’arrière du crâne, ses larges écailles dressées en épines acérées le long de sa colonne vertébrale et sa queue achevée par une double pointe de flèche, parcourue d’écailles plus claires pour évoquer des éclairs zébrant un ciel nocturne. De vastes ailes lui permettent un vol, quoique bruyant, vif et habile. Sa robe s’orne d’un émail noir assez terne, rappelant une cendre trempée de pluie, tel un soir d’orage. Des reflets métalliques fulgurent le long de ses membres sous l’éclat des astres, révélant de légères nuances bleutées ou grisâtres. Quelques infimes cicatrices parsèment son cuir.

Noire jusqu’au bout de ses blanches griffes, Amra est une dragonne flegmatique, peu sujette aux sautes d’humeurs et aux débordements d’émotions. Peu de choses, en vérité, sont capables de lui tirer une émotion visible. Ses grands yeux opalins veillent, alertes et vigilants, manifestant calmement leur intérêt pour tout ce qui existe. Amra est une créature curieuse, mais qui pose rarement des questions. Elle se contente d’observer, en silence, et d’engranger l’information pour mieux l’utiliser au moment opportun. Incroyablement calme au quotidien donc, mais capable de saillies acides, de piques assassines et de réparties cyniques qui surprennent quiconque n’est pas habitué au caractère de la Noire. Celle-ci manie le Verbe avec parcimonie, jamais pour dire des choses inutiles, et s’attache à être réaliste, cartésienne, en toute occasion. Il est déjà assez difficile de tempérer les folies de son Lié, ce n’est pas la peine d’encourager les bêtises d’autrui ! Le sarcasme est une lame affûtée dont elle se sert avec précision, de manière redoutable, et qui fait froid dans le dos. En temps normal, c’est une dragonne bienveillante pour peu qu’on ne l’asticote pas, peu réceptive à la flatterie et il n’y a bien qu’avec Bartholomew qu’elle se laisse amadouer. Elle demeure difficile à approcher, n’est guère tactile et possède un caractère solitaire.

Forme humanoïde choisie : La Noire n'apprécie pas de prendre sa forme de bipède. Elle la trouve incroyablement inconfortable et ne comprend guère son utilité. Elle fera tout pour l'éviter. Il est donc impossible de dire - sauf pour son Lié - à quoi elle ressemble en tant qu'humanoïde.

Regard de Flarmya : Le temps a affûté les sens de Bartholomew, en lui donnant accès à de nouvelles capacités. Ses sens surdéveloppés n'égalent pas la finesse de ceux d'un dragon, mais dépassent de loin ceux d'un simple mortel. En user trop souvent occasionne de grandes fatigues et des maux de tête. Amra, quant à elle, est capable de se rendre indétectable, durant un court temps, pour tout Porteur du Don. Elle peut masquer son aura, fermer hermétiquement son esprit et dissimuler son odeur. A moins de tombez nez à nez avec elle, vous ne pouvez pas vous douter qu'un dragon se trouve dans les parages.

Exemple de rps : Aucun pour l’instant.


/!\ Ce PNJ, joué exclusivement by me, est mis à la disposition des joueurs si vous avez besoin d'un Maître Dragon, d'un compagnon d’aventure, d'un comploteur ou pour tout autre projet ^^ N'hésitez pas à me contacter si ça vous intéresse de jouer avec lui !


Dernière édition par Persée Garaldhorf le Lun 29 Jan 2024 - 10:28, édité 14 fois
Revenir en haut Aller en bas
Persée Garaldhorf
Chevalier Errant
Chevalier Errant
Persée Garaldhorf


Date d'inscription : 31/08/2013
Sexe : Féminin
Présentation : URL
Messages : 195
RPs : 72
Race : Elfe-Fëalocë
Âme-Soeur : La Bleue Vraël
Fonction : Ex-Ancalikon
Affiliation : (Maison Amberle)
Alignement : Chaotique Bon (Kaerl Céleste)
Ordre Draconique : Ordre Draconique de Lumière (Kaerl Céleste)

Famille Thrawnen du Màr Luimë Empty
MessageSujet: Re: Famille Thrawnen du Màr Luimë   Famille Thrawnen du Màr Luimë Icon_minitimeVen 10 Sep 2021 - 14:54

Famille Thrawnen du Màr Luimë Xwcc Famille Thrawnen du Màr Luimë 76op
Eurydice Thrawnen
#cc9966

Surnom : la Teigne ou Gueule de Tueuse de la part de ses détracteurs ou de quelques recrues des Crocs d'Argent ayant à subir son mauvais caractère...
Race : Mi ondine mi torhille (avec quelques gouttes de sang elfique)
Âge : 25 ans, née en 895
Rang : Chevalière Dragon, apprentie/assistante du Maître Noir Bartholomew Thrawnen, future Croc d'Argent.

Physique & Caractère
Eurydice est une sang-mêlée dont le métissage laissa d’abord à désirer. De l’enfant peu gracieuse, gloutonne et renfermée, il reste peu de choses, à l’exception du mauvais caractère demeurant inchangé. De taille moyenne, la taille mince et les épaules larges, avec un physique musculeux rompu à l’exercice, c’est une jeune femme vive d’esprit et de corps. De son père torhil, elle a hérité une robustesse singulière, la campant solidement sur ses jambes et développant sa force de manière significative. Elle a d’ailleurs hérité également des teintes chaudes du Ssyl’Shar de ses ancêtres paternels. De sa mère ondine et enfant du Màr Luimë, elle conserve la souplesse, l’agilité, le poison caractéristique, ainsi qu’une paire d’yeux ambrés, d’un or sombre dont Solyae seul révèle tout l’éclat. Elle ne possède pas un physique très remarquable et, de fait, est souvent sous-estimée au premier regard. Eurydice arbore une longue chevelure brune, venant lui battre le dos et les reins, dont les reflets au soleil n’ont rien à envier aux écailles des Bronzes. Dans son visage aux traits acérés et volontaires, la nature a sculpté un nez droit, des pommettes rondes, un menton anguleux, presque masculin et des lèvres pleines. On le remarque à peine, mais ses oreilles sont délicatement étirées en pointe à leur extrémité, seul reste de l’ancêtre elfique des Thrawnen. Des formes pleines agrémentent sa silhouette, dont elle se préoccupe peu. Elle fait le nécessaire pour être présentable, mais ne s’attache guère aux apparences et surtout pas à la sienne. De la tradition familiale, elle n’a eu droit qu’à un unique tatouage à l'encre cramoisie, sur la nuque, représentant l’envol d’un dragon. Peut-être le seul véritable cadeau que lui fit sa mère. Sur sa peau dorée courent régulièrement quelques cicatrices, ou hématomes, qui prouvent que la jeune femme ne tient pas en place.

Bien que n’étant pas fëalocë, Eurydice incarne le feu à bien des égards. Elle aurait aimé évoquer la force tranquille de son père, lié à la terre, ou la prestance et la vivacité de sa mère, liée à l’océan, mais elle ne sera qu’un incendie. La sang-mêlée est gouvernée par ses émotions. Bien que consciente de ses faiblesses et suffisamment intelligente pour prendre du recul sur la situation, elle agit souvent sur un coup de sang et n’en fait qu’à sa tête. Fière et obstinée, elle revendique sa liberté de pensée, sa liberté d’action, et refuse qu’on lui dicte sa conduite. Elle a longtemps pris pour modèle sa mère, puis son oncle Bartholomew, avant de se voir reprocher de vouloir les copier en tout au détriment de ses propres rêves. Ses sentiments sont un maelstrom continuel qui tempête derrière le sang-froid qu’elle essaye d’afficher en public. Colère, chagrin, excitation, désir de revanche : ses émotions jaillissent comme des vagues en furies, et ses rages évoquent un lent séisme qui monte peu à peu en intensité. C’est une battante avec la compétitivité dans le sang, qui fera tout pour gagner, pour prouver sa valeur, à ses yeux comme à ceux d’autrui. Et tant pis si elle doit écraser quelques concurrents sur le passage. Poussée par une audace frisant parfois la stupidité, elle peut montrer les crocs, faire montre d'une insolence provocatrice et hargneuse. Intransigeante envers elle-même plus que quiconque, elle ne laisse passer aucune occasion d’apprendre à devenir meilleure, en quelque domaine que ce soit, quitte à y récolter de maigres résultats ou des blessures. Elle ne laissera jamais personne la reléguer dans l’ombre : elle y a déjà vécu trop longtemps. Avec les années, elle a affûté ses ambitions, sa verve, et ses quelques talents, en espérant faire la différence un jour. Si elle aime plus que tout son Màr et lui est loyale, elle ne peut s’empêcher de nourrir encore de multiples rancœurs à son égard, envers le système tout entier, y compris sa propre famille, qui l’ont rejetée pendant si longtemps. Elle leur fera payer, gagnera sa place au sommet et ne sera plus jamais considérée comme un élément gênant, elle se l’est juré.
Sous ses dehors autoritaires et arrogants, Eurydice est une jeune femme curieuse de tout, qui aime s’amuser, découvrir de nouvelles choses et qui apprécie notamment les récits d’aventures rapportés par son oncle. Celui-ci lui a donné goût aux voyages, aux cultures étrangères et a su cultiver son ouverture d’esprit. Elle est convaincue que le Màr Luimë a tout à gagner à s’ouvrir au monde extérieur, même un peu aux autres Kaerls de Tol Orëa. Au-delà de ses modestes talents d’épéiste et d’archère, elle possède quelques connaissances en navigation, en rhétorique et en artifices, se passionnant pour les prouesses technologiques des autres civilisations. Elle espère un jour que le Màr Luimë connaîtra le vent du changement et qu’elle y aura participé.

Alignement : Chaotique Neutre
Affiliation : Militante
Clan choisi : Ordre Draconique Neutre (Màr Luimë)
Liée : Ereshkigal, 4 ans (née en 916), Argentée, fille de la Reine Argentée Rakauth et d'un Bronze du Kaerl

Famille Thrawnen du Màr Luimë Divider-3f31423

« Tu ressembles à ta mère. »
Tout commence par cette simple phrase, répétée inlassablement dès qu’elle en comprit le sens, sonnant parfois comme un reproche, parfois avec ravissement, souvent de manière critique.
Eurydice est le fruit d’un amour fou, passionné, et bref comme la brise d’été. Andraste Thrawnen, femme forte au charisme solaire, étoile montante du Màr Luimë, tomba sous le charme de Marwân Ushkiel, un maître-queux de Lòmëanor travaillant dans une auberge renommée du Quartier des Engloutis. Ce fut sa seule et retentissante incartade aux commandements de sa famille. Une union clandestine, non approuvée par son père, avec un Sans-Don. Andraste n’avait pas la fibre maternelle, aussi laissa-t-elle à son époux l’enfant qu’elle mit au monde en 895. L’amour perdura peut-être entre les époux, mais la Maîtresse Bleue, inflexible et ambitieuse, préférait accorder toute son attention à sa carrière.
Eurydice fut principalement élevée par son père, qui sut l’entourer d’amour et de bienveillance, et il lui fallut du temps pour comprendre qu’on lui refusait certains privilèges en tant qu’enfant du Kaerl née dans une vieille famille de Doués.
La Grande Guerre des Ordres éclata, et Andraste y brilla. Un revers de fortune ne tarda pas à entacher la famille dans ces années noires. Barahir Thrawnen, chef de famille, perdit son Lié sur le champ de bataille et fut rapatrié d’urgence. Andraste et sa dragonne furent terriblement mutilées au sommet de leur bravoure, pour finir stupidement dans l’oubli. La Bleue perdit ses ailes, l’ondine l’esprit, et elles furent condamnées à passer le reste de leur vie en sûreté, cachées dans l’enceinte du temple de Flarmya au Kaerl, là où personne ne pourrait les déranger.
Si Marwân, méprisable Sans-Don qui avait éloigné Andraste de ses devoirs et terni l’honneur de la lignée, ne fut pas autorisé à rendre visite à sa femme, il n’en fut pas de même pour Eurydice. Prise sous l’aile protectrice de son oncle Bartholomew, on ne pouvait pas lui refuser l’accès aux moindres recoins du Màr, d’autant plus qu’elle possédait le Don. On lui offrit la meilleure éducation possible, sans pour autant la faire bénéficier des privilèges et des honneurs dévolus aux natifs de bonne famille. Eurydice commença alors à ressentir fortement cette différence de traitement entre ses cousins et elle.
La fillette fut d’abord une piètre élève, une gamine insolente, avide de reconnaissance et qui passait son temps à faire des tours pendables à son entourage. Bravache, un peu méchante, parfois cruelle, Eurydice faisait tout pour attirer l’attention, pour prouver qu’elle valait mieux que ses aînés. Elle évolua d’abord dans l’auberge où travaillait son père et l’aidait parfois en tant que fille de salle. Mais elle rêva très tôt de prendre son envol, d’où le tatouage sur sa nuque. Elle idéalisait sa mère, et son sort funeste ne fit que la conforter dans cette voie. Elle saurait faire encore mieux qu’Andraste Thrawnen.

« Tu ressembles beaucoup trop à ta mère… »
Aveugle aux inquiétudes de son père, qui la voyait prendre le même chemin périlleux que sa mère, sourde aux mises en gardes de son oncle, Eurydice ne comprenait pas qu’elle soit reléguée ainsi dans l’ombre de ses cousins. Elle fréquenta peu ceux-ci dans ses jeunes années. Si elle s’attacha peu à peu à la personnalité joyeuse et volatile de Harmony, elle ne se priva pas pour agonir de son mépris et de ses piques assassines Athelstan. Son attitude hostile à son égard se renforça lorsqu’elle fut officiellement écartée de la ligne de succession. Le décès brutal de Barahir avait hâté la passation de pouvoir au profit de son fils cadet, Hector, lequel avait évidemment choisi son propre rejeton pour héritier.
Bartholomew se chargea de son apprentissage. Eurydice prit goût aux récits d’aventures, aux autres cultures, en compagnie de son oncle et sa dragonne. Sa formation en tant qu’Aspirante fut couronnée de succès, lorsqu’elle se lia sur les sables blancs de la Sphère de Naissance. Ce jour de l’an 916 fut terrible à plus d’un titre. Sans compter l’habituelle peur de l’échec, aujourd’hui le Kaerl était en deuil et savait que certains des Candidats ne se lieraient jamais. Trois œufs avaient été brisés lors de l’attaque de Ketesh la Deux-fois-née. Le reste de la précieuse couvée de l’Argentée Rakauth s’en était sorti in extremis, avant que la maléfique Maîtresse Incarnate ne soit mise en déroute par les forces armées. Tous les Aspirants qui assistaient à l’éclosion, le lendemain, ne songeaient qu’à ces trois dragonneaux mort-nés et priaient pour que leur futur Lié ait survécu à ce drame. Eurydice ne faisait pas exception. Elle patienta, tremblante, jusqu’à ce qu’il ne reste presque plus d’œuf intact sur les sables, et s’apprêta à quitter les lieux avec les autres Aspirants en larmes qui ne trouveraient jamais leur Âme Sœur… Deux petites Argentées naquirent ce jour-là, jetant une lueur d’espoir sur l’avenir du Màr Luimë. Et l’une d’elle se faufila jusqu’à son cœur, se lova dans son âme comme si elle avait toujours été là. Elle s’appelait Ereshkigal.

« Tu peux être la plus belle étoile du Màr, si tu le veux vraiment. »
Eurydice feignit de n’être pas effrayée par son lien avec une future reine. N’était-elle pas la véritable héritière Thrawnen ? Ne méritait-elle pas cet honneur ? N’était-elle pas digne de régner ?
Ereshkigal, bien qu’encore jeune, ne se priva pas de l’abreuver de rêves de grandeur, mais aussi de toute sa vigilance. L’Argentée voyait les conséquences sur le long terme et exhortait sa Liée à faire preuve de patience. Un jour, celle-ci serait récompensée. Pour l’heure, elle devait faire honneur à son nom, amorcer le changement dans une famille trop traditionnelle, devenir puissante en se créant un réseau de relations privilégiées. Elle poussa sa Liée à organiser sa stratégie, à tempérer ses ardeurs, à ne jamais laisser passer la moindre insulte.
Eurydice en convint, la peur au ventre mais un espoir fol au cœur, galvanisée pa le désir de ne pas décevoir sa Liée. Ereshkigal était une reine et, même si elle craignait parfois l'esprit froid et sibyllin de la dragonne, être liée à elle signifiait sans doute qu'elle-même était en droit d'être une reine également. La jeune femme se rapprocha alors du Parti Ouvert, observa les manœuvres de son cousin Athelstan – qui avait au moins le mérite de se démarquer du reste de la famille. Elle étudia aux archives sous l’œil amusé d’Harmony, travailla aux côtés de son oncle dans les comptoirs commerciaux, demanda un entraînement martial sous la houlette de la fameuse maîtresse d’armes Jilian Faron. Elle devait devenir meilleure, parfaite, invincible.
Même si au fond, tout ce qu’elle voulait, c’était être elle-même, sans réellement savoir ce que cela signifiait…

Magie : Le Don.
Equipement : En cours de réflexion...

Famille Thrawnen du Màr Luimë Divider-3f31423

Famille Thrawnen du Màr Luimë Cv5b Famille Thrawnen du Màr Luimë Logo_a13
Ereshkigal
#669999

Physique & Caractère
Ereshkigal est une digne Argentée. Encore jeune, mais déjà de belle taille, elle est dans la moyenne des autres reines. Sa silhouette racée, bien que bardée de muscles, en fait une créature presque aussi gracieuse qu’elle en paraît puissante. Ses ailes évoquent les voiles d’un gigantesque vaisseau, et scintillent de milliers d’éclats semblables à des gouttes de givre. Si le soleil affadit son armure d’écailles, les lunes en révèlent toutes les nuances. Sa robe d’un gris sombre et métallique évoque des étoiles piégées sous la mer, lors de nuits de tempête. Des écailles carénées, semblables à de multiples épines tranchantes comme du verre, forment une couronne autour de sa large tête. Une courte crète membraneuse prolonge ses articulations aux pattes et une partie de sa colonne vertébrale. Sa longue queue, très longue pour une dragonne de sa taille, s’achève en pointe bifide, ressemblant à une petite nageoire. Avec ses longs muscles souples, ses piques osseux et ses écailles qui accrochent la lumière, elle évoque parfois un immense monstre marin. Ereshkigal est une dragonne au port altier, consciente de sa force et de ce qu’elle représente pour sa race. Elle ne passe pas inaperçu et le sait fort bien.

L’Argentée n’est pas aussi complémentaire avec sa Liée que l’aurait voulu Flarmya. Ereshkigal possède un esprit retors, une sournoiserie un brin mesquine, et un certain goût pour la mise en scène. Bien plus flegmatique que sa Liée, elle en tempère les ardeurs, et joue souvent sa conscience sans y prendre garde. La dragonne pense sur le long terme, place ses pensées et ses actes dans la balance de leurs ambitions en toutes occasions, quitte à réaliser quelque mauvaise action pour mieux parvenir à ses fins. Orgueilleuse, déterminée et souvent sibylline, elle distribue ses amabilités comme ses conseils avec l’avarice qui sied à une souveraine. Elle ne peut pas se permettre d’erreur et, quand bien même cela arriverait, elle devrait aussitôt s’en relever. Elle est une reine : elle doit inspirer le respect, la vénération, la crainte et même l’amour, mais jamais susciter le dépit. Elle n’a pas le loisir de décevoir son Màr, sa race et les valeurs défendues par ce tas de pierres sous la mer qui l’a vu naître. La fougue d’Eurydice trouve un écho dans ses pensées tortueuses et, s’il ne fait pas bon provoquer l’Argentée, celle-ci ne réagira pas immédiatement face à l’affront. Il est davantage certain qu’elle ruminera sa vengeance pour mieux porter un coup fatal à ses adversaires. Stratège dans l’âme, Ereshkigal choisit méticuleusement ses alliances et ses amitiés, et se fera toujours un devoir de protéger sa Liée – y compris contre elle-même. Si elle se montre curieuse du monde extérieur, elle sait que rien ne vaut un bon foyer où prospérer et se méfie ouvertement des autres Kaerls. Elle n’en parle jamais, mais la tragédie survenue peu avant sa naissance, alors que Ketesh la Deux-Fois-Née mettait en péril sa couvée et tuait trois de ses frères et sœurs dans l’œuf sous les yeux impuissants de sa mère Rakauth, l’ont traumatisée de manière indélébile. Jamais elle n’oubliera. Jamais elle ne pardonnera.

Famille Thrawnen du Màr Luimë Fwv1

Forme humanoïde choisie : La jeune reine adopte une silhouette qui évoque autant l'ondine que la neishaane ou l'elfe, ou bien l'humaine. Tout comme sa race illusoire, il est impossible de clairement calculer son âge réel sous cette apparence de femme-enfant. Grande, aux formes minces et élancées, presque longiligne, elle fait preuve d'une grâce et d'un charisme magnétiques. Sa très longue chevelure blanche comme le lait évoque une oriflamme éclatante. Sa vêture rappelle l'extravagance colorée et l'élégance raffinée des sultanats du Ssyl'Shar. Sa peau dorée semble aussi douce que la soie, mais gare à qui se risquerait à la toucher. Dans son petit visage ovale se dessinent des traits finement ciselés, un peu hautains, de longs cils d'un noir charbonneux, et des yeux étirés vers les tempes. Une impression d'intemporalité complète le tableau. Elle arbore souvent une expression neutre, ou distante, fidèle à sa version draconique pétrie d'ironie et de majesté.

Regard de Flarmya : Aucun connu à ce jour.

Exemple de rps : Nuit d'hiver pour une Empreinte | terminé


/!\ Ce PNJ, joué exclusivement by me, est mis à la disposition des joueurs si vous avez besoin d'un compagnon d’aventure, d'un comploteur, d'une partenaire de Vol Nuptial ou pour tout autre projet ^^ N'hésitez pas à me contacter si ça vous intéresse de jouer avec lui !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Famille Thrawnen du Màr Luimë Empty
MessageSujet: Re: Famille Thrawnen du Màr Luimë   Famille Thrawnen du Màr Luimë Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Famille Thrawnen du Màr Luimë
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Livre de Saphir du Màr Luimë
» [RP] Un bijou de famille retrouvé
» [Recueil] Le Livre Bleu du Màr Luimë
» [Màr Luimë] Création et fondateurs du Kaerl

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Tol Orëa, la Terre de l'Aube :: [Hors RPG] Auberge de la Vouivre de Jade :: Le Salon des Artistes-
Sauter vers: